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Choses à Savoir SANTE

Pourquoi certaines personnes n'ont pas d'odeur ?

Les odeurs corporelles peuvent être source d’attirance autant que de répulsion. Elles caractérisent certaines maladies et varient selon de nombreux facteurs personnels et environnementaux. Bien que la transpiration en elle-même s’avère le plus souvent inodore, les bactéries présentes sur la peau contribuent à libérer des fragrances uniques à chaque individu. Mais certaines personnes n’ont pas ou très peu d’odeur corporelle : comment expliquer ce phénomène ?

L’origine de l’odeur corporelle

Lorsque le corps transpire, il évacue de l’eau et d’autres substances par les pores de la peau. La transpiration provient de deux types de glandes dites sudoripares. 

Les glandes eccrines, présentes sur toute la surface du corps, produisent une sueur composée principalement d’eau et de sel. Cette transpiration aide à réguler la température mais intervient peu dans l’odeur corporelle. 

Les glandes apocrines sont localisées de façon plus spécifique aux aisselles, sur le cuir chevelu et dans les zones génitales. Leur sueur, riche en protéines et en lipides, attire particulièrement les bactéries cutanées. Ces dernières produisent une odeur caractéristique en décomposant les nutriments.

Le rôle de la génétique

Il a été démontré que la génétique jouait un rôle crucial dans l’intensité de l’odeur corporelle. Le gène ABCC11, notamment, détermine la nature de la sueur apocrine. Une partie des individus possède une variation du gène spécifique, qui entraine la production d’une sueur pauvre en protéines et en lipides. Cette transpiration attire moins les bactéries, ce qui explique l’odeur corporelle limitée ou inexistante des personnes concernées. La mutation génétique de ABC11 responsable de l’absence d’odeur corporelle est plus fréquente chez les populations d’Asie de l’Est.

L’impact de l’alimentation et du mode de vie

Au-delà d’une prédisposition génétique, d’autres facteurs modulent l’odeur émise par le corps. Ils influencent la composition chimique de la sueur et de la flore bactérienne de la peau, ce qui contribue à modifier l’odeur corporelle.

Par exemple, les régimes alimentaires qui prônent les fruits et les légumes frais tendent à entrainer une odeur corporelle moins forte que les régimes à base de viande, d’épices, d’ail et d’oignon. Le niveau d’activité physique, la fréquence des douches et le choix des produits d’hygiène exercent aussi une influence sur l’odeur de la transpiration.

Conditions médicales qui affectent l’odeur

L’absence d’odeur corporelle peut résulter d’une condition médicale particulière. Ce sont souvent les maladies métaboliques ou hormonales qui exercent ce rôle. Les dysfonctionnements de la thyroïde, notamment, altèrent la transpiration. 

Certaines maladies génétiques rares sont à l’origine d’altération du métabolisme, avec pour effet une réduction ou une élimination des composés odorants de la transpiration. L’anhidrose hypohidrotique ectodermique en est l’exemple le plus probant. Cette maladie abaisse ou élimine complètement le processus de sudation, entrainant par la même l’absence d’odeur liée à la dégradation de la transpiration par les bactéries.

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  • Quel signe visible sur vos orteils peut révéler un taux de cholestérol élevé ?

    01:51|
    Le cholestérol élevé est souvent une maladie silencieuse, sans symptôme apparent. Cependant, dans certains cas, il peut se manifester par des signes visibles sur la peau, notamment sur les orteils. L’un des indicateurs les plus caractéristiques est la présence de xanthomes tendineux, des nodules jaunâtres qui peuvent apparaître sur les tendons des pieds et des mains.Les xanthomes tendineux : un signe de cholestérol élevéLes xanthomes tendineux sont des dépôts graisseux constitués de cholestérol qui s’accumulent dans les tendons. Ils sont souvent observés chez les personnes souffrant d’hypercholestérolémie familiale, une maladie génétique qui entraîne un excès de cholestérol dans le sang dès un jeune âge.Ces nodules peuvent apparaître sur différents tendons du corps, mais ils sont particulièrement visibles :Sur les orteils, en raison de la présence de tendons superficiels. Sur le tendon d'Achille, où ils forment des masses épaisses. Sur les mains ou les genoux, bien que cela soit moins fréquent. Ces excroissances sont indolores, mais elles peuvent provoquer une gêne si elles deviennent volumineuses.Pourquoi ces nodules apparaissent-ils ?Lorsque le taux de LDL-cholestérol (le "mauvais" cholestérol) est excessivement élevé, l’organisme ne parvient plus à l’éliminer correctement. Le cholestérol en excès s’accumule alors dans les parois des vaisseaux sanguins et dans certains tissus, y compris les tendons. C’est ainsi que se forment les xanthomes, témoins d’une mauvaise régulation du cholestérol.Un signal d’alerte à ne pas ignorerLa présence de xanthomes tendineux est un signe sérieux qui doit pousser à consulter un médecin. Ils indiquent souvent un risque élevé de maladies cardiovasculaires, car un taux de cholestérol élevé favorise l’accumulation de plaques d’athérome dans les artères, augmentant ainsi le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).Que faire en cas de xanthomes ?Si vous observez des nodules inhabituels sur vos orteils, il est recommandé de :Faire un bilan lipidique pour mesurer votre taux de cholestérol. Adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en graisses saturées. Pratiquer une activité physique régulière pour améliorer la circulation et réduire le taux de cholestérol. Suivre un traitement médical si nécessaire, notamment avec des statines pour réguler le cholestérol. ConclusionLes xanthomes tendineux sont un signe visible mais rare d’un cholestérol élevé. Leur apparition, notamment sur les orteils, doit alerter sur un risque cardiovasculaire accru et inciter à une prise en charge médicale rapide.
  • Pourquoi les hommes perdent-ils plus leurs cheveux que les femmes ?

    02:22|
    La calvitie, ou alopécie androgénétique, est un phénomène qui affecte majoritairement les hommes. Si les femmes peuvent également perdre leurs cheveux avec l’âge, elles sont généralement moins touchées et de manière différente. Pourquoi cette différence entre les sexes ?Le rôle clé des hormones masculinesL’une des principales causes de la calvitie masculine est l’action d’une hormone : la dihydrotestostérone (DHT). Issue de la transformation de la testostérone sous l’action de l’enzyme 5-alpha-réductase, la DHT se fixe sur les follicules pileux du cuir chevelu et provoque leur miniaturisation. Avec le temps, les follicules produisent des cheveux de plus en plus fins, jusqu’à cesser totalement leur croissance.Chez les hommes, la concentration de testostérone est beaucoup plus élevée que chez les femmes. Par conséquent, la production de DHT est plus importante, ce qui explique une plus grande sensibilité des follicules pileux à cette hormone.Une répartition différente des récepteurs hormonauxLes follicules pileux ne sont pas tous sensibles à la DHT. Chez les hommes, ceux situés sur le haut du crâne et les tempes possèdent un grand nombre de récepteurs à la DHT, ce qui explique pourquoi la calvitie commence souvent par un dégarnissement des golfes et du sommet du crâne. À l’inverse, la couronne occipitale (l’arrière de la tête) est moins affectée, raison pour laquelle cette zone conserve souvent des cheveux toute la vie.Chez les femmes, les follicules pileux sont moins sensibles à la DHT, ce qui ralentit et limite la perte de cheveux. De plus, les hormones féminines, notamment les œstrogènes, jouent un rôle protecteur contre l’action de la DHT.Un schéma de perte de cheveux différent chez les femmesSi les femmes sont moins touchées par la calvitie, elles peuvent tout de même connaître une perte de cheveux diffuse, notamment après la ménopause, lorsque les niveaux d'œstrogènes chutent. Contrairement aux hommes, elles ne perdent généralement pas totalement leurs cheveux sur certaines zones, mais constatent plutôt un éclaircissement général du cuir chevelu.Facteurs génétiques et héréditéLa prédisposition à la calvitie est largement héréditaire. Chez les hommes, si le père ou le grand-père paternel était chauve, le risque de calvitie est plus élevé. Chez les femmes, la transmission génétique influence aussi l’amincissement des cheveux, mais les effets restent souvent moins marqués.ConclusionLa perte de cheveux touche davantage les hommes à cause de la testostérone et de sa transformation en DHT, qui accélère la miniaturisation des follicules pileux. Les femmes, protégées par leurs hormones, connaissent un éclaircissement plus diffus, souvent plus tard dans la vie.
  • Pourquoi dort-on moins bien en altitude ?

    02:20|
    Dormir en altitude peut s’avérer difficile, même pour les personnes en bonne santé. Dès 2 500 mètres, de nombreux voyageurs et alpinistes remarquent un sommeil perturbé, marqué par des réveils fréquents et une sensation de sommeil peu réparateur. Mais pourquoi l’altitude affecte-t-elle notre repos ?Un manque d’oxygène qui perturbe la respirationL’un des principaux coupables est l’hypoxie, c’est-à-dire la diminution de la quantité d’oxygène disponible dans l’air. À haute altitude, la pression atmosphérique est plus faible, ce qui réduit l’apport en oxygène dans le sang. Cette baisse entraîne des changements dans la respiration : le corps tente de compenser en augmentant la fréquence respiratoire, y compris durant le sommeil. Résultat : les phases de sommeil profond sont moins longues et moins réparatrices.L’apnée centrale du sommeil en altitudeUn phénomène fréquent chez ceux qui dorment en haute montagne est l’apnée centrale du sommeil. Contrairement à l’apnée obstructive où un relâchement des muscles bloque la respiration, l’apnée centrale est causée par un dérèglement du centre respiratoire du cerveau. Confronté à l’hypoxie, l’organisme alterne entre des périodes de respiration rapide et des arrêts respiratoires involontaires. Ces interruptions du souffle fragmentent le sommeil, provoquant des micro-réveils et une sensation de fatigue au réveil.Un sommeil plus léger et plus courtDes études montrent que l’altitude altère l’architecture du sommeil. En particulier, le sommeil paradoxal, essentiel pour la récupération mentale, est raccourci. De plus, l’hypoxie augmente la production de catécholamines, des hormones du stress, qui rendent l’endormissement plus difficile et favorisent un sommeil léger et instable.L’inconfort et la température corporelleLes conditions environnementales jouent également un rôle. Le froid nocturne en montagne entraîne des variations de température corporelle qui perturbent le cycle du sommeil. De plus, l’air sec en altitude assèche les muqueuses, pouvant causer des réveils nocturnes désagréables.Comment mieux dormir en altitude ?Quelques astuces peuvent atténuer ces effets :S’acclimater progressivement pour permettre au corps de mieux gérer l’hypoxie. Éviter l’alcool et les sédatifs, qui aggravent les troubles respiratoires nocturnes. Hydrater suffisamment pour compenser l’air sec. Utiliser de l’oxygène d’appoint si nécessaire à très haute altitude. En conclusion, dormir en altitude est un défi physiologique, mais avec une bonne préparation, il est possible d’atténuer ces effets pour un sommeil plus réparateur.
  • Les casques antibruit sont-ils mauvais pour le cerveau ?

    02:05|
    Les casques antibruit, conçus pour atténuer les bruits ambiants et offrir une expérience d'écoute plus immersive, suscitent des interrogations quant à leurs effets sur le cerveau. Bien qu'ils présentent des avantages indéniables, une utilisation excessive ou inappropriée peut entraîner des conséquences neurologiques.Impact sur le traitement auditifUne étude australienne menée par l'université Bond a révélé qu'une utilisation normale des casques antibruit ne pose généralement aucun problème. Cependant, une utilisation prolongée peut entraîner une hypersensibilité au son. En effet, le cerveau, habitué au silence imposé par le casque, peut percevoir les bruits ambiants normaux comme dérangeants une fois le casque retiré. Cette adaptation neuronale peut modifier la manière dont le cerveau traite les sons, entraînant une sensibilité accrue aux stimuli auditifs. Effets sur l'équilibre et la perception spatialeLe cerveau utilise naturellement les bruits ambiants pour se repérer dans l'espace. En supprimant certains sons, le casque antibruit perturbe la perception de l'équilibre, et certains utilisateurs peuvent ressentir des vertiges, des maux de tête ou des nausées. Cette sensation est similaire au mal des transports.Conséquences psychologiques et cognitivesL'isolement sonore prolongé peut également avoir des répercussions psychologiques. Le silence excessif, surtout dans des environnements où le bruit est habituel, peut provoquer une sensation de désorientation ou d'inconfort. Cette privation sensorielle peut affecter l'humeur et, dans certains cas, entraîner du stress ou de l'anxiété.Recommandations pour une utilisation sainePour minimiser les effets indésirables potentiels des casques antibruit sur le cerveau, il est conseillé de :Limiter la durée d'utilisation : Éviter de porter le casque pendant de longues périodes sans interruption.Faire des pauses régulières : Permettre au système auditif de se réadapter aux sons naturels en retirant le casque périodiquement.Utiliser la réduction de bruit de manière contextuelle : Activer cette fonction uniquement dans des environnements bruyants où elle est réellement nécessaire.Maintenir un volume d'écoute modéré : Même avec la réduction de bruit, il est essentiel de ne pas augmenter excessivement le volume pour protéger l'audition.En conclusion, bien que les casques antibruit offrent des avantages significatifs en matière de confort auditif, une utilisation modérée et consciente est essentielle pour éviter des effets potentiellement néfastes sur le cerveau et le système auditif.
  • Pourquoi les voies respiratoires des patients anesthésiés peuvent-elles prendre feu ?

    02:34|
    Les incendies des voies respiratoires en salle d’opération sont rares mais potentiellement catastrophiques. Ce phénomène repose sur trois éléments essentiels : un comburant (oxygène ou protoxyde d’azote), un combustible (matériaux présents dans les voies respiratoires) et une source d’ignition (étincelle ou chaleur). Lorsqu’ils se combinent dans certaines conditions, un incendie peut se déclencher.Le rôle des gaz anesthésiquesL’oxygène est un comburant puissant. En anesthésie, il est souvent administré à des concentrations supérieures à celles de l’air ambiant (21 % d’oxygène). Parfois, du protoxyde d’azote (N₂O) est également utilisé, un gaz qui favorise la combustion en libérant de l’oxygène lors de sa décomposition thermique. Une atmosphère enrichie en ces gaz augmente considérablement le risque d’inflammation.Les combustibles dans les voies respiratoiresLes matériaux utilisés en anesthésie et en chirurgie constituent la source de combustible. Parmi eux, les tubes endotrachéaux, les masques laryngés et les sondes d’aspiration sont souvent fabriqués en PVC ou en silicone, des matériaux inflammables. En cas de chaleur intense ou d’étincelle, ces polymères peuvent fondre, dégager des fumées toxiques et alimenter un incendie.L’ignition par des instruments chirurgicauxLes instruments électrochirurgicaux, comme le bistouri électrique et le laser, sont les principales sources d’étincelles en salle d’opération. Lorsqu’un de ces dispositifs est utilisé à proximité des voies respiratoires, l’énergie dégagée peut enflammer l’environnement gazeux enrichi en oxygène. Par exemple, si un bistouri électrique entre en contact avec des tissus riches en oxygène ou un tube endotrachéal, une inflammation instantanée peut se produire.Conséquences et préventionUn incendie des voies respiratoires peut causer des brûlures internes graves, des lésions pulmonaires et, dans les cas extrêmes, entraîner le décès du patient. Pour prévenir ce risque, les anesthésistes et chirurgiens adoptent plusieurs stratégies :- Réduire la concentration d’oxygène lorsque possible.- Utiliser des tubes endotrachéaux résistants au feu.- Éviter l’usage d’électrochirurgie en présence d’un mélange inflammable.- Avoir un plan d’urgence en cas d’incendie.Ainsi, une vigilance accrue et une bonne coordination entre anesthésistes et chirurgiens sont essentielles pour éviter ces accidents redoutables.
  • Comment différencier un simple oubli de la maladie d'Alzheimer ?

    02:06|
    Tout le monde oublie des choses. Perdre ses clés, oublier un rendez-vous ou avoir du mal à retrouver un mot sont des expériences courantes. Cependant, ces petits oublis sont généralement anodins et liés à la fatigue, au stress ou à l’âge. En revanche, lorsqu’un trouble de la mémoire devient récurrent et s’accompagne d’autres symptômes cognitifs, il peut s’agir d’un signe précoce de la maladie d’Alzheimer.Les oublis béninsLes oublis liés à l’âge ou à un manque d’attention sont généralement sans gravité. Une personne en bonne santé peut oublier le nom d’un collègue mais le retrouver plus tard. Elle peut aussi égarer un objet, mais finira par se rappeler où elle l’a posé en réfléchissant. Ces oublis ne perturbent pas significativement la vie quotidienne et sont souvent associés à des périodes de stress ou de fatigue.Les signes de la maladie d'AlzheimerLa maladie d'Alzheimer, en revanche, affecte progressivement la mémoire, mais aussi le raisonnement et le comportement. Voici quelques différences clés :Des oublis plus graves : Une personne atteinte d’Alzheimer ne se souvient pas d’un événement même après qu’on lui ait rappelé. Elle peut oublier des conversations entières ou répéter sans cesse la même question. Des troubles de l’orientation : Se perdre dans des endroits familiers, ne plus savoir quel jour on est ou ne plus reconnaître des visages proches sont des signes préoccupants. Des difficultés à accomplir des tâches courantes : Oublier comment préparer un plat habituel ou utiliser un appareil du quotidien peut indiquer un trouble cognitif plus profond. Des troubles du langage : La personne peut avoir du mal à trouver les mots, employer des termes inappropriés ou perdre le fil de la conversation. Des changements d’humeur et de comportement : L’irritabilité, l’anxiété, le repli sur soi et la méfiance sont aussi des signaux d’alerte. En résumé, un simple oubli est ponctuel et corrigé avec un effort de concentration. La maladie d'Alzheimer, elle, entraîne des oublis persistants qui perturbent la vie quotidienne. Si des doutes persistent, une consultation médicale est essentielle pour un diagnostic précoce.
  • La bière donne-t-elle du cholestérol ?

    02:21|
    La bière est une boisson alcoolisée qui fait partie de nombreuses cultures et de nombreuses occasions sociales. Mais la question qui revient souvent est : est-ce que la bière peut augmenter le taux de cholestérol ? Pour y répondre, il est important de comprendre comment l’alcool, et en particulier la bière, peut interagir avec notre métabolisme et influencer la santé cardiaque.Commençons par clarifier un concept essentiel : il existe deux types de cholestérol. Le "bon" cholestérol (HDL) et le "mauvais" cholestérol (LDL). Le cholestérol LDL est celui qui peut s'accumuler dans les artères et contribuer à la formation de plaques, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires. En revanche, le cholestérol HDL aide à éliminer l'excès de cholestérol du sang, ce qui protège le cœur.En ce qui concerne la bière, la consommation modérée d'alcool, y compris la bière, a montré qu’elle pouvait avoir un effet positif sur le cholestérol HDL, c'est-à-dire qu'elle pourrait augmenter le "bon" cholestérol. Cela pourrait théoriquement réduire les risques cardiovasculaires, en particulier lorsqu'elle est consommée dans le cadre d'un mode de vie équilibré. Une étude suggère qu'une consommation modérée, comme un à deux verres par jour, peut augmenter les niveaux de HDL, ce qui contribue à protéger le cœur.Cependant, il est important de nuancer cette information. La bière, comme toutes les boissons alcoolisées, peut aussi avoir des effets négatifs sur la santé si elle est consommée en excès. Une consommation excessive d’alcool, y compris de bière, peut augmenter les niveaux de triglycérides dans le sang, ce qui peut entraîner une élévation du cholestérol LDL, le mauvais cholestérol. De plus, l'alcool peut perturber le métabolisme des graisses et entraîner un gain de poids, ce qui, à long terme, peut augmenter les risques de maladies cardiovasculaires.Il faut aussi prendre en compte les calories contenues dans la bière. Une consommation excessive de bière peut contribuer à un apport calorique trop élevé, ce qui peut favoriser l’obésité. L’obésité est elle-même un facteur de risque majeur pour l’augmentation du cholestérol LDL et le développement de maladies cardiaques.En conclusion, la bière, consommée de manière modérée, ne devrait pas directement affecter négativement le cholestérol. Elle peut même avoir un effet bénéfique en augmentant le cholestérol HDL. Cependant, comme pour toute chose, la clé réside dans la modération. Une consommation excessive peut conduire à un déséquilibre dans les niveaux de cholestérol et augmenter les risques pour la santé cardiaque.
  • Quels sont les effets immédiats d'un baiser sur notre organisme ?

    02:22|
    Les baisers, un geste simple mais intime, peuvent avoir des effets profonds sur notre cerveau et notre santé. Bien qu'ils soient souvent perçus comme une expression d'affection ou de désir, les baisers ont en réalité de nombreux effets physiologiques et psychologiques qui peuvent être bénéfiques pour la santé.D'un point de vue neurologique, les baisers stimulent de nombreuses zones du cerveau, notamment celles liées au plaisir et à la récompense. Lorsqu'on embrasse quelqu'un, notre cerveau libère des substances chimiques telles que la dopamine, l’ocytocine et les endorphines. La dopamine, souvent appelée "hormone du plaisir", est liée à la sensation de bien-être et de bonheur, ce qui explique pourquoi un baiser peut provoquer une sensation immédiate de plaisir. L’ocytocine, surnommée "l'hormone de l'amour", favorise les liens sociaux et l'attachement, renforçant ainsi les relations interpersonnelles. Les endorphines, quant à elles, agissent comme des analgésiques naturels, réduisant la douleur et apportant un sentiment général de relaxation et de bonheur.Les baisers ont également un effet positif sur le stress. En réduisant les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, les baisers contribuent à diminuer l'anxiété et à induire une sensation de calme. Cela peut avoir des bienfaits immédiats sur la santé mentale et physique, en réduisant les risques associés au stress chronique, tels que les maladies cardiovasculaires.Du point de vue de la santé physique, les baisers peuvent améliorer la circulation sanguine. En s’embrassant, les muscles du visage se contractent et se détendent, ce qui stimule la circulation sanguine et, potentiellement, la santé de la peau. Un autre effet bénéfique est l’activation des glandes salivaires. L’échange de salive pendant un baiser peut aider à éliminer les bactéries de la bouche, réduisant ainsi les risques de caries et améliorant la santé buccale. De plus, la salive contient des enzymes qui aident à neutraliser l’acidité et à protéger l’émail des dents.Enfin, les baisers peuvent renforcer le système immunitaire. L'échange de bactéries pendant un baiser peut stimuler le système immunitaire en exposant le corps à de nouvelles souches microbiennes, ce qui pourrait, à long terme, renforcer la réponse immunitaire. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, il est prouvé que des expositions modérées aux microbes aident le système immunitaire à devenir plus résilient.En conclusion, les baisers ne sont pas seulement un acte d’amour ou de désir, mais ils ont aussi des effets positifs sur le cerveau et la santé physique. Ils réduisent le stress, améliorent l’humeur, renforcent les liens sociaux et peuvent même être bénéfiques pour la santé bucco-dentaire et le système immunitaire.
  • Quel effet le jeûne intermittent a-t-il sur les cheveux ?

    02:30|
    Le jeûne intermittent, qui consiste à alterner des périodes de jeûne et d'alimentation, est devenu une méthode populaire pour améliorer la santé générale, perdre du poids et optimiser les fonctions métaboliques. Cependant, une conséquence inattendue de cette pratique sur le corps est son impact potentiel sur la santé capillaire.Tout d’abord, le jeûne intermittent peut affecter la santé des cheveux en raison des variations des niveaux nutritionnels. Lorsque le corps est privé de nourriture pendant une longue période, il peut réduire la priorité qu'il accorde à des fonctions non essentielles, comme la croissance des cheveux, pour conserver son énergie. Le processus de croissance capillaire peut être ralenti si l'alimentation est insuffisante ou déséquilibrée. Par exemple, un apport insuffisant en protéines, en vitamines et en minéraux essentiels peut entraîner une fragilité et une chute des cheveux.La biotine, le zinc, le fer, les vitamines du groupe B, et la vitamine D sont cruciaux pour maintenir des cheveux forts et sains. Si le jeûne intermittent conduit à des carences nutritionnelles, cela pourrait affecter directement la phase de croissance des cheveux, appelée anagène, et provoquer une chute excessive, appelée effluvium télogène, où une plus grande quantité de cheveux entre dans la phase de repos avant de tomber.En revanche, certains chercheurs suggèrent que le jeûne intermittent pourrait aussi avoir des effets positifs sur la santé capillaire à long terme. Le processus de jeûne déclenche l’autophagie, un mécanisme cellulaire de nettoyage où les cellules endommagées sont éliminées et régénérées. Cela pourrait, théoriquement, encourager la régénération des follicules pileux et améliorer la santé des cheveux, surtout si l'alimentation pendant les fenêtres d'alimentation est riche en nutriments bénéfiques pour les cheveux.D’autre part, le jeûne intermittent peut réduire les niveaux de stress en diminuant la production de cortisol, l'hormone du stress. Moins de stress pourrait signifier moins de risques de perte de cheveux liée au stress, comme l’alopécie de traction ou l’effluvium de stress. Cependant, les effets du jeûne intermittent sur les cheveux dépendent largement de la manière dont la personne l’applique, de la qualité de son alimentation et de son état de santé général.En conclusion, bien que le jeûne intermittent puisse avoir des effets bénéfiques sur la santé en général, ses effets sur les cheveux varient d'une personne à l'autre. Il est essentiel de s'assurer que le régime alimentaire est équilibré et riche en nutriments pour éviter des conséquences indésirables, comme la perte de cheveux.