Choses à Savoir

  • Pourquoi le feu n'a-t-il pas d'ombre ?

    01:52
    On le sait, l'invention du feu a marqué une étape essentielle dans l'évolution de l'espèce humaine. Depuis il accompagne l'homme dans ses activités quotidiennes, lui apportant tous ses bienfaits mais représentant aussi, à l'occasion, un danger parfois mortel.Le feu est un phénomène bien connu, mais certaines de ses particularités le sont moins. Ainsi, avez-vous remarqué que le feu ne projette pas d'ombre ?Pour vous en assurer, vous pouvez faire cette expérience étonnante. Allumez une allumette face à un mur, par exemple, et éclairez le tout avec une source de lumière. L'ombre de votre main et de l'allumette apparaissent bien sur le mur, mais pas celle de la flamme de l'allumette !Pour comprendre ce curieux phénomène, il faut rappeler ce qu'est le feu. Les flammes qui le composent sont en fait une réaction chimique. Elle se produit quand on met en contact un combustible, du bois par exemple, et un comburant, de l'oxygène (le plus connu des comburants), et qu'on les soumet à une source de chaleur, comme une étincelle.Les flammes qui en résultent durent tant qu'il y a du bois ou de l'oxygène. Or elles ne forment pas un objet solide. En effet, elles sont composées de photons, des particules élémentaires qui n'ont pas de masse.L'ombre ne se produit que comme résultat du blocage de la lumière par quelque chose de solide, objet ou personne par exemple. Ce qui n'est pas le cas du feu.En fait, une telle assertion n'est pas tout à fait exacte. En effet, si la source de lumière qui éclaire l'allumette que vous tenez est plus puissante que la flamme de cette allumette, une ombre de cette flamme se projettera bien sur le mur.L'expérience a été faite, pour la première fois, par Léonard de Vinci. Il a eu l'intuition qu'en plaçant derrière la flamme d'une bougie une lumière plus vive, celle du soleil par exemple, il apercevrait l'ombre de la flamme. Il a donc tenté l'expérience, et le résultat a bien été ce qu'il attendait.
  • Qu'est-ce que le pont des seins à Venise ?

    02:03
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  • Pourquoi le kangourou s'appelle-t-il ainsi ?

    01:57
    Même si des navigateurs portugais ont pris pied, dès le début du XVIe siècle, sur cette grande île du bout du monde nommée alors "Terra Australis", les Européens ne s'intéresseront vraiment à l'Australie que deux siècles et demi plus tard.En effet, il faudra attendre 1770 pour que le célèbre explorateur James Cook prenne possession de la plus grande partie de l'Australie au nom du Roi d'Angleterre.Une fois à terre, les Européens découvrent avec étonnement la curieuse faune locale. Ainsi, ils sont intrigués par son représentant le plus emblématique, le kangourou, avec ses grands pieds, ses petits bras et sa poche ventrale. Les sauts de cet animal inconnu, qui deviendra le symbole de l'Australie, ne laissent pas non plus de surprendre les navigateurs.Le nom de cet animal lui a d'ailleurs été donné par les explorateurs venus de la lointaine Europe. Mais pourquoi l'ont-ils appelé ainsi ?Si l'on en croit la plaisante histoire qu'on raconte volontiers à ce sujet, ce nom viendrait d'un quiproquo. Descendu de son bateau, le capitaine Cook, avisant un kangourou gris, demande à un habitant rencontré sur les lieux comment s'appelle ce curieux animal.D'après une autre version du récit, le dialogue se serait noué entre cet indigène et Joseph Banks, un naturaliste anglais participant lui aussi à l'expédition de Cook.Quel que soit son interlocuteur, cet autochtone lui répond alors "kan ghu ru". Cook, ou Banks, pensant qu'il s'agit là du nom de l'animal, transcrit le mot entendu sous la forme écrite "kangaroo", qui donnera "kangourou" en français.Mais il s'agirait en fait d'un malentendu. En répondant ainsi, l'aborigène ne donnait pas le nom de l'animal, il indiquait simplement ne pas comprendre ce que lui disait le capitaine.Or, il semble que cette histoire, trop belle pour être vraie, relève de la légende. Il existe pourtant, dans les langues locales, un mot proche pour désigner le kangourou noir : le terme "gungurru".D'autres vocables désignent cet animal sous les noms de "mee-nuah" ou encore "patagorong" ou "patagoroug".
  • Pourquoi (beaucoup) de frontières sont rectilignes en Afrique ?

    01:53
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  • Pourquoi la règle des 3-30-300 pourrait améliorer la santé mentale ?

    01:58
    La vie d'un citadin, cernée par le béton et soumise au bruit et à la pollution, serait moins facile que celle d'un habitant des campagnes. Le constat n'est pas nouveau.En effet, les arbres captent en partie les polluants de l'air. Une personne vivant à proximité d'un parc pourra ainsi bénéficier d'une atmosphère plus saine. Il lui sera aussi plus facile de marcher ou de courir dans ses allées.De tels lieux, un peu à l'écart du bruit des voitures, sont aussi plus tranquilles. Le simple fait de pouvoir contempler des arbres ou de la végétation aurait même un effet apaisant. Ce contact avec la nature atténuerait la tendance à la rumination et permettrait un véritable ressourcement.Ainsi, des études ont montré que des salariés voyant des arbres de leurs logements étaient plus motivés au travail.Des chercheurs espagnols ont voulu mesurer avec plus de précision cet effet bénéfique de la nature sur les citadins. Pour cela, ils ont interrogé plus de 3.000 habitants de Barcelone, âgés de 15 à 97 ans.Ils ont cherché à savoir comment ils se sentaient, reliant notamment leur état de santé mentale avec le quartier où ils vivaient. Ils ont alors constaté que les Barcelonais se sentant le mieux dans leur vie respectaient, sans le savoir, la règle des "3-30-300".De quoi s'agit-il ? Cette règle signifie que les citadins les moins stressés peuvent apercevoir au moins 3 arbres de leurs fenêtres, vivent dans un quartier agrémenté d'au moins 30 % d'espaces verts et habitent à moins de 300 mètres d'un parc.Des conditions qui sont rarement réunies, du moins toutes ensemble. Ainsi, pour revenir à l'enquête déjà évoquée, seulement 5 % des Barcelonais respectaient cette règle des "3-30-300".D'après les résultats de l'étude, ces habitants prenaient moins d'antidépresseurs et consultaient moins de psychologues ou de psychiatres que les Barcelonais privés du contact de la nature.Pour les chercheurs, il y aurait donc bien une corrélation entre la présence d'espaces verts, à proximité du logement, et une meilleure santé mentale.
  • Par quoi les « agalmatophiles » sont-ils attirés ?

    02:37
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  • Quelle est la différence entre venimeuse et vénéneuse ?

    01:55
    Le sens très similaire de certains mots rend leur distinction difficile. C'est l'une des difficultés du français. Ainsi confond-on souvent les mots "venimeux" et vénéneux". Ils font tous deux référence à une idée de danger et de toxicité.Mais leur sens est pourtant légèrement différent. Comme le mot l'indique, le terme "venimeux" s'applique le plus souvent à des animaux capables d'injecter du venin à leurs victimes.C'est notamment le cas de certaines espèces de serpents, de poissons et d'araignées, des abeilles ou encore des scorpions. Le venin est inoculé par une morsure ou une piqûre. Ces animaux l'utilisent pour chasser ou repousser les prédateurs.Le mot "vénéneux" est plutôt employé pour des végétaux. Ainsi, un champignon vénéneux, comme l'amanite tue-mouches, contient des substances toxiques qui, une fois ingérées, peuvent entraîner de graves problèmes de santé, et même entraîner la mort.Certaines plantes, comme la belladone ou le colchique, peuvent être également qualifiées de "vénéneuses". De même, des produits toxiques, connus pour pouvoir provoquer un empoisonnement, peuvent aussi être qualifiés de "vénéneux". On peut citer, parmi beaucoup d'autres, le mercure ou l'ammoniac.Mais ce terme s'applique parfois aux animaux. Ce ne sont pas des animaux "venimeux", dans la mesure où ils sont incapables d'administrer, de manière active, du venin à leurs victimes.Ce sont des animaux dont la chair contient des produits toxiques. Il serait donc dangereux de la manger. On peut notamment citer les oiseaux du genre Pitohui, dont les plumes et la peau recèlent une toxine très active. Elle leur vient des végétaux et des insectes dont ils se nourrissent.Dans ce cas, le poison n'est pas produit par l'organisme de l'animal, mais il lui est transmis par les plantes et les insectes qu'il mange.On le voit, si le terme "venimeux" implique, de la part des animaux concernés, une action volontaire, le mot vénéneux", en revanche, véhicule une idée de passivité. En effet, les végétaux et les rares animaux vénéneux ne sont dangereux que si on les touche ou les consomme.
  • Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !

    01:56
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  • Qu'est-ce que le « nazi porn » ?

    02:04
    Le terrible traumatisme provoqué par la Shoah et les horreurs du régime concentrationnaire nazi n'ont pas empêché certains cinéastes de s'en inspirer d'une manière particulièrement malsaine.Ils sont à l'origine d'un genre nommé "nazisploitation" ou, de manière plus explicite, "nazi porn" ou "gestaporn". Il est illustré par de nombreux films d'exploitation, autrement dit des bandes à petit budget, tournés à la va-vite et sans préoccupations artistiques.Ces films mettent en scène des personnages sadiques et violents, qui s'acharnent sur leurs victimes. Le cadre est souvent un camp de concentration ou une maison close.Divers sévices, souvent à caractère sexuel, y sont complaisamment montrés, avec une violence qui confine parfois au "gore", ce genre cinématographique dans lequel le sang coule à flot.La qualité esthétique de certains films, et la réputation de leurs auteurs, leur vaut de ne pas être rangés dans la peu glorieuse catégorie de la "nazisploitation".Et pourtant, ils mettent en scène des histoires troubles, qui se déroulent durant la période nazie. Ainsi, le film de Luchino Visconti, "Les damnés" (1969), qui raconte les accointances d'une famille d'industriels allemands avec les nazis, montre des scènes d'orgie et de violence.Quant au film de Liliana Cavani, "Portier de nuit" (1974), il dépeint les relations sadomasochistes qui se sont nouées entre le médecin d'un camp de concentration et une de ses anciennes détenues.Mais la plupart des films ayant exploité cette veine ne peuvent pas invoquer le moindre caractère artistique. Leur nom même en dit assez long sur leurs ambitions.En effet les auteurs de films comme "SS experiment camp" (1976), "Horreurs nazies, le camp des filles perdues" (1977) ou encore "Hôtel du plaisir pour SS" (1977) cherchent seulement à pimenter la violence et la pornographie de leurs histoires en les plaçant dans un cadre propice à toutes les perversions.Et de fait, ces "œuvres" de série B, ou même Z, ont su attirer leur public, surtout dans les années 1970. En effet, le genre a fini par disparaître au cours de la décennie suivante.
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