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Histoires de peau
Dermatologie et Psychologie
Qu’il s’agisse de nos joies, de nos angoisses, de nos colères ou de nos espoirs, toutes les émotions qui nous traversent résonnent dans notre corps.
Un frisson lors du premier baiser, une démangeaison à quelques heures d’un examen, une rougeur qui monte aux joues face à l’inconnu, ces vécus traversent nos cellules, les unes après les autres, jusqu’à remonter parfois à la surface : sur notre peau. Dans ce cas, notre corps en dit souvent bien plus que nos mots.
Mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens : ce qui entre en contact avec la peau, via l’extérieur, peut se propager à l’intérieur.
Pas littéralement bien sûr, mais qu’il s’agisse d’une caresse ou d’une gifle, l’onde se fraie un chemin bien au-delà de ce que l’on appelle la barrière cutanée.
La peau, cet organe, le plus étendu du corps humain, devient alors un véritable livre ouvert sur lequel on pourrait presque déchiffrer l’histoire intime d’un individu.
Et puisque notre peau raconte notre vie intérieure, dans cet épisode, nous nous interrogeons sur les liens entre dermatologie et psychologie. Pour ce faire, j’ai rencontré Annie Cohen-Letessier, dermatologue et Bernard Andrieu philosophe et professeur à l’Université Paris Cité. Mais aussi Marie Deschamps, une personne atteinte de purigo nodulaire.
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4. L’intelligence artificielle pourra-t-elle lire nos peaux ?
21:24||Saison 2, Ep. 4Et il est fort possible que vous ayez déjà entendu parler de “ChatGPT” qui est ce que l’on appelle un “agent conversationnel”. Il s’agit d’un logiciel auquel vous pouvez poser des questions, sur n’importe quel sujet et qui, normalement, vous répondra. Ainsi, l'IA peut être appliquée à divers aspects de la dermatologie, notamment le diagnostic des maladies de la peau, la détection des cancers de la peau, le suivi des changements cutanés et même la recommandation de traitements.”Alors pour parler IA et des futurs possibles en dermatologie, je suis allé, dans cet épisode, à la rencontre de plusieurs personnes pour savoir ce qu’il serait possible de faire à l’avenir.J’ai notamment discuté avec Grégoire Gessain et Marvin Lerousseau. Tous deux sont chercheurs. Grégoire Gessain est médecin à l’Institut Gustave Roussy, spécialisé en anapathologie et Marvin Lerousseau travaille sur les questions d’Intelligence Artificielle à l’Institut Curie et aux Mines de Paris. Ensemble, ils ont décidé de faire équipe pour voir comment les outils d’IA pouvaient aider au diagnostic de certaines pathologies en particulier les cancers de la peau, comme le mélanome.3. Une histoire de peaux dans la littérature
16:56||Saison 2, Ep. 3Peau de chagrin d’Honoré de Balzac. Peau d’Âne - immortalisé par Charles Perrault et mis en images par Jacques Demy. La peau sur les os de Stephen King, la trilogie Jason Bourne signée Robert Ludlum (La mémoire dans la peau, La mort dans la peau et La vengeance dans la peau) ou encore Peau Noire, masques blancs, analyse frontale et autobiographique écrite par Frantz Fanon sur le traumatique héritage du colonialisme…La littérature regorge de références à la peau et même aux peaux car ce thème, c’est une vieille histoire. Une très vieille histoire même puisqu’elle remonte aux premiers supports d’écriture.2. La peau : nouvelle interface numérique ?
16:09||Saison 2, Ep. 2La peau est notre interface avec le monde. Elle raconte notre intimité tout autant que la société dans laquelle nous vivons. Ses limites et ses révolutions.C’est pourquoi dans ce deuxième épisode, il est question de peau connectée.Notre épiderme est-il sur le point de devenir en permanence connecté au grand réseau numérique mondial ?C’est une question à laquelle nous avons tenté de répondre avec Marc Teyssier, enseignant-chercheur, spécialisé en interaction humain-machine et Daniela Cerqui, enseignante en anthropologie à l’Université de Lausanne.Et vous allez être étonné de découvrir que tout cela n’est plus juste une question de science-fiction.1. EmPEAUwerment, dépasser les souffrances liées aux maladies de peau.
17:05||Saison 2, Ep. 1Dans le premier épisode de cette nouvelle saison, nous allons parler d’emPEAuwerment, ou comment retisser une relation positive avec son propre épiderme, même lorsqu’une pathologie telle que l’eczéma vient perturber votre quotidien. On y pense peu mais dans toute rencontre avec quelqu’un, la peau est le premier point de de contact entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le public, entre Moi et l’Autre. Lorsque l’on souffre d’une maladie de peau - comme la dermatite atopique par exemple, la forme la plus répandue d’eczéma - ce premier contact est parfois compliqué. A l’occasion de la journée mondiale de la dermatite atopitque, nous avons tendu le micro à plusieurs personnes, comme Jade de Marsilly ou Eloïse Vanryssel et Stéphanie Merhand qui souffrent de différents types d’eczéma. Des expériences de vie où chacune d’entre elles a su retisser un lien avec sa propre peau, en dépit de la maladie.6. Episode 6 : Peut-on jouer un rôle de gentil au cinéma en ayant une vilaine peau?
18:11||Saison 1, Ep. 6Dans ce dernier épisode, nous parlerons peau et cinéma.On s’est demandé, par exemple, si le cinéma n’utilisait pas davantage les problématiques de peau pour représenter les rôles de méchants...Pour y répondre, nous avons réuni des experts comme David Le Breton, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg, Alexandre Dubuis, sociologue membre du comité éditorial du magazine Peaulogie, Diane Bracco, spécialiste d’études hispaniques et de cinéma à l’université de Limoges, ou encore Johann Kaspar Lavater, penseur suisse connu pour avoir défendu le concept de physiognomonie.Au final, la peau n’a-t-elle pas, à elle seule, un rôle dans le cinéma dit populaire ?Episode 5 : Les progrès de la médecine permettront-ils un jour de choisir sa peau ?
17:11|La peau est notre première barrière de protection contre les agressions externes. Elle nous protège des infections ou des éléments extérieurs et elle s’occupe de la régulation de notre température corporelle. Alors, sans cette barrière protectrice, notre corps est en danger. Pourtant, notre peau peut être détruite suite à un accident, une grave brûlure, comme c'est le cas pour Laurent Gaudens, désormais fondateur Burns and Smiles.Est-il possible de la réparer et tenter de la remplacer ? C’est ce que nous explique la Professeure Lee-Ann Laurent Applegate, cheffe d’unité de chirurgie reconstructive à Lausanne et Alexandre Dubuis, sociologue membre du comité éditorial du magazine Peaulogie et spécialiste dans le domaine des grands brûlés.4. Episode 4 : J’ai voulu une dépigmentation, mais suis-je quelqu’un d’autre ?
19:28||Saison 1, Ep. 4Pendant longtemps, le teint pâle de la peau a été perçu comme une norme de beauté, un signe de réussite, de noblesse, de bonne santé. Dans certaines catégories sociales, on utilisait des artifices et produits pour modifier la couleur de cette peau, la rendre plus blanche. Atour de la dépigmentation, beaucoup d’interrogations persistent et il n’est pas simple de trouver des personnes qui acceptent de témoigner.En cause une histoire de représentation médiatique et culturelle.Et aussi l’idée que, peut-être, en changeant de couleur ou de teinte de peau, on deviendrait « quelqu’un d’autre ».Mais qu’en est il vraiment ?3. Episode 3 : Avoir une peau hors norme est il un nouveau critère de beauté ?
22:24||Saison 1, Ep. 3Les critères de beauté de la peau ont largement évolué au fil des époques. Chez les femmes, longtemps associé à beauté et fertilité, le teint pâle a ensuite laissé place aux joues rosies. A la fin du 20ème siècle, on demande aux femmes d’être de plus en plus minces, on impose aussi le bronzage comme l’expliquait Pascal Ory dans un essai paru en 2008. La peau bronzée n’est plus synonyme de travail manuel en extérieur, mais de repos, de richesse.De nos jours, la peau est souvent un critère de beauté codifié par l’industrie de la mode. En 2018, Winnie Harlow est la première mannequin atteinte de Vitiligo à défiler pour une grande marque. Sa maladie dévoile des taches blanches sur son visage et son corps.Alors, une peau hors-norme serait-elle un nouveau critère de beauté ?