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Choses à Savoir - Culture générale
A-t-on le droit de brûler des déchets dans son jardin ?
En France, brûler des déchets dans son jardin est encadré par des règles strictes, et dans la majorité des cas, c’est tout simplement interdit. Cette interdiction répond à des préoccupations environnementales et de santé publique, car la combustion des déchets à l’air libre peut produire des polluants nocifs, comme les particules fines, les composés organiques volatils et les dioxines, qui sont dangereux pour la santé humaine et l’environnement.
Plus précisément, il est interdit de brûler à l'air libre des déchets verts, tels que les feuilles, les branches, ou les résidus de tonte de gazon. Ces déchets doivent être valorisés de manière plus respectueuse de l’environnement, comme le compostage ou le dépôt en déchetterie, où ils peuvent être traités et recyclés. Cette interdiction est précisée par la circulaire du 18 novembre 2011 et le Code de l’environnement, qui stipule que brûler des déchets verts est une infraction passible d’une amende pouvant aller jusqu'à 450 euros.
Cependant, il existe certaines exceptions, notamment dans les zones rurales où des dérogations peuvent être accordées par les autorités locales, comme le préfet ou le maire. Ces exceptions sont généralement motivées par des raisons de sécurité, par exemple pour prévenir les risques d'incendie dans des zones forestières. En outre, dans certaines communes, le brûlage peut être autorisé temporairement pendant des périodes précises, mais ces cas restent rares et très encadrés.
Les dérogations peuvent également s’appliquer aux agriculteurs qui doivent éliminer des résidus agricoles, bien que là encore, des méthodes alternatives soient de plus en plus encouragées. Quoi qu'il en soit, avant de procéder à la combustion de déchets dans son jardin, il est nécessaire de vérifier les règlements locaux, qui peuvent varier d’une région à l’autre. Certaines collectivités interdisent totalement le brûlage, tandis que d'autres peuvent imposer des règles spécifiques, comme des horaires ou des périodes de l'année où cela est autorisé.
En résumé, brûler des déchets dans son jardin en France est généralement illégal, sauf dans des cas exceptionnels encadrés par des arrêtés municipaux ou préfectoraux. L’objectif principal de cette réglementation est de limiter la pollution de l'air et de protéger la santé des citoyens, tout en promouvant des alternatives écologiques pour la gestion des déchets verts. Pour éviter toute infraction, il est donc recommandé de se renseigner auprès de sa mairie et de privilégier des solutions durables comme le compostage.
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Pourquoi dit-on passer une « nuit blanche » ?
02:05|Rediffusion Il vous arrive peut-être, certaines nuits, de ne pas trouver le sommeil, ou de faire la fête jusqu'au petit matin. Vous direz alors que vous avez passé une "nuit blanche. Mais d'où vient cette expression ?À la vérité, on n'en connaît pas l'origine avec certitude. Pour certains, le mot "blanche" évoquerait un manque. Ainsi, un examen "blanc" n'est pas la véritable épreuve tandis qu'une personne à la voix "blanche" aura du mal à se faire entendre.Une autre explication semble peu plausible. Elle se réfère à la veillée d'armes des chevaliers en passe d'être adoubés, qui passaient la nuit en prière. De fait, ils revêtaient une tenue blanche pour l'occasion.Or, on retrouve le mot pour la première fois, en 1771, sous la plume de Mme du Deffand, une célèbre salonnière parisienne. Si l'expression venait des coutumes des chevaliers du Moyen Âge, pourquoi serait-elle restée inusitée durant des siècles ?Certains ont donné de cette expression une explication plus crédible. Elle se fonde sur les habitudes de l'aristocratie française qui, au XIXe siècle, fréquentait beaucoup la Russie.Les liens entre les deux pays étaient anciens, et on se souvient que la Grande Catherine, qui parlait notre langue à la perfection, aimait fréquenter les philosophes français.Or, ces nobles français en goguette appréciaient particulièrement la ville de Saint-Pétersbourg, qui était d'ailleurs, à cette époque, la capitale du pays. Comme on le sait, la ville est située à une latitude très septentrionale.De ce fait, durant une certaine période, en juin notamment, le soleil se couche à peine. La nuit est bien là, mais elle demeure très lumineuse. Nos fêtards avaient donc presque l'impression de festoyer en plein jour, même si c'était officiellement la nuit.De nos jours, d'ailleurs, les habitants de la ville parlent toujours de "nuits blanches" à propos de ce phénomène. Il est donc possible, et même vraisemblable, que les visiteurs français aient entendu cette expression sur place et l'aient intégrée à leur vocabulaire. Une fois revenus en France, il ne leur restait plus qu'à la répandre.La France doit-elle rendre la Joconde à l'Italie ?
01:58|Rediffusion Avec la tour Eiffel, la Joconde, le célèbre tableau de Léonard de Vinci, est sans conteste l'un des centres d'intérêt majeurs de la capitale française pour les touristes venus du monde entier.Ils sont en effet des millions à franchir les portes du Louvre pour contempler le sourire énigmatique de Mona Lisa. Mais ce trésor national serait-il menacé ?Certains s'émeuvent, en tous cas, de la demande insolite d'une mystérieuse organisation, dont le nom, "International restitution", en dit cependant assez sur ses intentions. Cet organisme, dont on ne connaît ni le siège ni les dirigeants, a en effet introduit une requête auprès du Conseil d'État, visant au retour du tableau en Italie.La demande serait faite au nom des descendants du peintre, qui estiment que la vraie place de la Joconde est dans le pays qui a vu naître son créateur.Il est vrai que la célèbre toile a bien été peinte en Italie, entre 1503 et 1506. Mais, en 1516, Léonard de Vinci, en froid avec les Médicis, qui gouvernent sa Toscane natale, quitte son pays et se rend en France. Il emporte avec lui des œuvres auxquelles il tient, comme la Joconde.Il demande à François Ier, qu'il a rencontré l'année précédente, de bien vouloir l'héberger. Amateur d'art, le Roi l'accueille à bras ouverts.Le peintre lui offre alors certains tableaux, comme la Joconde, en échange d'une pension, que lui verse le monarque. Il s'agit donc bien d'une forme d'achat. Dès lors, on peut légitimement considérer que ce tableau appartient bien à la France.Intégrée à la collection royale, cette toile, installée, depuis 1802, au musée du Louvre, dont elle est devenue le fleuron, fait donc bien partie du patrimoine national.Il est donc peu probable que le Conseil d'État accède à la demande de "International restitution", qui n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai. Elle a notamment demandé que des objets découverts en Orient, durant la Première Guerre mondiale, soient retirés de l'inventaire du Louvre.Quelle est la différence entre alcoolisme et dipsomanie ?
01:55|RediffusionLa consommation d'alcool des Français reste encore préoccupante et représente un véritable enjeu de santé publique. Si l'on considère les pays de l'OCDE, la France se classe en effet, dans ce domaine, au 6e rang sur 34. Et la consommation d'alcool, pour les plus de 15 ans, approche les 12 litres par an et par habitant. Notre pays comporte donc son lot de consommateurs abusifs.Mais il ne faut cependant pas confondre les alcooliques et les personnes atteintes d'un autre trouble associé à la consommation d'alcool, la dipsomanie.En effet, l'alcoolisme est un comportement addictif. Il se caractérise donc par une consommation d'alcool très régulière. Une personne souffrant de cette addiction ne peut donc plus s'en passer.La dipsomanie est considérée comme un trouble psychiatrique. Les personnes qui en souffrent sont prises, par intermittence, d'une envie irrépressible de boire de l'alcool.Durant un temps plus ou moins long, le patient est pris par ce besoin compulsif de consommer de l'alcool. Puis la crise s'apaise et la personne ne boit plus, ou modérément.Par ailleurs, la consommation d'alcool prend un caractère brutal, le patient étant pris d'une véritable obsession, qui le pousse à s'enivrer le plus rapidement possible. Une attitude qui peut conduire à des comas éthyliques. Il semble que certains facteurs, à commencer par l'hérédité, puissent prédisposer certaines personnes à souffrir de dipsomanie. Le risque d'être atteint de ce trouble sera aussi plus grand pour des personnes oisives ou exposées de bonne heure à un stress important.Même si elle est épisodique, cette consommation massive d'alcool peut entraîner de graves dommages pour la santé. De fait, les patients concernés peuvent souffrir de problèmes hépatiques, comme la cirrhose du foie.La santé mentale du patient est également mise en péril. Ce trouble compulsif favorise en effet l'isolement social et peut conduire à de graves accès de dépression. Conscients de leur problème, les personnes concernées en éprouvent souvent de la honte et une vive culpabilité.Certains médicaments et des psychothérapies adaptées peuvent, sur le long terme, atténuer certaines manifestations de la dipsomanie.Comment la sève peut-elle monter dans les arbres ?
01:52|RediffusionJe réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi l’indice pH a-t-il été inventé ?
01:44|RediffusionJe réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi le fast-food est-il une invention très ancienne ?
01:53|Rediffusion Un "fast-food", comme son nom l'indique, est un endroit où l'on peut manger sur place, ou emporter, des repas rapidement servis. Cette restauration rapide est associée aux États-Unis et à de célèbres enseignes, comme McDonald's.Mais ces restaurants sont beaucoup plus anciens qu'on ne le croit généralement. En effet, ils existaient déjà dans l'Antiquité. Les archéologues ont mis au jour de nombreux vestiges de ce que les Romains appelaient des "thermopolia" (qui s'écrit "thermopolium" au singulier).L'étymologie de ce mot, tiré du latin "thermos", qui signifie "chaud", et du verbe latin "poleo", qui veut dire vendre, nous renseigne sur l'activité de ces établissements. En effet, ils vendaient à leurs clients des "repas chauds".Seulement ces repas n'étaient pas servis à table, mais pris sur un grand comptoir, en forme de L. Accompagnés d'une boisson, du vin ou une tisane, ils étaient rapidement consommés. Il s'agissait en somme de l'équivalent antique du casse-croûte ou de l'encas modernes.Les consommateurs avaient pourtant le choix. En effet, les archéologues ont retrouvé les traces d'aliments divers, qu'il s'agisse d'olives, de poissons ou de la viande de porc ou de chèvre. Plusieurs chantiers de fouilles, ainsi que la découverte d'intéressantes fresques, ont ainsi livré de précieuses trouvailles. On a même pu retrouver le prix du vin et la composition des menus.Les "thermopolia" étaient très nombreux à Rome, mais aussi à Pompéi, qui, d'après les spécialistes, devait en compter au moins 80. Ils étaient surtout fréquentés par une clientèle populaire, qui pouvait manger dans ces tavernes aux prix modestes. On peut voir certains de ces tarifs sur une inscription découverte à Pompéi.Ces endroits, où des gens peu recommandables venaient parfois s'asseoir au comptoir, avaient d'ailleurs mauvaise réputation et furent fermés à plusieurs reprises par les autorités. Le commerce des plats cuisinés, et de l'eau chaude qui les accompagnait souvent, fut parfois interdite par la même occasion.Certains de ces lieux étaient pourtant moins décriés, notamment parce qu'ils servaient des plats de meilleure qualité.Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?
02:21|RediffusionJe réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Dans quel pays y a-t-il 13 mois par an ?
01:55|RediffusionDepuis l'adoption, au XVIe siècle, du calendrier grégorien, qui remplaçait le calendrier julien, nous sommes habitués à ce que l'année civile comporte 12 mois. Le calendrier utilisé dans les pays musulmans, qui repose sur les phases de la Lune, comprend un nombre de mois similaire.Il existe pourtant un pays où l'année se compose, non pas de 12, mais de 13 mois. Ce pays, c'est l'Éthiopie. En effet, elle a adopté le calendrier copte, utilisé par l'Église du même nom, composée de chrétiens orthodoxes.Or ce calendrier se distingue par une structure particulière. En effet, il se compose de 12 mois, qui ont tous 30 jours. S'y ajoutent, selon les années, 5 ou 6 jours "épagomènes", un terme tiré du grec, qui signifie "jours supplémentaires".Ces jours "épagomènes" sont considérés habituellement comme un treizième mois. C'est pourquoi l'année civile, en Éthiopie, est censée avoir 13 mois, et non pas 12, comme dans les autres pays.Dans les années normales, on ajoute 5 jours épagomènes. S'il s'agit d'une année bissextile, on en ajoute un sixième, qui correspond au 29 août du calendrier julien.La structure particulière du calendrier copte explique également certains décalages de dates. Ainsi, en Éthiopie, le jour de l'An correspond, selon les années, au 11 ou au 12 septembre du calendrier grégorien.Toutes ces différences sont liées à un calcul différent de la naissance du Christ, à partir de laquelle sont comptées les années de notre ère.En fait, les Éthiopiens ne partent pas de la naissance de Jésus, mais de son Incarnation, qui représente, pour les chrétiens, le moment où le Christ a pris une apparence humaine.Or, au Ve siècle, cette Incarnation a été fixée au 25 mars de l'an 9 de l'ère chrétienne, la première année civile devant débuter le 29 août de l'an 8 (selon le calendrier julien). Ce qui provoque, selon le moment de l'année considéré, un décalage de 7 ou 8 ans avec l'ère chrétienne.D'Artagnan a t-il existé ?
02:31|RediffusionJe réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !