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Belle Trace

Camille Serme : "Plus jeune, je me donnais des coups de raquette mais tout a changé avec la préparation mentale"

Cette semaine dans Belle Trace, Florence Masnada reçoit Camille Serme, ancienne championne de squash, multiple championne de France et d’Europe et victorieuse du British Open et de l’US Open. 


“La panthère”, c’est son surnom, découvre le squash dès l’âge de 7 ans, un peu par hasard comme beaucoup de champions et va vite progresser au point d’aller se frotter aux garçons, faute de partenaires filles de son niveau. (01:49)


La native de Créteil évoque l’aspect psychologique et la subjectivité inhérents au squash, à l’image du fameux replacement au T, source de tensions entre des joueurs qui selon les profils réussissent à jouer avec les règles aux yeux des arbitres. Camille Serme évoque notamment le vol de sa carrière lors des Masters (08:55).


Camille Serme a beaucoup travaillé la gestion de ses émotions avec trois préparateurs mentaux au cours de sa carrière, elle qui se “donnait des coups de raquette dès 16 ans”. Un aspect indispensable de la préparation d’un sportif de haut niveau qu’elle regrette de ne pas avoir abordé plus tôt. (10:38)


Elle évoque sa rivalité avec Nouran Gohar dit “Terminator” contre qui elle a mis “deux semaines à se remettre” d’un match (19:12) au championnat du monde. Mais aussi sa relation de 7 à 33 ans avec Philippe Signoret, son entraîneur de toujours (24:26). 


Camille nous rencontre sa frustration de ne pas voir le squash aux JO en 2024, elle qui a milité pour son sport et de comment elle a travaillé pour développer sa discipline avec la création du tournoi de Paris (29:15) 


Bonne écoute !


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Animation : Flo Masnada


Production : Eurosport

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  • 122. Denis Brogniart : "J'ai envoyé un collier d'immunité à Adil Rami pour la coupe du monde de foot 2018"

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  • 119. Raphaël Jacquelin : « Tiger Woods avec son regard, te faisait vraiment comprendre qu’il était là pour t’écraser, comme Ballesteros. »

    01:04:13
    Au micro de #belletrace j’ai eu le bonheur d’accueillir un esthète du golf.Surnommé « le métronome » par ses pairs il a gagné de nombreux tournois européens dont un qui s’est terminé au bout de 2h 15 de playoff.Raphaël Jacquelin nous partage ses grands moments, ses rencontres, sa méthode de travail et ses projets actuels.Raph nous partage ses moments de complicité lors des coupes du monde en double avec son complice Greg Havret et une annecdote sympa au départ du 18 de Shenzen. On parle de ses débuts en coaching et du sénior tour, de ses routines.Bref encore un top épisode avec un sportif complet et passionné !
  • 118. Philippe Bozon :« La NHL c’est un autre monde, une autre intensité, un vrai combat avec beaucoup d’intimidations physiques et verbales. »

    01:04:22
    Philippe Bozon a été le premier joueur français de Hockey sur glace en NHL.Sport peu médiatisé en France à son grand regret, il nous partage son parcours, sa découverte d’un sport bien différent de l’autre côté de l’atlantique où il a subi beaucoup d’intimidations physiques et verbales mais qui ne l’empêcheront pas d’atteindre son rêve.Une carrière pro de 24 ans poursuivie en Europe avant de basculer vers le coaching aujourd’hui en équipe de France. On a parlé de la gestion de ses émotions, du mental (80% de la performance selon Philippe) de sa manière de coacher en équipe de France aujourd’hui la nouvelle génération de joueurs, notamment ses 2 enfants et notamment de ce moment de vie incroyable lors de la méningite de Tim « le miraculé » au Canada il y a 10 ans.Un épisode vraiment très intéressant à découvrir !
  • 117. Fabrice Santoro : "Danser Saga Africa sur le terrain avec l’équipe de France de Coupe Davis ce sont des émotions folles."

    54:04
    Aujourd’hui au micro de Belle trace je reçois le magicien de la petite balle jaune dixit l’immense Pete Sampras. Fabrice Santoro avec sa malice et son intelligence de jeu a battu la plupart des meilleurs joueurs mondiaux et en jouant à 2 mains des 2 cotés. Il nous parle de ses émotions lors de ce match décisif de la Coupe Davis à 18 ans et de la confiance accordée par son capitaine Yannick Noah, avec qui il dansera « Saga Africa » sur le cours lors de la victoire de la France en 1991.Impressionné par Agassi et Fédérer, aujourd’hui il commente toujours le tennis et adore relever des défis qu’il n’est pas sûr de réussir car il aime l’adrénaline de l’incertitude.Bref un épisode riche et passionnant !
  • 116. Katarina WITT: "A cette époque (de la guerre froide), j'avais peur de rentrer à la maison avec une défaite."

    19:05
    Je vous propose un épisode de #belletrace « hors piste », court (20mn) mais exceptionnel avec une légende du patinage artistique. C’est une icône du sport mondial, une femme qui a révolutionnée son sport et la société. Madame Katarina WiitC’est donc un honneur de l’avoir reçu au micro de Belle trace tant elle se fait rare dans les médias. Merci @sportelawardsC’est un podcast en anglais donc pas possible de le sous-titrer… mais voici en français les grandes lignes et messages de Katarina. (si vous souhaitez la transcription complète MP)Sinon bonne écoute en anglais« je ne fais pas juste du patinage sur glace..., cela demande beaucoup de compétences difficiles avec une superbe chorégraphie et la plupart du temps, vous ressentez ce que vous faites, vous savez, vous ressentez la musique, le public. Mais pour moi c’était plus : j'aime être devant un public, ce sont tellement de bons moments. Quand tu es dans un spectacle aussi, tu sais et il fait noir, tu as une place et avant que la musique ne commence tout est silencieux et vous pouvez juste entendre une aiguille tomber, vous savez, puis vous êtes capable de transformer tout sur cet anneau de glace et vous les amenez dans votre performance, vous terminez et vous obtenez ces applaudissements, vous savez et c'est tellement gratifiant »« vous savez que vous entrez dans ce tunnel de concentration, vous bloquez tout ce qui vous entoure, donc vous n'avez aucune sorte de distraction et vous vous concentrez vraiment. Vous donnez à vos muscles le moment de mémoire musculaire, vous savez alors pourquoi vous vous êtes entraînée pendant tant d'années et si dur donc en gros ton corps sait quoi faire sans le dire. Tu sais que c'est automatique tu sais que tu dois juste le faire.Je pense que l'une de mes plus grandes forces était que je pouvais être plus performant et sous la plus grande pression lorsque le prix était le plus élevé et je savais que je n'avais aucun moyen de le faire, c'est à ce moment-là que j'ai le mieux concouru, »Sur le bord de la patinoire, Je baillais ! les autres devait dire : oh mon dieu, elle s'en fiche de la compétition. C’est étrange, elle est tellement détendue. Mais c'était un mélange d'être vraiment nerveuse et d'essayer d'avoir plus d'oxygène a rendu mon corps ok je bâille tu sais juste avoir plus d'oxygène c'était mon mode de préparation. Sur la pression du résultat, je lui ai demandé comment elle avait généré cette pression médiatique des journalistes ce qui ne l’a pas du tout gêné à la différence de la pression des instances de son pays l’Allemagne de l’est:« à cause de la guerre froide, vous savez, nos propres pays ont également beaucoup utilisé le sport pour dire que nous avons de très bons athlètes, ce qui signifie que le socialisme est meilleur que ce que vous avez, c'était donc ça donc la véritable pression sur nos épaules. sauf que je veux dire tu ne vas pas à la compétition en pensant :ok je dois gagner mais c’est ce qui m'a fait peur de rentrer à la maison avec un échec. Car les officiels du pays me disaient : »tu sais ton pays paie pour vos sports et vous devez ensuite rembourser en gagnant… » Heureusement, je n'ai pas eu beaucoup de ces moments parce que la plupart du temps, j'ai gagné mais honnêtement, j'aurais eu peur de rentrer à la maison avec une défaite, » Sur son entraineure : J'avais besoin d'un entraîneur fort comme mon Jutta l’était et je la respecte pour ça, mais la façon dont elle m'a traitée et à quel point elle était dure avec moi, c'était parfois blessant et je pense que c'est pourquoi je ne pourrais jamais faire ça à quelqu'un d'autre, tu sais, même si maintenant, bien sûr, il y a d'autres éthiques dans la façon dont tu enseigner à quelqu'un je veux dire il y a 35 ans c'était une époque différente