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đ âREVUE NOIREâ Histoire Histoires / History Stories
Extrait du communiqué de presse
LâĂ©quipe rĂ©dactionnelle :
Les fondateurs :
Jean Loup Pivin, directeur de publication, architecte, consultant en projets culturels
Simon Njami, rédacteur en chef, écrivain, commissaire
Pascal Martin Saint Leon, directeur artistique, architecte
Bruno Tilliette, conseiller, journaliste, consultant communication
avec NâGonĂ© Fall, directrice de rĂ©daction, commissaire, consultante en art africain
MichÚle Rakotoson, chargée de la littérature, écrivain
Isabelle Boni Claverie, chargée du cinéma, écrivain, réalisatrice
30 ans aprĂšs la crĂ©ation de Revue Noire en 1991, il semble nĂ©cessaire aux fondateurs et principaux animateurs de rĂ©vĂ©ler ce que fut Revue Noire, de dĂ©crire son rĂŽle dans lâhistoire de lâart africain contemporain, son rĂŽle dans la rĂ©vĂ©lation de la photographie africaine, son rĂŽle dans une pensĂ©e sur la diffĂ©rence et lâautre. Avec une diffusion sur de tous les continents.
Dans les annĂ©es 1990, Revue Noire bien plus quâune publication, fut un rĂ©vĂ©lateur dâune culture moderne en Afrique concernant toutes les expressions artistiques, des arts plastiques Ă la mode, de la littĂ©rature au cinĂ©ma, de la photographie au design et Ă la danse. JusquâĂ la fin des annĂ©es 1980, lâimage de lâAfrique â au nom gĂ©nĂ©rique â Ă©tait le continent vierge, sauvage et misĂ©rable que les grands reporters occidentaux montraient. Entre lâethnologie spectaculaire et le reportage horrifiĂ© sur la misĂšre et les guerres. Revue Noire montrait une Afrique moderne et urbaine qui invente et crĂ©e Ă travers les diffĂ©rentes expressions artistiques contemporaines.
Ce livre en est lâexpression : Un livre de pensĂ©es, de rĂ©flexions, dâattitudes et de souvenirs de ceux qui ont fondĂ© Revue Noire en 1991, Simon Njami, Jean Loup Pivin, Pascal Martin Saint Leon, Bruno Tilliette, rejoints plus tard par NâGonĂ© Fall.
Un livre qui raconte lâhistoire dâune Ă©mergence artistique et qui montre aux lecteurs les diffĂ©rentes productions de Revue Noire, les ressorts et la volontĂ© qui ont animĂ© ses crĂ©ateurs.
Un livre essentiel Ă la rĂ©flexion sur la crĂ©ation contemporaine africaine dans toutes ses expressions, essentiel Ă la pensĂ©e sur le monde et lâaction, essentiel aux questions identitaires et raciales, toujours Ă travers le prisme du monde des formes. Aujourdâhui.
Des créations, des idées, des images et des mots.
Un livre aux voix multiples.
En librairie la troisiĂšme semaine de septembre 2020
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đ âAnimal !?â Une exposition de chefs-dâoeuvre au Fonds HĂ©lĂšne & Ădouard Leclerc pour la Culture, Landerneau du 14 juin au 2 novembre 2025
17:28|âAnimal !?â Une exposition de chefs-dâoeuvreau Fonds HĂ©lĂšne & Ădouard Leclerc pour la Culture, Landerneaudu 14 juin au 2 novembre 2025Entretien avecChristian Alandete,directeur scientifique Ă la galerie Mennour et commissaire de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 1er juillet 2025, durĂ©e 17â28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/10/3634_animal_fonds-helene-edouard-leclerc/CommuniquĂ© de presseCommissaire de lâexposition : Christian Alandete, directeur scientifique Ă la galerie MennourLâexposition thĂ©matique et collective Animal!?, conçue par Christian Alandete, commissaire, propose une approche transversale et transhistorique de la place de lâanimal dans les reprĂ©sentations artistiques. Probablement lâun des premiers sujets de lâhistoire de lâart, lâanimal apparaĂźt dĂšs lâart pariĂ©tal et traverse les siĂšcles jusquâĂ nos jours avec la mĂȘme importance.La peinture animaliĂšre a Ă©tĂ© un sujet dâexcellence de lâart acadĂ©mique. Au tournant du XXe siĂšcle, lâanimal devient le vecteur des avant-gardes successives. Dâautres artistes y verront des sujets dâĂ©tude de nature Ă rĂ©volutionner lâexpĂ©rience esthĂ©tique en sâintĂ©ressant â comme les surrĂ©alistes â aux espĂšces hybrides et aux spĂ©cimens du rĂšgne animal jusque-lĂ rangĂ©s dans la catĂ©gorie des monstres. Ă travers ces nouveaux sujets dâobservation, câest aussi lâĂ©volution dâune sociĂ©tĂ© plus humaniste qui transparaĂźt, animĂ©e par une remise en question complĂšte de la place de lâhumain et de celle de lâanimal au sein de la communautĂ© du vivant.LâĂ©tude de lâanimalitĂ© Ă travers les siĂšcles a contribuĂ© Ă hiĂ©rarchiser, cataloguer, distinguer lâhumain. De la physiognomonie Ă lâanthropomorphisme, les artistes ont contribuĂ© par leurs oeuvres Ă donner Ă voir lâautre de lâhumain sous un angle diffĂ©rent et Ă pointer au-delĂ des diffĂ©rences ce qui nous rassemble.« Les rĂ©fĂ©rences populaires qui recourent aux figures animales ne manquent pas. On les retrouve au coeur de nos expressions les plus usuelles toujours dans un jeu, un rapport, de comparaison, dâidentification ou de distinction entre lâhomme et lâanimal. Elles parlent dâeux et de nous, dâeux Ă travers nous, de nous Ă travers eux. Mais qui de lâhomme ou de lâanimal singe lâautre ? Câest tout lâobjet de lâincroyable enquĂȘte qui se dĂ©roule cet Ă©tĂ© au Fonds HĂ©lĂšne & Ădouard Leclerc Ă travers lâexposition ! » Michel-Edouard LeclercCatalogue de lâexposition aux Ăditions FHEL sous la direction scientifique de Christian AlandeteAuteurs (textes inĂ©dits) : Michel-Ădouard Leclerc / Christian Alandete / Marie-Pierre Bathany / Laurence Bertrand-DorlĂ©ac / Martin Bethenod / MylĂšne Ferrand / Kaoutar Harchi / Nadeije Laneyrie-Dagen / Ovidie / Estelle Zhong-Mengualđ âPaul Poiretâ La mode est une fĂȘte au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
38:26|âPaul Poiretâ La mode est une fĂȘteau MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Parisdu 25 juin 2025 au 11 janvier 2026Entretien avec Marie-Pierre RibĂšre, attachĂ©e de conservation, collections mode et textile et co-commissaire de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 24 juin 2025, durĂ©e 38â26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/03/3632_paul-poiret_musee-des-arts-decoratifs/CommuniquĂ© de presseCommissaire :Marie-Sophie Carron de la CarriĂšre, conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections mode et textile 1800-1946AssistĂ©e de Marie-Pierre RibĂšre, attachĂ©e de conservation, collections mode et textile#Expo_PoiretLe musĂ©e des Arts dĂ©coratifs prĂ©sente sa premiĂšre grande monographie dĂ©diĂ©e Ă Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du dĂ©but du XXe siĂšcle. ConsidĂ©rĂ© comme le libĂ©rateur du corps fĂ©minin pour lâavoir dĂ©corsetĂ©, Paul Poiret a rĂ©novĂ© la mode. Lâexposition « Paul Poiret. La mode est une fĂȘte » est une immersion dans lâunivers foisonnant du crĂ©ateur, de la Belle Ăpoque aux AnnĂ©es folles. Elle explore ses crĂ©ations dans les domaines de la mode, des arts dĂ©coratifs, du parfum, de la fĂȘte et de la gastronomie. Ă travers 550 oeuvres (vĂȘtements, accessoires, beaux-arts et arts dĂ©coratifs) lâexposition met en lumiĂšre lâinfluence durable de Paul Poiret et rĂ©vĂšle lâĂ©tendue de son gĂ©nie crĂ©atif. Un voyage fascinant Ă la rencontre dâun homme dont lâhĂ©ritage continue dâinspirer les crĂ©ateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 Ă Alphonse Maitrepierre en 2024. Le commissariat a Ă©tĂ© confiĂ© Ă Marie-Sophie Carron de la CarriĂšre, conservatrice en chef du patrimoine, la direction artistique Ă Anette Lenz et la scĂ©nographie au Paf atelier.NĂ© Ă Paris en 1879, Paul Poiret dĂ©bute sa carriĂšre comme apprenti dans plusieurs maisons de couture. Il se forme aux cĂŽtĂ©s de Jacques Doucet dĂšs 1898, puis rejoint en 1901 la maison Worth, alors dirigĂ©e par les deux fils du fondateur de la haute couture. Dans ces maisons, Poiret observe et assimile les rudiments du mĂ©tier de couturier : le contact avec les clientes et le travail en Ă©quipe. Ces expĂ©riences lui confĂšrent lâimpulsion nĂ©cessaire pour Ă©tablir sa propre maison de couture en 1903. Il y dĂ©finit une nouvelle esthĂ©tique du corps fĂ©minin, en mouvement et sans carcan, rompant avec la silhouette en S du dĂ©but du siĂšcle. Sa ligne, simplifiĂ©e, est dâune grande modernitĂ©. En tĂ©moigne la robe du soir JosĂ©phine, chef-dâĆuvre de la collection « manifeste » de 1907, dâinspiration Directoire. La taille est remontĂ©e sous la poitrine et maintenue Ă lâintĂ©rieur de la robe par un ruban en gros-grain lĂ©gĂšrement baleinĂ©. Poiret utilise des tissus lĂ©gers et emploie des couleurs vives et acides. Sa palette chromatique fait Ă©cho Ă celle du fauvisme, mouvement pictural du dĂ©but du XXe siĂšcle quâil apprĂ©cie particuliĂšrement.Il a une clientĂšle aisĂ©e et cultivĂ©e, avide de nouveautĂ©s et sâentoure dâartistes novateurs avec lesquels il collabore et quâil collectionne (Paul Iribe, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck ou encore Georges Lepape). AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, pendant laquelle il est mobilisĂ©, Poiret retrouve lâinspiration grĂące Ă ses voyages et aux fĂȘtes quâil organise. Les annĂ©es 1920 sont marquĂ©es par de nombreuses dĂ©penses liĂ©es Ă son train de vie excessif et au dĂ©veloppement de ses sociĂ©tĂ©s (la maison de couture, la maison Martine et les Parfums de Rosine). Il est forcĂ© de vendre sa maison de couture en novembre 1924 et de la quitter dĂ©finitivement en dĂ©cembre 1929. [...]đ âNous autresâ Donna Gottschalk et HĂ©lĂšne Giannecchini avec Carla Williams LE BAL, Paris du 20 juin au 16 novembre 2025
21:44|âNous autresâDonna Gottschalk et HĂ©lĂšne Giannecchini avec Carla WilliamsLE BAL, Parisdu 20 juin au 16 novembre 2025Entretien avecHĂ©lĂšne Giannecchini,Docteure en littĂ©rature, Ă©crivaine, chercheuse et thĂ©oricienne de lâart et co-commissaire de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 24 juin 2025, durĂ©e 21â44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3631_nous-autres_le-bal/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Julie HĂ©raut, Responsable Exposition et Recherche chez LE BALHĂ©lĂšne Giannecchini, Docteure en littĂ©rature, Ă©crivaine, chercheuse et thĂ©oricienne de lâartEn janvier 2023, la photographe amĂ©ricaine Donna Gottschalk et lâĂ©crivaine française HĂ©lĂšne Giannecchini se rencontrent pour la premiĂšre fois. Bien quâune quarantaine dâannĂ©es les sĂ©parent, une complicitĂ© immĂ©diate sâĂ©tablit, les archives sont explorĂ©es, les paroles recueillies. ProfondĂ©ment touchĂ©e par la vie et les photographies de Donna, HĂ©lĂšne entreprend de sâen faire lâĂ©cho.LE BAL dĂ©cide alors dâaccompagner ce projet Ă quatre mains avec un dispositif inĂ©dit : le rĂ©cit dâHĂ©lĂšne,conçu telle une balade dans lâespace du BAL, rĂ©vĂšle, prolonge et amplifie, au prĂ©sent, lâĆuvre de Donna dont ce sera la premiĂšre prĂ©sentation dâampleur en Europe.En regard, une sĂ©rie dâautoportraits de la photographe et historienne de lâart amĂ©ricaine Carla Williams sâinscrit dans une filiation assumĂ©e avec lâoeuvre de Donna et contribue Ă esquisser une autre histoire de la reprĂ©sentation oĂč lâenjeu nâest pas tant de voir que « dâĂȘtre vue ».[...]Focus film : I want my people to be remembered â Un film dâHĂ©lĂšne GiannecchiniPrĂ©sentĂ© dans lâexposition et rĂ©alisĂ© par HĂ©lĂšne Giannecchini, I Want My People to Be Remembered propose une traversĂ©e intime et politique des archives personnelles de Donna Gottschalk â photographies, planches-contact, cassettes audio, lettres, journaux. Ă partir dâentretiens menĂ©s par HĂ©lĂšne et de documents inĂ©dits, le film retrace le parcours de Donna et de certaines de ses proches. Les voix de Donna, de sa soeur Myla et dâamies comme Jill sâentremĂȘlent, composant un rĂ©cit choral et fragmentaire, oĂč lâintime rejoint lâhistoire collective. Le film restitue une Ă©poque â celles dâune gĂ©nĂ©ration de femmes queer engagĂ©es, prĂ©caires et souvent invisibilisĂ©es.Publication â Co-Ă©dition : Atelier EXB et LE BALPremiĂšre monographie consacrĂ©e Ă Donna Gottschalk, « NOUS AUTRES » rassemble une sĂ©lection inĂ©dite de ses images rĂ©alisĂ©es entre les annĂ©es 1960 et 1990. Le parcours de la photographe se dĂ©ploie en regard du rĂ©cit complice dâHĂ©lĂšne Giannecchini, la littĂ©rature prolongeant le geste photographique. Portraits de proches, scĂšnes de vie militante, lieux du quotidien : lâouvrage documente une histoire queer, sociale et intime des Ătats-Unis, depuis les toits dâAlphabet City jusquâaux plages californiennes. Lâensemble est complĂ©tĂ© par une sĂ©lection dâarchives ainsi que par des essais inĂ©dits de Julie HĂ©raut et Carla Williams. La publication a reçu le soutien Ă lâĂ©dition du Centre national des arts plastiques ainsi que le soutien du Lewis Baltz Research Fund.đ âSaraâ Lâart des papiers dĂ©chirĂ©s Ă la BnF François Mitterrand, Paris du 24 juin au 7 septembre 2025
21:33|âSaraâ Lâart des papiers dĂ©chirĂ©sĂ la BnF François Mitterrand, Parisdu 24 juin au 7 septembre 2025Entretien avecCorinne Bouquin,Ghislaine Chagrot,Clarisse Gadala,chargĂ©es de collections en littĂ©rature de jeunesse, Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse, dĂ©partement LittĂ©rature et art, BnF et commissaires de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 23 juin 2025, durĂ©e 21â33,© FranceFineArt.CommuniquĂ© de pressehttps://francefineart.com/2025/06/27/3630_sara_bnf-francois-mitterrand/Commissariat :Corinne Bouquin, Ghislaine Chagrot, Clarisse Gadala chargĂ©es de collections en littĂ©rature de jeunesse, Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse, dĂ©partement LittĂ©rature et art, BnFSpĂ©cialiste du papier dĂ©chirĂ©, lâautrice et illustratrice Sara (1950 â 2023) a signĂ© une oeuvre visuelle forte au fil de la quarantaine dâalbums, le plus souvent sans texte, quâelle a rĂ©alisĂ©s. En 2022, elle a donnĂ© Ă la BibliothĂšque nationale de France un trĂšs bel ensemble dâoriginaux et de documents prĂ©paratoires. Lâexposition prĂ©sentĂ©e dans la galerie des Donateurs rend hommage Ă cette grande figure de la littĂ©rature pour la jeunesse, en dĂ©voilant une sĂ©lection de plus de 80 planches originales et dessins issus de ce don.« Mes images nâillustrent pas, elles sont le texte. DĂ©chirer du papier, câest un langage. »Entretien avec J. Kotwica pour La revue des livres pour enfants, avril 2026Alors quâelle est maquettiste dans la presse dans les annĂ©es 1970, Sara compose chez elle des tableaux de papiers dĂ©chirĂ©s avec un art consommĂ© de la mise en page et du cadrage. En 1990, elle fait paraĂźtre chez Ăpigones un premier album sans texte, Ă travers la ville. Par la suite, fidĂšle Ă cette technique du papier dĂ©chirĂ© quâelle manie avec une dextĂ©ritĂ© considĂ©rable et qui lui permet de dĂ©velopper un puissant langage pictural, elle publie entre 1990 et 2018 une quarantaine dâalbums chez plus de 16 Ă©diteurs diffĂ©rents. Ses oeuvres ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es et exposĂ©es Ă de multiples reprises.Le donSara a fait don en 2022 au Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse Ă la BnF de 533 originaux et dessins prĂ©paratoires correspondant Ă 21 de ses albums les plus emblĂ©matiques, depuis Ă travers la ville (1990 ) jusquâĂ La Traque (2018). Les Ă©tudes utilisent des techniques mixtes, papiers dĂ©chirĂ©s, dessins au crayon, au feutre, Ă lâencre, Ă la gouache et toutes les planches originales sont rĂ©alisĂ©es selon la technique des papiers dĂ©chirĂ©s. Ce don inclut Ă quai, un petit film de 4 minutes rĂ©alisĂ© par Sara et Pierre Volto en 2005, prĂ©sentĂ© dans lâexposition.[...]đ âWolfgang Tillmansâ Rien ne nous y prĂ©parait Tout nous y prĂ©parait au Centre Pompidou, Paris du 13 juin au 22 septembre 2025
25:41|âWolfgang TillmansâRien ne nous y prĂ©paraitTout nous y prĂ©paraitau Centre Pompidou, Parisdu 13 juin au 22 septembre 2025Entretien avecOlga Frydryszak-RĂ©tat,Matthias Pfaller,AttachĂ©s de conservation au cabinet de la photographie, MusĂ©e national dâart moderne â Centre Pompidou et commissaires associĂ©s de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 17 juin 2025, durĂ©e 25â41,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3629_wolfgang-tillmans_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presse CommissariatFlorian Ebner, Conservateur en chef, cabinet de la photographie, MusĂ©e national dâart moderne â Centre PompidouCommissaires associĂ©sOlga Frydryszak-RĂ©tat, Matthias Pfaller, AttachĂ©s de conservation au cabinet de la photographie, MusĂ©e national dâart moderne â Centre PompidouDu 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche Ă lâartiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inĂ©dit pour clĂŽturer la programmation du bĂątiment parisien. Il investit les 6000 m2 du niveau 2 de la BibliothĂšque publique dâinformation (Bpi) et y opĂšre une transformation de lâespace qui met en dialogue son oeuvre avec la bibliothĂšque, envisagĂ©e Ă la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir.Lâexposition retrace prĂšs de 40 ans de crĂ©ation artistique et embrasse lâensemble de la pratique de Tillmans. Elle propose une coupe transversale dans son oeuvre photographique, dont lâaccrochage ne suit pas une logique chronologique mais sâĂ©labore en dialogue avec lâarchitecture du lieu. En parallĂšle, lâartiste y incorpore vidĂ©os, musique, son, ainsi quâun vaste corpus dâimprimĂ©s et dâobjets personnels issus de sa propre collection. Jouant avec lâinfrastructure de la bibliothĂšque, il met en lumiĂšre les analogies entre son travail et ce lieu particulier de savoir et de diversitĂ© sociale. Plus que jamais, Tillmans intervient dans lâespace â un geste caractĂ©ristique de ses projets depuis le milieu des annĂ©es 1990 â transformant les dispositifs existants et imaginant de nouvelles formes de prĂ©sentation. Lâartiste conçoit ainsi une installation globale, qui rĂ©invente la maniĂšre dont la photographie est exposĂ©e.[...]Le catalogue de lâexpositionWolfgang Tillmans Rien ne nous y prĂ©parait â Tout nous y prĂ©parait, Sous la direction de Florian Ebner et Olga Frydryszak-RĂ©tat â Ădition Centre PompidouPublication â Wolfgang Tillmans Textes. Ădition française sous la direction de Matthias Pfaller. Ădition anglaise originale sous la direction de Roxana Marcoci et Phil Taylor. Ădition Centre Pompidouđ âBambouâ Du motif Ă lâobjet au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 5 juin au 14 septembre 2025
20:58|âBambouâ Du motif Ă lâobjetau MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Parisdu 5 juin au 14 septembre 2025Entretien avec BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentales â MAD, et commissaire de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 10 juin 2025, durĂ©e 20â58,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/17/3628_bambou_musee-des-arts-decoratifs/CommuniquĂ© de presse Commissaire :BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentalesassistĂ©e de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du JaponLe musĂ©e des Arts dĂ©coratifs prĂ©sente lâexposition-dossier « Bambou. Du motif Ă lâobjet » du 5 juin au 14 septembre 2025 Ă lâoccasion de la 8e Ă©dition du Printemps Asiatique. PrĂšs de 100 oeuvres issues des collections du musĂ©e telles que des katagami (pochoirs), estampes, papiers peints, inrĂŽ, tsuba, netsuke, mais aussi des vases, cĂ©ramiques, ivoires et accessoires du thĂ© qui mettent en valeur le bambou, icĂŽne de la flore asiatique. VĂ©ritable symbole de rĂ©sistance et de souplesse, en Chine comme au Japon, la forme caractĂ©ristique de son tronc et son feuillage, mais aussi son essence et ses qualitĂ©s, en font un des matĂ©riaux de prĂ©dilection. Lâexposition dĂ©ployĂ©e au sein du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies et dans les derniĂšres salles des galeries permanentes consacrĂ©es au XIXe siĂšcle est conçue comme un recueil dâornements et de motifs Ă travers les oeuvres graphiques qui la constituent.Le commissariat est assurĂ© par BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extraoccidentales, assistĂ©e de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon.La question du motif est centrale au sein de ce parcours. De la forĂȘt au focus sur les feuilles et les nĆuds des branches, une infinitĂ© de possibles se dessine Ă travers la diversitĂ© des piĂšces prĂ©sentĂ©es.Une sĂ©lection dâimages et dâobjets illustrent lâutilisation du bambou pour rĂ©aliser des nasses pour la pĂȘche, mais aussi des paniers dont les formes ont inspirĂ© la crĂ©ation de vanneries en lien avec les arts floraux et les cĂ©rĂ©monies du thĂ©. MatĂ©riau peu coĂ»teux, rĂ©sistant et souple, le bambou est trĂšs utilisĂ© comme Ă©lĂ©ment architectural, mais aussi comme une simple plante dans les jardins.Le bambou a plusieurs significations et symboliques selon les contextes, tant par sa forme et sa structure que par ses qualitĂ©s de lĂ©gĂšretĂ© et de force. Par sa structure unique construite autour du vide, le bambou est intimement liĂ© au bouddhisme zen, mais aussi aux pratiques du thĂ©. AssociĂ© au pin et au prunier en fleurs, le bambou Ă©voque en Chine comme au Japon, certaines qualitĂ©s de lâhomme Ă©duquĂ© et lettrĂ©. Lorsque le bambou est associĂ© Ă la neige, la glycine et les oiseaux, il symbolise les saisons de lâhiver et du printemps.Les forĂȘts de bambou sont Ă la fois des lieux de retraite pour les Sept Sages chinois, et le lieu de vie du tigre. Enfin, le bambou, Ă travers ses pousses tendres et craquantes, qui sont rĂ©coltĂ©es au printemps, participe aux saveurs de la cuisine de lâExtrĂȘme-Orient.Toutes ses qualitĂ©s et ses symboliques font Ă©galement de cette graminĂ©e une forme de prĂ©dilection transposĂ©e en porcelaine, mĂ©tal, ivoire, Ă©maux cloisonnĂ©s, mais aussi utilisĂ©e pour rĂ©aliser des accessoires de la cĂ©rĂ©monie du thĂ© que lâon peut admirer dans la quatriĂšme partie de lâexposition.[...]đ âIlanit Illouzâ Au bord du Volcan Ă la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, Paris du 4 juin au 24 aoĂ»t 2025
24:46|âIlanit Illouzâ Au bord du VolcanĂ la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, Parisdu 4 juin au 24 aoĂ»t 2025Entretien avec Ilanit Illouz,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 3 juin 2025, durĂ©e 24â46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/04/3626_ilanit-illouz_maison-europeenne-de-la-photographie/CommuniquĂ© de presse Commissaire : Clothilde Morette, MEPChargĂ©e de production : Ălisa Monteillet, MEPLe Studio accueille, du 04 juin au 24 aoĂ»t, le dernier projet photographique de lâartiste Ilanit Illouz rĂ©alisĂ© aux abords du volcan, toujours en activitĂ©, de lâEtna en Italie.Lâexposition Au bord du Volcan a Ă©tĂ© pensĂ©e comme « un rĂ©cit construit autour dâune grotte en Sicile », pour reprendre les mots de lâartiste. Cette cavitĂ©, rĂ©sultat dâune coulĂ©e de lave qui sâest solidifiĂ©e, prĂ©sente de spectaculaires strates comme preuve de cette fusion. Dans les photographies dâIlanit Illouz, cet agrĂ©gat de roches devient un paysage sans fin oĂč les repĂšres dâĂ©chelles semblent estompĂ©s afin de mieux plonger dans sa matiĂšre. Nous parcourons ces fragments de minĂ©raux comme nous parcourons une Ă©nigme, essayant de dĂ©chiffrer leurs formes comme autant dâindices. Et câest presque inĂ©luctablement que, Ă lâinstar des volcanologues Maurice et Katia Krafft, nous projetons sur ces amas de granits, un corps ou plutĂŽt des corps â souvent fantastiques â qui semblent entremĂȘlĂ©s aussi bien des squelettes dâhumains et dâanimaux, que des motifs vĂ©gĂ©taux.Ilanit Illouz capte la vie qui palpite au seuil de ces roches, celle du mouvement de la lave qui un jour les a modelĂ©, mais Ă©galement la singularitĂ© dâun lieu oĂč « se livre un mystĂšre plus lent, plus vaste et plus grave que le destin dâune espĂšce passagĂšre »1, mettant en regard deux temporalitĂ©s : la nĂŽtre et celle de ces pierres immuables. Afin de rendre palpable ces mutations, Ilanit Illouz a cristallisĂ© ses tirages Ă lâaide de cendres et de sel rapportĂ©s de ses prĂ©cĂ©dents voyages. Ce rapport quasi alchimique Ă la matiĂšre se retrouve dans les procĂ©dĂ©s mĂȘme de la photographie, Ă savoir la transmutation de substances en une image.1. Roger Caillois, Pierres, ed. Gallimard, 1966#IlanitIllouz #StudioMEPđ âMondes en commun, Poursuivre lâinventaire dâAlbert Kahnâ Festival de Photographie Contemporaine, au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt du 17 mai au 7 septembre 2025
34:31|âMondes en commun, Poursuivre lâinventaire dâAlbert KahnâFestival de Photographie Contemporaine,au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 17 mai au 7 septembre 2025Entretien avec Nathalie Doury, Directrice du musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Boulogne-Billancourt, le 19 mai 2025, durĂ©e 34â31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3625_mondes-en-commun_musee-departemental-albert-kahn/CommuniquĂ© de presse Directrice du musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn : Nathalie DouryCommissariat : ClĂ©ment PochĂ©, assistĂ© de Lysa le BriĂšreDirection artistique : Florence DrouhetOrganisĂ© en partenariat avec lâAssociation des Amis du musĂ©e, ce rendez-vous lancĂ© en 2024 par le musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn est dĂ©diĂ© Ă la photographie contemporaine. La deuxiĂšme Ă©dition du festival permettra au public de dĂ©couvrir les sĂ©ries dâoeuvres de 10 artistes, exposĂ©es dans le jardin du musĂ©e Ă Boulogne-Billancourt. La soirĂ©e dâouverture aura lieu lors de la Nuit EuropĂ©enne des MusĂ©es samedi 17 mai 2025.Des costumes traditionnels bretons aux habitants des villes dâAmazonie, des vues du Soudan aux portraits dâĂ©pouvantails britanniques ou de vaches europĂ©ennes, les sĂ©ries sĂ©lectionnĂ©es dĂ©clinent un inventaire photographique du monde cher Ă lâinventeur des Archives de la PlanĂšte, le banquier et philanthrope Albert Kahn (1860-1940).Le festival Mondes en commun ; poursuivre lâinventaire, propose des passerelles entre les collections historiques du musĂ©e et la crĂ©ation photographique contemporaine. Il sâagit de rĂ©activer lâoeuvre dâAlbert Kahn en montrant sa pertinence au regard des enjeux du monde dâaujourdâhui.La thĂ©matique du festival â lâinventaire visuel du monde â propose une relecture de la collection de photographie et de films des Archives de la PlanĂšte ; ce projet dĂ©mesurĂ©ment ambitieux de dresser, selon la formule dâAlbert Kahn « un vaste inventaire photographique de la surface du globe occupĂ©e et amĂ©nagĂ©e par lâhomme, telle quâelle se prĂ©sente au dĂ©but du XXe siĂšcle ». Les inventaires se dĂ©clinent Ă©galement en lien avec les collections vĂ©gĂ©tales de lâĂ©tablissement autour de thĂ©matiques liĂ©es au vivant : faune, flore, biodiversitĂ©Ì, etc.Le festival donne Ă voir des travaux photographiques ayant pour objectif de reprĂ©senter mĂ©thodiquement le rĂ©el dans toute sa diversitĂ©Ì, du proche au lointain, du « macro » au « micro », du vivant Ă lâinanimĂ©Ì. PensĂ© en lien avec les collections du musĂ©e, ce rendez-vous en aborde les thĂšmes centraux tels que la gĂ©ographie humaine, la diversitĂ© culturelle et celle du vivant, les traditions populaires ou le patrimoine naturel et architectural.Les propositions photographiques ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es par un jury composĂ© de reprĂ©sentants du musĂ©e et de lâassociation des Amis, ainsi que de personnalitĂ©s qualifiĂ©es du monde de la photographie.Un pays est plus particuliĂšrement mis Ă lâhonneur chaque annĂ©e : en 2025, Ă lâoccasion de la Saison CroisĂ©e BrĂ©sil-France, deux photographes brĂ©siliens sont ainsi prĂ©sentĂ©s dans la sĂ©lection.Le festival propose 10 accrochages photographiques dâune dizaine de tirages chacun qui se dĂ©ploient sur lâensemble du site, principalement en extĂ©rieur. DiffĂ©rents lieux, formats et accrochages, pensĂ©s sur mesure pour chaque sĂ©rie, permettent dâinterprĂ©ter ces images par des regroupements ou des confrontations et de les faire dialoguer avec le jardin.Il sâagit Ă©galement de proposer un nouveau rapport au musĂ©e, en investissant certains espaces intĂ©rieurs et les dĂ©tours du jardin, tout en prĂ©servant lâintĂ©gritĂ© des scĂšnes paysagĂšres.[...]đ âLe Mur de Berlin. Un Monde DivisĂ©â Ă la CitĂ© de lâarchitecture & du patrimoine, Paris du 13 mai au 28 septembre 2025
30:25|âLe Mur de Berlin. Un Monde DivisĂ©âĂ la CitĂ© de lâarchitecture & du patrimoine, Parisdu 13 mai au 28 septembre 2025Entretien avec Christian Ostermann, PhD, directeur du programme dâhistoire et de politique publique et du projet dâhistoire internationale de la guerre froide au Wilson Center de Washington, et co-commissaire de lâexposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă Paris, le 13 mai 2025, durĂ©e 30â25, © FranceFineArt.(avec lâaimable traduction de Jessica Le Briqeur)https://francefineart.com/2025/05/22/3624_le-mur-de-berlin_cite-de-l-architecture-et-du-patrimoine/CommuniquĂ© de presseCommissariat de lâexpositionGerhard SĂ€lter, PhD, responsable de la recherche et de la documentation Ă la Fondation du Mur de BerlinChristian Ostermann, PhD, directeur du programme dâhistoire et de politique publique et du projet dâhistoire internationale de la guerre froide au Wilson Center de Washington. AprĂšs avoir attirĂ© 175 000 visiteurs Ă Madrid, la CitĂ© de lâArchitecture et du Patrimoine prĂ©sente, pour la premiĂšre fois en France, « Le Mur de Berlin. Un Monde DivisĂ© », la premiĂšre exposition itinĂ©rante dĂ©diĂ©e au Mur de Berlin. Ce projet exceptionnel rĂ©unit plus de 200 objets originaux, provenant de plus de 40 institutions internationales, ainsi que des tĂ©moignages poignants.Lâexposition, organisĂ©e par Musealia en collaboration avec la Fondation du Mur de Berlin, explore les multiples expĂ©riences vĂ©cues des deux cĂŽtĂ©s du mur pendant prĂšs de trois dĂ©cennies. Elle offre un tĂ©moignage humain saisissant dâune Ă©poque marquĂ©e par le conflit mondial entre le capitalisme et le socialisme, un affrontement qui a menacĂ© dâengloutir le monde dans une guerre nuclĂ©aire.« Travailler sur cette exposition depuis plusieurs annĂ©es est un grand honneur, et câest avec une immense fiertĂ© que nous la prĂ©sentons Ă Paris, capitale de la culture et point nĂ©vralgique de lâhistoire. Ă la Fondation du Mur de Berlin, nous nous engageons Ă aborder des enjeux contemporains comme les migrations, lâĂtat de droit et les droits de lâhomme. Nous interrogeons Ă©galement les effets sociaux des rĂ©gimes autoritaires et la valeur dâune sociĂ©tĂ© pluraliste. Nous espĂ©rons que Le Mur de Berlin. Un Monde DivisĂ© rappellera ce qui sâest passĂ© il y a peu de temps en Europe, tout en sensibilisant le public au pouvoir du peuple. Leur courage a conduit Ă la rĂ©volution de 1989, un moment historique qui a changĂ© le monde », dĂ©clare Axel Klausmeier, directeur de la Fondation du Mur de Berlin.Lâexposition prĂ©sente plus de 200 objets authentiques, parmi lesquels des morceaux du Mur de Berlin, des documents illustrant son Ă©volution au fil des annĂ©es, ainsi que les barbelĂ©s installĂ©s au dĂ©but de la division. Les visiteurs dĂ©couvriront aussi des objets du quotidien que les Berlinois ont ingĂ©nieusement dĂ©tournĂ©s pour le passage clandestin, lâapprovisionnement en produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© et la communication entre les civils des deux cĂŽtĂ©s. Des artefacts relatifs Ă la chute du Mur et Ă la fin de la Guerre froide dans les annĂ©es 1980 seront Ă©galement exposĂ©s, tels que les outils utilisĂ©s par les Berlinois le 9 novembre 1989 pour dĂ©molir le Mur.Cette exposition retrace lâhistoire de la maniĂšre dont les Berlinois et, plus largement, le monde ont perçu, combattu, fui, supportĂ©, puis surmontĂ© le fossĂ© de la Guerre froide. En prolongeant le rĂ©cit jusquâĂ la chute du Mur en 1989, moment historique qui a Ă©vitĂ© une catastrophe nuclĂ©aire, lâexposition interroge lâhĂ©ritage dâune Ă©poque dont lâimpact continue de façonner le monde actuel. [...]