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Google fonce sur le nucléaire pour se verdir ?
02:08|Avec l’essor des technologies reposant sur l’intelligence artificielle, la demande énergétique explose, posant un défi majeur pour les entreprises comme Google, désireuses de se montrer exemplaires sur le plan écologique. C’est ici que Kairos Power entre en jeu, avec ses réacteurs nucléaires modulaires refroidis au sel fondu, une technologie encore à l'état expérimental mais porteuse de grandes ambitions. Google prévoit que ces SMR (Small Modular Reactors) pourraient produire jusqu'à 500 MW d'ici 2035, de quoi alimenter une partie de ses infrastructures.Mais ce pari est-il véritablement visionnaire ? Si le nucléaire offre une énergie stable et sans carbone, il reste entouré d'incertitudes. Les SMR sont encore en phase de développement et le premier réacteur ne devrait voir le jour qu’à l’horizon 2030. De plus, leur rentabilité et sécurité à grande échelle restent à démontrer. Alors pourquoi ne pas se tourner davantage vers les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, qui sont déjà éprouvées et largement soutenues par l’opinion publique ? Contrairement à ces énergies, le nucléaire continue de diviser, avec des préoccupations persistantes sur les risques d'accidents et la gestion des déchets.Ce partenariat révèle aussi une autre réalité : la consommation énergétique de Google a bondi de 50 % depuis 2019, principalement à cause de ses datacenters. En adoptant le nucléaire, l’entreprise affiche une volonté de pionnier écologique tout en assurant un approvisionnement énergétique fiable pour ses opérations liées à l’IA. Néanmoins, ne s’agit-il pas aussi d’une manœuvre de communication, alors que des concurrents comme Microsoft et Amazon investissent eux aussi dans des projets nucléaires ? Ce revirement en faveur du nucléaire, autrefois écarté, deviendrait-il le nouvel argument marketing pour afficher une conscience écologique à moindre coût ? Au final, bien que l’engagement de Google en faveur du nucléaire puisse sembler audacieux, il n’échappe pas aux critiques. Les enjeux sont énormes, et seul l’avenir dira si cette technologie saura tenir ses promesses.Bientôt des camions Tesla sur les routes françaises ?
01:38|Chez Tesla, l’électrique ne se limite pas aux voitures ! Depuis quelques années déjà, le constructeur américain a développé un camion électrique baptisé *Tesla Semi*, dont les premiers modèles ont été livrés il y a près de deux ans. Si quelques-uns circulent déjà sur les routes américaines, ce n’est qu’un avant-goût de ce que prépare Elon Musk.« Les Tesla Semi seront disponibles partout dans le monde. » C’est l’annonce qu’a faite Elon Musk sur son compte X, laissant entendre que ces camions pourraient bientôt arpenter les autoroutes françaises. Cependant, aucun calendrier précis de déploiement n’a été communiqué pour l’instant. Pour rappel, la production du *Tesla Semi*, initialement prévue pour 2019, avait été retardée de trois ans. Ce n’est qu’à la fin 2022 que l’assemblage a réellement démarré dans la Gigafactory du Nevada.Bien que la production ait démarré à petite échelle, Tesla vise désormais bien plus grand. À proximité de cette première Gigafactory, une seconde usine est en cours de construction, avec l’objectif d’augmenter la cadence dès 2025. La firme ambitionne d’atteindre une production annuelle de 50 000 camions *Tesla Semi*. Un indice supplémentaire sur l’expansion mondiale du projet ? Le tweet d’Elon Musk s’accompagnait d’une vidéo de la Gigafactory de Berlin, où le *Tesla Semi* était présenté. Une façon subtile de suggérer une future production du camion électrique en Europe ? Affaire à suivre.Voitures électriques : les bornes de recharges victimes de hack ?
02:09|Les attaques contre les API, ces interfaces qui facilitent l’interaction entre différents logiciels, dans l’industrie automobile ont connu une explosion de 380 % selon le dernier rapport Global Automotive Cyber Security. Cette hausse alarmante touche particulièrement les systèmes de recharge des véhicules électriques, devenus une cible privilégiée des cybercriminels. Ces derniers exploitent les failles pour voler des données sensibles ou perturber les services, et le rapport 2024 de Check Point souligne une augmentation de 90 % des attaques par ransomware sur les bornes de recharge au cours de l’année écoulée.Les bornes de recharge rapide, souvent installées dans des lieux très fréquentés, sont particulièrement vulnérables aux attaques de type "Man-in-the-Middle", qui permettent aux pirates de s’interposer entre le véhicule et la borne pour dérober des informations bancaires ou interrompre les sessions de recharge. En 2022, plusieurs réseaux de bornes ont été paralysés par des ransomwares sophistiqués, forçant les opérateurs à payer des rançons pour restaurer leurs systèmes. La technologie Vehicle-to-Grid (V2G), qui permet aux véhicules de renvoyer de l’électricité au réseau, amplifie le risque. Les experts avertissent qu'une cyberattaque réussie pourrait non seulement affecter les véhicules, mais également déstabiliser le réseau électrique, avec des conséquences potentiellement graves, telles que des coupures d’électricité à grande échelle.Pour faire face à ces menaces croissantes, les spécialistes recommandent l’adoption d’une architecture de sécurité Zero Trust, qui impose une authentification stricte pour chaque interaction au sein du réseau. Cette approche s’accompagne d’une surveillance continue pour détecter rapidement tout comportement suspect. De plus, la mise à jour régulière des logiciels via des solutions OTA (Over-The-Air) est essentielle pour corriger rapidement les vulnérabilités. De nombreuses entreprises se tournent également vers des fournisseurs de services de sécurité gérés (MSSP) comme IBM Security et Fortinet, pour garantir une surveillance constante et une réponse rapide aux incidents, tout en respectant les normes de sécurité du secteur, telles que l'ISO 15118.Le pic de consommation de pétrole bientôt atteint ?
01:48|Malgré les critiques fréquentes sur le manque d'efforts pour réduire notre dépendance au pétrole et au gaz, il y a des signes positifs. En effet, la part des énergies renouvelables dans notre consommation énergétique continue de croître à un rythme soutenu à travers le monde. Cette tendance profonde a récemment été soulignée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son dernier rapport.Tout n’est donc pas sombre dans la lutte contre le changement climatique. Le rapport annuel de l'AIE révèle que « les énergies propres s'intègrent dans le système énergétique à un rythme sans précédent, avec plus de 560 gigawatts (GW) de nouvelles capacités renouvelables ajoutées en 2023. » Cette montée en puissance des énergies vertes devrait permettre aux sources à faibles émissions de produire plus de la moitié de l'électricité mondiale d'ici 2030. L'énergie nucléaire, souvent décriée, fait d'ailleurs l'objet d'un regain d'intérêt dans plusieurs pays. On constate également l'implication croissante des géants de la tech, qui signent d’importants contrats pour s'assurer une fourniture d'électricité nucléaire afin de répondre à leurs besoins énergétiques croissants tout en respectant leurs engagements environnementaux.Cette dynamique est d'autant plus cruciale que la demande en électricité est en pleine explosion. Selon Fatih Birol, directeur général de l'AIE, « après l'ère du charbon et du pétrole, le monde entre rapidement dans l'ère de l'électricité. » D’ici 2035, cette demande devrait croître six fois plus vite que celle des autres sources d'énergie, alimentée par les véhicules électriques, la climatisation, l’intelligence artificielle et bien d'autres technologies. Cependant, l'AIE insiste sur le fait qu'il reste du chemin à parcourir : malgré des niveaux record d'installation d'énergies propres en 2023, les combustibles fossiles continuent de satisfaire les deux tiers de l’augmentation de la demande mondiale.SpaceX : des vaisseaux récupérables à 100 %, sans perte ?
01:42|La semaine dernière, SpaceX a réalisé un exploit spectaculaire en réussissant à ramener son lanceur Super Lourd directement sur son pas de tir dès le premier essai. Ce succès marque une étape clé pour la méga-fusée Starship, qui comprend également un vaisseau spatial. Lors du test, après un vol suborbital d'environ une heure, ce vaisseau a amerri dans l'océan Indien. Mais l'objectif à terme est bien plus ambitieux : faire revenir ce vaisseau sur Terre sans toucher l'eau.Ramener le lanceur Super Lourd sur son site de lancement est une prouesse, mais SpaceX vise désormais à faire de même avec le vaisseau Starship. Et ce n’est pas qu’une idée en l’air. Elon Musk a récemment annoncé sur X (anciennement Twitter) qu'il espère récupérer le vaisseau lui-même dès le début de l'année prochaine. Cependant, avant d'atteindre cet objectif, SpaceX devra procéder à de nombreux tests.Dans le cadre de son projet de fusée entièrement réutilisable, SpaceX va répéter les essais de récupération du lanceur Super Lourd par son système Mechazilla, tandis que le vaisseau continuera d'amerrir pour l’instant. Une fois cette étape maîtrisée, la prochaine grande ambition sera de faire atterrir le vaisseau sur le pas de tir.Si SpaceX parvient à récupérer à la fois le lanceur et le vaisseau Starship directement sur le site de lancement, cela pourrait révolutionner la fréquence des missions spatiales. En effet, la réutilisation complète des deux éléments ne nécessiterait qu’une inspection rapide, un ravitaillement en carburant, et la préparation pour un nouveau décollage. Cette avancée pourrait permettre à SpaceX de multiplier les lancements à un rythme jamais vu auparavant, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère d'exploration spatiale.Enfin une solution contre les déchets dans l’espace ?
01:44|Le programme Artemis, malgré quelques retards, continue d’avancer avec des missions prévues pour 2025 et 2026. L’objectif de la NASA est ambitieux : non seulement retourner sur la Lune, mais y installer une base permanente où les astronautes se relaieront pour diverses missions. Ce projet à long terme implique de surmonter plusieurs défis technologiques, notamment la gestion des déchets.Pour cela, l'agence spatiale américaine lance un appel aux « inventeurs, entrepreneurs, étudiants et visionnaires » afin de proposer des concepts innovants. L'idée est de concevoir un système capable de traiter les déchets inorganiques, tels que les emballages alimentaires, les vêtements usagés ou le matériel scientifique, et de les transformer en ressources réutilisables pour les activités lunaires. Les astronautes n'auront pas de poubelles ni de ressources illimitées sur la Lune, ce qui rend cette technologie cruciale pour la survie et l’efficacité de la mission.Comme souvent avec les innovations spatiales, ces avancées pourraient aussi bénéficier à la Terre. « Nous cherchons des approches novatrices en matière de gestion des déchets sur la Lune, et nous espérons tirer des enseignements applicables sur Terre », a déclaré Amy Kaminski, responsable des Prix et défis de la NASA. Le LunaRecycle Challenge, lancé par la NASA, s’articule autour de deux grands axes : la conception d’un jumeau numérique d’un système complet de recyclage, et la fabrication d’un prototype fonctionnel. Les participants peuvent choisir de concourir dans une ou les deux catégories, avec un total de 3 millions de dollars en jeu. Les meilleurs projets dans chaque catégorie recevront respectivement 400 000 et 600 000 dollars, avant une seconde phase où des prix plus conséquents seront attribués.Streaming, TV, smartphones : nos habitudes détruisent la planète ?
01:56|Une étude récente de l'Arcom, réalisée en partenariat avec l'Arcep et l'ADEME, révèle que l'audiovisuel représente près d’un tiers de l'empreinte carbone du numérique. Un chiffre surprenant, qui met en lumière l'impact environnemental de notre consommation quotidienne de vidéos. Ce rapport, qui s'appuie sur des recherches approfondies dans le secteur audiovisuel, pointe également du doigt la publicité comme un facteur aggravant, alourdissant significativement cet impact.Que ce soit devant la télévision, sur des plateformes de streaming comme Netflix ou YouTube, l’audiovisuel en France est responsable d’environ 5,6 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions de 4 millions de voitures particulières. La majeure partie de cette empreinte carbone, soit 88 %, provient des terminaux que nous utilisons – téléviseurs, smartphones, ordinateurs – principalement en raison de leur cycle de vie, de leur fabrication à leur mise au rebut. Ces équipements pèsent aussi lourdement sur l’utilisation des ressources minérales. En matière de diffusion, l’étude montre que la télévision linéaire, diffusée via la TNT, est beaucoup plus économe que les réseaux fixes et mobiles, qui génèrent 95 % de l’impact carbone de l'audiovisuel. Ainsi, une heure de visionnage peut émettre jusqu’à 57 g de CO2, équivalant à un trajet de 20 kilomètres en TGV.Les perspectives à l’horizon 2030 laissent entrevoir une croissance rapide de la vidéo à la demande, dont l'impact pourrait grimper de 230 %, alors que la télévision traditionnelle verrait une légère régression. Pour contrer cette hausse des émissions, l’Arcom propose plusieurs scénarios, notamment des approches basées sur l’écoconception et la sobriété. Encourager la seconde main, prolonger la durée de vie des équipements et privilégier la réparation sont autant de pistes pour limiter cet impact.Étude : https://www.arcom.fr/nos-ressources/etudes-et-donnees/mediatheque/etude-de-limpact-environnemental-des-usages-audiovisuels-en-franceLes voitures Crit’Air 3 interdites en 2025 ?
01:49|Les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) représentent une des mesures phares pour lutter contre la pollution atmosphérique dans les grandes agglomérations françaises. Soutenues par l’État, ces zones visent à réduire les émissions de polluants en limitant la circulation des véhicules les plus polluants. En Europe, plus de 230 ZFE sont déjà en place, et la France n'est pas en reste. Depuis la loi d'août 2021, toutes les villes de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE avant le 31 décembre 2024.Le dispositif repose sur les fameuses vignettes Crit’Air, attribuées à chaque véhicule en fonction de ses émissions polluantes. Il existe six catégories, allant de la vignette 0 (réservée aux véhicules électriques et à hydrogène) à la 5, qui classe les véhicules selon leur norme Euro et leur date de mise en circulation. Les véhicules les plus anciens, qui ne répondent pas aux normes Euro 2, ne sont tout simplement pas éligibles.Dès janvier 2025, plusieurs grandes villes françaises, comme Paris, Lyon et Strasbourg, renforceront leurs restrictions. Les véhicules Crit’Air 3 – soit les diesels immatriculés avant 2011 et les essences datant d’avant 2006 – seront bannis de ces ZFE. D’après AutoPlus, cela représente environ 14,3 millions de véhicules encore en circulation en France. À Lyon et Strasbourg, ces restrictions s'appliqueront 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, contrairement à Paris où des règles plus souples sont en vigueur. Et ce n'est pas tout : outre les contrôles routiers classiques, des radars spécifiques seront bientôt déployés pour scanner automatiquement les plaques d’immatriculation et vérifier la vignette Crit’Air associée. Un dispositif qui marque un tournant dans la gestion des mobilités urbaines et la lutte contre la pollution.
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