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🔊 “Zadkine Art dĂ©co” au musĂ©e Zadkine, Paris du 15 novembre 2025 au 12 avril 2026

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“Zadkine Art dĂ©co” au musĂ©e Zadkine, Paris

du 15 novembre 2025 au 12 avril 2026



Entretien avecCĂ©cilie Champy-Vinas,conservatrice en chef et directrice du musĂ©e Zadkine,et co-commissaire de l’exposition,

par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 24 novembre 2025, durĂ©e 20’15,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2025/11/26/3674_zadkine-art-deco_musee-zadkine/


Communiqué de presse

Commissariat :

Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef et directrice du musée Zadkine

Emmanuel BrĂ©on, conservateur en chef honoraire et prĂ©sident d’Art dĂ©co de France

Avec la collaboration d’Anne-CĂ©cile Moheng, attachĂ©e de conservation au musĂ©e Zadkine



En 2025, le musĂ©e Zadkine cĂ©lĂšbre les cent ans de l’Art dĂ©co en mettant en lumiĂšre les liens qu’a nouĂ©s le sculpteur Ossip Zadkine avec les arts dĂ©coratifs dans les annĂ©es 1920-1930. À travers plus de 90 oeuvres – des sculptures, mais Ă©galement des objets et du mobilier – l’exposition Ă©voque, pour la premiĂšre fois, les relations que Zadkine entretenait avec certains grands dĂ©corateurs de la pĂ©riode Art dĂ©co, tels Eileen Gray ou Marc du Plantier. Elle met aussi en Ă©vidence la parentĂ© d’inspiration qui unit leurs crĂ©ations.

GrĂące Ă  de nombreux prĂȘts – provenant tant de collections privĂ©es que d’institutions prestigieuses, comme le musĂ©e des Beaux-Arts d’Anvers, la Manufacture de SĂšvres, le Mobilier national ou le musĂ©e des AnnĂ©es 30 Ă  Boulogne – l’exposition permet de mesurer l’étendue du talent de Zadkine, artiste complet, passionnĂ© par la beautĂ© et la variĂ©tĂ© des matiĂšres.

Celui qui entendait se comporter « comme un Ă©bĂ©niste des XIIIe et XIVe siĂšcles qui se fiait toujours Ă  son instinct », comme il l’écrit dans ses mĂ©moires, garde un intĂ©rĂȘt constant pour les savoir-faire empruntĂ©s Ă  l’artisanat. Au dĂ©but des annĂ©es 1920, lorsque Zadkine, revenu du cubisme, cherche une voie nouvelle, il expĂ©rimente diffĂ©rentes techniques : il colore, dore et laque ses sculptures, donnant naissance Ă  certains de ses chefs-d’oeuvre comme l’Oiseau d’or, un plĂątre dorĂ© Ă  la feuille, ou le Torse d’hermaphrodite, laquĂ© avec la collaboration du dĂ©corateur AndrĂ© Groult. C’est cependant sa maĂźtrise de la taille-directe qui lui vaut d’ĂȘtre sollicitĂ© pour l’Exposition internationale des arts dĂ©coratifs en 1925. Au cĂŽtĂ© de sculpteurs comme Pompon ou les frĂšres Martel, il participe au dĂ©cor de la Pergola de la Douce France, un monumental Ă©difice Ă©rigĂ© sur l’esplanade des Invalides et qui entend remettre au goĂ»t du jour la technique ancestrale de la taille directe de la pierre, perçue comme plus authentique que le modelage.

L’exposition, conçue en cinq sections, explore dans un premier temps le « tournant dĂ©coratif » qui s’opĂšre chez Zadkine dans les annĂ©es 1920, moment oĂč le sculpteur se passionne pour la couleur en sculpture et expĂ©rimente des techniques comme la dorure et la laque.

Une deuxiĂšme section met en avant les sculptures de Zadkine conçues pour l’architecture : Zadkine collabore en effet Ă  plusieurs reprises avec des architectes pour dĂ©corer des monuments, Ă  Paris comme Ă  Bruxelles.

Les sections trois et quatre sont consacrĂ©es aux expositions de 1925 et 1937, auxquelles Zadkine a, par deux fois, contribuĂ©. En cette annĂ©e du centenaire, l’accent est mis sur l’Exposition de 1925 et sur la Pergola de la Douce France, l’un des rares monuments de 1925 encore conservĂ©. [...]

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  • 🔊 “Chine. Empreintes du passĂ©â€ DĂ©couverte de l’antiquitĂ© et renouveau des arts 1786-1955 au musĂ©e Cernuschi, Paris du 7 novembre 2025 au 15 mars 2026

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    “Chine. Empreintes du passĂ©â€DĂ©couverte de l’antiquitĂ© et renouveau des arts 1786-1955au musĂ©e Cernuschi, Parisdu 7 novembre 2025 au 15 mars 2026Entretien avecEric Lefebvre,directeur du musĂ©e Cernuschi et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 2 dĂ©cembre 2025, durĂ©e 20’39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/12/04/3677_chine-empreintes-du-passe_musee-cernuschi/CommuniquĂ© de presseCommissariat : Éric Lefebvre, directeur du musĂ©e CernuschiCo-commissariat : Wang Yifeng, chercheur du musĂ©e provincial du ZhejiangLe musĂ©e Cernuschi prĂ©sente l’exposition Chine. Empreintes du passĂ©, une invitation Ă  suivre des lettrĂ©s et moines archĂ©ologues qui parcouraient montagnes et sanctuaires en quĂȘte d’inscriptions antiques gravĂ©es sur la pierre ou coulĂ©es dans le bronze. Ces signes et formes archaĂŻques ont inspirĂ© des oeuvres dont la modernitĂ© repose alors sur l’association inĂ©dite entre calligraphie, peinture et estampage : une rencontre tĂ©moignant de la rĂ©volution visuelle en cours dans la Chine du XIXĂšme siĂšcle.Exposition organisĂ©e en collaboration avec le musĂ©e provincial du Zhejiang (Chine) et avec le soutien de la SociĂ©tĂ© des Amis du musĂ©e Cernuschi dans le cadre d’un mĂ©cĂ©nat exceptionnel.145 oeuvres seront exposĂ©es : peintures, calligraphies, sceaux, estampages, livres, photographies, bronzes, cĂ©ramiques, miroirs et monnaies.Parmi les artistes Ă  retrouver tout au long du parcours : 黄易 Huang YiïŒŒé˜źć…ƒ Ruan YuanïŒŒć…­èˆŸ LiuzhouïŒŒé™łæŽȘćŁœ Chen HongshouèČ»äžč旭 Fei Danxu䜕çŽčćŸș He ShaojiïŒŒé™łçŽ‰ćż  Chen YuzhongïŒŒćłæ˜Œçą© Wu ChangshuoïŒŒć§šèŻ Yao HuaïŒŒæœ˜ć€©ćŁœ Pan TianshouïŒŒé»ƒèł“è™č Huang Binhong.Les lettrĂ©s de la dynastie Qing sont les hĂ©ritiers d’une tradition de collectionneurs qui ont fait de l’étude des vases rituels et des stĂšles antiques une vraie science. Ce domaine de connaissance, appelĂ© Ă©tude des mĂ©taux et des pierres (jinshixue) s’intĂ©resse en premier lieu aux inscriptions anciennes. Au XVIIIĂšme et au XIXĂšme siĂšcle, les recherches des lettrĂ©s les amĂšnent Ă  se tourner vers les vestiges les plus modestes, ou les moins accessibles, comme les fragments de stĂšles ou les calligraphies inscrites au flanc des montagnes.
  • 🔊 “Marie QuĂ©au” Fury LaurĂ©ate du Prix LE BAL/ADAGP de la jeune crĂ©ation 2025 LE BAL, Paris du 28 novembre 2025 au 8 fĂ©vrier 2026

    20:09|
    “Marie QuĂ©au” FuryLaurĂ©ate du Prix LE BAL/ADAGP de la jeune crĂ©ation 2025LE BAL, Parisdu 28 novembre 2025 au 8 fĂ©vrier 2026Entretien avecMarie QuĂ©au,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 1er dĂ©cembre 2025, durĂ©e 20’09,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/12/04/3676_marie-quea_le-bal/CommuniquĂ© de presse Direction du BALDiane Dufour, fondatrice, directrice artistiqueChristine Vidal, directriceJulie HĂ©raut, directrice adjointeMarie QuĂ©au est la cinquiĂšme laurĂ©ate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune CrĂ©ation, qui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la rĂ©alisation d’un projet de crĂ©ation s’inscrivant dans le spectre large de l’image-document, fixe et en mouvement, articulant enjeux sociĂ©taux et esthĂ©tiques.Le projet de Marie QuĂ©au FURY fait l’objet d’une installation au BAL et d’un livre co-Ă©ditĂ© par Roma Publications et LE BAL.Comment apprend-on Ă  tomber, se jeter par une fenĂȘtre, tout casser sur rendez-vous ? Marie QuĂ©au expose dans FURY des corps confrontĂ©s Ă  des Ă©tats extrĂȘmes : cascadeurs dĂ©fenestrĂ©s Ă  rĂ©pĂ©tition, acteurs en transe dans des studios de motion capture, apnĂ©istes en immersion statique au bord de la dĂ©rive, individus donnant libre cours Ă  leur rage dans une fury room. MĂȘlant expĂ©riences rĂ©elles et machineries du faux, son travail emprunte Ă  la science-fiction sa dimension spĂ©culative pour Ă©prouver le rĂ©el et ses limites.Ces univers disparates ont en commun de fabriquer du vraisemblable. Ainsi, documenter une probabilitĂ© pourrait parfaitement rĂ©sumer la dĂ©marche de Marie QuĂ©au ou photographier la possibilitĂ© qu’une chose a d’ĂȘtre « vraie ». Cadrages serrĂ©s, noir-et-blanc saturĂ© et couleurs artificielles lui permettent de construire un espace indĂ©terminĂ©, menaçant, opaque, oĂč pointe une violence sourde et oĂč seuls les corps et leurs gestes comptent.Face Ă  un monde oĂč la logique Ă©chappe, Marie QuĂ©au s’attache aux figures poĂ©tiques du renversement : la chute comme un envers de l’envol, un corps qui encaisse la blessure ou l’accident pour un autre, un Ă©tat de transe converti en donnĂ©es par la machine, la violence théùtralisĂ©e pour assurer sa survie. Loin de se contenter de capturer ces instants de bascule, elle en expose aussi les mĂ©canismes : protocoles, capteurs, instruments, autant d’outils qui transforment l’expĂ©rience limite en performance maĂźtrisĂ©e, en rĂ©cit mesurable. En juxtaposant ces fragments – corps tendus vers l’extrĂȘme, dispositifs de contrĂŽle et gestes calculĂ©s – son travail met au jour une contradiction fondamentale : l’humain cherche sans cesse Ă  dompter ce qui, par dĂ©finition, le dĂ©passe.Le Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune CrĂ©ationa reçu le soutien du ministĂšre de la Culture.La publication est co-Ă©ditĂ©e avec Roma Publications, avec un texte inĂ©dit de Guillaume Blanc-MarianneLe projet a bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien Ă  la photographie documentaire du Centre national des arts plastiques (Cnap).
  • 🔊 “Isabel De Obaldia” Et nous voici, dĂ©chirĂ©s Ă  la Maison de l’AmĂ©rique Latine, Paris du 26 novembre 2025 au 26 fĂ©vrier 2026

    19:38|
    “Isabel De Obaldia” Et nous voici, dĂ©chirĂ©sĂ  la Maison de l’AmĂ©rique Latine, Parisdu 26 novembre 2025 au 26 fĂ©vrier 2026Entretien avecIsabel De Obaldia,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 25 novembre 2025, durĂ©e 19’38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/26/3675_isabel-de-obaldia_maison-de-l-amerique-latine/CommuniquĂ© de presseCommissariat : Nadeije Laneyrie-DagenSculpteure et peintre franco-panamĂ©enne, formĂ©e aux États-Unis et en France, Isabel De Obaldia est invitĂ©e Ă  partir de fin novembre 2025 par la Maison de l’AmĂ©rique latine Ă  Paris. Son installation, faite de grands dessins et de corps de verre colorĂ©s, de son et de vidĂ©o, tĂ©moigne de la catastrophe humaine et Ă©cologique de la rĂ©gion du DariĂ©n, qui sĂ©pare le Panama de la Colombie. Observatrice attentive des violences propres Ă  notre temps, la plasticienne rend compte du dĂ©sastre occasionnĂ© par un flux migratoire, transit du dĂ©sespoir qui fut un temps massif et dont l’assĂšchement brutal actuel a, Ă  son tour, des consĂ©quences violentes.« De ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique, le DariĂ©n est une rĂ©gion mal connue. L’Europe a sa MĂ©diterranĂ©e, traversĂ©e par des migrants qui risquent leur vie Ă  tenter de la franchir ; l’AmĂ©rique a cette mer vĂ©gĂ©tale, un « bouchon » qui sĂ©pare l’isthme de Panama de la Colombie, et plus gĂ©nĂ©ralement de l’AmĂ©rique du Sud. Dans cette rĂ©gion humide et montagneuse oĂč le risque d’ĂȘtre dĂ©troussĂ© s’ajoute Ă  ceux de la nature, entre 2021 et 2023, un demi-million de migrants ont souffert et beaucoup sont morts avant d’atteindre le petit village de Bajo Chiquito, peuplĂ© de pĂȘcheurs et de paysans indigĂšnes, dont l’équilibre Ă©conomique s’est trouvĂ© bouleversĂ© de façon Ă©phĂ©mĂšre par leur arrivĂ©e.» explique Nadeije Laneyrie-Dagen, commissaire de l’exposition.« Celles et ceux qui ont vĂ©cu lĂ  l’enfer et se voient forcĂ©s Ă  prĂ©sent d’emprunter le chemin du retour, les natifs pris au piĂšge de mouvements incohĂ©rents qui les ont fait otages plutĂŽt que bĂ©nĂ©ficiaires, et la jungle, prolifique, admirable, et dĂ©figurĂ©e, sont les hĂ©ros de l’installation immersive » que propose Isabel De Obaldia pour la Maison de l’AmĂ©rique latine.Un catalogue (français-espagnol), avec des textes de Nadeije Laneyrie-Dagen et MĂłnica E. Kupfer accompagne l’exposition.
  • 🔊 “Manga, Tout un art !” au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 19 novembre 2025 au 9 mars 2026

    21:22|
    “Manga, Tout un art !” au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 19 novembre 2025 au 9 mars 2026Entretien avecEstelle Bauer,conservatrice des collections Japon – musĂ©e Guimet,et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 18 novembre 2025, durĂ©e 21’22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/22/3672_manga_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Estelle Bauer,conservatrice des collections Japon au musĂ©e Guimet.Didier Pasamonik, Ă©diteur et journaliste.Avec MANGA, TOUT UN ART !, les hĂ©ros mondialement cĂ©lĂ©brĂ©s de la bande-dessinĂ©e japonaise affluent place d’IĂ©na dans une exposition qui replace les mangas dans le contexte culturel oĂč ils sont nĂ©s, dans un face-Ă -face Ă©tonnant avec les oeuvres du musĂ©e. Exceptionnelle par son ampleur, MANGA, TOUT UN ART ! investie les trois galeries d’exposition du musĂ©e Guimet.MANGA, TOUT UN ART ! lĂšve le voile sur la naissance et l’évolution complexe de la bande dessinĂ©e japonaise de la fin du 19e siĂšcle Ă  nos jours. AprĂšs avoir explorĂ© les influences occidentales, la presse satirique, les premiers pas du dessin animĂ©, le kamishibai (forme de théùtre de rue pour enfant) et la crĂ©ativitĂ© d’Osamu Tezuka, le pĂšre du Manga moderne, l’exposition nous plonge dans la contre-culture et les revues qu’elle a suscitĂ©es, les nouvelles narrations et les jeux entre les genres ; elle revisite les titres bien connus de la pop culture japonaise Ă©tablissant un dialogue entre leurs personnages et les collections du musĂ©e. Le premier volet de l’exposition se termine sur la prĂ©sentation de robes de haute-couture inspirĂ©es par la culture manga.En Ă©cho Ă  cette premiĂšre galerie, une salle sera consacrĂ©e Ă  la mondialement cĂ©lĂšbre estampe de Hokusai, Sous la grande vague au large de Kanagawa, et Ă  ses reprises dans les mangas et la BD franco-belge.Le troisiĂšme volet de l’exposition invite le visiteur Ă  la dĂ©couverte de l’univers mĂ©connu des rouleaux peints et livres illustrĂ©s des 18e et 19e siĂšcles, considĂ©rĂ©s pour l’occasion du point de vue de l’art des mangas et de ses procĂ©dĂ©s graphiques. Des bulles de rĂȘve et des dialogues dans les images aux reprĂ©sentations des rayons de lumiĂšres et des flatuositĂ©s explosives, ces oeuvres tĂ©moignent de l’étendu des registres de l’art narratif japonais, de l’humour le plus dĂ©sopilant aux rĂ©cits les plus Ă©difiants.Catalogue d’exposition – Manga. Tout un art ! Co-Ă©dition musĂ©e Guimet x GlĂ©nat. Collection Beaux livres Patrimoine. Couverture : © Tezuka Productions.
  • 🔊 “Momies” au MusĂ©e de l’Homme, Paris du 19 novembre 2025 au 25 mai 2026

    15:25|
    “Momies” au MusĂ©e de l’Homme, Parisdu 19 novembre 2025 au 25 mai 2026Entretien avecBerivan OZCAN,chargĂ©e de conception et de production,et commissaire musĂ©ographique de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 18 novembre 2025, durĂ©e 15’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/20/3671_momies_musee-de-l-homme/CommuniquĂ© de presseCommissariat scientifique :ÉloĂŻse QUÉTEL, conservatrice-restauratrice de restes humains et matĂ©riaux organiques, responsable des collections mĂ©dicales, Sorbonne UniversitĂ©Pascal SELLIER, directeur de recherche Ă©mĂ©rite CNRS, enseignant Ă  Paris 1, Ă©quipe Anthropologie biologique et bio-archĂ©ologie (ABBA), UMR 7206, MusĂ©e de l’Homme.Commissariat musĂ©ographique :Nala ALOUDAT, responsable du pĂŽle des expositionsEve BOUZERET, cheffe de projet expositionsBerivan OZCAN, chargĂ©e de conception et de productionCet automne, alors que le MusĂ©e de l’Homme cĂ©lĂšbre les 10 ans de sa rĂ©ouverture, une exposition-Ă©vĂ©nement dĂ©voile l’univers captivant et mystĂ©rieux des momies. Sujet de fascination et d’effroi, la momification a Ă©tĂ© pratiquĂ©e sur tous les continents depuis des millĂ©naires, rĂ©vĂ©lant le dĂ©sir d’éternitĂ© qui hante les humains depuis toujours. L’exposition prĂ©sente neuf corps momifiĂ©s exceptionnels, pour la plupart conservĂ©s par le MusĂ©um, accompagnĂ©s d’objets funĂ©raires, de documents scientifiques et d’oeuvres d’art contemporain inspirĂ©s par ces traditions. Questions sociĂ©tale et symbolique, rites et techniques ancestrales de momification, recherches menĂ©es autour des individus, sont autant de sujets passionnants traitĂ©s dans l’exposition. Elle revient parallĂšlement sur la maniĂšre dont les collections se sont constituĂ©es et ont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  partir de la fin du 18e siĂšcle, et analyse l’évolution de notre regard sur ces corps dĂ©fiant le temps.Depuis l’essor de l’archĂ©ologie au 18e siĂšcle, l’engouement des occidentaux pour les momies ne s’est jamais dĂ©menti. Provoquant Ă  la fois attrait et rĂ©pulsion, elles ont Ă©tĂ© abondamment convoquĂ©es dans la littĂ©rature, le cinĂ©ma, la bande dessinĂ©e, la publicitĂ© et sont, de ce fait, trĂšs prĂ©sentes dans notre imaginaire
 avec tout un cortĂšge de clichĂ©s et de fausses idĂ©es ! L’introduction de l’exposition « Momies » montre ainsi comment la culture populaire a forgĂ© un archĂ©type, particuliĂšrement liĂ© Ă  l’Égypte ancienne.Le cadre Ă©thique de l’exposition : comment conserver et exposer des restes humains ? Le MusĂ©e de l’Homme, qui embrasse le thĂšme de l’humanitĂ© dans son ensemble, du passĂ© au futur en passant par les enjeux contemporains, conserve, dans ses rĂ©serves, les importantes collections d’anthropologie biologique du MusĂ©um national d’Histoire naturelle. Si la plupart des restes humains de cette collection sont des prĂ©parations ostĂ©ologiques ou anatomiques, notamment quelques 18 000 crĂąnes, on compte aussi 70 corps momifiĂ©s. Cette exposition permet de rendre visible cette rĂ©alitĂ©, et aura permis la rĂ©alisation de nouvelles Ă©tudes scientifiques ainsi que plusieurs actions de restauration. Elle a aussi stimulĂ© une rĂ©flexion quant au cadre Ă©thique Ă  l’intĂ©rieur duquel le musĂ©e choisit de montrer ces restes humains. Il est en effet apparu nĂ©cessaire de proposer une musĂ©ographie respectueuse de la dignitĂ© humaine pour les neuf dĂ©funts momifiĂ©s prĂ©sentĂ©s. Les corps sont placĂ©s dans des vitrines individuelles isolĂ©es du reste de la scĂ©nographie. Un voilage placĂ© du cĂŽtĂ© immĂ©diatement visible par le visiteur permet Ă  celui-ci de s’en approcher en douceur, sans effet de surprise. Des recherches de provenance ont Ă©tĂ© menĂ©es afin qu’une fiche d’identitĂ© aussi complĂšte que possible de chaque individu soit proposĂ©e. Les lacunes dans les connaissances et les suspicions d’irrĂ©gularitĂ©s dans les trajectoires y sont indiquĂ©es en toute transparence.[...]
  • 🔊 “Magdalena Abakanowicz” La trame de l’existenceau MusĂ©e Bourdelle, Paris du 20 novembre 2025 au 12 avril 2026

    17:16|
    “Magdalena Abakanowicz” La trame de l’existenceau MusĂ©e Bourdelle, Parisdu 20 novembre 2025 au 12 avril 2026Entretien avecOphĂ©lie Ferlier Bouat,directrice du musĂ©e Bourdelle,et commissaire gĂ©nĂ©rale de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 17 novembre 2025, durĂ©e 17’16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/20/3670_magdalena-abakanowicz_musee-bourdelle/CommuniquĂ© de presse Commissariat gĂ©nĂ©ral :OphĂ©lie Ferlier Bouat, Directrice du musĂ©e BourdelleCommissariat scientifique :JĂ©rĂŽme Godeau, Historien de l’artAvec la collaboration de Colin Lemoine, Historien de l’artAssistĂ©s de Margaux CoĂŻc, Assistante d’expositionLe musĂ©e Bourdelle prĂ©sente la premiĂšre grande exposition dĂ©diĂ©e Ă  Magdalena Abakanowicz en France. Artiste majeure de la scĂšne polonaise du 20e siĂšcle, Abakanowicz (1930-2017) a connu dĂšs son plus jeune Ăąge la guerre, la censure et les privations sous le rĂ©gime communiste. Elle a livrĂ© des sculptures et des Ɠuvres textiles immersives, poĂ©tiques, parfois inquiĂ©tantes, souvent politiques. InspirĂ©e par le monde organique, par la sĂ©rialitĂ© et la monumentalitĂ©, sa crĂ©ation possĂšde une puissance et une prĂ©sence indĂ©niables, en rĂ©sonance avec les problĂ©matiques contemporaines – environnementales, humanistes, fĂ©ministes. Radicale et pionniĂšre, l’Ɠuvre d’Abakanowicz a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement exposĂ©e Ă  l’étranger, des États-Unis au Japon en passant par l’Europe, et plus rĂ©cemment Ă  la Tate Modern de Londres et au MusĂ©e cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Le musĂ©e Bourdelle propose des clĂ©s de lecture biographiques et historiques Ă  travers un parcours chrono-thĂ©matique de 70 ensembles – 33 installations sculptĂ©es, 10 Ɠuvres textiles, dessins et photographies.Dans les 600mÂČ de l’aile Portzamparc, dont les murs de bĂ©tons ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s pour l’occasion, l’exposition met l’accent sur la production sculpturale d’Abakanowicz afin de redonner Ă  l’artiste sa place parmi les grands sculpteurs du 20e siĂšcle. Le sous-titre de l’exposition, « La trame de l’existence », associe deux termes employĂ©s par l’artiste pour dĂ©finir son Ɠuvre. Elle envisageait le tissu comme l’organisme Ă©lĂ©mentaire du corps humain, marquĂ© par les alĂ©as de son destin.Fruit d’un travail de trois annĂ©es, le projet bĂ©nĂ©ficie du soutien actif de la Fondation Marta Magdalena Abakanowicz-Kosmowska et Jan Kosmowski de Varsovie, de l’Institut polonais et de l’Institut Adam Mickiewicz. Les principaux prĂȘteurs sont la Fondation Marta Magdalena Abakanowicz-Kosmowska et Jan Kosmowski de Varsovie, la Fondation Toms Pauli de Lausanne, le MusĂ©e central des Textiles de ƁódĆș, la Tate Modern de Londres, le MusĂ©e d’art contemporain de Cracovie et le musĂ©e d’Art moderne de Paris.[...]
  • 🔊 “Dragons” au musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 18 novembre 2025 au 1er mars 2026

    16:45|
    “Dragons”au musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 18 novembre 2025 au 1er mars 2026Entretien avecJulien Rousseau,conservateur en chef du patrimoine, responsable de l’UnitĂ© Patrimoniale Asie du musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac – Paris, commissaire associĂ© de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 17 novembre 2025, durĂ©e 16’45,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/18/3668_dragons_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/CommuniquĂ© de presse Commissaires :YU Pei-chin, Directrice adjointe du MusĂ©e national du Palais, TaipeiWU Hsiao-yun, Conservateur en chef du dĂ©partement des AntiquitĂ©s du MusĂ©e national du Palais, TaipeiCHIU Shih-hua, Cheffe de section du dĂ©partement de Peinture, Calligraphie et Livres rares du MusĂ©e national du Palais, TaipeiCommissaire associĂ© :Julien Rousseau, Conservateur en chef du patrimoine, Responsable de l’UnitĂ© Patrimoniale Asie du musĂ©e du quai Branly-Jacques Chirac, ParisConseiller scientifiqueAdrien Bossard, Conservateur du patrimoine, Directeur du musĂ©e dĂ©partemental des arts asiatiques, NiceCette exposition est organisĂ©e en collaboration avec le MusĂ©e national du Palais de Taipei Ă  TaĂŻwan Et avec le concours exceptionnel du musĂ©e dĂ©partemental des arts asiatiques Ă  Nice.5000 ans d’histoires et de lĂ©gendes des dragons d’Asie orientale se rĂ©vĂšlent Ă  travers cette exposition conçue avec le MusĂ©e national du Palais de Taipei Ă  TaĂŻwan.Le dragon originaire de Chine n’est en rien la crĂ©ature malĂ©fique et cracheuse de feu dĂ©signĂ©e sous ce nom en Occident. Il incarne au contraire l’énergie vitale universelle et l’élĂ©ment aquatique. Ambivalent et incontrĂŽlable, il assure l’harmonie du monde : la terre dĂ©pend de sa toute-puissance pour bĂ©nĂ©ficier des bienfaits du ciel.L’exposition Dragons prĂ©sente une sĂ©lection exceptionnelle d’objets et oeuvres d’art, depuis les premiers dragons apparus sur les jades et bronzes antiques jusqu’aux formes populaires contemporaines, en passant par les arts impĂ©riaux. Le dragon, seigneur cĂ©leste, poursuit aujourd’hui son envol. AprĂšs avoir Ă©tĂ© l’emblĂšme de la toute-puissance des empereurs, il continue de relier la terre au ciel pour apporter force et prospĂ©ritĂ© aux Hommes.L’idĂ©e originale de cette exposition, proposĂ©e par le MusĂ©e national du Palais de Taipei Ă  TaĂŻwan, s’inscrit dans le cadre d’une coopĂ©ration et d’échanges entre le musĂ©e National du Palais de Taipei et le musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac. Il permet la prĂ©sentation exceptionnelle et inĂ©dite d’une centaine de piĂšces venues de TaĂŻwan, dont plusieurs joyaux du MusĂ©e national du Palais de Taipei.[...]
  • 🔊 “Hugo dĂ©corateur” Ă  la Maison Victor Hugo, Paris du 13 novembre 2025 au 26 avril 2026

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    “Hugo dĂ©corateurӈ la Maison Victor Hugo, Parisdu 13 novembre 2025 au 26 avril 2026Entretien avecGĂ©rard Audinet,directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 12 novembre 2025, durĂ©e 19’26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/13/3667_hugo-decorateur_maison-victor-hugo/CommuniquĂ© de presseCommissariat :GĂ©rard Audinet, directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey« J’étais nĂ© pour ĂȘtre dĂ©corateur »En prĂ©sentant l’exposition Victor Hugo dĂ©corateur, la maison de Victor Hugo dĂ©voile une facette mĂ©connue mais nĂ©anmoins fascinante de la crĂ©ativitĂ© de l’artiste : celle de dĂ©corateur. L’exposition explore l’univers dĂ©coratif de l’artiste, entre imagination graphique, obsession de l’objet et invention de l’espace comme oeuvre totale. De ses intĂ©rieurs parisiens Ă  la fabuleuse Hauteville House, le visiteur dĂ©couvre la façon dont Victor Hugo pensait le dĂ©cor comme une extension de son esprit et de sa poĂ©sie, crĂ©ant des ambiances foisonnantes oĂč murs, sols et plafonds deviennent supports de crĂ©ation.Relevant le dĂ©fi des dĂ©cors disparus ou indĂ©plaçables, cette exposition tente de rendre sensible et de documenter la mĂ©thode et l’esprit de l’écrivain dĂ©corateur. Le rĂȘve du dĂ©cor Ă  travers le dessin, le rĂŽle de Juliette Drouet et les Ă©changes familiaux, les appartements d’avant l’exil et ceux du retour Ă  Paris, le grand oeuvre de Hauteville House, la curiositĂ© du chineur compulsif que fut Hugo sont autant de lignes de force d’un parcours se dĂ©ployant sur les deux Ă©tages du musĂ©e. Les meubles et panneaux gravĂ©s et peints, des dĂ©cors créés pour Juliette Drouet Ă  Guernesey, ou le mobilier de la derniĂšre chambre de Victor Hugo en sont aussi les points forts.DĂ©corateur au sens plein du terme, voire designer, Victor Hugo reste poĂšte, mettant dans ses crĂ©ations autant sa science de la lumiĂšre, des matĂ©riaux ou de la couleur que sa philosophie, ses croyances, sa mĂ©moire mais aussi sa fantaisie.Le parcours se compose de douze parties et s’ouvre sur les rĂȘveries du poĂšte autour du dĂ©cor, illustrĂ©es par des dessins en lien avec les objets dĂ©coratifs, tĂ©moignant de la maniĂšre dont Victor Hugo faisait dialoguer les diffĂ©rents domaines de son imaginaire. Vient ensuite une Ă©vocation de ses intĂ©rieurs parisiens avant l’exil, oĂč la passion de Victor Hugo pour la poĂ©sie des objets se traduisait alors par d’incroyables amoncellements.Loin d’ĂȘtre de simples bibelots, ces objets forment un langage symbolique et personnel, et traduisent la maniĂšre dont l’écrivain pense et compose ses espaces. Une section essentielle est consacrĂ©e au dĂ©cor de l’amour, rĂ©vĂ©lant le rĂŽle central de Juliette Drouet, complice artistique et sentimentale de Victor Hugo, avec laquelle il partageait ses projets dĂ©coratifs. La dimension familiale de cette aventure dĂ©corative est Ă©galement mise en lumiĂšre : Madame Hugo crĂ©ait des cadres recouverts de velours, tandis que Charles Hugo chinait pour son pĂšre, contribuant ainsi Ă  alimenter ce musĂ©e intime qu’étaient ses intĂ©rieurs. Le parcours plonge ensuite le visiteur dans le chef-d’oeuvre de Victor Hugo dĂ©corateur : Hauteville House Ă  Guernesey. Ce lieu unique, dont le dĂ©cor est conservĂ© dans son Ă©tat d’origine, est prĂ©sentĂ© Ă  travers des photographies issues des collections, mises en regard avec les clichĂ©s contemporains de Jean-Baptiste Hugo, arriĂšre arriĂšre petit-fils de Victor Hugo. À Hauteville House, Hugo invente une vĂ©ritable grammaire dĂ©corative, oĂč chaque surface — murs, sols, plafonds — devient support d’expression. Il conçoit l’espace comme une page Ă  Ă©crire, un univers total oĂč la crĂ©ation ne connaĂźt plus de frontiĂšres. [...]Publication : GĂ©rard Audinet, Victor Hugo, dĂ©cors aux Éditions Paris MusĂ©e