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cover art for 🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs, au Musée d’Orsay, du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025

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🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs, au Musée d’Orsay, du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025

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🔊 “Harriet Backer (1845-1932)” La musique des couleurs,au Musée d’Orsay,du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025


Entretien avec Leïla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures – musée d’Orsay,et avec Estelle Bégué, chargée d’études documentaires – musée d’Orsay, co-commissaires de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 23 septembre 2024, durée 19’54,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2024/10/02/3559_harriet-backer_musee-d-orsay/


Communiqué de presse


Commissariat :

Leïla Jarbouai, conservatrice en chef, arts graphiques et peintures, musée d’Orsay

Estelle Bégué, chargée d’études documentaires, musée d’Orsay

Vibeke Waallann Hansen, conservatrice au musée national d’Oslo

Tove Haugsbø, conservatrice senior au Kode Bergen Art Museum

Carina Rech, conservatrice au Nationalmuseum, Stockholm

Exposition initiée par le National Museum, Oslo et le Kode Bergen Art Museum, et organisée en collaboration avec le Nationalmuseum, Stockholm et le musée d’Orsay, Paris.


Le musée d’Orsay présente la première rétrospective de la peintre norvégienne Harriet Backer. Largement méconnue en dehors des frontières de son pays, elle a pourtant été la peintre femme la plus renommée en Norvège à la fin du XIXe siècle. Célèbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a réalisé une synthèse très personnelle des scènes d’intérieur et de la pratique du plein-air, puisant aussi bien son inspiration dans le courant naturaliste que dans les innovations de l’impressionnisme à travers une touche libre et un très grand intérêt porté aux variations de la lumière. Elle est aussi connue dans son pays natal pour ses portraits sensibles du monde rural et son intérêt pour les intérieurs d’églises.

À une époque où, en Norvège, les femmes n’étaient pas considérées comme des citoyennes à part entière, elle s’est hissée à la force du pinceau comme une figure importante de la scène artistique norvégienne de son temps. Membre du conseil d’administration et du comité d’acquisition de la Galerie nationale de Norvège pendant vingt ans, elle ouvre au début des années 1890 une école de peinture où elle forme des artistes importants de la génération suivante, tel Nikolai Astrup, Halfdan Egedius et Helga Ring Reusch. Elle est soutenue par le collectionneur Rasmus Meyer, également grand mécène d’Edvard Munch. Alors que la peinture de Backer a beaucoup évolué d’un point de vue stylistique au cours de sa longue carrière, elle est restée fidèle à un nombre resserré de sujets et sa pratique est toujours fondée sur l’étude sur le motif. Après avoir évoqué la formation de l’artiste dans les grandes capitales culturelles de l’époque que sont notamment Munich et Paris, l’exposition présentera également le cercle des proches d’Harriet Backer, des artistes femmes scandinaves, également formées à travers l’Europe et qui partagent ses engagements féministes. Le parcours abordera ensuite les grands thèmes de prédilection de l’artiste : les intérieurs rustiques, les peintures d’églises traditionnelles norvégiennes, les paysages et son sens très particulier des natures mortes. L’exposition consacrera une large place aux représentations de scènes musicales. Il s’agit en effet d’une composante importante dans la vie de Backer, dont la soeur Agathe Backer Grøndahl fut une musicienne renommée en Norvège, et un sujet central dans son oeuvre où les vibrations de la touche rendent perceptibles les notes de musique.

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  • 🔊 “La photographie Ă  tout prix” Ă  la BnF François Mitterrand, du 10 dĂ©cembre 2023 au 30 mars 2025

    18:17|
    🔊 “La photographie à tout prix” Une année de prix photographiques à la BnF – 4e éditionà la BnF François Mitterrand, Parisdu 10 décembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie,chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 décembre 2024, durée 18’18,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/11/3581_photographie-tout-prix_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presse Commissariat :Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnFLa Bibliothèque nationale de France (BnF) marque son implication auprès des photographes, des tireurs et des éditeurs à travers son soutien aux grands prix photographiques qui structurent par leur action une part importante de la création dans ce champ artistique : le prix Niépce, le prix Nadar, la Bourse du Talent et le prix Camera Clara.Pour la quatrième année consécutive, la Bibliothèque présente, en collaboration avec Gens d’images, la Fondation Grésigny et Picto Foundation, une sélection des tirages des lauréats de ces prix partenaires, dans une exposition qui s’inscrit comme un rendez-vous annuel des amateurs de photographie, offrant ainsi l’occasion de s’immerger dans l’effervescence de la création photographique contemporaine.[...]
  • 🔊 “Edi Dubien” S’éclairer sans fin au musĂ©e de la Chasse et de la Nature, Paris du 10 dĂ©cembre 2024 au 4 mai 2025

    12:49|
    “Edi Dubien” S’éclairer sans finau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 10 décembre 2024 au 4 mai 2025Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 décembre 2024, durée 12’50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/11/3580_edi-dubien_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presse Commissaire de l’exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 10 décembre 2024 au 5 mai 2025, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une grande exposition monographique à Edi Dubien. Réunissant plus de 200 dessins, ainsi que des peintures, des sculptures et des installations, oeuvres pour la plupart inédites, l’exposition se déploiera dans tout le musée, dans un dialogue intime avec la collection permanente, les animaux naturalisés et le grand décor de l’hôtel particulier du XVIIIe siècle qui abrite l’institution parisienne.Edi Dubien, artiste autodidacte français né en 1963, est connu pour ses oeuvres d’une profonde poésie et d’une émouvante humanité, qui explorent des thèmes liés à l’identité, à l’enfance et à la relation entre l’Homme et la nature. Dans ses oeuvres, humains au regard mélancolique, animaux souvent fardés et végétaux développent des relations d’échanges, de coopération, de métamorphose, et certainement de consolation.Tout en douceur – ce dont nous avons assurément le plus besoin face à un monde de plus en plus normalisant et clivant -, Edi Dubien célèbre l’altérité et la liberté d’être soi-même.Les thématiques abordées dans l’expositionLes oeuvres d’Edi Dubien explorent des thèmes liés à l’enfance, l’identité, la fragilité, l’intimité, et la nature.1. L’enfance réparée : La figure de l’enfant revient sans cesse dans l’oeuvre d’Edi Dubien. « Évidemment, elle est centrale ; il s’agit aussi de l’Homme qui se réalise venant du chaos », explique-t-il, offrant ainsi une clé de sa propre biographie, celle d’une enfance empreinte de violence intrafamiliale. Cependant, ses oeuvres ne doivent pas se lire uniquement comme des autoportraits. Dans une démarche plus universelle, il dénonce les violences faites à l’enfance. Ainsi, de nombreux modèles proviennent de photographies d’enfants des années 1940, souvenirs oubliés qu’il glane dans les vide-greniers et autres brocantes. En dessinant ces anonymes, ces enfants de la guerre, qu’il entoure d’une faune et d’une flore protectrice, Edi Dubien « répare ». Avec son trait, il soigne ces enfances cassées.2. L’identité en mouvement : Dans ses portraits, Edi Dubien aborde la question de l’identité et de la transition. Son travail exprime un intime questionnement sur le genre, l’assignation et la construction de soi, et refléte son parcours personnel. Par ses oeuvres, il se réapproprie son propre corps et son identité.3. La force de la fragilité : Autre thème central dans les oeuvres d’Edi Dubien, la fragilité humaine, en particulier la vulnérabilité de l’enfance et de l’adolescence. Ses personnages incarnent la pureté et la délicatesse de celles et ceux qui doutent et qui avancent en silence. « Faisons de la fragilité une force, n’ayonspas peur de nos fragilités » aime à répéter l’artiste. Ce n’est qu’en acceptant nos fragilités, en renonçant à la brutalité et aux postures de domination que nous pourrons vivre en paix, trouver ensemble notre place dans le monde[...]
  • 🔊 “Modigliani / Zadkine” Une amitiĂ© interrompue au musĂ©e Zadkine, Paris du 14 novembre 2024 au 30 mars 2025

    14:47|
    “Modigliani / Zadkine” Une amitié interrompueau musée Zadkine, Parisdu 14 novembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 14’48,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3578_modigliani-zadkine_musee-zadkine/Communiqué de presse Commissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée ZadkineThierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris NanterreAvec la collaboration d’Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineAprès l’exposition dédiée à Chana Orloff, le musée Zadkine continue d’explorer les liens artistiques tissés par Zadkine au cours de sa vie. Cette exposition est la première à s’intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu’alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.À travers près de 90 oeuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d’époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions – le Centre Pompidou, le musée de l’Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon – ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d’une amitié interrompue.Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l’écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s’engage comme brancardier en 1915, avant d’être gazé et d’entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n’oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l’une des figures mythiques de l’art moderne.L’exposition fait dialoguer, pour la première fois, les oeuvres de Modigliani et de Zadkine, mettant en évidence leur parenté d’inspiration mais également leurs divergences. Le parcours retrace, en cinq sections, les étapes d’une amitié d’exception, depuis les débuts parisiens des deux artistes jusqu’à la mort de Modigliani en janvier 1920. Il met en avant les cercles de sociabilité communs des deux artistes à Montparnasse, ainsi que le rôle pris par Zadkine dans l’édification posthume du mythe Modigliani. La dernière section interroge le rapport des deux artistes à l’architecture et offre une évocation spectaculaire du projet de temple à l’Humanité, rêvé par Modigliani.
  • 🔊 “Figures du fou” Du Moyen Age aux romantiques au Louvre – Hall NapolĂ©on, Paris du 16 octobre 2024 au 3 fĂ©vrier 2025

    27:54|
    “Figures du fou”Du Moyen Age aux romantiquesau Louvre – Hall Napoléon, Parisdu 16 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d’art – musée du Louvre, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 27’55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3577_figures-du-fou_le-louvre/Communiqué de presseCommissariat :Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d’art, musée du LouvrePierre-Yves Le Pogam, conservateur général au département des Sculptures, musée du LouvreLes fous sont partout. Mais les fous d’hier sont-ils ceux d’aujourd’hui ? Le musée du Louvre consacre cet automne une exposition inédite à ces multiples figures du fou, qu foisonnent dans l’univers visuel du XIIIe au XVIe siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou du quotidien : entre Moyen Âge et Renaissance, le fou envahit littéralement tout l’espace artistique et s’impose comme une figure fascinante, trouble et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre.L’exposition interroge cette omniprésence des fous dans l’art et la culture occidentale à la fin du Moyen Âge : que signifient ces fous, qui paraissent jouer un rôle-clé dans le passage aux temps modernes ? Si le fou fait rire et amène avec lui un univers plein de bouffonneries, apparaissent également des dimensions érotiques, scatologiques, tragiques et violentes. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs, voire même renverse l’ordre établi.Réunissant dans l’espace du hall Napoléon entièrement rénové plus de trois cents oeuvres, prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l’exposition propose un parcours exceptionnel dans l’art de l’Europe du Nord (mondes flamand, germanique, anglo-saxon et français surtout) et met en lumière un Moyen Âge profane, passionnant et bien plus complexe qu’on ne le croit. Elle explore également la disparition du fou lorsque triomphent la Raison et les Lumières, avant une résurgence à la fin du XVIIIe siècle et pendant le XIXe siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s’identifient : « Et si le fou, c’était moi ?»[...]
  • 🔊 “Giacometti / Morandi” Moments immobiles Ă  l’Institut Giacometti, Paris du 15 novembre 2024 au 2 mars 2025

    27:50|
    “Giacometti / Morandi”Moments immobilesà l’Institut Giacometti, Parisdu 15 novembre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 27’51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/28/3576_giacometti-morandi_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire de l’exposition :Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut GiacomettiL’exposition Giacometti / Morandi. Moments immobiles propose la rencontre inédite des oeuvres de deux artistes majeurs de l’après-guerre. Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964), bien que contemporains, ne se sont jamais croisés, cependant de nombreux traits essentiels les rapprochent. Cette exposition est la première occasion d’interroger ces proximités : leur pratique singulière de l’atelier, l’attachement à un environnement et des modèles familiers, et une recherche originale née de l’attention portée au réel.Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, chambre-atelier Via Fondazza à Bologne pour Morandi, atelier de la rue Hippolyte-Maindron dans le quartier du Montparnasse pour Giacometti, la matrice d’une oeuvre dominée par la continuité d’une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie. Ils partagent la récurrence des mêmes modèles : les objets collectés par Morandi pour être peints, les figures centrales d’Annette et Diego, parmi un cercle étroit de personnalités qui va s’élargissant pour Giacometti.Ils ont volontairement peu voyagé. La vie de Morandi se répartit entre Bologne, sa ville natale et Grizzana, village des Apennins où il va principalement l’été. Giacometti, installé à Paris depuis 1922, se rend presque chaque année à Stampa et Maloja, les maisons de son enfance dans le Val Bregaglia.Artistes majeurs du xxe siècle, ils apparaissent comme des voix singulières qui, ayant traversé les avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, l’un et l’autre incarnant dans les années de l’après-guerre une vision de la condition humaine universelle.Au moment où les débats entre figuration et abstraction font rage, où les artistes sont sommés de se ranger dans un camp ou l’autre, tous deux développent un art relié au réel, mais non réaliste et qui, à partir de la transcription du monde visible, vise à l’essence.Cette exposition réunit les collections de la Fondation Giacometti à des prêts du Museo Morandi, Bologne et de collections privées européennes.Elle propose une traversée de leurs carrières de 1913 à 1965 en quatre chapitres : L’Atelier ; Le Familier ; La traversée des avant-gardes ; Regarder le réel.La Fondation Giacometti remercie chaleureusement Franck Giraud et la Ruth Stanton Foundation pour leur généreux soutien.#catalogue #GiacomettiMorandi co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon.
  • 🔊 “La Chine des Tang” Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle) au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 20 novembre 2024 au 3 mars 2025

    29:33|
    “La Chine des Tang”Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 20 novembre 2024 au 3 mars 2025Entretien avec Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée – musée Guimet, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 29’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/27/3575_la-chine-des-tang_musee-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHuei-Chung Tsao, chargée de collections Chine, musée GuimetLuo Lijun, chef du service des Expositions, Art Exhibitions ChinaDu Zeyu, responsable de projets, Art Exhibitions ChinaXu Yunyan, chargée de projets, Art Exhibitions ChinaPoint d’orgue de l’année Guimet x Chine 2024 et entièrement consacrée à l’une des plus brillantes dynasties chinoises, l’exposition La Chine des Tang (618-907) constitue un événement exceptionnel tant par son envergure que par les oeuvres qu’elle présente.Organisée en partenariat avec Art Exhibitions China, l’exposition accueille 207 ensembles d’oeuvres provenant de plus d’une trentaine d’institutions muséales chinoises. Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l’épanouissement d’une population cosmopolite et l’essor d’une administration centralisée.Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d’orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales, des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.Bien que souvent représentée dans les productions de la culture populaire actuelle –comme dans les séries télévisées ou encore les roman des aventures du Juge Ti de Robert van Gulik adaptés au cinéma– la période des Tang reste relativement mal connue du public occidental. L’exposition La Chine des Tang au musée Guimet brosse un panorama large et dynamique de cette période qui a marqué de son empreinte les fondements culturels et administratifs de la Chine contemporaine.Les Tang, une dynastie fondatriceNous sommes un siècle et demi avant le sacre de Charlemagne (800) lorsque, succédant à la dynastie Sui (581-618) parvenue à unifier la Chine après près de quatre cents ans de divisions, les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l’État et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. Alors que la production agricole et artisanale s’y développe, sur le plan des arts, la peinture, la sculpture, la musique et la danse n’auront jamais été aussi florissants. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures. Multiculturelle et ouverte sur le monde, la période Tang a vu l’essor d’une vie matérielle raffinée.[...]
  • 🔊 “Faire parler les pierres” Sculptures mĂ©diĂ©vales de Notre-Dame au musĂ©e de Cluny, musĂ©e national du Moyen Ă‚ge, Paris du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025

    11:23|
    “Faire parler les pierres”Sculptures médiévales de Notre-Dameau musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 19 novembre 2024 au 16 mars 2025Entretien avec Damien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 novembre 2024, durée 11’23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/19/3574_faire-parler-les-pierres_musee-de-cluny-musee-national-du-moyen-age/Communiqué de presseCommissariat #SculpturesNotreDameDamien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures. Du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025, le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge présente, en partenariat avec l’Inrap, une exposition autour du décor sculpté médiéval de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les sculptures de la cathédrale conservées au musée n’avaient pas fait l’objet d’étude approfondie depuis le début des années 1980. L’exposition « Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame » promet de renouveler la connaissance sur ces collections, en révélant les résultats de l’important programme d’étude et de restauration mené depuis 2022.Depuis sa création, le musée de Cluny est le principal lieu de conservation de sculptures de Notre-Dame de Paris. La « salle Notre-Dame » présente les principaux fragments sculptés de la cathédrale découverts en 1977 sous un hôtel particulier parisien, dont les célèbres têtes de rois, aux côtés des autres pièces provenant du décor de l’édifice déjà conservées dans des musées.Ces sculptures n’avaient pas été étudiées ni restaurées depuis près de 40 ans. Le chantier actuel de restauration de la cathédrale et la forte activité scientifique associée ont créé l’opportunité pour le musée de réinterroger ses propres collections. Il a donc lancé en 2022 un programme d’étude et de restauration d’une sélection de pièces mené en partenariat avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH).L’exposition apporte un nouvel éclairage sur les oeuvres emblématiques de la collection du musée de Cluny. Aux oeuvres habituellement présentées dans la salle des sculptures de Notre-Dame s’ajoutent des pièces encore jamais montrées au public. Une sélection de fragments permet d’évoquer les corps disparus des statues colossales de la galerie des rois. Un dossier consacré à la statue d’Adam, chef-d’oeuvre de la sculpture gothique, déroule son parcours mouvementé jusqu’à nos jours. La scénographie restitue la disposition des fragments restaurés du portail Sainte-Anne et des linteaux du portail du Jugement dernier. Les traces de polychromie retrouvées de ces oeuvres sont également mises en valeur.Cet événement est l’occasion de dévoiler pour la première fois au public une trentaine de fragments du jubé des années 1230 mis au jour lors des recherches archéologiques préventives conduites par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) depuis le printemps 2022. Grâce au prêt de l’Inrap et au soutien scientifique de la Drac Île-de-France, la présentation inédite de ces fragments est rendue possible grâce aux travaux de stabilisation des éléments fragiles financés par l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier de restauration. Elle permet d’en apprécier l’iconographie comme la polychromie d’origine remarquablement préservée. Cette sélection est mise en regard des fragments découverts par Viollet-le-Duc au XIXesiècle et prêtés par le musée du Louvre et par la Drac Île-de-France.[...]
  • 🔊 “LĂŞ PhĂ´, Mai-Thu, Vu Cao Dam” Pionniers de l’art moderne vietnamien en France au musĂ©e Cernuschi, Paris du 11 octobre 2024 au 9 mars 2025

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    “Lê Phô, Mai-Thu, Vu Cao Dam”Pionniers de l’art moderne vietnamien en Franceau musée Cernuschi, Parisdu 11 octobre 2024 au 9 mars 2025Entretien avec Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée Cernuschi, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 22’14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/15/3573_vietnam_musee-cernuschi/Communiqué de presse .Commissaire :Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée CernuschiLe musée Cernuschi propose cet automne la première grande rétrospective en France de trois pionniers de l’art moderne vietnamien, Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000). L’exposition rassemble 150 œuvres des trois artistes retraçant leurs trajectoires depuis leur formation à l’École des beaux-arts de Hanoï jusqu’à la fin de leur longue carrière menées en France à partir de 1937.Cette exposition coïncide avec le centenaire de l’École des beaux-arts de Hanoï qui a permis, pour la première fois, la rencontre de l’art occidental et des traditions vietnamiennes. Les échanges intenses entre élèves et professeurs ont donné naissance à un nouveau style, proprement indochinois.Conçue en étroite collaboration avec les familles des artistes qui ont ouvert leurs fonds d’archives, l’exposition retrace le parcours audacieux de ces trois amis, aimant leur pays natal tout autant que la France, avec pour toile de fond les changements politiques et les relations entre les deux pays tout au long du XXe siècle. Photographies anciennes, dessins datant des années de formation ou croquis préparatoires côtoient leurs oeuvres sur soie, huiles sur toile, paravent laqué, sculptures en plâtre ou en bronze. L’association de techniques et matières issues des traditions occidentales et asiatiques est emblématique de leurs oeuvres qui, depuis une trentaine d’années, connaissent, sur le marché de l’art, un engouement croissant.Une occasion unique de voir rassemblées 150 oeuvres issues de 25 collections différentes.Première exposition sur ces artistes emblématiques de l’évolution de l’art vietnamien du XXe, elle rassemble 150 œuvres en provenance de fonds divers, prêteurs publics ou privés, familles des artistes, amis proches ou simples amateurs. C’est une occasion unique de retracer l’évolution du style de Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam depuis le début jusqu’à la fin de leur carrière.Parmi les prêteurs publics, la Cité internationale universitaire de Paris, Maison des étudiants de l’Asie du Sud-Est, prête pour la première fois une grande huile sur toile de Lê Phô datant de 1929 (210 x 450 m), première commande passée au peintre alors qu’il était encore étudiant. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac prête un bel ensemble de sculptures de Vu Cao Dam, et un ensemble de peintures des trois artistes est issu des collections du Centre national des arts plastiques ; sont également prêteurs le Mobilier national ou encore le ministère de la Justice.[...]
  • 🔊 “RIBERA (1591-1652)” TĂ©nèbres et lumièreau Petit Palais, Paris du 5 novembre 2024 au 23 fĂ©vrier 2025

    18:30|
    “RIBERA (1591-1652)” Ténèbres et lumièreau Petit Palais, Parisdu 5 novembre 2024 au 23 février 2025Entretien avec Maïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit Palais, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 18’31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/06/3572_ribera_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisMaïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit PalaisLe Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l’héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D’origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.Le parcours de l’exposition suit le fil de la carrière de Ribera au coeur de l’Italie du Caravage, tout en explorant son originalité, son audace, ses motifs récurrents et ses métamorphoses. [...]