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🔊 “Chine. Empreintes du passé” Découverte de l’antiquité et renouveau des arts 1786-1955 au musée Cernuschi, Paris du 7 novembre 2025 au 15 mars 2026
du 7 novembre 2025 au 15 mars 2026
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2025, durée 20’39,
© FranceFineArt.
https://francefineart.com/2025/12/04/3677_chine-empreintes-du-passe_musee-cernuschi/
Communiqué de presse
Commissariat : Éric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi
Co-commissariat : Wang Yifeng, chercheur du musée provincial du Zhejiang
Le musée Cernuschi présente l’exposition Chine. Empreintes du passé, une invitation à suivre des lettrés et moines archéologues qui parcouraient montagnes et sanctuaires en quête d’inscriptions antiques gravées sur la pierre ou coulées dans le bronze. Ces signes et formes archaïques ont inspiré des oeuvres dont la modernité repose alors sur l’association inédite entre calligraphie, peinture et estampage : une rencontre témoignant de la révolution visuelle en cours dans la Chine du XIXème siècle.
Exposition organisée en collaboration avec le musée provincial du Zhejiang (Chine) et avec le soutien de la Société des Amis du musée Cernuschi dans le cadre d’un mécénat exceptionnel.
145 oeuvres seront exposées : peintures, calligraphies, sceaux, estampages, livres, photographies, bronzes, céramiques, miroirs et monnaies.
Parmi les artistes à retrouver tout au long du parcours : 黄易 Huang Yi,阮元 Ruan Yuan,六舟 Liuzhou,陳洪壽 Chen Hongshou,費丹旭 Fei Danxu,何紹基 He Shaoji,陳玉忠 Chen Yuzhong,吳昌碩 Wu Changshuo,姚華 Yao Hua,潘天壽 Pan Tianshou,黃賓虹 Huang Binhong.
Les lettrés de la dynastie Qing sont les héritiers d’une tradition de collectionneurs qui ont fait de l’étude des vases rituels et des stèles antiques une vraie science. Ce domaine de connaissance, appelé étude des métaux et des pierres (jinshixue) s’intéresse en premier lieu aux inscriptions anciennes. Au XVIIIème et au XIXème siècle, les recherches des lettrés les amènent à se tourner vers les vestiges les plus modestes, ou les moins accessibles, comme les fragments de stèles ou les calligraphies inscrites au flanc des montagnes.
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🔊 “Marie Quéau” Fury Lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la jeune création 2025 LE BAL, Paris du 28 novembre 2025 au 8 février 2026
20:09|“Marie Quéau” FuryLauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la jeune création 2025LE BAL, Parisdu 28 novembre 2025 au 8 février 2026Entretien avecMarie Quéau,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 1er décembre 2025, durée 20’09,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/12/04/3676_marie-quea_le-bal/Communiqué de presse Direction du BALDiane Dufour, fondatrice, directrice artistiqueChristine Vidal, directriceJulie Héraut, directrice adjointeMarie Quéau est la cinquième lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Création, qui a été décerné en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la réalisation d’un projet de création s’inscrivant dans le spectre large de l’image-document, fixe et en mouvement, articulant enjeux sociétaux et esthétiques.Le projet de Marie Quéau FURY fait l’objet d’une installation au BAL et d’un livre co-édité par Roma Publications et LE BAL.Comment apprend-on à tomber, se jeter par une fenêtre, tout casser sur rendez-vous ? Marie Quéau expose dans FURY des corps confrontés à des états extrêmes : cascadeurs défenestrés à répétition, acteurs en transe dans des studios de motion capture, apnéistes en immersion statique au bord de la dérive, individus donnant libre cours à leur rage dans une fury room. Mêlant expériences réelles et machineries du faux, son travail emprunte à la science-fiction sa dimension spéculative pour éprouver le réel et ses limites.Ces univers disparates ont en commun de fabriquer du vraisemblable. Ainsi, documenter une probabilité pourrait parfaitement résumer la démarche de Marie Quéau ou photographier la possibilité qu’une chose a d’être « vraie ». Cadrages serrés, noir-et-blanc saturé et couleurs artificielles lui permettent de construire un espace indéterminé, menaçant, opaque, où pointe une violence sourde et où seuls les corps et leurs gestes comptent.Face à un monde où la logique échappe, Marie Quéau s’attache aux figures poétiques du renversement : la chute comme un envers de l’envol, un corps qui encaisse la blessure ou l’accident pour un autre, un état de transe converti en données par la machine, la violence théâtralisée pour assurer sa survie. Loin de se contenter de capturer ces instants de bascule, elle en expose aussi les mécanismes : protocoles, capteurs, instruments, autant d’outils qui transforment l’expérience limite en performance maîtrisée, en récit mesurable. En juxtaposant ces fragments – corps tendus vers l’extrême, dispositifs de contrôle et gestes calculés – son travail met au jour une contradiction fondamentale : l’humain cherche sans cesse à dompter ce qui, par définition, le dépasse.Le Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Créationa reçu le soutien du ministère de la Culture.La publication est co-éditée avec Roma Publications, avec un texte inédit de Guillaume Blanc-MarianneLe projet a bénéficié du soutien à la photographie documentaire du Centre national des arts plastiques (Cnap).
🔊 “Isabel De Obaldia” Et nous voici, déchirés à la Maison de l’Amérique Latine, Paris du 26 novembre 2025 au 26 février 2026
19:38|“Isabel De Obaldia” Et nous voici, déchirésà la Maison de l’Amérique Latine, Parisdu 26 novembre 2025 au 26 février 2026Entretien avecIsabel De Obaldia,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 25 novembre 2025, durée 19’38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/26/3675_isabel-de-obaldia_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseCommissariat : Nadeije Laneyrie-DagenSculpteure et peintre franco-panaméenne, formée aux États-Unis et en France, Isabel De Obaldia est invitée à partir de fin novembre 2025 par la Maison de l’Amérique latine à Paris. Son installation, faite de grands dessins et de corps de verre colorés, de son et de vidéo, témoigne de la catastrophe humaine et écologique de la région du Darién, qui sépare le Panama de la Colombie. Observatrice attentive des violences propres à notre temps, la plasticienne rend compte du désastre occasionné par un flux migratoire, transit du désespoir qui fut un temps massif et dont l’assèchement brutal actuel a, à son tour, des conséquences violentes.« De ce côté de l’Atlantique, le Darién est une région mal connue. L’Europe a sa Méditerranée, traversée par des migrants qui risquent leur vie à tenter de la franchir ; l’Amérique a cette mer végétale, un « bouchon » qui sépare l’isthme de Panama de la Colombie, et plus généralement de l’Amérique du Sud. Dans cette région humide et montagneuse où le risque d’être détroussé s’ajoute à ceux de la nature, entre 2021 et 2023, un demi-million de migrants ont souffert et beaucoup sont morts avant d’atteindre le petit village de Bajo Chiquito, peuplé de pêcheurs et de paysans indigènes, dont l’équilibre économique s’est trouvé bouleversé de façon éphémère par leur arrivée.» explique Nadeije Laneyrie-Dagen, commissaire de l’exposition.« Celles et ceux qui ont vécu là l’enfer et se voient forcés à présent d’emprunter le chemin du retour, les natifs pris au piège de mouvements incohérents qui les ont fait otages plutôt que bénéficiaires, et la jungle, prolifique, admirable, et défigurée, sont les héros de l’installation immersive » que propose Isabel De Obaldia pour la Maison de l’Amérique latine.Un catalogue (français-espagnol), avec des textes de Nadeije Laneyrie-Dagen et Mónica E. Kupfer accompagne l’exposition.
🔊 “Zadkine Art déco” au musée Zadkine, Paris du 15 novembre 2025 au 12 avril 2026
20:15|“Zadkine Art déco” au musée Zadkine, Parisdu 15 novembre 2025 au 12 avril 2026Entretien avecCécilie Champy-Vinas,conservatrice en chef et directrice du musée Zadkine,et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 24 novembre 2025, durée 20’15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/26/3674_zadkine-art-deco_musee-zadkine/Communiqué de presseCommissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef et directrice du musée ZadkineEmmanuel Bréon, conservateur en chef honoraire et président d’Art déco de FranceAvec la collaboration d’Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineEn 2025, le musée Zadkine célèbre les cent ans de l’Art déco en mettant en lumière les liens qu’a noués le sculpteur Ossip Zadkine avec les arts décoratifs dans les années 1920-1930. À travers plus de 90 oeuvres – des sculptures, mais également des objets et du mobilier – l’exposition évoque, pour la première fois, les relations que Zadkine entretenait avec certains grands décorateurs de la période Art déco, tels Eileen Gray ou Marc du Plantier. Elle met aussi en évidence la parenté d’inspiration qui unit leurs créations.Grâce à de nombreux prêts – provenant tant de collections privées que d’institutions prestigieuses, comme le musée des Beaux-Arts d’Anvers, la Manufacture de Sèvres, le Mobilier national ou le musée des Années 30 à Boulogne – l’exposition permet de mesurer l’étendue du talent de Zadkine, artiste complet, passionné par la beauté et la variété des matières.Celui qui entendait se comporter « comme un ébéniste des XIIIe et XIVe siècles qui se fiait toujours à son instinct », comme il l’écrit dans ses mémoires, garde un intérêt constant pour les savoir-faire empruntés à l’artisanat. Au début des années 1920, lorsque Zadkine, revenu du cubisme, cherche une voie nouvelle, il expérimente différentes techniques : il colore, dore et laque ses sculptures, donnant naissance à certains de ses chefs-d’oeuvre comme l’Oiseau d’or, un plâtre doré à la feuille, ou le Torse d’hermaphrodite, laqué avec la collaboration du décorateur André Groult. C’est cependant sa maîtrise de la taille-directe qui lui vaut d’être sollicité pour l’Exposition internationale des arts décoratifs en 1925. Au côté de sculpteurs comme Pompon ou les frères Martel, il participe au décor de la Pergola de la Douce France, un monumental édifice érigé sur l’esplanade des Invalides et qui entend remettre au goût du jour la technique ancestrale de la taille directe de la pierre, perçue comme plus authentique que le modelage.L’exposition, conçue en cinq sections, explore dans un premier temps le « tournant décoratif » qui s’opère chez Zadkine dans les années 1920, moment où le sculpteur se passionne pour la couleur en sculpture et expérimente des techniques comme la dorure et la laque.Une deuxième section met en avant les sculptures de Zadkine conçues pour l’architecture : Zadkine collabore en effet à plusieurs reprises avec des architectes pour décorer des monuments, à Paris comme à Bruxelles.Les sections trois et quatre sont consacrées aux expositions de 1925 et 1937, auxquelles Zadkine a, par deux fois, contribué. En cette année du centenaire, l’accent est mis sur l’Exposition de 1925 et sur la Pergola de la Douce France, l’un des rares monuments de 1925 encore conservé. [...]
🔊 “Manga, Tout un art !” au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 19 novembre 2025 au 9 mars 2026
21:22|“Manga, Tout un art !” au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 19 novembre 2025 au 9 mars 2026Entretien avecEstelle Bauer,conservatrice des collections Japon – musée Guimet,et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 18 novembre 2025, durée 21’22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/22/3672_manga_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Estelle Bauer,conservatrice des collections Japon au musée Guimet.Didier Pasamonik, éditeur et journaliste.Avec MANGA, TOUT UN ART !, les héros mondialement célébrés de la bande-dessinée japonaise affluent place d’Iéna dans une exposition qui replace les mangas dans le contexte culturel où ils sont nés, dans un face-à-face étonnant avec les oeuvres du musée. Exceptionnelle par son ampleur, MANGA, TOUT UN ART ! investie les trois galeries d’exposition du musée Guimet.MANGA, TOUT UN ART ! lève le voile sur la naissance et l’évolution complexe de la bande dessinée japonaise de la fin du 19e siècle à nos jours. Après avoir exploré les influences occidentales, la presse satirique, les premiers pas du dessin animé, le kamishibai (forme de théâtre de rue pour enfant) et la créativité d’Osamu Tezuka, le père du Manga moderne, l’exposition nous plonge dans la contre-culture et les revues qu’elle a suscitées, les nouvelles narrations et les jeux entre les genres ; elle revisite les titres bien connus de la pop culture japonaise établissant un dialogue entre leurs personnages et les collections du musée. Le premier volet de l’exposition se termine sur la présentation de robes de haute-couture inspirées par la culture manga.En écho à cette première galerie, une salle sera consacrée à la mondialement célèbre estampe de Hokusai, Sous la grande vague au large de Kanagawa, et à ses reprises dans les mangas et la BD franco-belge.Le troisième volet de l’exposition invite le visiteur à la découverte de l’univers méconnu des rouleaux peints et livres illustrés des 18e et 19e siècles, considérés pour l’occasion du point de vue de l’art des mangas et de ses procédés graphiques. Des bulles de rêve et des dialogues dans les images aux représentations des rayons de lumières et des flatuosités explosives, ces oeuvres témoignent de l’étendu des registres de l’art narratif japonais, de l’humour le plus désopilant aux récits les plus édifiants.Catalogue d’exposition – Manga. Tout un art ! Co-édition musée Guimet x Glénat. Collection Beaux livres Patrimoine. Couverture : © Tezuka Productions.
🔊 “Momies” au Musée de l’Homme, Paris du 19 novembre 2025 au 25 mai 2026
15:25|“Momies” au Musée de l’Homme, Parisdu 19 novembre 2025 au 25 mai 2026Entretien avecBerivan OZCAN,chargée de conception et de production,et commissaire muséographique de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 18 novembre 2025, durée 15’25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/20/3671_momies_musee-de-l-homme/Communiqué de presseCommissariat scientifique :Éloïse QUÉTEL, conservatrice-restauratrice de restes humains et matériaux organiques, responsable des collections médicales, Sorbonne UniversitéPascal SELLIER, directeur de recherche émérite CNRS, enseignant à Paris 1, équipe Anthropologie biologique et bio-archéologie (ABBA), UMR 7206, Musée de l’Homme.Commissariat muséographique :Nala ALOUDAT, responsable du pôle des expositionsEve BOUZERET, cheffe de projet expositionsBerivan OZCAN, chargée de conception et de productionCet automne, alors que le Musée de l’Homme célèbre les 10 ans de sa réouverture, une exposition-événement dévoile l’univers captivant et mystérieux des momies. Sujet de fascination et d’effroi, la momification a été pratiquée sur tous les continents depuis des millénaires, révélant le désir d’éternité qui hante les humains depuis toujours. L’exposition présente neuf corps momifiés exceptionnels, pour la plupart conservés par le Muséum, accompagnés d’objets funéraires, de documents scientifiques et d’oeuvres d’art contemporain inspirés par ces traditions. Questions sociétale et symbolique, rites et techniques ancestrales de momification, recherches menées autour des individus, sont autant de sujets passionnants traités dans l’exposition. Elle revient parallèlement sur la manière dont les collections se sont constituées et ont été exposées à partir de la fin du 18e siècle, et analyse l’évolution de notre regard sur ces corps défiant le temps.Depuis l’essor de l’archéologie au 18e siècle, l’engouement des occidentaux pour les momies ne s’est jamais démenti. Provoquant à la fois attrait et répulsion, elles ont été abondamment convoquées dans la littérature, le cinéma, la bande dessinée, la publicité et sont, de ce fait, très présentes dans notre imaginaire… avec tout un cortège de clichés et de fausses idées ! L’introduction de l’exposition « Momies » montre ainsi comment la culture populaire a forgé un archétype, particulièrement lié à l’Égypte ancienne.Le cadre éthique de l’exposition : comment conserver et exposer des restes humains ? Le Musée de l’Homme, qui embrasse le thème de l’humanité dans son ensemble, du passé au futur en passant par les enjeux contemporains, conserve, dans ses réserves, les importantes collections d’anthropologie biologique du Muséum national d’Histoire naturelle. Si la plupart des restes humains de cette collection sont des préparations ostéologiques ou anatomiques, notamment quelques 18 000 crânes, on compte aussi 70 corps momifiés. Cette exposition permet de rendre visible cette réalité, et aura permis la réalisation de nouvelles études scientifiques ainsi que plusieurs actions de restauration. Elle a aussi stimulé une réflexion quant au cadre éthique à l’intérieur duquel le musée choisit de montrer ces restes humains. Il est en effet apparu nécessaire de proposer une muséographie respectueuse de la dignité humaine pour les neuf défunts momifiés présentés. Les corps sont placés dans des vitrines individuelles isolées du reste de la scénographie. Un voilage placé du côté immédiatement visible par le visiteur permet à celui-ci de s’en approcher en douceur, sans effet de surprise. Des recherches de provenance ont été menées afin qu’une fiche d’identité aussi complète que possible de chaque individu soit proposée. Les lacunes dans les connaissances et les suspicions d’irrégularités dans les trajectoires y sont indiquées en toute transparence.[...]
🔊 “Magdalena Abakanowicz” La trame de l’existenceau Musée Bourdelle, Paris du 20 novembre 2025 au 12 avril 2026
17:16|“Magdalena Abakanowicz” La trame de l’existenceau Musée Bourdelle, Parisdu 20 novembre 2025 au 12 avril 2026Entretien avecOphélie Ferlier Bouat,directrice du musée Bourdelle,et commissaire générale de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 17 novembre 2025, durée 17’16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/20/3670_magdalena-abakanowicz_musee-bourdelle/Communiqué de presse Commissariat général :Ophélie Ferlier Bouat, Directrice du musée BourdelleCommissariat scientifique :Jérôme Godeau, Historien de l’artAvec la collaboration de Colin Lemoine, Historien de l’artAssistés de Margaux Coïc, Assistante d’expositionLe musée Bourdelle présente la première grande exposition dédiée à Magdalena Abakanowicz en France. Artiste majeure de la scène polonaise du 20e siècle, Abakanowicz (1930-2017) a connu dès son plus jeune âge la guerre, la censure et les privations sous le régime communiste. Elle a livré des sculptures et des œuvres textiles immersives, poétiques, parfois inquiétantes, souvent politiques. Inspirée par le monde organique, par la sérialité et la monumentalité, sa création possède une puissance et une présence indéniables, en résonance avec les problématiques contemporaines – environnementales, humanistes, féministes. Radicale et pionnière, l’œuvre d’Abakanowicz a été régulièrement exposée à l’étranger, des États-Unis au Japon en passant par l’Europe, et plus récemment à la Tate Modern de Londres et au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Le musée Bourdelle propose des clés de lecture biographiques et historiques à travers un parcours chrono-thématique de 70 ensembles – 33 installations sculptées, 10 œuvres textiles, dessins et photographies.Dans les 600m² de l’aile Portzamparc, dont les murs de bétons ont été rénovés pour l’occasion, l’exposition met l’accent sur la production sculpturale d’Abakanowicz afin de redonner à l’artiste sa place parmi les grands sculpteurs du 20e siècle. Le sous-titre de l’exposition, « La trame de l’existence », associe deux termes employés par l’artiste pour définir son œuvre. Elle envisageait le tissu comme l’organisme élémentaire du corps humain, marqué par les aléas de son destin.Fruit d’un travail de trois années, le projet bénéficie du soutien actif de la Fondation Marta Magdalena Abakanowicz-Kosmowska et Jan Kosmowski de Varsovie, de l’Institut polonais et de l’Institut Adam Mickiewicz. Les principaux prêteurs sont la Fondation Marta Magdalena Abakanowicz-Kosmowska et Jan Kosmowski de Varsovie, la Fondation Toms Pauli de Lausanne, le Musée central des Textiles de Łódź, la Tate Modern de Londres, le Musée d’art contemporain de Cracovie et le musée d’Art moderne de Paris.[...]
🔊 “Dragons” au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 18 novembre 2025 au 1er mars 2026
16:45|“Dragons”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 18 novembre 2025 au 1er mars 2026Entretien avecJulien Rousseau,conservateur en chef du patrimoine, responsable de l’Unité Patrimoniale Asie du musée du quai Branly – Jacques Chirac – Paris, commissaire associé de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 17 novembre 2025, durée 16’45,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/18/3668_dragons_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissaires :YU Pei-chin, Directrice adjointe du Musée national du Palais, TaipeiWU Hsiao-yun, Conservateur en chef du département des Antiquités du Musée national du Palais, TaipeiCHIU Shih-hua, Cheffe de section du département de Peinture, Calligraphie et Livres rares du Musée national du Palais, TaipeiCommissaire associé :Julien Rousseau, Conservateur en chef du patrimoine, Responsable de l’Unité Patrimoniale Asie du musée du quai Branly-Jacques Chirac, ParisConseiller scientifiqueAdrien Bossard, Conservateur du patrimoine, Directeur du musée départemental des arts asiatiques, NiceCette exposition est organisée en collaboration avec le Musée national du Palais de Taipei à Taïwan Et avec le concours exceptionnel du musée départemental des arts asiatiques à Nice.5000 ans d’histoires et de légendes des dragons d’Asie orientale se révèlent à travers cette exposition conçue avec le Musée national du Palais de Taipei à Taïwan.Le dragon originaire de Chine n’est en rien la créature maléfique et cracheuse de feu désignée sous ce nom en Occident. Il incarne au contraire l’énergie vitale universelle et l’élément aquatique. Ambivalent et incontrôlable, il assure l’harmonie du monde : la terre dépend de sa toute-puissance pour bénéficier des bienfaits du ciel.L’exposition Dragons présente une sélection exceptionnelle d’objets et oeuvres d’art, depuis les premiers dragons apparus sur les jades et bronzes antiques jusqu’aux formes populaires contemporaines, en passant par les arts impériaux. Le dragon, seigneur céleste, poursuit aujourd’hui son envol. Après avoir été l’emblème de la toute-puissance des empereurs, il continue de relier la terre au ciel pour apporter force et prospérité aux Hommes.L’idée originale de cette exposition, proposée par le Musée national du Palais de Taipei à Taïwan, s’inscrit dans le cadre d’une coopération et d’échanges entre le musée National du Palais de Taipei et le musée du quai Branly – Jacques Chirac. Il permet la présentation exceptionnelle et inédite d’une centaine de pièces venues de Taïwan, dont plusieurs joyaux du Musée national du Palais de Taipei.[...]
🔊 “Hugo décorateur” à la Maison Victor Hugo, Paris du 13 novembre 2025 au 26 avril 2026
19:26|“Hugo décorateur”à la Maison Victor Hugo, Parisdu 13 novembre 2025 au 26 avril 2026Entretien avecGérard Audinet,directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 12 novembre 2025, durée 19’26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/13/3667_hugo-decorateur_maison-victor-hugo/Communiqué de presseCommissariat :Gérard Audinet, directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey« J’étais né pour être décorateur »En présentant l’exposition Victor Hugo décorateur, la maison de Victor Hugo dévoile une facette méconnue mais néanmoins fascinante de la créativité de l’artiste : celle de décorateur. L’exposition explore l’univers décoratif de l’artiste, entre imagination graphique, obsession de l’objet et invention de l’espace comme oeuvre totale. De ses intérieurs parisiens à la fabuleuse Hauteville House, le visiteur découvre la façon dont Victor Hugo pensait le décor comme une extension de son esprit et de sa poésie, créant des ambiances foisonnantes où murs, sols et plafonds deviennent supports de création.Relevant le défi des décors disparus ou indéplaçables, cette exposition tente de rendre sensible et de documenter la méthode et l’esprit de l’écrivain décorateur. Le rêve du décor à travers le dessin, le rôle de Juliette Drouet et les échanges familiaux, les appartements d’avant l’exil et ceux du retour à Paris, le grand oeuvre de Hauteville House, la curiosité du chineur compulsif que fut Hugo sont autant de lignes de force d’un parcours se déployant sur les deux étages du musée. Les meubles et panneaux gravés et peints, des décors créés pour Juliette Drouet à Guernesey, ou le mobilier de la dernière chambre de Victor Hugo en sont aussi les points forts.Décorateur au sens plein du terme, voire designer, Victor Hugo reste poète, mettant dans ses créations autant sa science de la lumière, des matériaux ou de la couleur que sa philosophie, ses croyances, sa mémoire mais aussi sa fantaisie.Le parcours se compose de douze parties et s’ouvre sur les rêveries du poète autour du décor, illustrées par des dessins en lien avec les objets décoratifs, témoignant de la manière dont Victor Hugo faisait dialoguer les différents domaines de son imaginaire. Vient ensuite une évocation de ses intérieurs parisiens avant l’exil, où la passion de Victor Hugo pour la poésie des objets se traduisait alors par d’incroyables amoncellements.Loin d’être de simples bibelots, ces objets forment un langage symbolique et personnel, et traduisent la manière dont l’écrivain pense et compose ses espaces. Une section essentielle est consacrée au décor de l’amour, révélant le rôle central de Juliette Drouet, complice artistique et sentimentale de Victor Hugo, avec laquelle il partageait ses projets décoratifs. La dimension familiale de cette aventure décorative est également mise en lumière : Madame Hugo créait des cadres recouverts de velours, tandis que Charles Hugo chinait pour son père, contribuant ainsi à alimenter ce musée intime qu’étaient ses intérieurs. Le parcours plonge ensuite le visiteur dans le chef-d’oeuvre de Victor Hugo décorateur : Hauteville House à Guernesey. Ce lieu unique, dont le décor est conservé dans son état d’origine, est présenté à travers des photographies issues des collections, mises en regard avec les clichés contemporains de Jean-Baptiste Hugo, arrière arrière petit-fils de Victor Hugo. À Hauteville House, Hugo invente une véritable grammaire décorative, où chaque surface — murs, sols, plafonds — devient support d’expression. Il conçoit l’espace comme une page à écrire, un univers total où la création ne connaît plus de frontières. [...]Publication : Gérard Audinet, Victor Hugo, décors aux Éditions Paris Musée