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Belle Trace, Parcours de grands champions
Katarina WITT: "A cette époque (de la guerre froide), j'avais peur de rentrer à la maison avec une défaite."
Je vous propose un épisode de #belletrace « hors piste », court (20mn) mais exceptionnel avec une légende du patinage artistique. C’est une icône du sport mondial, une femme qui a révolutionnée son sport et la société. Madame Katarina Wiit
C’est donc un honneur de l’avoir reçu au micro de Belle trace tant elle se fait rare dans les médias. Merci @sportelawards
C’est un podcast en anglais donc pas possible de le sous-titrer… mais voici en français les grandes lignes et messages de Katarina. (si vous souhaitez la transcription complète MP)
Sinon bonne écoute en anglais
« je ne fais pas juste du patinage sur glace..., cela demande beaucoup de compétences difficiles avec une superbe chorégraphie et la plupart du temps, vous ressentez ce que vous faites, vous savez, vous ressentez la musique, le public. Mais pour moi c’était plus : j'aime être devant un public, ce sont tellement de bons moments. Quand tu es dans un spectacle aussi, tu sais et il fait noir, tu as une place et avant que la musique ne commence tout est silencieux et vous pouvez juste entendre une aiguille tomber, vous savez, puis vous êtes capable de transformer tout sur cet anneau de glace et vous les amenez dans votre performance, vous terminez et vous obtenez ces applaudissements, vous savez et c'est tellement gratifiant »
« vous savez que vous entrez dans ce tunnel de concentration, vous bloquez tout ce qui vous entoure, donc vous n'avez aucune sorte de distraction et vous vous concentrez vraiment. Vous donnez à vos muscles le moment de mémoire musculaire, vous savez alors pourquoi vous vous êtes entraînée pendant tant d'années et si dur donc en gros ton corps sait quoi faire sans le dire. Tu sais que c'est automatique tu sais que tu dois juste le faire.
Je pense que l'une de mes plus grandes forces était que je pouvais être plus performant et sous la plus grande pression lorsque le prix était le plus élevé et je savais que je n'avais aucun moyen de le faire, c'est à ce moment-là que j'ai le mieux concouru, »
Sur le bord de la patinoire, Je baillais ! les autres devait dire : oh mon dieu, elle s'en fiche de la compétition. C’est étrange, elle est tellement détendue. Mais c'était un mélange d'être vraiment nerveuse et d'essayer d'avoir plus d'oxygène a rendu mon corps ok je bâille tu sais juste avoir plus d'oxygène c'était mon mode de préparation.
Sur la pression du résultat, je lui ai demandé comment elle avait généré cette pression médiatique des journalistes ce qui ne l’a pas du tout gêné à la différence de la pression des instances de son pays l’Allemagne de l’est:
« à cause de la guerre froide, vous savez, nos propres pays ont également beaucoup utilisé le sport pour dire que nous avons de très bons athlètes, ce qui signifie que le socialisme est meilleur que ce que vous avez, c'était donc ça donc la véritable pression sur nos épaules. sauf que je veux dire tu ne vas pas à la compétition en pensant :ok je dois gagner mais c’est ce qui m'a fait peur de rentrer à la maison avec un échec. Car les officiels du pays me disaient : »tu sais ton pays paie pour vos sports et vous devez ensuite rembourser en gagnant… » Heureusement, je n'ai pas eu beaucoup de ces moments parce que la plupart du temps, j'ai gagné mais honnêtement, j'aurais eu peur de rentrer à la maison avec une défaite, »
Sur son entraineure : J'avais besoin d'un entraîneur fort comme mon Jutta l’était et je la respecte pour ça, mais la façon dont elle m'a traitée et à quel point elle était dure avec moi, c'était parfois blessant et je pense que c'est pourquoi je ne pourrais jamais faire ça à quelqu'un d'autre, tu sais, même si maintenant, bien sûr, il y a d'autres éthiques dans la façon dont tu enseigner à quelqu'un je veux dire il y a 35 ans c'était une époque différente
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45:30||Ep. 131Il y a des moments dont on se souvient tous.Cette victoire de l’équipe de France de Football en 98 nous a fait vibrer et mis des étoiles dans les yeux. Alain Boghossian était un pilier de cette équipe aux cotés des Zidane, Deschamps, Blanc, Thuram et Lizarazu… Quelle belle récompense pour cette équipe complémentaire menée avec brio par Monsieur Aimé Jacquet.« Aimé Jacquet, c’était un protecteur, il prenait tous les coups. On sait tous qu’on lui doit beaucoup »Bogho avec qui j’ai fait quelques belles traces en poudreuse nous raconte avec passion cette incroyable épopée de France 98 qui a marqué sa vie avec de nombreuses anecdotes, comme cette terrible attente des joueurs dans leurs chambres pour validation de sélection pour la coupe du monde où Marcel Desailly s'amusait à frapper aux portes. Il évoque sa fierté de porter se maillot de l'équipe de France et ses frissons à chaque Marseillaise.On a bien évident aussi parlé de son parcours, de cette terrible grève des joueurs en 2010 :"une terrible incompréhension entre les joueurs et le staff" , mais aussi de sa passion pour le golf.Encore un épisode de Belle Trace à ne pas manquer130. Philippe : "Après l'assaut à l'Hyper Cacher j'ai invité toute mon équipe chez moi avec leurs épouses. On avait besoin de se retrouver sur un moment convivial pour refermer cette histoire"
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01:02:11||Ep. 128Bonjour à tous et à toutes chers auditeurs J’ai eu la chance de rencontrer le discret Claude Puel et qu’il accepte de parler de sa passion et de sa carrière au micro de #belletrace.Et c’est passionnant !Joueur physique, exigeant et engagé, il a mis toute cette incroyable énergie et cette envie de gagner dans son métier d’entraineur coach.Son crédo : « faire progresser tous les joueurs »Après une analyse de leurs jeux, Claude Puel détecte leurs manques et leur propose des exercices pour les faire progresser, évoluer.Son investissement personnel et total dans les projets des clubs est impressionnant.Et ça marche ! les exemples et anecdotes sont très nombreuses dans cet échange passionnant.On a parlé d'Arsene Wenger, de Monaco, de Benarfa, de Debuchy, Abidal, de Lille et Lyon, de l'importance de sa famille et de plein d'autres choses...Bonne écoute ! #honneteté #engagement #football #podcastsport #coaching #fidelité #progression #monaco127. Bruno Saby : "Trés jeune, je freinais instinctivement du pied gauche comme les champions scandinaves"
39:06||Ep. 127Un nouvel épisode de #belletrace avec le pilote gentleman @Bruno SabyLe seul pilote français à avoir remporté le rallye de Monte carlo (son plus grand souvenir), le tour de Corse et le Dakar !Bruno nous parle de sa passion pour la compétition, de l’importance des co pilotes, de sa volonté farouche de « ne jamais rien lâcher » et de son investissement dans une association contre le cancer qui lui tient à cœur : « espoir Isère » …etcUn échange riche et passionnant ! #podcastsport #sportautomobile #champion #engagement #solidarité #caritatif #valeurs https://www.espoir-isere-cancer.com/(Rediffusion) Florian Jouanny : "Je passe mes vitesses avec la tête, tout a été pensé pour la performance"
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