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🔊 “Humain Autonome : DĂ©routes” au MAC VAL, musĂ©e d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine du 26 avril au 22 septembre 2024

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“Humain Autonome : DĂ©routes”au MAC VAL, musĂ©e d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine

du 26 avril au 22 septembre 2024


Entretien avec Marianne Derrien, co-commissaire de l’exposition,

par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Vitry-sur-Seine, le 24 juin 2024, durĂ©e 22’25,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2024/06/26/3548_humain-autonome_mac-val/


Communiqué de presse


Commissariat général : Nicolas Surlapierre

Commissariat de l’exposition : Marianne Derrien, Sarah Ihler-Meyer et Salim Santa Lucia

Commissariat associé : Frank Lamy


Prospective et tournĂ©e vers l’avenir, la programmation des expositions temporaires se poursuit autour des processus de constructions des identitĂ©s, des corps contemporains, tente de rĂ©flĂ©chir le rĂ©el et, Ă  terme, proposer de nouveaux scĂ©narios, de nouvelles maniĂšres d’habiter le monde. C’est dans ce contexte que le MAC VAL accueille le 4e volet du projet itinĂ©rant « Humain Autonome » dont le commissariat est assurĂ© par Marianne Derrien, Sarah Ihler-Meyer et Salim Santa Lucia. Voiture, caisse, auto, char, tacot, bagnole, tire
 L’automobile est un objet paradoxal. Si d’aucuns l’adorent, d’autres la vouent aux gĂ©monies. Elle est, Ă  tout le moins, un symbole ambigu, cause et symptĂŽme de bien des crises que nous traversons (Ă©conomique, sociĂ©tale, climatique, philosophique
). Facilitant le dĂ©placement des corps et des marchandises, l’exploration mais aussi la conquĂȘte, Ă  la fois instrument de libertĂ© et de contrĂŽle, son utilisation a façonnĂ© les paysages, les corps et les esprits. Concentrant de nombreux enjeux Ă©conomiques, l’auto est un non-lieu, mi privĂ© mi public, une machine Ă  fantasmes et un objet de fĂ©tichisme, personnifiĂ©e parfois. Ses chaĂźnes de production, ses systĂšmes d’exploitation, le lien avec les Ă©nergies fossiles, ses mythes, ses impensĂ©s sont ici analysĂ©s, dĂ©construits, repris et retournĂ©s par les artistes de l’exposition. Pour autant, il ne s’agit pas de rejeter en bloc. Mais au contraire de faire prendre conscience, de pointer certaines apories de notre monde contemporain. Cette exposition rĂ©unit une cinquantaine d’artistes de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes et est accompagnĂ©e d’une publication retraçant le projet dans son ensemble.

Depuis 2020, le cycle d’expositions « Humain Autonome » a donnĂ© lieu Ă  plusieurs occurrences mĂȘlant expositions, projections, ateliers, performances au Frac Normandie Ă  Caen (« À 2000 tours minutes » et « Joyridin’ ») Ă  La Condition Publique Ă  Roubaix (« Fossiles mĂ©caniques ») dans le cadre de la Triennale Art et Industrie en collaboration avec le Centre Pompidou et le CNAP-Centre national des arts plastiques et aux Ateliers Le Wonder (« PrĂ©lude ») Ă  Clichy (92) pour la Nuit Blanche. « DĂ©routes » est donc aujourd’hui au MAC VAL, le quatriĂšme opus du projet « Humain Autonome »

[...]

En Ă©cho Ă  l’exposition « Humain Autonome : Accrochage »

En rĂ©sonance avec l’exposition « Humain Autonome : DĂ©routes », le MAC VAL prĂ©sente une sĂ©lection d’oeuvres de sa collection. Avec Carole Benzaken, Élisabeth Ballet, Éric Dubuc, Éric Hattan, ERRÓ, Étienne Bossut, Jean Dewasne, Michel de Broin, NØNE FUTBOL CLUB, Peter Klasen, Peter StĂ€mpfli, Pierre Ardouvin, Pierre Buraglio, Raymond Hains et VĂ©ronique Boudier.

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  • 🔊 “盼 Chine, une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes” au Centre Pompidou, Paris du 9 octobre 2024 au 3 fĂ©vrier 2025

    36:21|
    “盼 Chine, une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes”au Centre Pompidou, Parisdu 9 octobre 2024 au 3 fĂ©vrier 2025Entretien avec Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art moderne,avec Paul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, Shanghai,et avec Gu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, Shanghai, commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 7 octobre 2024, durĂ©e 36’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/09/3564_chine_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art modernePaul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour prĂ©senter une exposition collective consacrĂ©e Ă  la jeune scĂšne contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle rĂ©unit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la premiĂšre fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes.Commissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux mĂ©dias, Centre Pompidou – MusĂ©e national d’art modernePaul FrĂšches, directeur dĂ©lĂ©guĂ© du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du dĂ©partement des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour prĂ©senter une exposition collective consacrĂ©e Ă  la jeune scĂšne contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle rĂ©unit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la premiĂšre fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes.
  • 🔊 “Caillebotte” Peindre les hommes au MusĂ©e d’Orsay, Paris du 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025

    16:21|
    “Caillebotte” Peindre les hommesau MusĂ©e d’Orsay, Parisdu 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections – musĂ©e d’Orsay, commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 7 octobre 2024, durĂ©e 16’22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/08/3563_gustave-caillebotte_musee-d-orsay/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Au musĂ©e d’Orsay : Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections, musĂ©e d’Orsay ; avec la collaboration de Fanny Matz, chargĂ©e d’études documentaires au musĂ©e d’Orsay, Paris.Au J. Paul Getty Museum : Scott Allan, curator of Paintings, The J. Paul Getty Museum.À l’Art Institute of Chicago : Gloria Groom, Curator of Painting and Sculpture of Europe and chair and David and Mary Winton Green, The Art Institute of Chicago ; avec la collaboration de Megan True, curatorial assistant, Department of Painting and Sculpture of Europe, The Art Institute of Chicago.Exposition prĂ©sentĂ©e au J. Paul Getty Museum du 25 fĂ©vrier au 25 mai 2025 et Ă  l’Art Institute of Chicago du 29 juin au 5 octobre 2025.Alors qu’en 2024 nous commĂ©morons le 130Ăšme anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), cette exposition explore la prĂ©dilection de l’artiste impressionniste pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’éclairer d’un nouveau jour la vie et l’oeuvre d’un des plus grands peintres du XIXe siĂšcle. En 2021 et 2022, le J. Paul Getty Museum et le musĂ©e d’Orsay ont acquis respectivement deux chefs-d’Ɠuvre de Caillebotte, Jeune homme Ă  sa fenĂȘtre et Partie de bateau (ce dernier classĂ© « trĂ©sor national » et acquis grĂące au mĂ©cĂ©nat exclusif de LVMH). Au centre de ces deux tableaux, proches du spectateur, deux figures d’hommes, l’un reprĂ©sentĂ© de dos, dominant et observant le nouveau Paris d’Haussmann, l’autre, face Ă  nous, ramant Ă©nergiquement dans un canot de promenade. Ces oeuvres sont emblĂ©matiques du travail de l’artiste, dont prĂšs de 70% des tableaux de figures reprĂ©sentent exclusivement des hommes, et qui semble s’ĂȘtre intĂ©ressĂ© surtout au cĂŽtĂ© masculin de la modernitĂ©, Ă  la diffĂ©rence de Manet, Degas ou Renoir par exemple, pour qui la « vie moderne » s’est incarnĂ©e plutĂŽt dans des figures fĂ©minines ou des scĂšnes de sociabilitĂ©s mixtes.FidĂšle au programme du « rĂ©alisme », Caillebotte ne prend ses modĂšles que dans son environnement le plus immĂ©diat : ses frĂšres, ses amis, les passants des rues de son quartier, des ouvriers ou domestiques travaillant pour sa famille, les canotiers avec qui il navigue sur l’Yerres ou sur la Seine. Il ne peint pas l’Homme, mais des hommes, c’est-Ă -dire des individus et des existences particuliĂšres. Si l’identitĂ© de plusieurs d’entre eux nous Ă©chappent toujours, le travail prĂ©paratoire Ă  l’exposition a permis d’apporter des informations nouvelles quant Ă  la biographie de ceux qui furent les modĂšles de prĂ©dilection de Caillebotte. « Chroniqueur pictural de l’existence moderne » (selon les mots du critique Gustave Geffroy), le peintre met au coeur de son oeuvre une certaine « condition masculine » qui est aussi la sienne, celle d’un jeune bourgeois parisien, peintre d’avantgarde mais aussi « amateur » de sport ou d’horticulture, cĂ©libataire (c’est-Ă -dire non mariĂ© et sans enfant) Ă©pris de libertĂ©, de modernitĂ© et de fraternitĂ©(s). [...]
  • 🔊 “Rodin / Bourdelle” Corps Ă  corps, au MusĂ©e Bourdelle, du 2 octobre 2024 au 2 fĂ©vrier 2025

    25:16|
    “Rodin / Bourdelle” Corps Ă  corpsau MusĂ©e Bourdelle, Parisdu 2 octobre 2024 au 2 fĂ©vrier 2025Entretien avec OphĂ©lie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musĂ©e Bourdelle, et commissaire gĂ©nĂ©rale de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 30 septembre 2024, durĂ©e 25’16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/06/3561_rodin-bourdelle_musee-bourdelle/CommuniquĂ© de presseCommissariat gĂ©nĂ©ral :OphĂ©lie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musĂ©e BourdelleCommissariat scientifique :JĂ©rĂŽme Godeau, commissaire d’exposition, historien de l’art, musĂ©e BourdelleColin Lemoine, responsable des photographies et des collections des XXe et XXIe siĂšcles, musĂ©e BourdelleVĂ©ronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche, musĂ©e RodinValĂ©rie Montalbetti-Kervella, responsable des sculptures, musĂ©e Bourdelle Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aĂźnĂ©. Il travailla pendant quinze annĂ©es comme praticien, chargĂ© de tailler des marbres pour Rodin. Le maĂźtre perçut en cet hĂ©ritier, volontiers indocile, un « Ă©claireur de l’avenir ».ParallĂšles, souvent superposĂ©es, leurs trajectoires mĂ©ritent d’y consacrer une grande exposition. À travers plus de 160 oeuvres, dont 96 sculptures, 38 dessins, 3 peintures et 26 photographies, le dialogue donne Ă  voir, avec une ambition et une ampleur inĂ©dites, les fraternitĂ©s et rĂ©ciprocitĂ©s comme les divergences et antagonismes de deux crĂ©ateurs, de deux univers plastiques, porteurs des enjeux majeurs de la modernitĂ©.[...]
  • 🔊 “Bruno Liljefors” La SuĂšde sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 fĂ©vrier 2025

    15:41|
    “Bruno Liljefors” La SuĂšde sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 fĂ©vrier 2025Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musĂ©e des Beaux-arts de Bordeaux, co-commissaire scientifique de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 30 septembre 2024, durĂ©e 15’42,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/03/3560_bruno-liljefors_petit-palais/CommuniquĂ© de presse Commissariat gĂ©nĂ©ral :Annick Lemoine, conservatrice gĂ©nĂ©rale, directrice du Petit PalaisEn collaboration avec Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef au Petit Palais.Commissariat scientifique :Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musĂ©e des Beaux-arts de Bordeaux.Carl-Johan Olsson, conservateur des peintures XIXe au Nationalmuseum de Stockholm.Exposition conçue avec le Nationalmuseum de Stockholm.AprĂšs deux expositions consacrĂ©es aux peintres suĂ©dois, Carl Larsson (2014) puis Anders Zorn (2017), le Petit Palais rend hommage Ă  Bruno Liljefors et annonce le dernier acte de sa programmation autour de l’illustre trio suĂ©dois « ABC » dont le nom est tirĂ© de l’association des premiĂšres lettres de chacun de leur prĂ©nom. Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scĂšne artistique scandinave de la fin du XIXe siĂšcle. En le prĂ©sentant pour la premiĂšre fois au public français, le Petit Palais souhaite rĂ©vĂ©ler la virtuositĂ© picturale et l’apport original de Liljefors dans la construction de l’imaginaire de la nature suĂ©doise. Cette exposition inĂ©dite prĂ©sentera un ensemble d’une centaine d’oeuvres, peintures, dessins et photographies issus des collections des plus grands musĂ©es suĂ©dois tels que le Nationalmuseum de Stockholm, partenaire de l’exposition, de la Thiel Gallery, du musĂ©e de Göteborg, mais aussi de nombreuses collections privĂ©es.Le parcours, Ă  la fois chronologique et thĂ©matique, aborde les diffĂ©rents aspects de l’art de Liljefors, de ses inspirations et influences jusqu’à sa technique de travail trĂšs singuliĂšre.Liljefors grandit Ă  Uppsala, une ville au nord de Stockholm, entourĂ©e de vastes Ă©tendues sauvages. Le jeune homme s’entraĂźne Ă  dessiner sur le vif dĂšs son plus jeune Ăąge et se rĂ©vĂšle particuliĂšrement douĂ© notamment pour les caricatures et l’illustration. En 1879, il s’inscrit Ă  l’AcadĂ©mie royale de peinture et rencontre Anders Zorn qui restera son ami toute sa vie. AprĂšs des voyages en Allemagne et en Italie, Liljefors se rend Ă  Paris pour parfaire son apprentissage. Il s’établit quelques temps Ă  Grez-sur-Loing au sud-est de Paris oĂč rĂ©side une colonie d’artistes nordiques parmi lesquels se trouve Carl Larsson. Contrairement Ă  ses amis peintres, Liljefors ne reste pas longtemps en France. Il retourne dĂ©finitivement en SuĂšde en 1884 oĂč il se consacre exclusivement Ă  la reprĂ©sentation de la nature suĂ©doise et de ses animaux.Observateur d’une grande finesse, Liljefors saisit sur le vif des familles de renards tapis dans les bois ou des liĂšvres filant dans la neige mais aussi des balbuzards pĂȘcheurs aux sommets de pins maritimes, des eiders Ă©voluant sur les eaux froides des archipels, des tĂ©tras paradant dans les forĂȘts. Il travaille en immersion dans la nature et se sert de ses qualitĂ©s d’acrobate et de gymnaste pour grimper aux arbres. Le peintre utilise Ă©galement les techniques de chasse comme le camouflage et la construction d’affĂ»ts pour observer les animaux sans ĂȘtre vu. Son processus crĂ©atif inclut l’usage de la photographie pour penser ses compositions qui prĂ©sentent souvent une ligne d’horizon haute voire absente plaçant ainsi le spectateur au coeur de la nature. Cette immersion est amplifiĂ©e par sa virtuositĂ© Ă  retranscrire la lumiĂšre et l’atmosphĂšre si caractĂ©ristiques des pays scandinaves. [...]
  • 🔊 “Chantal Akerman” Travelling, au Jeu de Paume, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025

    18:35|
    🔊 “Chantal Akerman” Travelling, au Jeu de Paume, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Marta Ponsa, responsable des projets artistiques et de l’action culturelle – Jeu de Paume, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 23 septembre 2024, durĂ©e 18’35,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/27/3558_chantal-akerman_jeu-de-paume/CommuniquĂ© de presse Commissariat : Laurence Rassel, en collaboration avec Marta PonsaCette exposition a Ă©tĂ© conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et rĂ©alisĂ©e en collaboration avecle Jeu de Paume pour sa prĂ©sentation Ă  Paris.Le Jeu de Paume rend hommage Ă  la cinĂ©aste, artiste et Ă©crivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015) Ă  travers une exposition exceptionnelle, conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et rĂ©alisĂ©e en collaboration avec le Jeu de Paume pour sa prĂ©sentation Ă  Paris.Au carrefour du cinĂ©ma, de l’art et de l’écriture, la voix singuliĂšre de Chantal Akerman n’aura jamais autant rĂ©sonnĂ© qu’aujourd’hui. Sa sensibilitĂ© autodidacte, unique, la conduit Ă  aborder sans dĂ©tour les thĂšmes de l’intimitĂ©, de la solitude, du deuil et des injustices sociales, aussi bien que l’hĂ©ritage familial et les traces de l’histoire dans le paysage. Parmi ses films, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, figure en tĂȘte du dernier palmarĂšs dĂ©cennal des meilleurs films de tous les temps Ă©tabli par le British Film Institute.L’exposition « Travelling » initie un voyage surprenant et bouleversant, et dĂ©crit un parcours d’art et de vie façonnĂ© par de multiples gĂ©ographies : de Bruxelles aux zones frontiĂšres, de la cuisine au dĂ©sert, du burlesque au tragique, des douleurs du monde Ă  celles de l’intime. RĂ©unissant une sĂ©lection d’installations et de films dont certains sont montrĂ©s au public pour la premiĂšre fois, elle convoque la « matiĂšre vivante » qui accompagne l’oeuvre de l’artiste, en dĂ©voilant des archives inĂ©dites : scĂ©narios, notes d’intention et photographies de tournage.En Ă©cho Ă  l’exposition, la programmation culturelle de cet automne est entiĂšrement consacrĂ©e Ă  Chantal Akerman, en prĂ©sentant certains de ses films en pellicule, ainsi que des performances, lectures et rencontres.
  • 🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs, au MusĂ©e d’Orsay, du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025

    19:54|
    🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs,au MusĂ©e d’Orsay,du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025Entretien avec LeĂŻla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures – musĂ©e d’Orsay,et avec Estelle BĂ©guĂ©, chargĂ©e d’études documentaires – musĂ©e d’Orsay, co-commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 23 septembre 2024, durĂ©e 19’54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/02/3559_harriet-backer_musee-d-orsay/CommuniquĂ© de presseCommissariat :LeĂŻla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures, musĂ©e d’OrsayEstelle BĂ©guĂ©, chargĂ©e d’études documentaires, musĂ©e d’OrsayVibeke Waallann Hansen, conservatrice au musĂ©e national d’OsloTove HaugsbĂž, conservatrice senior au Kode Bergen Art MuseumCarina Rech, conservatrice au Nationalmuseum, StockholmExposition initiĂ©e par le National Museum, Oslo et le Kode Bergen Art Museum, et organisĂ©e en collaboration avec le Nationalmuseum, Stockholm et le musĂ©e d’Orsay, Paris. Le musĂ©e d’Orsay prĂ©sente la premiĂšre rĂ©trospective de la peintre norvĂ©gienne Harriet Backer. Largement mĂ©connue en dehors des frontiĂšres de son pays, elle a pourtant Ă©tĂ© la peintre femme la plus renommĂ©e en NorvĂšge Ă  la fin du XIXe siĂšcle. CĂ©lĂšbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a rĂ©alisĂ© une synthĂšse trĂšs personnelle des scĂšnes d’intĂ©rieur et de la pratique du plein-air, puisant aussi bien son inspiration dans le courant naturaliste que dans les innovations de l’impressionnisme Ă  travers une touche libre et un trĂšs grand intĂ©rĂȘt portĂ© aux variations de la lumiĂšre. Elle est aussi connue dans son pays natal pour ses portraits sensibles du monde rural et son intĂ©rĂȘt pour les intĂ©rieurs d’églises.À une Ă©poque oĂč, en NorvĂšge, les femmes n’étaient pas considĂ©rĂ©es comme des citoyennes Ă  part entiĂšre, elle s’est hissĂ©e Ă  la force du pinceau comme une figure importante de la scĂšne artistique norvĂ©gienne de son temps. Membre du conseil d’administration et du comitĂ© d’acquisition de la Galerie nationale de NorvĂšge pendant vingt ans, elle ouvre au dĂ©but des annĂ©es 1890 une Ă©cole de peinture oĂč elle forme des artistes importants de la gĂ©nĂ©ration suivante, tel Nikolai Astrup, Halfdan Egedius et Helga Ring Reusch. Elle est soutenue par le collectionneur Rasmus Meyer, Ă©galement grand mĂ©cĂšne d’Edvard Munch. Alors que la peinture de Backer a beaucoup Ă©voluĂ© d’un point de vue stylistique au cours de sa longue carriĂšre, elle est restĂ©e fidĂšle Ă  un nombre resserrĂ© de sujets et sa pratique est toujours fondĂ©e sur l’étude sur le motif. AprĂšs avoir Ă©voquĂ© la formation de l’artiste dans les grandes capitales culturelles de l’époque que sont notamment Munich et Paris, l’exposition prĂ©sentera Ă©galement le cercle des proches d’Harriet Backer, des artistes femmes scandinaves, Ă©galement formĂ©es Ă  travers l’Europe et qui partagent ses engagements fĂ©ministes. Le parcours abordera ensuite les grands thĂšmes de prĂ©dilection de l’artiste : les intĂ©rieurs rustiques, les peintures d’églises traditionnelles norvĂ©giennes, les paysages et son sens trĂšs particulier des natures mortes. L’exposition consacrera une large place aux reprĂ©sentations de scĂšnes musicales. Il s’agit en effet d’une composante importante dans la vie de Backer, dont la soeur Agathe Backer GrĂžndahl fut une musicienne renommĂ©e en NorvĂšge, et un sujet central dans son oeuvre oĂč les vibrations de la touche rendent perceptibles les notes de musique.[...]
  • 🔊 “Barbara Crane” au Centre Pompidou, galerie de photographies, du 11 septembre 2024 au 6 janvier 2025

    19:10|
    “Barbara Crane” au Centre Pompidou, galerie de photographies, du 11 septembre 2024 au 6 janvier 2025Entretien avec Julie Jones, conservatrice – cabinet de la photographie, MusĂ©e national d’art moderne – Centre Pompidou, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 9 septembre 2024, durĂ©e 19’10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/26/3556_barbara-crane_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presse Commissariat : Julie Jones, conservatrice, MusĂ©e national d’art moderne, Centre PompidouLe Centre Pompidou prĂ©sente la premiĂšre monographie d’envergure consacrĂ©e en Europe Ă  Barbara Crane (nĂ©e Ă  Chicago, 1928 – 2019), photographe amĂ©ricaine de renommĂ©e internationale dont la carriĂšre s’étend sur plus de soixante ans. L’exposition rĂ©unit plus de 200 oeuvres, dont une partie rĂ©cemment entrĂ©e dans la collection du MusĂ©e national d’art moderne. RĂ©alisĂ©e en partenariat avec le Barbara B. Crane Trust, elle se centre sur les 25 premiĂšres annĂ©es de sa carriĂšre, rĂ©unissant certaines de ses oeuvres majeures, dont plusieurs inĂ©dites. Auteure d’une oeuvre plurielle, Barbara Crane n’a cessĂ© d’explorer les formes et les techniques photographiques (Ă©preuves gĂ©latino-argentiques et numĂ©riques, tirages instantanĂ©s – Polaroid –, transferts photographiques, tirages au platine-palladium, couleur, noir et blanc
), comme le montre la sĂ©lection de l’exposition.FormĂ©e Ă  la photographie ainsi qu’à l’histoire de l’art au Mills College (Californie) et Ă  la New York University, Barbara Crane devient photographe professionnelle, spĂ©cialisĂ©e en portraits. Elle continue sa formation auprĂšs d’Aaron Siskind, Ă  l’Institute of Design de Chicago dans les annĂ©es 1960 puis enseigne la photographie Ă  l’Art Institute de Chicago de 1967 Ă  1995.Son oeuvre est remarquable par la synthĂšse qu’elle opĂšre entre la tradition de la straight photography amĂ©ricaine et une sensibilitĂ© plus expĂ©rimentale, hĂ©ritĂ©e des avant-gardes europĂ©ennes, typique des enseignements de l’école de Chicago. Elle associe ainsi une libertĂ© totale envers le mĂ©dium Ă  un perfectionnisme technique qui la dĂ©marque de ses contemporains. Son approche photographique de la ville, Chicago en premier lieu, et de ses habitants anonymes en devient particuliĂšrement singuliĂšre. Le contexte artistique dans lequel elle Ă©volue, marquĂ© par le structuralisme, l’art conceptuel, comme ses influences multiples – de John Cage, Henri Matisse, en passant par Merce Cunningham et le cinĂ©ma expĂ©rimental, influent sur sa pratique dominĂ©e par l’idĂ©e de sĂ©quence et de sĂ©rie, d’accidents et de discipline.PrĂ©sente dans de nombreuses collections publiques et privĂ©es amĂ©ricaines, l’oeuvre de Barbara Crane est encore largement mĂ©connue en France. Une importante rĂ©trospective lui a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 2009, prĂ©sentĂ©e au Chicago Cultural Center, Ă  l’Amon Carter Museum, Texas et au Griffin Museum of Photography, Massachussetts.#Catalogue de l’exposition – Barbara Crane sous la direction de Julie Jones, coĂ©dition Editions du Centre Pompidou / Atelier EXB. Textes de Paul Bernard-Jabel, Lynne Brown, Agathe Cancellieri, Barbara Crane, Philippe De Jonckheere, Julie Jones, Françoise Paviot
  • 🔊 “All the Messages Are Emotional” 25e Prix Fondation Pernod Ricard Ă  la Fondation Pernod Ricard, Paris du 10 septembre au 31 octobre 2024

    18:00|
    “All the Messages Are Emotional”25e Prix Fondation Pernod RicardĂ  la Fondation Pernod Ricard, Parisdu 10 septembre au 31 octobre 2024Entretien avec ArlĂšne Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indĂ©pendante, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 9 septembre 2024, durĂ©e 18’00,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/22/3555_25e-prix-ricard_fondation-pernod-ricard/CommuniquĂ© de presse Commissaire : ArlĂšne Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indĂ©pendanteAvec ClĂ©mentine Adou, Madison Bycroft, Charlotte Houette, Lenio Kaklea, HaYoung, Paul Maheke et Mona VarichonLa premiĂšre image qui m’est apparue Ă  la suite de l’invitation afin d’assurer le commissariat du vingt-cinquiĂšme Prix Fondation Pernod Ricard, c’est une Ă©moticĂŽne inscrit sur un mur du mĂ©tro new-yorkais. Il s’agit d’un smiley avec un sourire vers le bas et des yeux en spirale annonçant la fin des conflits Ă©motionnels Ă  travers ces quelques mots : « Emotional conflicts, last day here! » Dans quelles mesures, l’étude des conflits et plus gĂ©nĂ©ralement des Ă©motions au coeur de ces tensions permettraient de mieux apprĂ©hender notre monde en mutation. Si le conflit n’est pas une agression(1), alors comment dĂ©faire ce noeud qui se forme Ă  chaque fois que nous rencontrons une dissonance affective ou que nous devons affronter une aggravation brutale de notre Ă©tat chronique perpĂ©tuellement en crise ? VoilĂ  en partie les questions qui m’ont traversĂ© l’esprit Ă  ce moment-lĂ  et qui continuent de m’habiter en ce dĂ©but d’annĂ©e.Selon Ann Cvetkovich (CA, 1957), le terme « affect » dĂ©signe autant un problĂšme conceptuel qu’une chose tangible. En tant que tel, il est mieux compris comme un terme gĂ©nĂ©rique qui inclut des mots apparentĂ©s et plus familiers tels que « sentiment » ou « Ă©motion », induisant par ailleurs le mouvement ainsi que les efforts dĂ©ployĂ©s pour Ă©tablir une distinction entre eux(2). L’émotion impliquerait donc l’idĂ©e de mouvement et ce dĂšs son origine linguistique jusqu’à sa rĂ©alitĂ© plastique. Pour autant, elle semble Ă©chapper Ă  toute tentative de dĂ©finition institutionnelle ou acadĂ©mique afin de circuler librement entre les corps. L’affect comme l’émotion n’est Ă  l’intĂ©rieur de rien, il n’est pas non plus Ă  l’extĂ©rieur. L’émotion comme l’affect repose sur une exploration sociale qui efface la distinction privĂ©/public et annonce Ă  travers cette disparition, une forme d’élocution voire d’émancipation Ă  venir. Les affects tout comme les Ă©motions et mĂȘme les sentiments sont des faits(3). Ils sont par-lĂ  mĂȘme aussi denses que complexes, car toujours situĂ©s, interpersonnels et incarnĂ©s. De telle sorte qu’ils existent Ă  travers un phĂ©nomĂšne de transmission ou plutĂŽt un ensemble de transferts opĂ©rĂ©s d’un corps Ă  un autre, d’un mouvement Ă  un autre, d’un objet Ă  un autre.Figure incontournable de la phĂ©nomĂ©nologie queer, Sara Ahmed (UK, 1950) hĂ©site Ă  utiliser le terme « affect » tant celui-ci est au coeur d’un tournant scientifique Ă  la fin des annĂ©es 1990. Elle s’intĂ©resse davantage Ă  l’émotion en tant que synonyme de mouvement mais aussi en tant que mot largement utilisĂ© au quotidien(4). Elle ajoute que ce sont les objets de l’émotion qui circulent, plutĂŽt que l’émotion en tant que telle(5). Alors, comment reconnaĂźtre ces objets dĂ©rivĂ©s de l’émotion ? Et dans quelle mesure les rĂ©unir pourrait constituer et/ou motiver le point de dĂ©part d’une exposition ? [...] ArlĂšne Berceliot Courtin, Commissaire du 25e Prix Fondation Pernod Ricard
  • 🔊“SurrĂ©alisme” au Centre Pompidou, Paris du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025

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    “SurrĂ©alisme”au Centre Pompidou, Parisdu 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Marie SarrĂ©, attachĂ©e de conservation au service des collections modernes – Centre Pompidou, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 2 septembre 2024, durĂ©e 14’44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/06/3553_surrealisme_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Didier Ottinger, directeur adjoint du MusĂ©e national d’art moderne, Centre PompidouMarie SarrĂ©, attachĂ©e de conservation au service des collections modernes, Centre PompidouRetraçant plus de quarante annĂ©es d’une exceptionnelle effervescence crĂ©ative, de 1924 Ă  1969, l’exposition « SurrĂ©alisme » cĂ©lĂšbre l’anniversaire du mouvement, nĂ© avec la publication du Manifeste du surrĂ©alisme d’AndrĂ© Breton.Adoptant la forme d’une spirale ou d’un labyrinthe, l’exposition rayonne autour d’un « tambour » central au sein duquel est prĂ©sentĂ© le manuscrit original du Manifeste du surrĂ©alisme, prĂȘt exceptionnel de la BibliothĂšque nationale de France. Une projection audiovisuelle immersive en Ă©claire la genĂšse et le sens. Chronologique et thĂ©matique, le parcours de l’exposition est rythmĂ© par 13 chapitres Ă©voquant les figures littĂ©raires inspiratrices du mouvement (LautrĂ©amont, Lewis Carroll, Sade
) et les mythologies qui structurent son imaginaire poĂ©tique (l’artiste-mĂ©dium, le rĂȘve, la pierre philosophale, la forĂȘt
).FidĂšle au principe de pluridisciplinaritĂ© qui caractĂ©rise les expositions du Centre Pompidou, l’exposition « SurrĂ©alisme » associe peintures, dessins, films, photographies et documents littĂ©raires. Elle prĂ©sente les oeuvres emblĂ©matiques du mouvement, issues des principales collections publiques et privĂ©es internationales : Le Grand Masturbateur de Salvador DalĂ­ (MusĂ©e Reina SofĂ­a, MAdrid), Les Valeurs personnelles de RenĂ© Magritte (SFMoMA, San Francisco), Le Cerveau de l’enfant (Moderna Museet, Stockholm), Chant d’amour (MoMA, New York) de Giorgio de Chirico, La Grande ForĂȘt de Max Ernst (Kunstmuseum, BĂąle), Chien aboyant Ă  la lune de Joan MirĂł (Philadelphia Museum of Art), etc.L’exposition accorde une part importante aux nombreuses femmes qui ont pris part au mouvement, avec entre autres, des oeuvres de Leonora Carrington, Remedios Varo, Ithell Colquhoun, Dora Maar, Dorothea Tanning
 et rend compte de son expansion mondiale en prĂ©sentant de nombreux artistes internationaux tels que de Tatsuo Ikeda (Japon), Helen Lundeberg (États-Unis), Wilhelm Freddie (Danemark), Rufino Tamayo (Mexique), entre autres.La contestation surrĂ©aliste d’un modĂšle de civilisation seulement fondĂ© sur la rationalitĂ© technique, l’intĂ©rĂȘt du mouvement pour les cultures qui ont su prĂ©server le principe d’un monde unifiĂ© (culture des Indiens Turahumaras dĂ©couverte par Antonin Artaud, celle des Hopis Ă©tudiĂ©e par AndrĂ© Breton), attestent de sa modernitĂ©.La dissolution officielle du surrĂ©alisme n’a pas marquĂ© la fin de son influence sur l’art et la sociĂ©tĂ©. Il continue d’inspirer biennales d’art contemporain, productions cinĂ©matographiques, mode, bande dessinĂ©e, etc.Publications – Le catalogue et l’albumLe catalogue SurrĂ©alisme sous la direction de Didier Ottinger et Marie SarrĂ©, avec deux couvertures « tĂȘte-bĂȘche » pour deux entrĂ©es de lecture, aux Ă©ditions du Centre Pompidou.L’album SurrĂ©alisme, autrice : Marie SarrĂ©, aux Ă©ditions du Centre Pompidou.