L'AFFRANCHIE PODCAST

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Les éditions blast, la littérature du sensible et de la riposte au festival Littératures, risques, etc.

Saison 3, Ép. 7

Rencontre avec Karima et Sol des éditions Blast à l'occasion du festival Littérature, risques, etc.


Blast : effet de souffle, onde de choc, attaque radicale.

Blaste : ce qui germe, s’enracine, pousse, parasite, grandit, engendre.


Les éditions blast défendent une littérature d’essai et de création politique, une littérature qui pense l’articulation des oppressions et des luttes et qui ouvre des perspectives depuis le champ des résistances antiracistes, féministes, queers, anarchistes.

Lecteurices engagé·es, passionné·es et concerné·es par ces enjeux, nous nous attachons à des littératures–regards sur une société, ses représentations, ses mécanismes de domination et les révoltes qu’elle voit naître ; des littératures–voix, conscientes de l’endroit depuis lequel elles parlent, qui éclairent leur contexte autant qu’elles sont éclairées par ce dernier. Et puis des littératures mémoires et ouvertures, échos de ce qui est passé, attentives à ce qui passe et ébauches de ce qui pourrait. Des littératures qui pour autant ne deviennent jamais prétextes ; elles demeurent libres, vivantes, autonomes. blast publie des romans, des textes poétiques, des essais et des formes hybrides nourrissant des analyses engagées tout en proposant des écritures incisives qui interrogent radicalement les réflexes et les normes autant que la langue elle-même.

​Le texte n’existe pas seul : nous souhaitons inscrire blast dans une dynamique de renforcement de la solidarité et de l’indépendance au sein du monde du livre. Nous poursuivons par exemple une réflexion sur le montant et la durée des droits d’auteur·trice et n’envisageons pas un travail sans les librairies, lieux d’émulation et de circulation des livres comme des idées toujours nécessaires.


Photo © Claire Fasulo 



Plus d'épisodes

3/16/2023

Corps vivante, le Festival d'amour avec Julie Delporte

Saison 3, Ép. 21
Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.🤍 Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.🤍 Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les auteurices de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ces émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Alors, comment peut on aimer mieux ?Rencontre avec Julie Delporte à l'occasion de la parution de Corps vivante aux éditions Powpow.En 1990, Julie Delporte n’a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s’identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main.Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l’emporter, l’autrice retrace l’histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l’hétéronormativité.Crédit photo : Prune Paycha
3/9/2023

Sortir au jour, le Festival d'amour avec Amandine Dhée

Saison 3, Ép. 20
Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les autrices et auteurs de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Comment aimer mieux ?Rencontre avec Amandine Dhée, à l'occasion de la parution de Sortir au jour aux éditions la Contre allée« On pourrait lire Sortir au jour comme un livre qui parle de la perte, mais c’est exactement l’inverse, Sortir au jour raconte ce qui nous lie. » Amandine DhéeÀ l’origine de Sortir au jour il y a cette rencontre dans une librairie entre l’autrice et Gabriele. Gabriele est thanatopractrice. Très vite, entre elles, un dialogue s’instaure où il sera tour à tour question de la quête de sens chez Gabriele, de sa reconversion dans une profession qui véhicule autant de clichés que de préjugés, mais aussi des réflexions qui animent l’autrice à propos du désir de transmission, des pertes et des liens qui unissent les êtres et marquent les générations. Liant l’intime au politique, avec son humour et son sens de la formule, Amandine Dhée atteint le but qu’elle s’était fixé : « écrire un livre réconfortant sur la mort ».Crédit photo : Petra Hilleke