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Choses à Savoir SANTE

Quel est le meilleur moment de la journée pour manger du sucre ?

Le meilleur moment de la journée pour manger du sucre dépend de l'objectif et de la manière dont le corps utilise ce sucre. Voici les moments les plus appropriés selon différentes perspectives :

 

1. Le matin ou au petit-déjeuner :

  - Raison : Manger du sucre le matin, en combinaison avec d'autres aliments (protéines, fibres, graisses), peut fournir de l'énergie pour bien commencer la journée. Le corps est souvent plus apte à métaboliser le sucre à ce moment-là, après une nuit de jeûne.

  - Avantage : Cela peut aider à prévenir les fringales plus tard dans la journée et soutenir la concentration.

 

2. Autour d'une séance d'activité physique :

  - Avant l'exercice : Consommer des glucides rapides avant une séance d'exercice peut fournir de l'énergie immédiate, améliorant ainsi la performance. Il est recommandé d'avoir une petite quantité de sucre simple (comme un fruit) environ 30 minutes avant une activité.

  - Après l'exercice : Après une activité physique intense, le sucre aide à restaurer les réserves de glycogène dans les muscles. Couplé à une source de protéines, il favorise la récupération musculaire et la reconstitution des réserves d'énergie.

 

3. En milieu de matinée ou d'après-midi (éviter le soir) :

  - Raison : En mangeant du sucre à des moments de la journée où vous avez encore de l'activité physique ou mentale, il est plus probable que l'énergie soit utilisée rapidement par le corps, ce qui évite les pics d'insuline et le stockage sous forme de graisse.

  - Avantage : Cela peut vous aider à rester énergisé et à éviter la fatigue de l'après-midi sans provoquer un coup de fatigue plus tard.

 

4. À éviter tard le soir :

  - Raison : Manger du sucre le soir, surtout avant de dormir, peut perturber le sommeil en augmentant les niveaux d'énergie juste avant d'aller au lit. De plus, l'excès de sucre consommé à ce moment-là est moins susceptible d'être utilisé comme énergie et plus susceptible d'être stocké sous forme de graisse.

  - Avantage d'éviter : Favoriser un sommeil réparateur et éviter le stockage des excès caloriques.

 

Conclusion :

- Le matin ou après l'exercice sont les meilleurs moments pour consommer du sucre, car le corps est prêt à l'utiliser comme source d'énergie.

- En fin de journée, mieux vaut réduire sa consommation pour éviter les effets négatifs sur le sommeil et le stockage des graisses.

 

Manger du sucre en petites quantités et dans le cadre d'une alimentation équilibrée reste crucial pour éviter les pics glycémiques et leurs effets indésirables.

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  • Pourquoi on a faim quand on ne fait rien ?

    02:51|
    Le sentiment de faim, même lorsque l’on ne fait rien, peut sembler paradoxal, mais il est en réalité un phénomène régulé par un ensemble complexe de mécanismes physiologiques et psychologiques. Voici une explication scientifique de ce processus : 1. La régulation hormonale de la faim :Le sentiment de faim est principalement régulé par des hormones qui sont produites en fonction des signaux que le corps reçoit sur l'état des réserves d'énergie. Les principales hormones impliquées sont : - Ghréline : C'est l'hormone de la faim. Elle est sécrétée principalement par l'estomac lorsqu'il est vide. Plus le taux de ghréline est élevé, plus vous ressentez la faim, même si vous ne faites aucune activité physique.- Leptine : Elle est produite par les cellules graisseuses et signale au cerveau que le corps a assez de réserves d'énergie. Lorsque la leptine diminue, le cerveau reçoit le signal de manger, même sans grande dépense d'énergie. 2. Le métabolisme basal :Même lorsque nous sommes au repos (comme en regardant la télévision ou en restant assis), le corps consomme de l'énergie pour maintenir les fonctions vitales, comme :- Le battement du cœur- La respiration- Le maintien de la température corporelle- L'activité cérébrale Ces fonctions nécessitent une quantité d'énergie minimale, appelée métabolisme basal, qui peut représenter 60 à 70 % de la dépense énergétique totale quotidienne. Le corps réclame donc de l’énergie (via la faim) pour maintenir ces processus, même lorsqu'il n'y a pas d'activité physique évidente. 3. Les fluctuations de la glycémie :Lorsque nous mangeons, en particulier des glucides, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) augmente. Cette élévation déclenche la libération d'insuline, une hormone qui aide à absorber le glucose dans les cellules. Cependant, après un certain temps, la glycémie redescend, et cette baisse peut déclencher une sensation de faim, même sans dépense énergétique importante. Si les repas sont composés de glucides simples, cette fluctuation peut être rapide, entraînant des pics de faim fréquents. 4. Facteurs psychologiques et comportementaux :- Conditionnement et habitudes alimentaires : Le cerveau est souvent conditionné par l'habitude de manger à certains moments de la journée, indépendamment des besoins énergétiques. Si vous êtes habitué à manger à des heures régulières, vous pouvez ressentir la faim à ces moments-là, même sans avoir bougé.- Ennui et gestion émotionnelle : Parfois, la faim peut être confondue avec des sensations comme l'ennui, l'anxiété ou le stress. Le cerveau associe souvent l'absence d'activité à la prise alimentaire, surtout si cela est devenu une habitude comportementale. 5. Le mécanisme de préservation énergétique :Le corps humain a évolué pour survivre en période de famine, et il a donc tendance à "anticiper" les besoins énergétiques. Même si vous ne faites rien, le cerveau envoie des signaux de faim pour éviter un futur déficit d'énergie. Ce mécanisme était avantageux à une époque où la nourriture était rare, car il incitait les individus à manger dès que possible pour stocker de l'énergie sous forme de graisse. 6. Les variations hormonales au repos :Lorsque nous sommes au repos, les niveaux d’insuline et de ghréline peuvent fluctuer. Ces fluctuations hormonales augmentent parfois la sensation de faim, même si l'activité physique est faible. 
  • Quelle est la différence entre mort cérébrale, mort clinique et coma végétatif ?

    02:32|
    Les termes "mort cérébrale", "mort clinique" et "coma végétatif" désignent des états distincts du fonctionnement du cerveau et de l'organisme. Voici leurs différences : 1. Mort cérébrale (ou encéphalique) :- Définition : La mort cérébrale est une cessation totale et irréversible de toutes les fonctions du cerveau, y compris du tronc cérébral. C'est l'état dans lequel une personne est légalement et médicalement considérée comme morte, même si d'autres organes peuvent continuer à fonctionner temporairement avec assistance (respirateur, etc.).- Caractéristiques :  - Absence complète de toutes les activités cérébrales (aucun réflexe, aucune activité électrique du cerveau). - Les fonctions vitales comme la respiration sont maintenues uniquement grâce à des machines. - Ce diagnostic est irréversible, et la personne ne pourra plus jamais retrouver conscience ou fonction. 2. Mort clinique :- Définition : La mort clinique désigne l'arrêt temporaire des fonctions vitales du corps, notamment l'arrêt cardiaque (le cœur cesse de battre) et la respiration. Cependant, si une intervention rapide est effectuée, la personne peut être réanimée et récupérer.- Caractéristiques : - Absence de pouls et de respiration, mais possibilité de réanimation. - Ce n'est pas une mort irréversible ; dans de nombreux cas, si une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est réalisée à temps, la circulation sanguine et la respiration peuvent être restaurées. - L'état peut évoluer vers une mort cérébrale si le cerveau est privé d'oxygène pendant trop longtemps. 3. Coma végétatif (état végétatif persistant) :- Définition : Le coma végétatif est un état dans lequel une personne est inconsciente et incapable de répondre à son environnement, mais où les fonctions automatiques du corps, comme la respiration et la digestion, continuent de fonctionner.- Caractéristiques : - Le tronc cérébral fonctionne encore, ce qui permet de maintenir des fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque) sans assistance respiratoire. - La personne peut ouvrir les yeux, avoir des mouvements involontaires, mais ne montre aucun signe de conscience. - L'état végétatif peut être temporaire ou permanent, selon les causes et l'évolution. En résumé :- Mort cérébrale : Le cerveau ne fonctionne plus du tout et de manière irréversible.- Mort clinique : Arrêt temporaire des fonctions vitales, mais potentiellement réversible.- Coma végétatif : Inconscience persistante, mais certaines fonctions corporelles sont maintenues. Ces états sont donc très différents en termes de réversibilité, de fonction cérébrale et de conséquences médicales.
  • La thérapie par ventouses est-elle efficace ?

    02:26|
    Le cupping (ou cupping therapy, en français la thérapie par ventouses) est une pratique médicale alternative qui consiste à appliquer des ventouses sur la peau pour créer une aspiration. Cette technique est utilisée depuis des siècles dans diverses cultures, notamment en médecine traditionnelle chinoise, en médecine arabe et dans certaines formes de médecine traditionnelle européenne. Comment fonctionne le cupping ?La technique consiste à utiliser des petites ventouses en verre, en silicone ou en bambou qui sont chauffées ou appliquées avec un appareil pour créer un vide. Ce vide aspire la peau et une petite quantité de tissu dans la ventouse, provoquant une augmentation de la circulation sanguine dans la zone ciblée. Il existe deux principales formes de cupping :1. Cupping sec : Il consiste à appliquer les ventouses sans les déplacer. C’est la forme la plus courante.2. Cupping humide : Cette version implique des petites incisions sur la peau avant d’appliquer les ventouses, ce qui permet d’extraire une petite quantité de sang. Cela est plus rare et est principalement utilisé dans certaines pratiques traditionnelles. Utilisations courantes du cupping :Le cupping est souvent utilisé pour traiter une variété de maux, notamment :- Douleurs musculaires (en particulier les douleurs dorsales, cervicales et articulaires).- Inflammation.- Problèmes respiratoires (comme l’asthme ou la bronchite).- Migraine.- Fatigue et troubles liés au stress.- Troubles digestifs.- Amélioration de la circulation sanguine. Mécanisme d’action supposé :Le cupping est censé augmenter le flux sanguin vers les zones où la ventouse est appliquée, ce qui favoriserait la guérison des muscles ou des tissus sous-jacents. En médecine traditionnelle chinoise, on pense que cette thérapie aide à équilibrer le Qi (ou énergie vitale), et à éliminer les blocages énergétiques. Est-ce efficace ?L’efficacité du cupping est un sujet de débat dans la communauté médicale, avec des opinions mitigées. Les recherches scientifiques sur cette technique sont limitées et les résultats ne sont pas toujours concluants. Voici un résumé des preuves actuelles : 1. Douleur musculaire et tension :  - Plusieurs études ont montré que le cupping peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires, notamment pour des affections comme les douleurs lombaires chroniques ou les douleurs cervicales. Cependant, ces résultats sont souvent basés sur des preuves anecdotiques ou des essais cliniques de petite envergure.  - Certains mécanismes potentiels incluent une meilleure circulation sanguine locale, une réduction de l’inflammation, ou un effet placebo. 2. Bien-être général et relaxation :  - Certaines personnes rapportent un sentiment de relaxation et de bien-être après une séance de cupping, ce qui pourrait être attribué à une libération d’endorphines ou à une réduction du stress.  - L’effet placebo peut également jouer un rôle dans cette perception d’amélioration. 3. Effet sur les pathologies spécifiques :  - Les données scientifiques pour des conditions spécifiques comme l'asthme, les migraines ou les troubles digestifs sont très limitées. Il n'y a pas de consensus clair sur l'efficacité du cupping pour ces problèmes de santé...
  • Boire du lait quand on est enrhumé augmente-t-il la production de mucus ?

    01:10|
    L'idée que boire du lait augmente la production de mucus lorsqu'on est enrhumé est une croyance assez répandue, mais les preuves scientifiques ne soutiennent pas cette affirmation. D'où vient cette croyance ?Beaucoup de personnes pensent que boire du lait lorsque l'on est enrhumé rend le mucus plus épais ou qu'il en augmente la quantité. Cela pourrait être lié à la sensation que le lait laisse dans la bouche et la gorge, qui peut donner l'impression d'avoir plus de mucus. En effet, le lait est riche en graisses et en protéines, ce qui peut laisser une texture légèrement épaisse et visqueuse après consommation. Ce que disent les études scientifiques :Plusieurs études ont été menées pour examiner si la consommation de lait influence réellement la production de mucus, notamment lors d'infections respiratoires comme un rhume. Ces études n'ont pas trouvé de lien direct entre la consommation de lait et une augmentation de la production de mucus dans les voies respiratoires. Une étude publiée en 1990 dans le Journal of the American College of Nutrition a testé cet effet sur des adultes enrhumés et en bonne santé. Les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence significative dans la production de mucus entre ceux qui buvaient du lait et ceux qui n'en consommaient pas. Sensation subjective de mucus :Bien que le lait ne cause pas directement de production excessive de mucus, certaines personnes peuvent ressentir une sensation temporaire d’épaississement dans la gorge après en avoir bu. Cela pourrait être confondu avec une augmentation de la production de mucus, mais il s’agit probablement d’une sensation due à la texture du lait et non à une augmentation réelle du mucus. Conclusion :Boire du lait lorsqu'on est enrhumé n'augmente pas la production de mucus selon les preuves scientifiques actuelles. Si une personne a l'impression que le lait aggrave ses symptômes de rhume ou de congestion, il peut être préférable pour elle d'éviter le lait pendant cette période, mais cela relève plus de la préférence personnelle que d'une nécessité médicale. 
  • Le son des éoliennes est-il dangereux pour la santé ?

    02:31|
    Le son des éoliennes, également appelé bruit des éoliennes, est une question qui suscite de nombreux débats, surtout en ce qui concerne son impact potentiel sur la santé humaine. Voici une vue d'ensemble des principaux éléments à prendre en compte sur ce sujet : 1. Types de sons produits par les éoliennes :Les éoliennes produisent principalement deux types de sons :  - Bruit mécanique : Il provient du fonctionnement des composants internes de la turbine, comme la boîte de vitesses et le générateur. Ce bruit a généralement été réduit avec l'amélioration des technologies modernes.  - Bruit aérodynamique : C'est le son généré par le passage des pales à travers l'air, souvent perçu comme un "whoosh" ou un "vrombissement". Il varie en fonction de la vitesse du vent et de la taille des pales. 2. Perception du bruit :Le bruit des éoliennes est généralement faible en intensité, et souvent inférieur à 45 décibels (dB) à une certaine distance (environ 300 mètres). Ce niveau de bruit est comparable à celui d’une conversation normale ou du bruit ambiant dans une bibliothèque. Cependant, la perception du bruit peut être amplifiée par certains facteurs, comme :  - La proximité avec les habitations.  - Le contexte rural où le bruit de fond est naturellement faible.  - La sensibilité personnelle au bruit. 3. Impacts potentiels sur la santé :Les études sur les effets du bruit des éoliennes sur la santé sont partagées. Les préoccupations se concentrent principalement sur les points suivants : #a. Stress et troubles du sommeil :Certaines personnes vivant à proximité des parcs éoliens ont rapporté des troubles du sommeil, des maux de tête, du stress et de l'anxiété en raison du bruit constant. Le bruit des éoliennes peut perturber le sommeil, surtout si elles sont proches des habitations et que les individus sont sensibles au bruit nocturne. Les perturbations du sommeil peuvent à long terme avoir des effets sur la santé mentale et physique. #b. Infrasons et santé :Les infrasons sont des sons de très basse fréquence (généralement en dessous de 20 Hz) que les éoliennes émettent également. Bien que ces sons soient en général en dessous du seuil de perception humaine, certaines personnes affirment que l'exposition prolongée aux infrasons pourrait causer des symptômes comme des nausées, des vertiges ou une sensation de pression dans la tête. Cependant, les études scientifiques ne montrent pas de preuve claire d'effets nocifs directs sur la santé des infrasons produits par les éoliennes. #c. Syndrome des éoliennes :Certains médecins et chercheurs ont décrit ce qu'ils appellent le "syndrome des éoliennes", qui inclurait des symptômes comme des vertiges, des troubles de l'équilibre, des palpitations cardiaques, et des acouphènes. Cependant, ce syndrome reste controversé et n'a pas été reconnu officiellement par la communauté scientifique comme un diagnostic médical valide. 4. Études scientifiques et recommandations :Les principales agences de santé publique, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des organismes nationaux comme Santé publique France, estiment que le bruit des éoliennes, lorsqu’il est bien régulé, n’a pas de conséquences majeures sur la santé humaine. Toutefois, ils recommandent des précautions en termes de distance minimale entre les parcs éoliens et les habitations pour limiter l’exposition au bruit. Par exemple, en France, la distance minimale réglementaire est de 500 mètres entre une éolienne et la première habitation, ce qui permet de réduire significativement le bruit perçu...
  • Pourquoi la chérophobie empêche-t-elle d'être heureux ?

    01:55|
    La réponse courte est: parce qu'il s'agit d'une phobie ! Car oui, la chérophobie c'est la peur irrationnelle d'être heureux ou de ressentir de la joie. Ce terme vient du grec "chairo" (qui signifie "joie") et "phobos" (qui signifie "peur"). Les personnes qui en souffrent ont tendance à éviter les situations joyeuses ou les activités qui pourraient leur procurer du bonheur, car elles associent ces émotions positives à des conséquences négatives. Voici pourquoi la chérophobie peut empêcher quelqu'un d'être heureux : 1. Évitement des émotions positives :Les personnes atteintes de chérophobie peuvent craindre que ressentir de la joie soit suivi d'un événement malheureux ou désastreux. Cela les pousse à éviter toute situation où elles pourraient éprouver du bonheur, par exemple en s'isolant socialement ou en évitant des activités plaisantes. Cette stratégie d'évitement réduit les opportunités de vivre des moments heureux. 2. Croyance que le bonheur mène à la souffrance :Certains individus pensent que s'ils sont trop heureux, quelque chose de mauvais leur arrivera en retour. Cela peut être dû à des expériences passées où un événement heureux a été suivi d'un moment difficile. Par conséquent, ils évitent activement de se laisser aller à la joie, croyant que cela pourrait entraîner des conséquences négatives. 3. Peurs sociales ou culturelles :Dans certaines cultures ou contextes sociaux, la manifestation excessive de la joie peut être mal perçue. Une personne pourrait avoir peur d'être jugée comme égoïste ou immature si elle montre trop de bonheur. Cette peur de l'opinion des autres peut la rendre réticente à exprimer ou même à ressentir des émotions positives. 4. Perception de vulnérabilité :Certaines personnes peuvent associer le bonheur à une forme de vulnérabilité. Elles craignent que, si elles laissent paraître leur bonheur, elles pourraient être plus facilement blessées par une déception ou une perte. En évitant le bonheur, elles pensent se protéger des moments difficiles ou des désillusions. 5. Perfectionnisme ou culpabilité :Des individus souffrant de perfectionnisme peuvent croire qu'ils ne méritent pas d'être heureux tant qu'ils n'ont pas atteint certains objectifs ou standards. Ils ressentent parfois de la culpabilité à l'idée de se laisser aller au bonheur, surtout si des personnes autour d'eux traversent des moments difficiles. Conséquences psychologiques :La chérophobie empêche d’accéder à des expériences positives, ce qui peut renforcer des sentiments de tristesse, d’isolement ou même conduire à la dépression. En évitant activement le bonheur, la personne limite son épanouissement personnel et se prive d'une source importante de bien-être. En conclusion, la chérophobie empêche de trouver du bonheur parce qu'elle incite à éviter les émotions positives par peur des conséquences, créant ainsi un cercle vicieux où l'évitement du bonheur nourrit l'insatisfaction et la détresse.
  • Qu'est-ce que le dopage par matière fécale?

    02:46|
    Il n'existe pas de « dopage » par matière fécale reconnu officiellement dans le domaine médical ou sportif. Cependant, il y a des traitements et des thérapies liées aux transplantations de microbiote fécal (TMF), utilisées pour rétablir l'équilibre du microbiote intestinal chez des patients souffrant de maladies comme l'infection à Clostridium difficile. Or le microbiote intestinal a un impact significatif sur la santé générale, y compris sur le métabolisme, l'immunité et, potentiellement, la performance physique. Donc certaines théories suggèrent que la modulation du microbiote intestinal pourrait améliorer les performances physiques, mais ce domaine reste largement spéculatif et non validé pour l'amélioration directe de la performance sportive. Les recherches sur le lien entre microbiote et performance sportive sont encore en cours, mais elles ne concernent pas l'utilisation du microbiote comme forme de dopage. Parmi ces recherches,il faut citer celles récentes qui ont étudié une bactérie appelée Veillonella. Cette découverte a suscité un grand intérêt dans le domaine de la science du sport et de la médecine. Veillonella et la performance sportive :Les chercheurs ont découvert que les athlètes d'endurance, comme les coureurs de marathon, ont une concentration plus élevée de bactéries Veillonella dans leur microbiote intestinal par rapport à des personnes moins actives. Cette bactérie semble jouer un rôle dans le métabolisme de l'acide lactique, un sous-produit de l'effort intense qui est généralement associé à la fatigue musculaire. La Veillonella a la capacité de convertir l'acide lactique en propionate, un acide gras à chaîne courte. Le propionate est une source d'énergie pour le corps et pourrait, en théorie, améliorer les performances sportives en réduisant l'accumulation d'acide lactique dans les muscles, retardant ainsi la fatigue et permettant à l'athlète de maintenir un effort intense plus longtemps. Études sur la Veillonella :Dans une étude réalisée en 2019, les chercheurs ont transplanté cette bactérie chez des souris, et les résultats ont montré une amélioration significative de leur endurance. Cela a soulevé la question de savoir si cette bactérie pourrait être utilisée de manière bénéfique chez les athlètes humains pour améliorer les performances. Dopage à la matière fécale ?Bien qu’il soit encore prématuré de parler de "dopage" à la matière fécale, l'idée que la modification du microbiote intestinal puisse influencer les performances sportives est en train de prendre de l'ampleur. Si la Veillonella peut effectivement améliorer la performance en retardant la fatigue, il n'est pas exclu que des athlètes ou des équipes cherchent à l'exploiter, de manière éthique ou non, dans l'avenir. Cependant, cette forme d'optimisation biologique n'est pas encore officiellement classée comme du dopage, mais elle pourrait être surveillée par les autorités antidopage si les recherches continuent à démontrer un effet significatif sur la performance.
  • Pourquoi ne faut-il pas boire de café avant de faire ses courses ?

    02:04|
    C'est la British Psychological Society (BPS), un groupe de psychologues britanniques, qui a récemment expliqué que consommer une certaine boisson avant d'entrer dans un magasin peut nous faire dépenser "50% de plus" pendant nos courses. Comment est-ce possible ?L'institution fait référence à une étude de 2022, dans laquelle les experts ont réalisé plusieurs expériences pour comprendre les comportements d'acquisition. Ils ont proposé différentes boissons à l'entrée de plusieurs commerces dans divers pays avant que les clients ne fassent leurs emplettes. En tout, 970 participants ont pris part à l'expérience. Après avoir consommé des boissons, ils ont été surveillés pour enregistrer le nombre d'articles achetés et le montant total dépensé. Pour terminer, les chercheurs ont réalisé des expériences en laboratoire en demandant à des participants de consommer diverses boissons puis de faire des achats de manière virtuelle. Des sondages ont permis d'évaluer le dynamisme ressenti par les participants. Selon les chercheurs, consommer entre 30 et 100 mg de la célèbre boisson était suffisant pour influencer leurs achats.Cette célèbre boisson à éviter avant de faire ses courses serait alors le café. Il a incité les clients à dépenser davantage d'argent, par rapport à d'autres boissons. "Les consommateurs de caféine ont rapporté se sentir plus stimulés et lorsque nous sommes stimulés, nous avons tendance à être plus impulsifs", expliquent les psychologues. Cet impact a été confirmé par les analyses statistiques, démontrant que l'excitation énergétique provoquée par la consommation de caféine est un élément essentiel des comportements d'achats impulsifs.Ce geste indispensable à réaliser immédiatement si l'on est seul et que l'on s'étouffe - cela peut être vital.L'impact du café sur les comportements d'achat est particulièrement prononcé sur les articles à forte valeur plaisante, c'est-à-dire ceux qui apportent une satisfaction immédiate mais qui ne sont pas indispensables (sucreries, pâtisseries, divertissements, cosmétiques, décoration, bougies...) par rapport aux articles "nécessaires". Si vous vous retrouvez à acheter ces produits "caprice" en faisant vos courses, interrogez-vous si ce n'est pas la tasse de café bue juste avant qui influence vos choix.