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L'AFFRANCHIE PODCAST

Le podcast des rencontres engagée de L'Affranchie librairie ! Réalisation : Soazic Courbet


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  • 13. Les écrans sanglants, rencontre avec Pauline Le Gall

    37:35||Saison 5, Ep. 13
    Rencontre avec Pauline Le Gall, à l'occasion de la parution du livre de Claire Cronin, Les écrans sanglants, cinéma d'horreur, mysticisme et regard féminin, aux éditions Le Gospel.En commençant à assembler des notes pour ce qui allait devenir Les Écrans sanglants, Claire Cronin n’imaginait pas qu’elle allait fouiller si profondément en elle. Initialement envisagé comme une réflexion sur une attirance un peu trop prononcée pour les films d’horreur, ce travail de recherche est devenu une quête personnelle et philosophique, un essai hybride teinté de non-fiction dont l’approche transcende les formats en reliant l’intime et le collectif.Entourée d’écrans diffusant des images de monstres, de fantômes, de possessions et de phénomènes inexpliqués, Claire Cronin s’interroge. Que cherche-t-on dans ces expériences de cinéma ? Comment peut-on naviguer entre le réel et la fiction sans totalement s’y perdre ? Le mysticisme et la spiritualitépeuvent-ils nous aider à dépasser la tristesse, la dépression et à mieux nous connaître ? Du sud gothique américain aux rues de Los Angeles, l’autrice explore son héritage culturel, ses racines religieuses et son intérêt pour le cinéma d’horreur — dans toute sa diversité de sous-genres et d’esthétiques, du plus commercial au plus underground –, sur lequel elle porte un regard féminin, touchant et poétique.Les Écrans sanglants est “un journal intime de théories pour les espaces de l’esprit où la théorie n’a plus sa place”. C’est aussi un texte sublime sur le pouvoir de l’Art sur nos vies et un récit d’apprentissage oblique, brillant de créativité.

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  • 12. Harde, un triangle amoureux heureux, rencontre avec Mardi Forestier

    53:53||Saison 5, Ep. 12
    Rencontre avec Mardi Forestier à l'occasion de la publication de son roman, Harde, aux éditions Trouble.HARDE est une romance revisitée aux accents de récit initiatique avec les personnages de la Commedia Dell’Arte - Pierrot, Colombine et Arlequin. L’histoire débute dans une teinturerie produisant son propre « jaune purrey » à partir de l’urine de vaches nourries de feuilles de mangue. Colombine y est lavandière aspirant à l’envol, Pierrot utilise les pigments pour peindre. Leur quête de liberté les amènera à croiser Arlequin, fauconniaer non-binaire exaltae. Harde est un triangle amoureux joyeux où jeux de domination fluctuent. Ponctué des chansons de Beth Gordon, ce roman explore la métamorphose, mêlant le réalisme au merveilleux à la manière de l’Orlando de Woolf ou de la fable populaire.Retrouvez six chansons et lectures sur le soundcloud de l'autrice :https://soundcloud.com/harderomancelyrique/sets/textes-chantsPhoto : Guillaume Seyller
  • 11. Spiritualités radicales, rencontre avec Yuna Visentin

    51:58||Saison 5, Ep. 11
    Rencontre avec Yuna Visentin à l'occasion de la publication de son essai, Spiritualités radicales, rites et traditions pour réparer le monde, aux éditions Divergences.Alors qu'une majorité de la population mondiale se dit affiliée à une religion, les appartenances religieuses sont souvent traitées avec méfiance voire mépris. Ce livre cherche à faire tenir ensemble des mondes apparemment irréconciliables : en réinvestissant les rites, les traditions et les mémoires juives , en faisant résonner écoféminismes et approches anarchistes des traditions , en racontant des histoires qui mêlent sorcières, D.ieu et fantômes , en parlant d'interdépendances radicales, de mise en partage de nos vulnérabilités, d'expériences et de savoirs minoritaires, de soins des vivant.es, des mort.es, des invisibles. C'est de ces réservoirs de pratiques réparatrices dont on peut hériter, comme des brèches vers d'autres mondes, des prières, des rites, des histoires à poursuivre pour démanteler les dominations.
  • 10. L'empathie est politique, rencontre avec Samah Karaki

    50:06||Saison 5, Ep. 10
    Rencontre avec Samah Karaki à l'occasion de la publication de son essai, L'empathie est politique, comment les normes sociales façonnent la biologie des sentiments, aux éditions JC Lattès.Dans le langage ordinaire, ressentir de l’empathie signifie se mettre à la place de l’autre, et éventuellement partager ses émotions. Ce phénomène complexe, souvent considéré comme étant à l’origine du comportement moral et altruiste, s’est retrouvé au cœur du débat public, certains arguant qu’il serait la solution à l’intolérance et aux discriminations. Mais, dans une société traversée par les conflits et les rapports de domination, l’empathie permet-elle vraiment de comprendre l’autre ?À la lumière des dernières découvertes en neurosciences et en sciences sociales, Samah Karaki démontre que l’empathie se révèle foncièrement faillible et sélective, ne résistant pas à la déshumanisation de l’autre ou à sa prétendue infériorité construite par les discours médiatiques ou politiques. Dans un essai stimulant et puissant, elle invite à reconnaître que l’on est inévitablement exclu de l’expérience des autres, et à imaginer de nouvelles voies pour s’ouvrir à leurs réalités. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales.Photo : Marie Rouge
  • 9. Éclore, rencontre avec Aude Mermilliod

    46:59||Saison 5, Ep. 9
    Rencontre avec Aude Mermilliod à l'occasion de la parution de sa bande dessinée, Éclore, aux éditions Casterman.Parfois les BD sont si vite lues qu’il faut les relire, pour regarder les illustrations, comprendre les liens entre les mots et les traits. Éclore n’a pas été dévoré. Cette bande dessinée a été lue, doucement, en plusieurs fois. Parce que son autrice, Aude Mermilliod nous fait cheminer avec elle depuis qu’elle est enfant jusqu’à aujourd’hui, et qu’ensemble nous découvrons la découverte de son corps, de son corps sexualisé, de ses premières rencontres, des forceurs et des violences. Alors oui, il est nécessaire de respirer entre quelques pages, de voir où nos pensées nous mènent quand on se retrouve projetée dans une histoire qui nous ressemble. Le trait d’Aude Mermilliod est tendre, elle se dessine, elle s’imagine, elle se décline pendant toutes ces années à survivre, vivre, rire, essayer, réessayer. Ses mots sont réconfortants, comme seuls les récits des expériences communes à tant de femmes peuvent l’être. Et bien sûr il y a la joie qui frise l’extase parfois, et ça c’est un mouvement fabuleux à regarder. 
  • 8. votre monde en cendres, rencontre avec Joyce Rivière

    43:39||Saison 5, Ep. 8
    Rencontre avec Joyce Rivière à l'occasion de la parution de son recueil, votre monde en cendres, aux éditions Blast.votre monde en cendres, c'est une poésie explosive et revendicative qui témoigne de la matérialité de nos luttes. C'est d'abord une langue érotique qui dit le corps dans son rapport à l'autre et à sa sensualité. C'est aussi une langue de la fierté face à la queerphobie, à la transmisogynie et aux violences systémiques. Enfin, c'est une langue trans puissante et assumée, traversée par la colère autant que par nos utopies collectives. votre monde en cendres est un recueil pour faire communauté sans effacer nos spécificités et nos tensions. Dans ce manifeste, Joyce Rivière tient ensemble la rage et la joie et fait entendre la force queer et libertaire qui se loge au sein de nos corps et nos sexualités.
  • 7. Je vis dans une maison qui n'existe pas, rencontres avec Laurène Marx

    48:26||Saison 5, Ep. 7
    Rencontre avec Laurène Marx à l'occasion de la parution de son livre, Je vis dans une maison qui n'existe pas, aux éditions Blast.Je vis dans une maison qui n'existe pas est un écho de la dissociation, un texte à trous comme peuvent l'être nos états mentaux. Qui décide de la folie des marginaux·ales ? Des monstres ? Dans une pièce peuplée de figures symboliques, Laurène Marx décrit ce que cela fait d'appartenir à d'autres avant de s'appartenir. C'est aussi l'histoire d'une enfance violentée sur laquelle il manque les mots. Dans ce monologue, l'autrice porte la terreur et la solitude autant que l'élan de vivre et de se créer un espace où l'altérité est possible. Ce texte dit enfin la lutte contre l'enfermement dans une maladie, dans un genre ou dans un lieu, remplacé par une échappée qui contrecarre les dynamiques d'oppression et d'assignation.Photo de Pauline Le Goff