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cover art for 🔊 “Les doutes” photographies de Arno Brignon  collection Terre et Territoires co-édition Zone i et Editions Filigranes

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🔊 “Les doutes” photographies de Arno Brignon collection Terre et Territoires co-édition Zone i et Editions Filigranes

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“Les doutes” photographies de Arno Brignon


collection Terre et Territoires

co-Ă©dition Zone i et Editions Filigranes



Interview de Arno Brignon,

par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et Toulouse, le 18 juin 2021, durée 25’26.

© FranceFineArt.



Extrait du communiqué de presse

Arno Brignon premier résident à ouvert la voie, a marché pour relier les deux espaces de la résidence Terre et Territoires. De Tavers et Thoré la Rochette, il a photographié, il a arpenté les paysages désertés de la Beauce puis les sous bois du Perche Vendomois. Sur sa route, il a croisé les femmes et les hommes qui travaillent, qui vivent ici entre la Loire et le Loir, entre le fleuve majestueux et une rivière discrète et mystérieuse. De ces rencontres, il a rapporté un récit écrit humain qui évoque un monde en mutation, qui tente de com-prendre ce qu’est l’exploitation de la terre par l’homme, l’écologie, le « vivre ici ». Cette mutation, il nous la livre en image à travers une technique photographique affirmée, avec des films argentiques périmés. Et les prises de vue ont été réalisées avec un appareil amateur obsolète. Nous voyageons dans une sorte de road trip intemporel et le paysage semble atomisé de couleurs surnaturelles…

Actualité à venir, exposition de restitution de la Résidence Terre et Territoires à Zone i du 18 septembre au 7 novembre 2021.





TERRE & TERRITOIRES

Résidence croisée à Tavers & Thoré-la-Rochette

Terre et Territoires est une résidence de création photographique, une invitation à voyager en Région Centre-Val de Loire, de la Loire au Perche vendômois en passant par la Beauce.



Présentation

Valimage et Zone i proposent une résidence croisée de création photographique sur leurs territoires d’exercice qui se déploie sur deux axes : Terre et territoires.Cette résidence pose la question du territoire dans une période particulièrement trouble tant du point de vue écologique que du point de vue sociétal. Le·la photographe résident·e investit un terrain rural, industriel, habité et déserté, entre Loire et Loir. Il·elle s’attache à rendre visible les particularités de ce territoire, ses qualités, ses failles et ses richesses. Il·elle aura vocation à interroger l’universel. Du local au global, à moins que ce ne soit l’inverse…

Accompagnée par le dispositif Capsule du Ministèrede la Culture, elle est organisée en partenariat avec la D.R.A.C. Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire.



Projet éditorial de restitution de la résidence :

Trois regards, trois immersions sur le territoire du Centre-Val de Loire, trois livres sur trois années 2020 – 2021 – 2022.

À l’issue de chaque résidence, Zone i et Valimage produiront un livre de photographies et de textes qui rendra compte du travail d’un artiste.

Ces ouvrages édités chaque année formeront une collection de livres d’auteurs présentant une variété de regards complémentaires sur un territoire de la région Centre-Val de Loire.

Le livre sera diffusé en librairie, sur les lieux d’exposition et grâce aux réseaux des associations tout au long de l’année.

A l’issue des trois années de production, un 4eme cahier avec un complément éditorial rassemblera ces travaux dans un coffret. Ce dernier volet sera composé d’un ensemble de textes d’auteurs, et d’acteurs de la photographie en écho aux travaux des artistes, des visuels des trois expositions ainsi que tout document complétant l’engagement des artistes sur le territoire.

Une co-édition Zone i et Editions Filigranes



L’auteur

Arno Brignon est né en 1976 à Paris. Il vit à Toulouse. En 2010, diplômé de l’ETPA (Gd Prix du Jury), il quitte son métier d’éducateur dans les quartiers sensibles pour se consacrer entièrement à la photographie. Il articule alors son travail entre résidences, expositions, enseignement et recherches personnelles. Il travaille également pour la presse et rejoint l’agence Signatures, Maison de photographes en 2013.


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  • 🔊 “Modigliani / Zadkine” Une amitiĂ© interrompue au musĂ©e Zadkine, Paris du 14 novembre 2024 au 30 mars 2025

    14:47|
    “Modigliani / Zadkine” Une amitié interrompueau musée Zadkine, Parisdu 14 novembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 14’48,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3578_modigliani-zadkine_musee-zadkine/Communiqué de presse Commissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée ZadkineThierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris NanterreAvec la collaboration d’Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineAprès l’exposition dédiée à Chana Orloff, le musée Zadkine continue d’explorer les liens artistiques tissés par Zadkine au cours de sa vie. Cette exposition est la première à s’intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu’alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.À travers près de 90 oeuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d’époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions – le Centre Pompidou, le musée de l’Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon – ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d’une amitié interrompue.Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l’écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s’engage comme brancardier en 1915, avant d’être gazé et d’entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n’oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l’une des figures mythiques de l’art moderne.L’exposition fait dialoguer, pour la première fois, les oeuvres de Modigliani et de Zadkine, mettant en évidence leur parenté d’inspiration mais également leurs divergences. Le parcours retrace, en cinq sections, les étapes d’une amitié d’exception, depuis les débuts parisiens des deux artistes jusqu’à la mort de Modigliani en janvier 1920. Il met en avant les cercles de sociabilité communs des deux artistes à Montparnasse, ainsi que le rôle pris par Zadkine dans l’édification posthume du mythe Modigliani. La dernière section interroge le rapport des deux artistes à l’architecture et offre une évocation spectaculaire du projet de temple à l’Humanité, rêvé par Modigliani.
  • 🔊 “Figures du fou” Du Moyen Age aux romantiques au Louvre – Hall NapolĂ©on, Paris du 16 octobre 2024 au 3 fĂ©vrier 2025

    27:54|
    “Figures du fou”Du Moyen Age aux romantiquesau Louvre – Hall Napoléon, Parisdu 16 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d’art – musée du Louvre, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 27’55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3577_figures-du-fou_le-louvre/Communiqué de presseCommissariat :Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d’art, musée du LouvrePierre-Yves Le Pogam, conservateur général au département des Sculptures, musée du LouvreLes fous sont partout. Mais les fous d’hier sont-ils ceux d’aujourd’hui ? Le musée du Louvre consacre cet automne une exposition inédite à ces multiples figures du fou, qu foisonnent dans l’univers visuel du XIIIe au XVIe siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou du quotidien : entre Moyen Âge et Renaissance, le fou envahit littéralement tout l’espace artistique et s’impose comme une figure fascinante, trouble et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre.L’exposition interroge cette omniprésence des fous dans l’art et la culture occidentale à la fin du Moyen Âge : que signifient ces fous, qui paraissent jouer un rôle-clé dans le passage aux temps modernes ? Si le fou fait rire et amène avec lui un univers plein de bouffonneries, apparaissent également des dimensions érotiques, scatologiques, tragiques et violentes. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs, voire même renverse l’ordre établi.Réunissant dans l’espace du hall Napoléon entièrement rénové plus de trois cents oeuvres, prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l’exposition propose un parcours exceptionnel dans l’art de l’Europe du Nord (mondes flamand, germanique, anglo-saxon et français surtout) et met en lumière un Moyen Âge profane, passionnant et bien plus complexe qu’on ne le croit. Elle explore également la disparition du fou lorsque triomphent la Raison et les Lumières, avant une résurgence à la fin du XVIIIe siècle et pendant le XIXe siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s’identifient : « Et si le fou, c’était moi ?»[...]
  • 🔊 “Giacometti / Morandi” Moments immobiles Ă  l’Institut Giacometti, Paris du 15 novembre 2024 au 2 mars 2025

    27:50|
    “Giacometti / Morandi”Moments immobilesà l’Institut Giacometti, Parisdu 15 novembre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 27’51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/28/3576_giacometti-morandi_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire de l’exposition :Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut GiacomettiL’exposition Giacometti / Morandi. Moments immobiles propose la rencontre inédite des oeuvres de deux artistes majeurs de l’après-guerre. Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964), bien que contemporains, ne se sont jamais croisés, cependant de nombreux traits essentiels les rapprochent. Cette exposition est la première occasion d’interroger ces proximités : leur pratique singulière de l’atelier, l’attachement à un environnement et des modèles familiers, et une recherche originale née de l’attention portée au réel.Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, chambre-atelier Via Fondazza à Bologne pour Morandi, atelier de la rue Hippolyte-Maindron dans le quartier du Montparnasse pour Giacometti, la matrice d’une oeuvre dominée par la continuité d’une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie. Ils partagent la récurrence des mêmes modèles : les objets collectés par Morandi pour être peints, les figures centrales d’Annette et Diego, parmi un cercle étroit de personnalités qui va s’élargissant pour Giacometti.Ils ont volontairement peu voyagé. La vie de Morandi se répartit entre Bologne, sa ville natale et Grizzana, village des Apennins où il va principalement l’été. Giacometti, installé à Paris depuis 1922, se rend presque chaque année à Stampa et Maloja, les maisons de son enfance dans le Val Bregaglia.Artistes majeurs du xxe siècle, ils apparaissent comme des voix singulières qui, ayant traversé les avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, l’un et l’autre incarnant dans les années de l’après-guerre une vision de la condition humaine universelle.Au moment où les débats entre figuration et abstraction font rage, où les artistes sont sommés de se ranger dans un camp ou l’autre, tous deux développent un art relié au réel, mais non réaliste et qui, à partir de la transcription du monde visible, vise à l’essence.Cette exposition réunit les collections de la Fondation Giacometti à des prêts du Museo Morandi, Bologne et de collections privées européennes.Elle propose une traversée de leurs carrières de 1913 à 1965 en quatre chapitres : L’Atelier ; Le Familier ; La traversée des avant-gardes ; Regarder le réel.La Fondation Giacometti remercie chaleureusement Franck Giraud et la Ruth Stanton Foundation pour leur généreux soutien.#catalogue #GiacomettiMorandi co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon.
  • 🔊 “La Chine des Tang” Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle) au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 20 novembre 2024 au 3 mars 2025

    29:33|
    “La Chine des Tang”Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 20 novembre 2024 au 3 mars 2025Entretien avec Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée – musée Guimet, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 29’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/27/3575_la-chine-des-tang_musee-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHuei-Chung Tsao, chargée de collections Chine, musée GuimetLuo Lijun, chef du service des Expositions, Art Exhibitions ChinaDu Zeyu, responsable de projets, Art Exhibitions ChinaXu Yunyan, chargée de projets, Art Exhibitions ChinaPoint d’orgue de l’année Guimet x Chine 2024 et entièrement consacrée à l’une des plus brillantes dynasties chinoises, l’exposition La Chine des Tang (618-907) constitue un événement exceptionnel tant par son envergure que par les oeuvres qu’elle présente.Organisée en partenariat avec Art Exhibitions China, l’exposition accueille 207 ensembles d’oeuvres provenant de plus d’une trentaine d’institutions muséales chinoises. Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l’épanouissement d’une population cosmopolite et l’essor d’une administration centralisée.Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d’orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales, des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.Bien que souvent représentée dans les productions de la culture populaire actuelle –comme dans les séries télévisées ou encore les roman des aventures du Juge Ti de Robert van Gulik adaptés au cinéma– la période des Tang reste relativement mal connue du public occidental. L’exposition La Chine des Tang au musée Guimet brosse un panorama large et dynamique de cette période qui a marqué de son empreinte les fondements culturels et administratifs de la Chine contemporaine.Les Tang, une dynastie fondatriceNous sommes un siècle et demi avant le sacre de Charlemagne (800) lorsque, succédant à la dynastie Sui (581-618) parvenue à unifier la Chine après près de quatre cents ans de divisions, les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l’État et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. Alors que la production agricole et artisanale s’y développe, sur le plan des arts, la peinture, la sculpture, la musique et la danse n’auront jamais été aussi florissants. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures. Multiculturelle et ouverte sur le monde, la période Tang a vu l’essor d’une vie matérielle raffinée.[...]
  • 🔊 “Faire parler les pierres” Sculptures mĂ©diĂ©vales de Notre-Dame au musĂ©e de Cluny, musĂ©e national du Moyen Ă‚ge, Paris du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025

    11:23|
    “Faire parler les pierres”Sculptures médiévales de Notre-Dameau musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 19 novembre 2024 au 16 mars 2025Entretien avec Damien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 novembre 2024, durée 11’23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/19/3574_faire-parler-les-pierres_musee-de-cluny-musee-national-du-moyen-age/Communiqué de presseCommissariat #SculpturesNotreDameDamien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures. Du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025, le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge présente, en partenariat avec l’Inrap, une exposition autour du décor sculpté médiéval de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les sculptures de la cathédrale conservées au musée n’avaient pas fait l’objet d’étude approfondie depuis le début des années 1980. L’exposition « Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame » promet de renouveler la connaissance sur ces collections, en révélant les résultats de l’important programme d’étude et de restauration mené depuis 2022.Depuis sa création, le musée de Cluny est le principal lieu de conservation de sculptures de Notre-Dame de Paris. La « salle Notre-Dame » présente les principaux fragments sculptés de la cathédrale découverts en 1977 sous un hôtel particulier parisien, dont les célèbres têtes de rois, aux côtés des autres pièces provenant du décor de l’édifice déjà conservées dans des musées.Ces sculptures n’avaient pas été étudiées ni restaurées depuis près de 40 ans. Le chantier actuel de restauration de la cathédrale et la forte activité scientifique associée ont créé l’opportunité pour le musée de réinterroger ses propres collections. Il a donc lancé en 2022 un programme d’étude et de restauration d’une sélection de pièces mené en partenariat avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH).L’exposition apporte un nouvel éclairage sur les oeuvres emblématiques de la collection du musée de Cluny. Aux oeuvres habituellement présentées dans la salle des sculptures de Notre-Dame s’ajoutent des pièces encore jamais montrées au public. Une sélection de fragments permet d’évoquer les corps disparus des statues colossales de la galerie des rois. Un dossier consacré à la statue d’Adam, chef-d’oeuvre de la sculpture gothique, déroule son parcours mouvementé jusqu’à nos jours. La scénographie restitue la disposition des fragments restaurés du portail Sainte-Anne et des linteaux du portail du Jugement dernier. Les traces de polychromie retrouvées de ces oeuvres sont également mises en valeur.Cet événement est l’occasion de dévoiler pour la première fois au public une trentaine de fragments du jubé des années 1230 mis au jour lors des recherches archéologiques préventives conduites par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) depuis le printemps 2022. Grâce au prêt de l’Inrap et au soutien scientifique de la Drac Île-de-France, la présentation inédite de ces fragments est rendue possible grâce aux travaux de stabilisation des éléments fragiles financés par l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier de restauration. Elle permet d’en apprécier l’iconographie comme la polychromie d’origine remarquablement préservée. Cette sélection est mise en regard des fragments découverts par Viollet-le-Duc au XIXesiècle et prêtés par le musée du Louvre et par la Drac Île-de-France.[...]
  • 🔊 “LĂŞ PhĂ´, Mai-Thu, Vu Cao Dam” Pionniers de l’art moderne vietnamien en France au musĂ©e Cernuschi, Paris du 11 octobre 2024 au 9 mars 2025

    22:14|
    “Lê Phô, Mai-Thu, Vu Cao Dam”Pionniers de l’art moderne vietnamien en Franceau musée Cernuschi, Parisdu 11 octobre 2024 au 9 mars 2025Entretien avec Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée Cernuschi, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 22’14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/15/3573_vietnam_musee-cernuschi/Communiqué de presse .Commissaire :Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée CernuschiLe musée Cernuschi propose cet automne la première grande rétrospective en France de trois pionniers de l’art moderne vietnamien, Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000). L’exposition rassemble 150 œuvres des trois artistes retraçant leurs trajectoires depuis leur formation à l’École des beaux-arts de Hanoï jusqu’à la fin de leur longue carrière menées en France à partir de 1937.Cette exposition coïncide avec le centenaire de l’École des beaux-arts de Hanoï qui a permis, pour la première fois, la rencontre de l’art occidental et des traditions vietnamiennes. Les échanges intenses entre élèves et professeurs ont donné naissance à un nouveau style, proprement indochinois.Conçue en étroite collaboration avec les familles des artistes qui ont ouvert leurs fonds d’archives, l’exposition retrace le parcours audacieux de ces trois amis, aimant leur pays natal tout autant que la France, avec pour toile de fond les changements politiques et les relations entre les deux pays tout au long du XXe siècle. Photographies anciennes, dessins datant des années de formation ou croquis préparatoires côtoient leurs oeuvres sur soie, huiles sur toile, paravent laqué, sculptures en plâtre ou en bronze. L’association de techniques et matières issues des traditions occidentales et asiatiques est emblématique de leurs oeuvres qui, depuis une trentaine d’années, connaissent, sur le marché de l’art, un engouement croissant.Une occasion unique de voir rassemblées 150 oeuvres issues de 25 collections différentes.Première exposition sur ces artistes emblématiques de l’évolution de l’art vietnamien du XXe, elle rassemble 150 œuvres en provenance de fonds divers, prêteurs publics ou privés, familles des artistes, amis proches ou simples amateurs. C’est une occasion unique de retracer l’évolution du style de Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam depuis le début jusqu’à la fin de leur carrière.Parmi les prêteurs publics, la Cité internationale universitaire de Paris, Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est, prête pour la première fois une grande huile sur toile de Lê Phô datant de 1929 (210 x 450 m), première commande passée au peintre alors qu’il était encore étudiant. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac prête un bel ensemble de sculptures de Vu Cao Dam, et un ensemble de peintures des trois artistes est issu des collections du Centre national des arts plastiques ; sont également prêteurs le Mobilier national ou encore le ministère de la Justice.[...]
  • 🔊 “RIBERA (1591-1652)” TĂ©nèbres et lumièreau Petit Palais, Paris du 5 novembre 2024 au 23 fĂ©vrier 2025

    18:30|
    “RIBERA (1591-1652)” Ténèbres et lumièreau Petit Palais, Parisdu 5 novembre 2024 au 23 février 2025Entretien avec Maïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit Palais, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 18’31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/06/3572_ribera_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisMaïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit PalaisLe Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l’héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D’origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.Le parcours de l’exposition suit le fil de la carrière de Ribera au coeur de l’Italie du Caravage, tout en explorant son originalité, son audace, ses motifs récurrents et ses métamorphoses. [...]
  • 🔊 “Josephsohn” vu par Albert Oehlen au MusĂ©e d’Art moderne de Paris du 11 octobre 2024 au 16 fĂ©vrier 2025

    22:24|
    “Josephsohn” vu par Albert Oehlenau Musée d’Art moderne de Parisdu 11 octobre 2024 au 16 février 2025Entretien avec Jessica Castex, commissaire d’exposition au Musée d’Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2024, durée 22’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/30/3571_josephsohn_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaire artistique :Albert Oehlen, artisteCommissaires :Jessica Castex, commissaire d’exposition au Musée d’Art Moderne de ParisCornelius Tittel, rédacteur en chef de Blau InternationalPour la première rétrospective en France consacrée au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le Musée d’Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique à Albert Oehlen qui propose une exploration centrée sur la matérialité de l’oeuvre, libre de toute narration.Albert Oehlen, né en 1954, est un artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt. Une exposition lui a été consacrée au Musée d’Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il découvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall où il réside. Ce lieu dédié aux œuvre du sculpteur est à la fois un espace de monstration et de conservation d’où provient la majeure partie des sculptures prêtées pour l’exposition. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matière, l’expérience du geste, le détail et l’inlassable recherche – en résonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expérience artistique et vivante de sa sculpture.L’œuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique, Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs us couchés au Palais de Tokyo dans son exposition The Third Mind. [...]
  • 🔊 “L’Or des Ming” Fastes et beautĂ©s de la Chine impĂ©riale (14e – 17e siècle) au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025

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    “L’Or des Ming”Fastes et beautés de la Chine impériale (14e – 17e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Hélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles – musée Guimet, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 octobre 2024, durée 20’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/29/3569_l-or-des-ming_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles, musée GuimetCette exposition est organisée par le musée Guimet et le musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi’an, Shaanxi, Chine) dans le cadre de l’année franco-chinoise du tourisme culturel et de la célébration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.Les oeuvres présentées dans l’exposition appartiennent à la collection exceptionnelle de M. Kwok.Cet automne, le musée Guimet vous invite dans le faste de la cour impériale des Ming (1368-1644), à la découverte de l’art, aussi codifié que raffiné, de la parure féminine. Une exposition inédite qui révèle le luxe et la délicatesse de certaines des plus belles créations de l’orfèvrerie d’or chinoise. Son esthétique foisonnante, à la fois singulière et baroque, se retrouvait à la Cité Interdite aussi bien que dans les plus riches palais des élites fortunées. Grâce aux prêts du musée des Beaux-arts de Qujiang (Xi’an, Chine) et à son exceptionnelle collection de parures et de vases, le musée Guimet offre un éblouissant témoignage de la splendeur de l’orfèvrerie traditionnelle et de l’art du bijou, durant une période aujourd’hui considérée comme l’un des âges d’or de la civilisation chinoise.[...]