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Choses Ă  Savoir SANTE

Les casques antibruit sont-ils mauvais pour le cerveau ?

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Les casques antibruit, conçus pour atténuer les bruits ambiants et offrir une expérience d'écoute plus immersive, suscitent des interrogations quant à leurs effets sur le cerveau. Bien qu'ils présentent des avantages indéniables, une utilisation excessive ou inappropriée peut entraßner des conséquences neurologiques.


Impact sur le traitement auditif

Une étude australienne menée par l'université Bond a révélé qu'une utilisation normale des casques antibruit ne pose généralement aucun problÚme. Cependant, une utilisation prolongée peut entraßner une hypersensibilité au son. En effet, le cerveau, habitué au silence imposé par le casque, peut percevoir les bruits ambiants normaux comme dérangeants une fois le casque retiré. Cette adaptation neuronale peut modifier la maniÚre dont le cerveau traite les sons, entraßnant une sensibilité accrue aux stimuli auditifs.


Effets sur l'équilibre et la perception spatiale

Le cerveau utilise naturellement les bruits ambiants pour se repĂ©rer dans l'espace. En supprimant certains sons, le casque antibruit perturbe la perception de l'Ă©quilibre, et certains utilisateurs peuvent ressentir des vertiges, des maux de tĂȘte ou des nausĂ©es. Cette sensation est similaire au mal des transports.


Conséquences psychologiques et cognitives

L'isolement sonore prolongĂ© peut Ă©galement avoir des rĂ©percussions psychologiques. Le silence excessif, surtout dans des environnements oĂč le bruit est habituel, peut provoquer une sensation de dĂ©sorientation ou d'inconfort. Cette privation sensorielle peut affecter l'humeur et, dans certains cas, entraĂźner du stress ou de l'anxiĂ©tĂ©.


Recommandations pour une utilisation saine

Pour minimiser les effets indésirables potentiels des casques antibruit sur le cerveau, il est conseillé de :

Limiter la durĂ©e d'utilisation : Éviter de porter le casque pendant de longues pĂ©riodes sans interruption.

Faire des pauses réguliÚres : Permettre au systÚme auditif de se réadapter aux sons naturels en retirant le casque périodiquement.

Utiliser la rĂ©duction de bruit de maniĂšre contextuelle : Activer cette fonction uniquement dans des environnements bruyants oĂč elle est rĂ©ellement nĂ©cessaire.

Maintenir un volume d'Ă©coute modĂ©rĂ© : MĂȘme avec la rĂ©duction de bruit, il est essentiel de ne pas augmenter excessivement le volume pour protĂ©ger l'audition.


En conclusion, bien que les casques antibruit offrent des avantages significatifs en matiÚre de confort auditif, une utilisation modérée et consciente est essentielle pour éviter des effets potentiellement néfastes sur le cerveau et le systÚme auditif.


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  • Qu'est-ce qui diffĂ©rencie les dentifrices pour enfants de ceux pour adultes ?

    02:02|
    Rediffusion Si le brossage des dents constitue un geste indispensable pour la santĂ© bucco-dentaire, il doit ĂȘtre accompagnĂ© d’un dentifrice adaptĂ© afin d’offrir de bons rĂ©sultats. Entre les adultes et les enfants, les besoins spĂ©cifiques varient considĂ©rablement. C’est pour cette raison que des dentifrices distinctifs sont commercialisĂ©s, prĂ©sentant chacun leurs avantages pour la tranche d’ñge ciblĂ©e.Composition chimiqueL’un des principaux composants des dentifrices est le fluorure, un Ă©lĂ©ment qui renforce l’émail dentaire et limite l’effet de l’acide sur les dents. Chez les jeunes enfants, une concentration Ă©levĂ©e en fluorure s’avĂšre cependant problĂ©matique. Elle induit l’apparition de taches sur les dents, appelĂ©e fluorose dentaire. Les dentifrices pour les moins de 6 ans contiennent donc moins de 500 ppm (part par million) de fluorure. À l’inverse, les dentifrices pour les 12 ans et plus affichent une composition riche en fluorure pour maximiser la protection contre les caries. La concentration atteint jusqu’à 1500 ppm.En gĂ©nĂ©ral, les dentifrices pour les tout-petits contiennent des ingrĂ©dients doux et non irritants. Plus susceptibles d’ingĂ©rer le dentifrice par accident, les enfants doivent utiliser en prioritĂ© ces produits sans danger pour leur systĂšme digestif. Les dentifrices adultes, quant Ă  eux, incluent des agents blanchissants ou des abrasifs assez forts, efficaces pour la santĂ© des dents mais qui ne doivent pas ĂȘtre avalĂ©s.Saveur et arĂŽmesAu-delĂ  de la composition chimique des dentifrices, d’autres aspects entrent en jeu pour cibler plus prĂ©cisĂ©ment les adultes ou les enfants. Pour inciter les plus jeunes Ă  se brosser rĂ©guliĂšrement les dents, les fabricants misent sur des saveurs agrĂ©ables et attrayantes comme la fraise, la pomme ou la pastĂšque. Chez les adultes, les consommateurs recherchent davantage un goĂ»t frais et mentholĂ©, qui leur procure une sensation de propretĂ© en bouche.L’importance du packagingInciter les enfants Ă  se brosser les dents passe aussi par le dĂ©veloppement d’emballages attractifs. Couleurs vives, personnages de dessins animĂ©s : les fabricants ne lĂ©sinent pas sur les moyens pour stimuler l’intĂ©rĂȘt des plus jeunes. À l’inverse, les gammes pour les adultes misent sur la sobriĂ©tĂ© et les visuels minimalistes, qui tendent Ă  renforcer la confiance des consommateurs dans les produits d’hygiĂšne.Le bon dosageUne fois le bon dentifrice trouvĂ©, il faut encore s’assurer de respecter le dosage prĂ©conisĂ© par les dentistes. Pour les adultes, la dose de dentifrice pour un brossage ne doit pas excĂ©der la taille d’un petit pois. C’est encore moins pour un enfant. Chez les tout-petits, le dentifrice joue surtout un rĂŽle facilitant, car le plus important reste d’adopter la bonne technique de brossage.
  • Comment certaines marques de chips ont amĂ©liorĂ© leur Nutri-Score ?

    02:28|
    Rediffusion JugĂ©es trĂšs appĂ©tissantes par bon nombre de Français, les chips n’en restent pas moins des aliments pointĂ©s du doigt quand il s’agit de la santĂ©. Leur haute teneur en graisse saturĂ©es et en sel implique gĂ©nĂ©ralement une mauvaise note au Nutri-Score, cet indicatif nutritionnel de plus en plus apposĂ© sur les produits alimentaires industriels. Pour Ă©viter un dĂ©clin marquĂ© de consommation, les fabricants rivalisent d’ingĂ©niositĂ© afin d’obtenir une meilleure note. L’amĂ©lioration des recettes permet ainsi Ă  certaines chips d’afficher un Nutri-Score A ou B.Le Nutri-Score et son impact sur l’industrie alimentaireLe Nutri-Score est un systĂšme d’étiquetage nutritionnel qui Ă©value la qualitĂ© des aliments avec une Ă©chelle colorĂ©e allant de A Ă  E, du vert au rouge. Le score Ă©volue en fonction d’élĂ©ments favorables comme la teneur en bons nutriments, et d’élĂ©ments dĂ©favorables comme le nombre de calories ou le pourcentage de sucre.L’introduction de ce code couleur transforme les habitudes de consommation et les choix alimentaires. Comme il est facile Ă  comprendre, il incite les consommateurs Ă  s’orienter vers des produits mieux notĂ©s dans une perspective de maintien de la santĂ©. Cette dynamique crĂ©e une pression sur les producteurs, en les incitant Ă  reformuler leurs produits. Les chips, notamment, se retrouvent au cƓur d’une course Ă  l’innovation pour amĂ©liorer leur composition et limiter les ingrĂ©dients nocifs en rĂ©ponse Ă  la demande d’options plus saines.Comment les chips peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©esLe changement significatif adoptĂ© par les fabricants de chips repose sur la rĂ©duction du sel et des graisses saturĂ©es dans les recettes. Ces deux composants pĂšsent trĂšs lourds dans le calcul du score. Diminuer le sel n’est pas si facile pour conserver un bon Ă©quilibre entre la saveur caractĂ©ristique du produit et la santĂ© des consommateurs. Quant aux graisses saturĂ©es, leur rĂ©duction nĂ©cessite de complĂštement revoir le processus de choix et de traitement des huiles utilisĂ©es pour la cuisson des chips.Le dĂ©fi est de taille pour maintenir la texture croustillante et le goĂ»t qui font le succĂšs des chips. Certaines marques se sont tournĂ©es vers des techniques de cuisson permettant de rĂ©duire la quantitĂ© de graisse de façon exemplaire. C’est le cas de la cuisson au four ou Ă  l’air chaud. D’autres fabricants ont expĂ©rimentĂ© en introduisant des assaisonnements plus riches en herbes et en Ă©pices pour compenser la rĂ©duction du sel.L’amĂ©lioration du Nutri-Score repose aussi sur l’enrichissement en ingrĂ©dients bĂ©nĂ©fiques. Parmi les stratĂ©gies adoptĂ©es, les marques peuvent ajouter des fibres par le biais de lĂ©gumes secs broyĂ©s, ou augmenter la teneur protĂ©ique en intĂ©grant du pois ou de la fĂšve dans la composition des chips.De D ou E Ă  B ou A : passer du rouge au vertCes nouvelles formules mariant crĂ©ativitĂ© culinaire et recherche scientifique ont permis Ă  certains fabricants d’atteindre des scores de B ou de A pour leurs produits. De tels efforts contribuent Ă  redĂ©finir les chips non comme des produits de snacking Ă  Ă©viter, mais comme des options possibles qui entrent dans le cadre d’une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e.
  • Gaz, Ă©ructations, Ă©ternuements : est-ce dangereux de les retenir ?

    02:40|
    Rediffusion Le corps est une machine complexe et bien huilĂ©e, ponctuĂ©e de rĂ©flexes naturels qui jouent un rĂŽle crucial pour notre santĂ©. Bien que parfois embarrassants, les gaz, les Ă©ructations et les Ă©ternuements s’avĂšrent essentiels Ă  notre bien-ĂȘtre. Il s’agit de rĂ©actions physiologiques conçues pour maintenir l’équilibre de notre systĂšme. Que se passe-t-il lorsque nous retenons volontairement ces gaz naturellement libĂ©rĂ©s par le corps ?Le point sur ces fonctions naturellesLa digestion est un processus qui permet de dĂ©composer les aliments pour que l’organisme puisse en absorber les nutriments, minĂ©raux et vitamines. La fermentation des glucides par les bactĂ©ries intestinales entraine la formation de gaz qui s’accumulent soit dans l’estomac, soit dans les intestins. Le corps met alors en place un mĂ©canisme de dĂ©fense contre l’inconfort ou la douleur en libĂ©rant ces gaz sous la forme d’éructations et de flatulences.En ce qui concerne l’éternuement, le mĂ©canisme concerne cette fois les voies respiratoires. Ce rĂ©flexe rapide et puissant expulse l’air des poumons Ă  grande vitesse, emportant avec lui poussiĂšres, pollens et autres irritants. L’éternuement se dĂ©clenche Ă  la suite d’une irritation des muqueuses nasales. Son rĂŽle s’avĂšre considĂ©rable dans la protection des poumons et la prĂ©vention des infections.Les risques liĂ©s Ă  la rĂ©tention de ces rĂ©flexesEn sociĂ©tĂ©, il est gĂ©nĂ©ralement mieux admis de retenir les gaz et Ă©ructations produits par le corps que de les laisser s’échapper. Pourtant, l’adoption rĂ©pĂ©tĂ©e de cette pratique induit des consĂ©quences potentiellement dĂ©lĂ©tĂšres.RĂ©tention des gaz et Ă©ructationsD’abord, le fait de retenir des gaz et des Ă©ructations amplifie les ballonnements et le gonflement des organes digestifs. La distension de l’estomac ou de l’intestin engendre des douleurs ainsi qu’une sensation de lourdeur et d’inconfort. Mais ce n’est pas tout.La rĂ©tention des gaz peut aussi produire des spasmes digestifs, des crampes et une altĂ©ration de la motilitĂ© intestinale. Le fonctionnement normal du systĂšme digestif est perturbĂ©, ce qui peut rĂ©sulter en une constipation chronique ou des douleurs abdominales frĂ©quentes. Sur le long terme, la rĂ©tention conduit Ă  la distension abdominale chronique, les organes ne parvenant plus Ă  reprendre leur forme normale. Les personnes concernĂ©es dĂ©veloppent alors des pathologies liĂ©es comme le syndrome de l’intestin irritable.RĂ©tention des Ă©ternuementsConcernant l’éternuement, les risques immĂ©diats de la rĂ©tention sont rĂ©els. En forçant l’air Ă  rester dans les voies respiratoires, l’individu peut subir des lĂ©sions nasales ou aggraver une dĂ©viation de la cloison nasale dĂ©jĂ  prĂ©sente. Plus alarmant encore, la pression causĂ©e par l’air est susceptible d’endommager gravement les structures sensibles de l’oreille interne. Les consĂ©quences rĂ©sultent en des problĂšmes auditifs temporaires ou permanents.Dans de rares cas extrĂȘmes, la force contenue de l’éternuement engendre la rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau ou les yeux, voire des lĂ©sions neurologiques faisant suite Ă  la hausse soudaine de la pression intracrĂąnienne.
  • Pourquoi une glycĂ©mie Ă©levĂ©e peut causer de l’acnĂ© chez l’adulte ?

    02:25|
    Rediffusion Bien que souvent associĂ©e Ă  l’adolescence, l’acnĂ© continue en rĂ©alitĂ© de jouer les importunes sur la peau de nombreux adultes. Et si les bouleversements hormonaux typiques de la grossesse ou de la mĂ©nopause peuvent donner lieu Ă  des poussĂ©es de boutons, d’autres facteurs jouent aussi dans la progression de ce trouble cutanĂ©. Parmi les facteurs aggravants de l’acnĂ© chez les adultes, les scientifiques ont relevĂ© l’impact inattendu d’une glycĂ©mie mal rĂ©gulĂ©e.Lien entre la glycĂ©mie Ă©levĂ©e et l’état de la peauRappelons d’abord que la glycĂ©mie mesure le taux de sucre prĂ©sent dans le sang. Bien que vital, ce carburant peut engendrer des troubles divers lorsqu’il se retrouve en excĂšs dans les fluides corporels. L’organisme dispose d’un systĂšme endocrinien performant qui ajuste finement le niveau de glucose sanguin. Cependant, une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, des perturbations hormonales ou un dĂ©but de diabĂšte peuvent altĂ©rer sĂ©rieusement la capacitĂ© du corps Ă  rĂ©guler la glycĂ©mie.Un taux glycĂ©mique trop Ă©levĂ© se traduit par un pourcentage anormalement haut de sucre dans le sang lors d’un Ă©tat de jeĂ»ne, c’est-Ă -dire aprĂšs avoir passĂ© 12 heures sans manger. Cette condition nourrit l’inflammation gĂ©nĂ©rale de l’organisme. Or, l’état inflammatoire est connu pour favoriser les manifestations cutanĂ©es comme l’acnĂ©.Les mĂ©canismes biologiquesL’inflammation systĂ©mique constitue une rĂ©action massive du systĂšme immunitaire pour lutter contre ce qu’il identifie comme des situations pĂ©rilleuses pour la santĂ©. Lorsque l’on se fait piquer par un insecte, par exemple, l’inflammation localisĂ©e du lieu de piqĂ»re vise Ă  lutter contre les effets du venin et Ă  Ă©liminer l’éventuel dard restant dans la peau.Quand la glycĂ©mie grimpe, le corps identifie un danger et rĂ©agit en stimulant l’inflammation. Mais, contrairement Ă  la piqĂ»re d’insecte, l’organisme ne peut pas concentrer ses efforts sur une seule zone. L’inflammation se dĂ©clare alors de façon gĂ©nĂ©ralisĂ©e, notamment au niveau des follicules pilo-sĂ©bacĂ©s de la peau qui vont se comporter anormalement. La production excessive de sĂ©bum ou sa texture trop Ă©paisse contribuent Ă  boucher les pores et Ă  aggraver l’état inflammatoire de la peau. C’est ainsi qu’apparaissent ou empirent les boutons d’acnĂ©.La glycĂ©mie Ă©levĂ©e induit en outre une hausse de l’insuline, une hormone impliquĂ©e dans la gestion du taux de sucre sanguin. Cette insuline favorise la production de sĂ©bum et la prolifĂ©ration des cellules cutanĂ©es. Ces deux Ă©lĂ©ments peuvent conduire Ă  l’obstruction des pores, crĂ©ant un terrain fertile pour l’acnĂ©.Enfin, la rĂ©sistance Ă  l’insuline, typique des Ă©tats prĂ©diabĂ©tiques, exacerbe le problĂšme d’acnĂ© chez l’adulte. Comme le corps rĂ©agit moins bien Ă  l’hormone, il va en produire davantage, amplifiant les consĂ©quences sur le sĂ©bum et la multiplication des cellules. La rĂ©sistance Ă  l’insuline stimule aussi la production d’androgĂšnes, des hormones susceptibles d’influencer la qualitĂ© de la peau de façon nĂ©gative.
  • Pourquoi adopter l'oeuf comme source de protĂ©ines abordable ?

    02:06|
    RediffusionEn rĂ©action Ă  l’inflation, les Français tendent Ă  modifier leur façon de s‘alimenter. Ils se tournent vers des ingrĂ©dients moins chers, adoptent des marques discount et rĂ©duisent la frĂ©quence des courses. Le dĂ©fi consiste alors Ă  maintenir un bon Ă©quilibre alimentaire, surtout au sein des familles, pour Ă©viter les consĂ©quences sur la santĂ© au long terme. À cet effet, l’Ɠuf fait partie des aliments les plus consommĂ©s dans l’Hexagone, car il a l’avantage d’ĂȘtre une excellente source de protĂ©ines, accessible Ă  moindre coĂ»t.Profil nutritionnel et Ă©conomique de l’ƓufL’Ɠuf de poule fournit tous les acides aminĂ©s essentiels nĂ©cessaires au corps. Cette condition fait de lui une source complĂšte de protĂ©ines. Mais ses atouts ne s’arrĂȘtent pas lĂ . L’Ɠuf contient aussi de la vitamine A, impliquĂ©e dans la santĂ© des yeux, de la vitamine D, cruciale pour le dĂ©veloppement des os, et de la vitamine E, antioxydant qui favorise l’élimination des radicaux libres. D’autre part, l’Ɠuf apporte de la vitamine B12, vitale pour le cerveau et le systĂšme nerveux, qui manque souvent aux personnes excluant la viande et le poisson de leur alimentation.En termes de minĂ©raux, l’Ɠuf reste une source de fer et de zinc apprĂ©ciable pour soutenir la formation des globules rouges et le fonctionnement immunitaire. En comparaison avec d’autres sources de protĂ©ines comme le bƓuf, le saumon, le poulet ou le thon, l’Ɠuf reste trĂšs accessible d’un point de vue financier. Son coĂ»t reste relativement bas et stable, y compris en pĂ©riode d’inflation. Facile Ă  produire, il nĂ©cessite peu de ressources pour une qualitĂ© identique de produit fini.L’impact de l’inflation sur l’alimentationLes denrĂ©es rapidement pĂ©rissables comme la viande et le poisson souffrent beaucoup de l’inflation. Leur coĂ»t augmente avec la hausse des prix de production et de transport. D’aprĂšs les Ă©tudes les plus rĂ©centes, le coĂ»t des aliments augmente plus vite que l’inflation gĂ©nĂ©rale, ce qui engendre une pression accrue sur le budget alimentaire. Les foyers doivent alors revoir leurs habitudes, souvent au dĂ©triment de la qualitĂ© et de la diversitĂ©.Produit dans toutes les rĂ©gions de France, l’Ɠuf se prĂ©sente comme une solution Ă©conomique efficace. Il remplace des ingrĂ©dients plus onĂ©reux -poulet, dinde, veau, cabillaud- tout en conservant les mĂȘmes qualitĂ©s nutritionnelles. Il s’intĂšgre en outre facilement dans une multitude de recette, qu’il s’agisse de quiches, d’omelettes, de salades ou de plats de pĂątes.Recommandations de consommationLes Ɠufs apportent de nombreux nutriments, mais ils doivent ĂȘtre consommĂ©s sans excĂ©der les recommandations en termes de cholestĂ©rol et de calories pour rester bĂ©nĂ©fiques. Les autoritĂ©s gouvernementales prĂ©conisent par exemple de se cantonner Ă  un ou deux Ɠufs par jour, tout en agrĂ©mentant le repas de lĂ©gumes, riches en fibres et vitamines. Il est Ă©galement important d’adapter la portion Ă  l’ñge des enfants : un demi-Ɠuf par jour maximum avant 1 an, 1 Ɠuf par jour jusqu’à 10 ans, et 2 Ɠufs par jour au-delĂ .
  • Les cĂąlins des animaux ou des robots sont-ils aussi bĂ©nĂ©fiques que ceux d'autres humains ?

    02:10|
    Rediffusion Avec le dĂ©veloppement frĂ©nĂ©tique des intelligences artificielles se pose la question de savoir si les robots seront un jour capables de remplacer les humains. Durant les pĂ©riodes de confinement vĂ©cues pendant le Covid, de nombreuses personnes se sont retrouvĂ©es dĂ©munies face Ă  l’absence de contact humain, vital Ă  notre bien-ĂȘtre. La prĂ©sence d’un animal domestique Ă©tait-elle suffisante pour apporter les bĂ©nĂ©fices d’un vrai cĂąlin ? Un robot aurait-il pu remplacer le toucher d’une autre personne ? Explorons ensemble les consĂ©quences de ces Ă©changes physiques pour les comparer Ă  celles d’un cĂąlin classique entre deux personnes.Être touchĂ©, un Ă©lĂ©ment clĂ© pour notre survieDĂšs la naissance, le nourrisson a besoin d’ĂȘtre pris dans les bras, maternĂ© et cĂąlinĂ© pour se dĂ©velopper. En l’absence de toucher, il se renferme sur lui-mĂȘme et se laisse dĂ©pĂ©rir, refusant de se nourrir ou de bouger. Les cĂąlins consentis entre humains s’avĂšrent Ă©galement bĂ©nĂ©fiques Ă  l’ñge adulte. Ils rassurent, limitent le stress, ancrent le sentiment d’appartenance et de confiance en soi. GrĂące Ă  la libĂ©ration d’ocytocine, une hormone qui favorise l’attachement, les cĂąlins sont source de relaxation et de bien-ĂȘtre. Ils contribuent mĂȘme Ă  limiter les risques de connaitre une maladie cardiaque.Les Ă©tudes ne manquent pas pour prouver les bĂ©nĂ©fices du contact entre les humains. Elles soulignent les bienfaits sur le systĂšme immunitaire, mais aussi sur la longĂ©vitĂ©. Finalement, ĂȘtre cĂąlinĂ© reste un Ă©lĂ©ment essentiel pour notre survie, et ce Ă  tout Ăąge.Les cĂąlins d’animaux sont-ils aussi efficaces ?Il ne fait nul doute que les animaux de compagnie amĂ©liorent la qualitĂ© de vie de leurs propriĂ©taires. Offrant soutien Ă©motionnel, prĂ©sence et rĂ©confort, ils apportent un rĂ©el sentiment d’apaisement et de confort lors des sĂ©ances de cĂąlins. En fonction du lien qui unit l’animal Ă  la personne, la libĂ©ration d’ocytocine peut ĂȘtre similaire, voire plus forte que lors d’un cĂąlin avec un humain.Les animaux s’abstiennent de juger et se montrent disponibles dĂšs que leur maĂźtre en ressent le besoin. Ils entrent notamment dans le cadre de thĂ©rapies pour traiter les individus avec des troubles variĂ©s, allant de l’autisme Ă  la dĂ©pression en passant par les troubles de stress post-traumatique. Ils remplacent trĂšs bien le contact humain pour les personnes qui ont du mal Ă  nouer des liens intimes.Qu’en est-il des robots ?Le constat est tout autre pour les cĂąlins prodiguĂ©s par des robots. La science a rĂ©cemment Ă©tudiĂ© l’efficacitĂ© des contacts entre humains et robots pour contrer le stress ou l’anxiĂ©tĂ©. L’absence de peau-Ă -peau limite d’une part fortement la libĂ©ration d’ocytocine. Les robots peuvent contribuer Ă  rĂ©duire une sensation de douleur, mais, en l’état actuel de leurs capacitĂ©s, ils n’entrainent pas des bĂ©nĂ©fices aussi marquĂ©s que les interactions avec des animaux ou des humains.
  • Pourquoi la rĂšgle du "3-30-300" peut influencer le bien-ĂȘtre des habitants ?

    02:36|
    Rediffusion Les effets bĂ©nĂ©fiques de la nature sur la santĂ© ont maintes fois Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©s. Mais comment faire lorsque l’on habite en ville pour en profiter ? Un forestier travaillant en milieu urbain a inventĂ© une rĂšgle Ă  base de trois nombres, la « 3-30-300 ». Plusieurs grandes villes françaises s’intĂ©ressent de prĂšs Ă  cette façon de codifier la cohabitation entre la verdure et les humains, et ce pour une trĂšs bonne raison : respecter la rĂšgle du « 3-30-300 » amĂ©liore considĂ©rablement le bien-ĂȘtre des habitants, ce qui rend la ville plus attractive.Les principes de la rĂšgleSous ce drĂŽle de nom de « 3-30-300 » se cache un concept innovant pour la planification urbaine, visant Ă  intĂ©grer la nature dans l’environnement des citadins. Le principe cherche Ă  assurer que chaque rĂ©sident bĂ©nĂ©ficie d’une proximitĂ© bienfaisante avec la nature, un aspect essentiel pour la santĂ© physique et mentale. La rĂšgle repose sur des Ă©tudes qui ont dĂ©montrĂ© l’impact positif des espaces verts sur le bien-ĂȘtre individuel. D’aprĂšs les rĂ©sultats, des interactions frĂ©quentes avec la nature en milieu urbain rĂ©duisent le stress, augmentent la santĂ© mentale et la longĂ©vitĂ© des habitants.Trois critĂšres simples dĂ©finissent donc la rĂšgle, basĂ©s sur les trois nombres.Chaque rĂ©sidence devrait d’abord avoir au moins trois arbres visibles depuis l’une des fenĂȘtres. Les arbres contribuent Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air et Ă  rĂ©duire le bruit.DeuxiĂšmement, chaque habitation devrait ĂȘtre situĂ©e dans un quartier disposant d’au moins 30% d’espaces verts. Cette proximitĂ© encourage l’activitĂ© physique et les interactions sociales.Pour finir, un espace vert majeur devrait ĂȘtre prĂ©sent Ă  moins de 300 mĂštres de chaque foyer. Parfaits pour le loisir et les rencontres, ces parcs favorisent la cohĂ©sion communautaire et fournissent des Ă©chappatoires indispensables pour se dĂ©tendre.Les impacts sur la santĂ©Respecter la rĂšgle du « 3-30-300 » s’accompagne d’avantages significatifs qui amĂ©liorent la qualitĂ© de vie urbaine. L’accĂšs aux espaces verts incite Ă  marcher, courir ou faire du vĂ©lo, des activitĂ©s physiques qui maintiennent la santĂ© cardiovasculaire et prĂ©viennent l’obĂ©sitĂ©, surtout chez les plus jeunes. Les espaces verts purifient aussi l’air en filtrant les particules polluantes et en produisant de l’oxygĂšne. La prĂ©valence des maladies respiratoires diminue en leur prĂ©sence. Les vĂ©gĂ©taux contribuent d’autre part Ă  absorber la chaleur lors des Ă©pisodes de canicule.Psychologiquement, les bĂ©nĂ©fices des espaces verts sont indĂ©niables. La nature limite les niveaux de stress et d’anxiĂ©tĂ© des habitants. Elle fournit un espace pour se dĂ©tendre et oublier la pression quotidienne de la vie urbaine. Les parcs encouragent aussi la cohĂ©sion sociale, vitale pour la santĂ© mentale.
  • Comment le corps rĂ©agit lors d'un don du sang ?

    02:53|
    Rediffusion PrĂšs de 1,6 millions de personnes donnent chaque annĂ©e leur sang Ă  l’EFS, Ă©tablissement français du sang. ChargĂ© de l’autosuffisance du pays en termes de sang, de plaquettes et de plasma, cet institut rĂ©itĂšre rĂ©guliĂšrement son incitation Ă  participer Ă  la collecte. DĂ©couvrons en dĂ©tails comment le corps rĂ©agit lorsqu’une certaine quantitĂ© de sang lui est prĂ©levĂ©e.Le dĂ©roulement d’un don du sangLa premiĂšre Ă©tape, avant de pouvoir donner son sang, est de rĂ©pondre Ă  un questionnaire qui valide ou non la capacitĂ© du candidat Ă  se soumettre Ă  la procĂ©dure. Les critĂšres stricts incluent une Ă©valuation gĂ©nĂ©rale de la santĂ©, un poids minimal et des intervalles prĂ©cis entre plusieurs dons pour favoriser la rĂ©cupĂ©ration complĂšte.Les donneurs passent des examens de santĂ© minutieux, comme la vĂ©rification de leur taux d’hĂ©moglobine. En-dessous de 125 g/L chez une femme et 130 g/L chez un homme, le don n’est pas possible car il peut mettre en pĂ©ril la santĂ© de la personne.Le don du sang en lui-mĂȘme est un processus trĂšs contrĂŽlĂ©, pour minimiser l’inconfort et maximiser la sĂ©curitĂ©. Le donneur a accĂšs Ă  de l’eau en permanence pour s’hydrater. InstallĂ© dans un fauteuil, il subit une procĂ©dure de dĂ©sinfection minutieuse au site de ponction pour Ă©viter toute infection. L’aiguille stĂ©rile est insĂ©rĂ©e par le professionnel dans la veine, en gĂ©nĂ©ral au pli du coude. Le prĂ©lĂšvement de sang s’effectue pour un volume de 450 Ă  500 mL en fonction des capacitĂ©s du donneur.Les rĂ©actions immĂ©diates du corpsLe corps rĂ©agit trĂšs vite quand il identifie la perte d’une quantitĂ© significative de sang. Son objectif est de maintenir l’équilibre et la stabilitĂ© des organes vitaux. La pression artĂ©rielle baisse Ă  cause du prĂ©lĂšvement, le corps va donc augmenter la frĂ©quence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins pour la stabiliser. Cela favorise l’oxygĂ©nation constante des organes vitaux.Les donneurs sont parfois sujets Ă  des Ă©tourdissements, de la fatigue ou une sensation de faiblesse lors du don. Ces symptĂŽmes rĂ©sultent directement de la baisse temporaire du volume sanguin. Ils restent brefs et modĂ©rĂ©s dans la plupart des cas.Pour Ă©viter ces dĂ©sagrĂ©ments, les donneurs doivent s’hydrater abondamment avant et aprĂšs le don. Il leur faut aussi consommer un repas en amont pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Ils sont gĂ©nĂ©ralement invitĂ©s Ă  se restaurer juste aprĂšs le don, afin de retrouver des forces et de rester sous surveillance pendant un petit moment.Sur le long termeLe corps entame ensuite un processus de rĂ©gĂ©nĂ©ration pour reconstituer le volume de sang perdu. Il dure plusieurs semaines, mais les donneurs retrouvent leur Ă©tat normal en quelques jours. Ils doivent simplement s’assurer de consommer assez de fer pour renouveler les rĂ©serves du corps.Le don du sang offre certains bĂ©nĂ©fices comme la rĂ©duction des risques de cancers et de maladies cardiaques. Cela s’explique par la rĂ©duction des niveaux de fer dans le corps qui Ă©vite le risque d’accumulation toxique.
  • Quels sont les mĂ©canismes qui se cachent derriĂšre un sourire ?

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    Rediffusion - Dessinant une courbe caractĂ©ristique sur le visage, le sourire constitue un langage universel chez l’ĂȘtre humain. Ce geste, qui peut ĂȘtre ou non spontanĂ©, tisse des liens invisibles entre les personnes. Quels sont les fondations anatomiques et les dĂ©clencheurs psychologiques de ce mĂ©canisme ?Bases anatomiques du sourireLa production d’un sourire repose sur un vĂ©ritable ballet des muscles faciaux. Ces derniers se coordonnent sous la baguette du chef d’orchestre qu’est notre systĂšme nerveux. Celui-ci va faire intervenir le muscle zygomatique majeur, qui tire les coins de la bouche vers le haut. Il stimule aussi le muscle orbiculaire des lĂšvres, qui entoure et modĂšle les lĂšvres.Le systĂšme nerveux, situĂ© dans le cerveau, envoie des instructions aux neurones moteurs. Ces messagers rapides relaient les ordres aux muscles du visage concernĂ©s. L’interaction entre les neurones moteurs et les signaux transmis s’avĂšre essentielle pour transformer l’émotion intĂ©rieure en expression extĂ©rieure visible et communicative.Les dĂ©clencheurs psychologiquesC’est principalement en rĂ©action aux Ă©motions positives que le systĂšme nerveux commande le sourire. La joie, l’amusement et le contentement dĂ©clenchent une apparition automatique du sourire, difficile Ă  camoufler ou Ă  retenir. D’ailleurs, la connexion bidirectionnelle entre les Ă©motions et le sourire est si profonde qu’il suffit parfois de sourire pour inviter l’esprit Ă  ressentir un bonheur accru.Le sourire ne se limite cependant pas Ă  exprimer notre joie personnelle. Il constitue aussi un outil vital dans notre arsenal de communication non verbale. Le sourire social reprĂ©sente ainsi un pilier dans les interactions humaines pour exprimer la politesse, renforcer l’affiliation avec autrui ou apaiser une situation tendue. Ce type de sourire varie selon les codes culturels.En France, par exemple, le sourire est frĂ©quemment Ă©changĂ© comme signe de courtoisie alors qu’en NorvĂšge, sourire Ă  un inconnu peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un signe de folie ou de malveillance. Au Japon, le sourire est parfois associĂ© Ă  la fourberie, voire Ă  la corruption alors qu’il est signe d’ouverture aux États-Unis.Les effets du sourireLorsque nous sourions, notre corps libĂšre des endorphines. Ces hormones dites du bonheur amĂ©liorent l’humeur et rĂ©duisent le stress. IL s’agit d’une rĂ©action chimique naturelle qui suggĂšre que le sourire pourrait ĂȘtre une stratĂ©gie simple mais efficace pour augmenter le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral.Le propos doit ĂȘtre cependant nuancĂ©. Le sourire ne reflĂšte pas toujours un sentiment de joie interne. Le sourire forcĂ©, par exemple, masque des sentiments de tristesse ou de malaise et produit des effets contradictoires sur le corps. La dissonance Ă©motionnelle ressentie engendre alors confusion et Ă©puisement mental.Pour finir, la recherche a montrĂ© qu’un sourire contribue Ă  amĂ©liorer la confiance et la coopĂ©ration. C’est un outil trĂšs utilisĂ© en nĂ©gociation, car il procure un sentiment de fiabilitĂ© Ă  l’interlocuteur.