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Choses à Savoir SANTE

Pourquoi les bouteilles d'eau ne portent-elles pas de date de péremption ?

Les bouteilles d'eau ne portent souvent pas de date de péremption pour plusieurs raisons, principalement liées à la nature de l'eau et aux réglementations sur les produits alimentaires :


Nature de l'eau

1. Stabilité chimique : L'eau est un composé chimiquement stable qui ne se dégrade pas avec le temps, contrairement à de nombreux autres produits alimentaires. Tant qu'elle est stockée correctement, l'eau ne devient pas impropre à la consommation.


2. Absence de nutriments : L'eau embouteillée ne contient pas de nutriments susceptibles de favoriser la croissance microbienne. En l'absence de protéines, de graisses ou de glucides, il n'y a rien pour nourrir les bactéries ou les champignons qui pourraient autrement provoquer une dégradation.


Emballage et stockage

1. Conditions de stockage : Les bouteilles d'eau en plastique sont conçues pour être hermétiques, empêchant l'entrée de contaminants. Tant que la bouteille reste scellée, l'eau à l'intérieur reste pure et sans danger.


2. Matériau de la bouteille : Les bouteilles en plastique PET (polyéthylène téréphtalate) sont couramment utilisées pour l'eau embouteillée. Bien que ces bouteilles soient conçues pour une utilisation unique, elles sont suffisamment robustes pour protéger l'eau contre les contaminations extérieures pendant une période prolongée.


Réglementations

Réglementation alimentaire : Dans de nombreux pays, les réglementations alimentaires n'exigent pas de date de péremption pour l'eau embouteillée en raison de sa stabilité. Par exemple, aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) ne requiert pas que l'eau en bouteille porte une date de péremption, bien que certaines entreprises en ajoutent pour des raisons logistiques ou de rotation des stocks.


Facteurs influençant la qualité

Migration chimique : Si une bouteille d'eau est exposée à des conditions extrêmes, comme une chaleur intense, il peut y avoir une migration de produits chimiques du plastique vers l'eau, ce qui peut altérer son goût et sa qualité. C'est pourquoi il est recommandé de stocker les bouteilles d'eau dans des conditions fraîches et à l'abri de la lumière directe du soleil.


En résumé, les bouteilles d'eau ne portent généralement pas de date de péremption parce que l'eau est un produit stable qui ne se dégrade pas, tant qu'elle est stockée correctement et reste scellée. Les réglementations alimentaires tiennent compte de cette stabilité, ce qui permet aux producteurs de ne pas inclure de date de péremption obligatoire.

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  • Les édulcorants aident-ils à maigrir sur le long terme ?

    02:59|
    Ils imitent parfois très bien le sucre, mais présentent une charge calorique bien moindre pour le même poids. Les édulcorants ont longtemps été présentés comme la solution idéale pour ceux qui veulent maigrir sans se priver de produits sucrés. Aujourd’hui, les études mettent de plus en plus sur la sellette ces alternatives aux effets potentiellement néfastes, en tous les cas pas aussi prometteurs qu’ils ne l’ont fait croire.Les arguments en faveur des édulcorants pour la perte de poidsL’aspartame, la stévia, la saccharine, l’acésulfame K, le sucralose ou encore le sorbitol et le xylitol : tous ces édulcorants ont l’avantage de contenir moins de calories que le sucre, tout en offrant un pouvoir sucrant similaire ou supérieur à ce dernier. En d’autres termes, une personne qui consomme 10 grammes d’édulcorant ingère moins de calories que si elle consomme 10 grammes de sucre de table, tout en profitant du même goût sucré.D’autre part, l’impact sur la glycémie de certains édulcorants est très modéré par rapport à celui du sucre. Cet argument est intéressant pour les personnes diabétiques qui doivent veiller à conserver une glycémie dans la norme. La consommation de stévia, dont l’index glycémique et de 0, peut par exemple les aider à maintenir une glycémie stable et à ne pas prendre de poids tout en évitant la frustration d’un régime strict sans sucre.Les dernières recherches montrent que les édulcorants n’aident pas à maigrir sur le long termeMalgré les arguments prometteurs avancés par les pro-édulcorants, la science a démontré que leur intérêt pour la santé était très limité. Pire, les édulcorants induiraient des risques s’ils sont consommés sur le long terme.D’abord, certaines études montrent qu’en cas de consommation d’édulcorants, le corps constate la tromperie orchestrée et cherche à consommer les calories manquantes à partir d’autres sources, ce qui contrebalance l’intérêt du faible nombre de calories des édulcorants.D’autre part, la consommation régulière de ces substances sucrées pourrait affecter le métabolisme. Sur le long terme, les personnes risquent non seulement de ne pas maigrir, mais pire, de prendre du poids en conservant le même niveau d’apport calorique quotidien, car leur métabolisme sera ralenti.L’impact des édulcorants sur la flore intestinale est également pointé du doigt. L’on sait que les personnes ayant un microbiote équilibré sont globalement en meilleure santé et plus minces que les personnes disposant d’une flore déséquilibrée.Mais ce n’est pas tout : les édulcorants ont beau ressembler au sucre, ils n’activent pas le circuit de récompense de la même façon et ne contribuent pas à libérer de dopamine, l’hormone qui vous permet de vous sentir satisfait après un bon dessert. Les personnes qui consomment des édulcorants subissent un phénomène de frustration permanente qui se finit souvent par de la compensation, en ingérant une quantité plus importante de sucre que cela n’aurait été nécessaire en premier lieu.Pour maigrir sur le long terme, donc, il est préférable d’éviter les édulcorants et de s’autoriser à consommer des vrais sucres comme le sucre blanc ou le miel, en mettant l’accent sur le plaisir du moment.
  • Les pères peuvent-ils aussi connaitre une dépression du post-partum ?

    02:44|
    Après l’accouchement, la plupart des mères connaissent une petite période de dépression appelée le baby blues. Mais si cette situation dure plusieurs semaines ou plusieurs mois avec une intensité qui ne faiblit pas, l’on parle alors de dépression du post-partum, une maladie aux conséquences graves, tant pour la mère que pour le bébé. Récemment, il a été mis en lumière que les pères aussi peuvent souffrir de dépression du post-partum après la naissance de leur enfant.Quels sont les symptômes d’une dépression du post-partum ?Voici les principaux signes évocateurs d’une dépression durant le post-partum :Sentiment profond et inexpliqué de tristesse ou de vide ;Irritabilité rapide et colère subite dans des situations qui habituellement n’entrainent pas ces sentiments ;Grande fatigue, voire épuisement physique et mental total ;Anxiété avec des pensées négatives concernant le rôle parental, l’enfant ou le futur ;Difficultés de concentration qui peuvent induire des erreurs, par exemple en préparant un biberon ou en attachant bébé dans la voiture ;Impression de ne pas réussir dans le rôle parental, culpabilité de ne pas aimer l’enfant ou de ne pas être un bon parent pour lui ;Isolement d’avec les proches et perte d’intérêt pour des activités qui procuraient du plaisir ;Perte d’appétit ou comportements alimentaires compulsifs ;Symptômes physiques comme des migraines, des maux de ventre sans raison apparente.Les causes de la dépression du post-partum chez le pèreLa baisse brusque des taux d’œstrogènes et de progestérone après l’accouchement est désignée comme l’une des causes possibles de la dépression du post-partum chez la mère, car cette fluctuation hormonale affecte profondément l’humeur. Chez le père, il existe aussi des bouleversements hormonaux qui pourraient au moins en partie induire une dépression. Ainsi, les nouveaux pères produisent moins de testostérone qu’avant la grossesse, ce qui favorise des comportements plus affectueux envers le bébé et limite les pulsions agressives. De telles modifications ne sont pas vécues de la même façon par tous les hommes, et peuvent induire une majoration des symptômes dépressifs.Les études sur la dépression du post-partum montrent que le père a plus de risque d’être touché si la mère connait elle-même un épisode dépressif. La moitié des conjoints de mères dépressives présenteraient également des symptômes de dépression du post-partum. L’historique médical peut jouer, puisque les pères ayant déjà connu des épisodes dépressifs ont davantage de risques de se retrouver dans une situation similaire à la naissance de bébé.Les facteurs psychologiques et physiques ne sont pas à négliger. La fatigue, la dette de sommeil, les besoins élevés d’un bébé prématurés s’additionnent et rendent le père plus vulnérable. D’autre part, les pères qui n’arrivent pas à trouver leur place dans la dyade mère-enfant peuvent aussi souffrir de la situation et voir leur santé mentale dépérir.
  • Pourquoi est-ce mauvais de se retenir d'aller aux toilettes ?

    02:42|
    Si les tout-petits doivent apprendre à retenir leurs selles et leurs urines pour devenir continents, il est en revanche fortement déconseillé de se forcer à ne pas aller aux toilettes passé ce stade d’apprentissage. Les conséquences sur la santé peuvent être simplement inconfortables, mais elles peuvent aussi induire des effets plus néfastes sur le long terme.Les infections urinairesLorsque l’urine reste présente plus longtemps que nécessaire dans la vessie, il existe un risque majoré de développer des infections urinaires, à cause des bactéries contenues dans l’urine qui s’accumulent.Des risques sérieux pour les reinsL’urine n’est pas stérile, et contient un certain nombre de déchets éliminés par l’organisme. On peut y trouver des sels minéraux, des vitamines, de l’urée, ainsi que des traces d’autres éléments comme l’ammoniac ou des acides. Si l’urine stagne trop longtemps dans la vessie, celle-ci se dilate. Les vaisseaux se retrouvent obstrués par les sels minéraux, ce qui peut provoquer des calculs rénaux très douloureux, connus sous le nom de colique néphrétique. Le reflux vésico-urétéral se déclenche lorsque l’urine n’est plus expulsée à l’extérieur de l’organisme et qu’elle reflue vers les reins. Cette maladie grave peut entrainer une infection des voies rénales.La constipationLes selles non évacuées s’accumulent dans le côlon et le rectum. En séchant, elles durcissent et deviennent plus difficiles à éliminer, ce qui produit de la constipation, fréquente lorsque nous partons en voyage et que notre accès aux toilettes est limité. Des ballonnements et des gaz peuvent accompagner cette situation digestive ralentie.Si la constipation perdure, les conséquences peuvent être des douleurs abdominales, des nausées, des difficultés à manger, voire une obstruction du rectum par un fécalome. Cette accumulation de selles très dures ne peut plus être évacuée naturellement et nécessite une intervention manuelle ou médicale.L’incontinenceÀ force de retenir des selles et des urines, le plancher pelvien subit de lourdes contraintes et s’affaiblit. Une personne qui ne va pas assez souvent aux toilettes risque de connaitre des situations d’incontinence, d’abord lorsqu’elle éternue ou qu’elle sollicite ses abdominaux, puis, dans les cas les plus graves, au quotidien sans effort particulier. Une rééducation du périnée peut parfois permettre de résoudre la situation. Dans les cas graves, il faut une intervention chirurgicale pour remonter les organes qui ne sont plus soutenus par le périnée.L’impact psychologiqueSe retenir sans cesse d’aller aux toilettes est également mauvais pour la concentration et pour la santé psychologique. D’ailleurs, les personnes ayant des troubles digestifs tels que la constipation ou les ballonnements sont généralement moins confiantes et moins efficaces dans leur travail que les personnes disposant d’un transit confortable.
  • Comment le corps humain favorise-t-il la fidélité du couple ?

    02:21|
    Si la fidélité dans le couple n’est pas une caractéristique propre à l’humain, puisque certains animaux vivent et se reproduisent avec le même partenaire toute leur vie, elle lui est cependant facilitée par différents éléments sociétaux. Plus étonnant, le corps humain se met lui aussi au service de la fidélité en sécrétant un certain nombre de substances qui vont œuvrer en ce sens.L’ocytocine, l’hormone de l’attachement, favorise les liens forts entre deux personnesL’ocytocine est une hormone indispensable au lien d’attachement. Elle est sécrétée lors de contacts physiques, mais aussi en réaction à différents phénomènes. Par exemple, une mère qui pense à son bébé subit une décharge d’ocytocine, laquelle renforce son lien d’attachement envers l’enfant. De la même façon, les personnes qui sont amoureuses bénéficient de taux élevés d’ocytocine, qui participent à maintenir l’exclusivité du sentiment et de son intensité envers l’être aimé. En diminuant l’hormone du stress, le cortisol, l’ocytocine instaure une sensation de bien-être qui est liée aux moments passés avec l’être cher, et renforce l’amour qui unit le couple.Chez les personnes amoureuses, l’ocytocine intervient dans le cerveau au niveau d’une zone située dans l’hippocampe, tandis que chez les mères, elle active une zone au niveau de la substance grise. C’est la seule différence physiologique entre l’amour maternel et l’amour qui unit deux adultes.La vasopressine, l’autre neurohormone de l’attachementDépendante de la production de testostérone, donc essentiellement présente chez les hommes, la vasopressine agit de façon assez similaire à l’ocytocine sur le cerveau. Une étude a montré qu’en présence de davantage de récepteurs de la vasopressine, les hommes étaient globalement plus fidèles à leur partenaire.Le circuit de la récompense entretient le lien unique avec une personneLorsque deux personnes éprouvent du plaisir ensemble, par exemple en faisant l’amour et en ayant un orgasme, mais aussi par le biais de câlins, de bisous ou de caresses, le circuit de la récompense libère de la dopamine. Ce neurotransmetteur ne se contente pas de nous faire ressentir le bien-être du moment, il grave aussi le souvenir des circonstances qui l’entourent dans la mémoire personnelle.Ainsi, si les deux personnes se retrouvent à nouveau ensemble, le cerveau va se rappeler du plaisir connu et enclencher le circuit de récompense, libérant de la dopamine et accentuant l’effet de bien-être. Le couple va alors avoir tendance à favoriser les moments ensemble plutôt que de chercher à connaitre d’autres expériences qui n’ont pas encore été liées au système de récompense.
  • Pourquoi les yeux violets sont-ils très rares ?

    02:15|
    La population mondiale compte environ 80% de personnes avec des yeux marron, tandis qu’une personne sur dix seulement présente de yeux bleus, et que le pourcentage de titulaires d’yeux verts est encore inférieur. Mais s’il existe une couleur d’iris particulièrement rare, c’est bien le violet. Elizabeth Taylor est sans doute l’actrice la plus célèbre à avoir arboré des yeux de cette teinte très particulière. Comment expliquer qu’elle soit l’une des seules personnes connues avec des yeux violets ?Ce qui donne leur couleur aux yeuxOn appelle iris la partie de l’œil qui est colorée, située entre le blanc de l’œil et la pupille noire. Cette structure affinée et ronde contient de la mélanine, un pigment brun foncé qui influence directement la couleur des yeux. La mélanine absorbe en effet la lumière et fait varier la teinte finale des yeux, qui est aussi influencée par les gênes transmis par les parents.En l’absence de mélanine dans les yeux, la lumière est entièrement reflétée, ce qui produit des yeux bleus, de la même façon que le ciel nous parait bleu en l’absence de nuages. Si l’œil présente beaucoup de mélanine, il paraitra marron. Entre ces deux extrêmes existe toute une variété de nuances allant du noisette au bleu clair. Les yeux verts, eux, résultent de la présence, en plus de la mélanine, d’un colorant jaune appelé lipochrome.Le violet, une nuance rare qui dépend de plusieurs facteursLe violet ne fait pas partie du spectre de couleurs initialement comprises entre le marron et le bleu, ce qui explique sa rareté. Il est en fait provoqué par la combinaison d’une faible présence de mélanine et d’une profusion de vaisseaux sanguins dans l’œil. Le mélange de bleu et de rouge donne une nuance violette qui se remarque surtout avec un éclairage particulier, ou lorsque la personne choisit un maquillage et des vêtements qui mettent en avant la couleur violette comme des habits blancs ou du maquillage bleu.En effet, Elizabeth Taylor elle-même n’avait pas les yeux véritablement violets, mais plutôt bleu méditerranéen. La luminosité appliquée aux photos et le maquillage très sélectif qu’elle portait contribuaient à donner à son regard cette couleur rare et intense. L’ensemble des conditions requises pour obtenir des yeux violets explique donc pourquoi il est si rare de rencontrer des personnes avec ce type de regard magnétique.
  • Pourquoi certaines femmes sous pilule tombent enceintes ?

    02:14|
    Encensée dans les années 70 pour son pouvoir libérateur quant à la sexualité féminine, la pilule contraceptive est sujette à de nombreuses controverses depuis quelques années. Si les risques liés à sa prise sont étudiés avec attention et que les jeunes femmes se montrent de plus en plus méfiantes à son égard, elle reste un moyen de contraception très efficace, utilisé dans le monde entier pour contrôler les naissances. Pourtant, il arrive que des femmes sous pilule tombent enceintes. Différentes raisons expliquent ce phénomène.L’efficacité théorique vs l’efficacité réelleSi l’efficacité en laboratoire de la pilule contraceptive est de 99%, elle est plus proche de 92% en conditions réelles. Les femmes qui l’utilisent devraient donc savoir qu’il reste presque une chance sur 10 de tomber enceinte avec la seule pilule orale comme moyen de contraception, en fonction des autres facteurs.Les erreurs de priseL’une des causes majeures de l’échec contraceptif réside dans l’oubli de prendre la pilule. Cela se produit par exemple en cas de déplacement loin du domicile, ou lorsque les habitudes sont bouleversées. Une fenêtre de seulement 24 heures réduit considérablement l’efficacité de la contraception orale. Des prises irrégulières et des interruptions compromettent aussi le bon fonctionnement de la pilule hormonale.Les interactions médicamenteusesEn cas de prise d’antibiotiques ou d’antiépileptiques, une interaction peut se produire avec la pilule et entrainer une baisse de l’efficacité. Il est essentiel de s’informer auprès d’un médecin dans de telles conditions pour envisager une autre contraception.Le millepertuis est également déconseillé lors de la prise d’un contraceptif oral.Les troubles gastro-intestinauxLes hormones délivrées par la pilule sont absorbées au niveau du système digestif. Mais des troubles tels que de la diarrhée ou des vomissements peuvent perturber cette absorption. D’autre part, les femmes qui souffrent de troubles alimentaires et se font vomir ou utilisent des laxatifs doivent savoir que ces comportements affectent l’efficacité de la pilule contraceptive.Les modifications hormonalesNaturelles ou induites par un traitement, les modifications de nature hormonale interagissent avec la pilule et modifient son efficacité. Il faut notamment faire attention aux crèmes contre l’acné, ou aux traitements pour la thyroïde.Le stockage inadapté de la piluleUne chaleur excessive, une humidité trop importante, un emballage déchiré sont autant de caractéristiques qui peuvent modifier l’efficacité réelle de la pilule contraceptive. En cas de doute, il est préférable d’en discuter avec un médecin et d’utiliser un autre moyen de contraception pour la fin du cycle.
  • Dans quels cas les pharmaciens ont-ils le droit de prescrire des médicaments ?

    02:12|
    Le premier réflexe, pour qui a besoin d’un traitement médicamenteux, est bien souvent de se rendre chez le médecin - généraliste ou spécialiste. Le manque de médecins en France et les délais d’attente au cabinet constituent cependant deux freins majeurs, et certains patients renoncent à se faire soigner à cause des difficultés logistiques. Mais il ne faut pas oublier qu’un autre professionnel de santé est capable d’endosser une partie des responsabilités du médecin. Le pharmacien peut en effet, sous conditions, prescrire un traitement médicamenteux à son client.La prescription des médicaments en vente libreDu fait de leur accessibilité par n’importe qui sans ordonnance, les médicaments en vente libre ne sont pas toujours reconnus à leur juste valeur, et parfois consommés dans un cadre inadapté. Or, le pharmacien peut délivrer une prescription à n’importe quel patient après avoir réalisé une évaluation de son état physique. Il assure ainsi l’absence de contre-indications et l’adéquation du médicament par rapport à la condition identifiée.Le pharmacien peut ainsi prescrire un traitement pour soigner un rhume ou une congestion nasale, pour se débarrasser de parasites comme les poux et les puces, pour soulager un érythème fessier chez le bébé, ou encore pour apaiser les nausées d’une femme enceinte. Il peut en outre fournir aux parents de jeunes enfants une étiquette décrivant les conditions dans lesquelles le traitement doit être administré, un document important pour assurer la prise du médicament en l’absence des responsables légaux (chez la nourrice ou à la crèche).La prescription de médicaments sur ordonnancePour les médicaments qui ont été prescrits par un médecin et qui concernent des affections mineures, le pharmacien peut parfois prescrire un médicament au patient sans que ce dernier n’ait besoin de retourner voir son généraliste.Pour un enfant, par exemple, le pharmacien a le droit des prescrire une crème en cas d’érythème fessier sévère résistant aux médicaments habituels. Il peut délivrer un traitement contre la candidose cutanée, la rhinite allergique ou l’eczéma atopique si ces pathologies ont été diagnostiquées par le médecin.Chez l’adulte, le pharmacien peut renouveler la prescription d’un médicament contre les infections urinaires, les hémorroïdes, les douleurs de règles ou encore l’herpès. Il peut, sous conditions, renouveler une contraception orale. En revanche, le pharmacien ne fera jamais lui-même de diagnostic : seul le médecin est habilité à valider des pathologies.Ajustement des prescriptions et vaccinsParmi ses autres responsabilités, le pharmacien compte le droit de vacciner les personnes âgées de plus de 6 ans. Il est aussi capable d’ajuster une prescription en fonction du poids et de l’âge de la personne, en modifiant la dose ou la fréquence de prise, mais aussi le mode d’administration du traitement.Enfin, le pharmacien est le professionnel de santé le plus apte à proposer des traitements alternatifs en cas d’échec ou d’effets secondaires importants. Si le patient ne tolère pas le médicament, le pharmacien doit alors lui proposer une variante du produit, ou lui indiquer de cesser complètement le traitement.
  • Pourquoi les dents jaunissent-elles ?

    02:34|
    Le sourire constitue l’un des rares atouts gratuits pour illuminer un visage. Mais, dans une société obnubilée par les apparences, le sourire se doit souvent d’être éclatant plutôt que sincère. Pour garder des dents blanches et brillantes, certains n’hésitent pas à se tourner vers des produits blanchissants qui font parfois plus de tort que de bien. Connaitre les sources du jaunissement dentaire peut aider à adopter des habitudes plus saines pour améliorer la blancheur et la santé des dents.Comment l’anatomie de la dent influence-t-elle sa couleur ?L’apparence plus ou moins blanche des dents tient en grande partie à leur composition. L’émail, couche externe robuste et translucide, protège les dents des agressions. Sa porosité et l’usure naturelle qui survient avec l’âge peuvent affecter sa couleur, le rendant plus terne.La dentine, qui est située sous l’émail, est naturellement jaunâtre. Lorsque l’émail s’amincit, elle transparait davantage, donnant une teinte jaune à la dent. Enfin, la minéralisation de la dent et la qualité des apports sanguins par la pulpe jouent aussi un rôle dans l’apparition de taches ou dans les changements de couleur qui surviennent.L’effet des habitudes alimentaires sur le jaunissement dentaireL’un des premiers facteurs de jaunissement dentaire est l’alimentation. Les boissons qui colorent l’émail, comme le café, le thé ou le vin rouge, participent au jaunissement de l’émail. Les aliments acides, eux, provoquent une érosion de l’émail superficiel qui s’amincit et laisse voir la dentine jaunâtre sous-jacente.Le sucre, bien connu pour ses méfaits sur la santé dentaire, favorise la croissance bactérienne et induit la formation d’une plaque dentaire. Celle-ci, lorsqu’elle se calcifie, contribue à décolorer les dents. Enfin, les aliments dont le pH est très acide sont susceptibles d’accélérer l’érosion de l’émail, ce qui rend les dents plus vulnérables au jaunissement et aux taches.Les comportements qui favorisent les dents jaunesL’hygiène de vie est un second facteur important du jaunissement des dents. Le tabagisme, en produisant un dépôt de goudron et de nicotine sur les dents, les fait jaunir d’une façon significative. Le grincement des dents, nommé bruxisme, érode quant à lui l’émail, fragilisant la dent et rendant la dentine plus visible. Un brossage inadapté ou une mauvaise hygiène dentaire peuvent entrainer l’accumulation de plaque dentaire et de tartre, ce qui contribue à la décoloration de l’émail. Enfin, certains médicaments entrainent un jaunissement irréversible des dents : c’est surtout le cas lorsqu’ils sont pris durant l’enfance.Des facteurs génétiques et médicaux qui pèsent dans la balanceParfois, les dents jaunes tiennent seulement à une histoire de génétique. Certaines populations présentent des gênes qui favorisent des dents plus foncées. Les maladies comme l’hypoplasie de l’émail ou les troubles du métabolisme du calcium peuvent aussi accroitre le jaunissement dentaire. En cas de traitement lourd dans le cadre d’une chimiothérapie ou si une infection dentaire est mal soignée, des conséquences pourront également être visibles au niveau de la couleur des dents.
  • Pourquoi est-ce très dangereux d’avaler une pile ?

    02:16|
    Entre 2016 et 2018, 4 décès ont été relevé en France, faisant suite à l’ingestion de piles de type bouton. Les parents de jeunes enfants n’ignorent pas qu’il est absolument vital de ne pas laisser jouer leur progéniture avec des piles. Quel est le véritable risque dans le cas d’une ingestion de pile, et comment réagir si cela arrive à quelqu’un de votre entourage ?Ce que contient une pileLes piles utilisées dans le domaine domestique peuvent être de nature alcaline, au lithium ou encore au zinc-carbone. Ces éléments chimiques permettent de fournir de l’énergie électrique pour le fonctionnement d’appareils ménagers, de jouets et de matériel électronique. Parmi les composants d’une pile, l’on trouve également de l’acide sulfurique et du mercure. Ces substances sont habituellement contenues dans des compartiments étanches afin d’éviter le moindre contact avec l’organisme humain, car elles lui sont néfastes.Le problème, en cas d’ingestion, c’est qu’il existe un phénomène appelé corrosion, dû au contact de la pile avec les muqueuses de l’œsophage ou de l’estomac. La pile libère alors des ions hydroxyde, lesquels sont responsables d’une brûlure des tissus à cause de leur caractère alcalin. D’autre part, si la pile n’est plus étanche, les composants chimiques toxiques sont libérés dans l’organisme, ce qui peut conduire à une intoxication sévère.Différents facteurs de gravité dans le cas d’une ingestion de pileLa Sécurité sociale recense plusieurs facteurs aggravant la situation lors d’une ingestion de pile. Si le dispositif est d’un diamètre égal ou supérieur à 15 mm, il risque de se bloquer dans l’œsophage. La brûlure de la muqueuse peut alors entrainer une perforation de l’œsophage, une détresse respiratoire par atteinte des structures proches, voire une hémorragie si de gros vaisseaux sont touchés.Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement à risque, car leur œsophage présente un diamètre de petite taille qui favorise le blocage de la pile. De plus, les enfants en bas âge portent volontiers les petits objets trouvés à la bouche. Ils peuvent alors s’étouffer si une pile bouton est déviée vers la trachée et bloque les voies respiratoires.Enfin, le temps qui s’écoule entre l’ingestion et l’intervention est crucial : le risque de brûlure augmente sévèrement après la deuxième heure de contact entre la pile et la muqueuse.Comment réagir face à une personne ayant avalé une pile ?Que vous suspectiez seulement l’ingestion d’une pile ou que vous en ayez été témoin, la procédure conseillée par la Sécurité sociale est la même. Laissez impérativement la personne à jeun, sans boisson ni aliment, et n’induisez pas de vomissement. Conservez l’emballage de la pile si cela est possible, et appelez au plus vite le 15 ou le centre antipoison pour connaitre les dispositions à prendre.