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Choses à Savoir TECH VERTE

Les stats hallucinantes de BYD pour balayer la concurrence ?

Recharger une voiture électrique aussi vite qu’un plein d’essence ? C’est la promesse fracassante de BYD, le constructeur chinois qui vient de dévoiler sa Super e-Platform, une technologie capable de restaurer 470 kilomètres d’autonomie en seulement cinq minutes. Chaque seconde, c’est 2 kilomètres gagnés !, s’enthousiasme Stella Li, vice-présidente exécutive du groupe, actuellement en tournée européenne pour promouvoir cette avancée.


Pour accompagner cette innovation, BYD prévoit d’installer 4 000 bornes de recharge ultra-rapides, capables de délivrer jusqu’à 1 000 kilowatts de puissance. Deux modèles intégrant cette technologie sont déjà en prévente en Chine, avec des livraisons prévues dès avril. Un défi lancé aux géants du secteur, alors que BYD a déjà dépassé Tesla en nombre de véhicules vendus en 2024, avec plus de 4 millions d’unités écoulées. Si l’Europe devra patienter avant de voir ces bornes « chargeurs flash » débarquer, les ambitions de BYD sur le Vieux Continent ne faiblissent pas. Avec déjà 50 concessions en France et 120 prévues d’ici fin 2025, le constructeur muscle sa présence. Il s’appuie sur ses usines en Hongrie et en Turquie et pourrait bientôt en implanter une nouvelle, peut-être en Allemagne.


Mais la recharge rapide n’est pas la seule révolution signée BYD. En février, l’entreprise annonçait le déploiement en série de son système de conduite autonome "God's Eye" sur tous ses véhicules en Chine, une stratégie opposée à celle de Tesla, qui facture ces fonctionnalités en abonnement. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés : l’action BYD a bondi de 47% depuis le début de l’année. Le duel entre BYD et Tesla se joue aussi sur le terrain de la recharge. En Chine, la compétition est féroce, notamment avec Nio, qui mise sur le changement de batterie en cinq minutes et vient de s’associer avec CATL, leader mondial du secteur. Une chose est sûre : les cartes de la mobilité électrique se redistribuent, et BYD entend bien imposer son rythme.

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  • Une pile nucléaire sans danger à la durée de vie millénaire ?

    02:06|
    Imaginez une batterie capable de fonctionner des milliers d’années sans jamais être rechargée. Science-fiction ? Pas vraiment ! Des chercheurs sud-coréens du Daegu Gyeongbuk Institute of Science & Technology viennent de mettre au point une batterie atomique révolutionnaire, présentée cette semaine à la conférence ACS Spring 2025. Certaines applications nécessitent des batteries extrêmement durables, comme les pacemakers, autrefois alimentés par des batteries atomiques… mais protégés par un blindage épais pour éviter l’exposition aux radiations. Aujourd’hui, ces dispositifs utilisent des piles au lithium, qu’il faut remplacer chirurgicalement tous les cinq à dix ans.Les chercheurs ont donc développé une batterie nucléaire plus sûre, fonctionnant avec du carbone 14, un radioisotope déjà présent dans la nature et dans le corps humain. Cette technologie repose sur un générateur bêtavoltaïque : les particules bêta émises par le carbone 14 frappent un semi-conducteur en dioxyde de titane, recouvert d’un colorant spécial à base de ruthénium. Résultat : une avalanche d’électrons est créée et transformée en électricité. Avec une densité énergétique de 20,75 nanowatts/cm², cette batterie produit très peu d’énergie, mais sa durée de vie théorique est de plusieurs millénaires grâce à la demi-vie du carbone 14 (5 730 ans). Son voltage faible limite son utilisation à certains capteurs, mais en la couplant à un condensateur, elle pourrait alimenter des appareils plus gourmands… de manière intermittente. Les chercheurs travaillent déjà sur une amélioration des performances, en optimisant la forme de l’émetteur et en intégrant des absorbeurs de rayons bêta plus efficace.
  • Seule une canette en aluminium sur deux est recyclée en France ?

    02:30|
    Les canettes en aluminium sont recyclables à l’infini. Pourtant, en France, seulement 51% d’entre elles trouvent une seconde vie via la poubelle jaune. Le reste ? Abandonné dans la nature, polluant les sols et les cours d’eau. Un vrai paradoxe quand on sait qu’en Europe, certains pays affichent des taux de recyclage avoisinant les 100%, grâce à un système simple : la consigne. L’idée ? Payer quelques centimes de plus à l’achat et récupérer cette somme en ramenant l’emballage dans un point de collecte.Un système gagnant-gagnant. Comme l’explique Lucien Debever, délégué général du GIE La Boîte Boisson : "Même si certains ne récupèrent pas leur consigne, d’autres le feront à leur place, car chaque canette a une valeur". En 2022, le taux de recyclage des canettes en aluminium a atteint 75% en Europe (Union européenne, Royaume-Uni, Suisse, Norvège et Islande). Une légère progression par rapport à 2021, mais surtout un gain environnemental colossal :-580 000 tonnes d’aluminium recyclées-5,4 millions de tonnes de CO2 évitéesDans le détail, l’Allemagne et la Finlande sont championnes du recyclage avec 99% des canettes récupérées, suivies de la Belgique (94%) et de l’Italie (92%). À l’autre extrême, la Hongrie (39%), la Roumanie (35%) et la République tchèque (32%) ferment la marche. L’Hexagone abrite pourtant l’une des usines de recyclage les plus performantes d’Europe, à Neuf-Brisach (Bas-Rhin). Mais aucune canette triée en France n’y entre. Pourquoi ? Parce que nos déchets ne respectent pas les critères de qualité trop rigoureux de l’usine. Résultat : les canettes collectées en France sont envoyées ailleurs et utilisées pour d’autres applications que les boîtes-boissons. Pendant ce temps, les canettes françaises sont fabriquées avec de l’aluminium recyclé venu d’autres pays. Un comble, quand on sait que 51% des canettes sont recyclées en France.Pour atteindre l’objectif de 90% de recyclage d’ici 2030, les professionnels sont unanimes : il faut renforcer la collecte et le tri, notamment avec des systèmes de consigne. Comme le rappelle Andy Doran, directeur du groupe Emballage d’European Aluminium : "À mesure que ces dispositifs arriveront à maturité, les taux de recyclage augmenteront. Mais il n’y a pas de temps à perdre." D’autant plus que les coûts de l’aluminium primaire explosent et que les droits de douane risquent d’augmenter.
  • Les USA persuadés que la tech sauvera la Terre ?

    02:26|
    L’idée qu’Elon Musk puisse entrer dans l’arène politique à Washington est un pas décisif dans l’essor d’une doctrine qui fait de la technologie la solution à tous les grands défis du monde : le technosolutionnisme. Ce terme, popularisé dans les années 90, défend l’idée que l’innovation technologique peut résoudre des crises économiques, sociales, environnementales, et même médicales. De l’injection de particules dans l’atmosphère pour lutter contre le réchauffement climatique à la promesse de transformer la société grâce aux nouvelles technologies, cette approche semble simple : un problème, une réponse technologique.Ce dogme est né au XIXe siècle, dès l’ère industrielle, lorsque des ingénieurs cherchaient à résoudre les conséquences de la pollution industrielle en développant des systèmes de filtration, plutôt qu’en réduisant les émissions polluantes. Cette logique, qui a pris une ampleur considérable avec l’écomodernisme des années 1970, prône que la technologie compense les effets négatifs des innovations humaines. Elle nourrit une vision où l’innovation future permet de neutraliser les impacts d’un monde en crise, sans avoir à modifier profondément les comportements.Aujourd’hui, des entrepreneurs comme Elon Musk, Jeff Bezos, ou encore Mark Zuckerberg, qui ont révolutionné leurs secteurs respectifs, proposent des solutions aux problèmes mondiaux. Leur vision ? Utiliser leur génie technologique pour résoudre des défis complexes. Mais l’Institut français des relations internationales (IFRI) met en garde contre ce "solutionnisme technologique". Bien que ces leaders d’entreprises soient motivés par la conviction, ils sont aussi porteurs d’intérêts commerciaux. Les défis majeurs comme le changement climatique ou les crises énergétiques demandent des solutions multiples et des ajustements complexes, qui ne peuvent être résolus par une simple réponse technologique.L’une des préoccupations principales est que les technologies proposées risquent d’être déployées sans que l’État ou les citoyens en comprennent réellement les mécanismes. Le risque ? Acheter des "boîtes noires" dont les effets à long terme sont inconnus, sans prendre en compte les conséquences sociales, environnementales, et économiques. Plutôt que de céder à l’illusion d’une solution universelle, il est essentiel d’adopter une approche holistique et de bien comprendre les technologies avant de les intégrer à la société.
  • Si l’humanité disparaissait, quelle espèce serait dominante ?

    02:17|
    Et si, après l’extinction de l’humanité, la Terre tombait entre les tentacules des pieuvres ? L’idée peut sembler saugrenue, et pourtant, certains scientifiques la prennent très au sérieux. Parmi eux, le professeur Tim Coulson de l’Université d’Oxford, qui estime que ces céphalopodes possèdent toutes les qualités pour devenir l’espèce dominante d’un monde post-humain.Les pieuvres ne sont pas seulement fascinantes à observer, elles font aussi preuve d’une intelligence exceptionnelle. Elles savent résoudre des problèmes complexes, utiliser des outils et manipuler des objets avec une précision impressionnante. Mais leur particularité la plus surprenante réside dans leur système nerveux décentralisé. Contrairement aux humains, dont le cerveau commande toutes les fonctions, les pieuvres dispersent leur intelligence dans leurs tentacules, leur permettant de :-Coordonner plusieurs mouvements simultanément.-Manipuler des objets avec une grande dextérité.-Réagir avec rapidité aux changements de leur environnement.Une telle structure neuronale leur confère une flexibilité et une autonomie exceptionnelles, des atouts majeurs dans un monde en perpétuelle mutation.L’intelligence ne suffit pas pour dominer une planète, encore faut-il savoir s’adapter. Là encore, les pieuvres excellent. Elles évoluent aussi bien dans les abysses que près des côtes, et leur morphologie souple leur permet de survivre dans des conditions extrêmes. Mieux encore, certaines sont capables de respirer hors de l’eau pendant de courtes périodes. Le professeur Coulson va plus loin : il imagine qu’avec l’évolution, ces céphalopodes pourraient développer des systèmes respiratoires adaptés à la vie terrestre, à l’image de notre équipement de plongée. Un premier pas vers une expansion hors des océans ? On pensait autrefois que si l’Homme disparaissait, les primates prendraient sa place. Mais selon Coulson, ils seraient tout aussi vulnérables que nous face aux bouleversements climatiques. Les pieuvres, elles, possèdent trois avantages majeurs :-Elles vivent en solitaire, ce qui les rend moins dépendantes d’un groupe.-Elles évoluent rapidement, grâce à un cycle de vie court.-Elles sont extrêmement résilientes, capables de s’adapter à des milieux variés.Bien sûr, tout cela reste théorique. Une chose est sûre : ces créatures nous rappellent que l’intelligence peut prendre des formes inattendues…
  • Les étiquettes électroniques : un danger dans les supermarchés ?

    01:48|
    Un risque méconnu menace nos supermarchés : les départs de feu liés aux piles bouton au lithium des étiquettes de prix électroniques. Corepile, l’éco-organisme chargé du recyclage des piles et batteries, tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence d’incidents dans les points de vente.Aujourd’hui, près de 10 000 magasins utilisent ces étiquettes numériques pour mettre à jour les prix à distance. Mais lorsque leur autonomie baisse, les enseignes remplacent parfois des dizaines de milliers de piles en une seule opération : jusqu’à 30 000 dans un supermarché, et 60 000 dans un hypermarché. Le problème ? Stockées en vrac et en trop grande quantité, ces petites piles peuvent entrer en court-circuit, provoquer un échauffement, et déclencher un incendie en raison des solvants inflammables qu’elles contiennent.Corepile appelle donc à une vigilance accrue et recommande plusieurs mesures aux commerçants :-Éviter de stocker les piles usagées sans protection.-Privilégier un service spécialisé pour le remplacement et la reprise des piles.-Impliquer Corepile en amont des opérations, si celles-ci sont gérées en interne.Un simple geste de précaution peut éviter de graves accidents. La sécurité des magasins et de leurs clients en dépend !
  • Une batterie viable 10 ans, écolo et résistante au froid ?

    03:17|
    Sécurisez votre vie privée avec Surfshark. Vous pouvez profiter de 4 mois supplémentaires en utilisant le lien https://surfshark.com/savoir4Et si nos batteries duraient plus de 10 ans sans perdre en performance ? C’est la promesse de la technologie sodium-ion, qui se présente aujourd’hui comme une alternative crédible aux batteries lithium-ion omniprésentes dans nos appareils électroniques et nos véhicules électriques.Le lithium, indispensable aux batteries actuelles, pose plusieurs problèmes : son extraction, concentrée dans quelques régions du monde, génère des tensions géopolitiques et des dégâts environnementaux considérables. En parallèle, les batteries lithium-ion souffrent d’une durée de vie limitée, poussant à un renouvellement fréquent et accentuant le gaspillage électronique. Le sodium-ion pourrait bien changer la donne. La société japonaise Elecom vient de lancer un power bank utilisant une batterie sodium-ion, mettant en avant une durée de vie de plus de 10 ans, même en cas d’utilisation quotidienne. Une avancée majeure dans un marché où les batteries lithium-ion commencent à décliner après quelques centaines de cycles de charge. Les tests en laboratoire sont prometteurs : certaines batteries sodium-ion conservent encore 80 % de leur capacité après 1000 cycles, faisant d’elles une solution plus durable et écologique.Autre avantage : le sodium est abondant et facilement accessible, notamment dans l’eau de mer. Contrairement au lithium, son extraction est moins coûteuse et bien moins polluante. Une aubaine pour la transition énergétique et la réduction de notre empreinte écologique. Bien sûr, la technologie sodium-ion n’est pas parfaite. Sa densité énergétique reste inférieure à celle du lithium, ce qui signifie qu’elle ne remplacera pas encore nos batteries de smartphones ou d’ordinateurs. Mais elle trouve déjà des applications idéales dans le stockage d’énergie stationnaire, notamment pour les panneaux solaires et les éoliennes. Des entreprises comme CATL travaillent activement à son amélioration, et certaines voitures électriques pourraient bientôt en être équipées. Alors, le sodium-ion remplacera-t-il un jour le lithium ? Peut-être pas totalement, mais il ouvre la voie à des batteries plus durables, moins chères et plus respectueuses de l’environnement.
  • Les voitures électriques rechargée à 100% en 5 minutes seulement ?

    02:08|
    Et si recharger une voiture électrique devenait aussi rapide qu’un plein d’essence ? C’est en tout cas l’ambition du constructeur chinois BYD, qui dévoile une nouvelle technologie de recharge ultra-rapide basée sur une architecture 1000V. Résultat annoncé : 300 km d’autonomie en seulement 5 minutes. Une avancée qui pourrait bien révolutionner le marché des véhicules électriques.Les premiers modèles à bénéficier de cette prouesse seront les Han L et Tang L, avant un déploiement plus large. Grâce à cette innovation, la puissance de charge est démultipliée, bien au-delà des systèmes 400V et 800V actuels. Concrètement, une batterie compatible peut supporter un taux de charge de 5C à 6C, soit un temps de recharge cinq à six fois plus rapide qu’avec les solutions standard. Mais l’enjeu ne s’arrête pas au simple gain de temps. Une tension plus élevée permet une meilleure efficacité énergétique en réduisant les pertes sous forme de chaleur. Elle limite également l’usure prématurée des batteries et améliore les performances des moteurs, sans pour autant augmenter leur taille. Un vrai défi technique que BYD entend relever avec son propre réseau de bornes de recharge ultra-rapides, capables de délivrer des puissances allant jusqu’à 1000 kW.L’impact écologique est aussi au cœur des préoccupations. En optimisant la gestion de l’énergie, cette technologie promet une consommation d’électricité plus maîtrisée, et donc une empreinte carbone réduite. En parallèle, l’allègement des composants électriques embarqués, notamment des câbles plus fins et des moteurs plus compacts, contribue à rendre les véhicules moins énergivores et plus autonomes. Avec cette avancée, BYD affiche clairement ses ambitions : se positionner sur un segment premium et rivaliser avec les géants du secteur comme Tesla. D’autres constructeurs, à l’image de Nio ou XPeng, se tournent déjà vers des architectures haute tension, mais BYD pousse l’innovation encore plus loin. Les premiers véhicules équipés de cette technologie sont attendus dans les prochains mois. Reste à voir si cette recharge express sera le véritable déclencheur pour convaincre de nouveaux conducteurs de passer à l’électrique. Une chose est sûre : la bataille de l’autonomie et du temps de charge est plus que jamais lancée.
  • La géothermie va fournir l’énergie nécessaire aux data centers ?

    01:51|
    L’intelligence artificielle ne révolutionne pas seulement la technologie, elle fait exploser les besoins en énergie. À tel point que cette croissance a ravivé l’intérêt mondial pour le nucléaire, aussi bien en France qu’aux États-Unis. Mais face à la multiplication des data centers, une autre source d’énergie pourrait jouer un rôle crucial : la géothermie.Avec les mégaprojets de centres de données qui se multiplient à travers le monde, une question se pose : où trouver l’énergie nécessaire ? Aux États-Unis, ces infrastructures pèsent déjà lourdement sur les réseaux électriques. Selon une récente étude du Rhodium Group, la géothermie avancée pourrait fournir environ les deux tiers de l’électricité nécessaire aux futurs data centers d’ici 2030. Un avantage clé de cette technologie : ses faibles coûts d’exploitation. D’après les projections du Rhodium Group, les États-Unis pourraient quadrupler leur production géothermique d’ici la fin de la décennie, passant de 4 à 16 gigawatts. L’ouest du pays apparaît comme un terrain idéal pour cette expansion, en raison de ses vastes ressources souterraines.Jusqu’à présent, l’exploitation de la géothermie était limitée aux zones où la chaleur terrestre affleure naturellement. Mais grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de forer plus profondément, atteignant des couches encore plus chaudes et produisant ainsi davantage d’énergie. Alors que l’intelligence artificielle s’impose comme une révolution incontournable, la géothermie pourrait bien en devenir l’alliée énergétique, offrant une solution durable pour répondre à la demande croissante d’électricité tout en limitant l’empreinte carbone du numérique.