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🔊 “Josephsohn” vu par Albert Oehlen au Musée d’Art moderne de Paris du 11 octobre 2024 au 16 février 2025
du 11 octobre 2024 au 16 février 2025
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2024, durée 22’25,
© FranceFineArt.
https://francefineart.com/2024/10/30/3571_josephsohn_musee-d-art-moderne-de-paris/
Communiqué de presse
Commissaire artistique :
Albert Oehlen, artiste
Commissaires :
Jessica Castex, commissaire d’exposition au Musée d’Art Moderne de Paris
Cornelius Tittel, rédacteur en chef de Blau International
Pour la première rétrospective en France consacrée au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le Musée d’Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique à Albert Oehlen qui propose une exploration centrée sur la matérialité de l’oeuvre, libre de toute narration.
Albert Oehlen, né en 1954, est un artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt. Une exposition lui a été consacrée au Musée d’Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il découvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall où il réside. Ce lieu dédié aux œuvre du sculpteur est à la fois un espace de monstration et de conservation d’où provient la majeure partie des sculptures prêtées pour l’exposition. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matière, l’expérience du geste, le détail et l’inlassable recherche – en résonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expérience artistique et vivante de sa sculpture.
L’œuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique, Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs us couchés au Palais de Tokyo dans son exposition The Third Mind. [...]
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🔊 “L’Or des Ming” Fastes et beautés de la Chine impériale (14e – 17e siècle) au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025
20:33|“L’Or des Ming”Fastes et beautés de la Chine impériale (14e – 17e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Hélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles – musée Guimet, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 octobre 2024, durée 20’33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/29/3569_l-or-des-ming_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles, musée GuimetCette exposition est organisée par le musée Guimet et le musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi’an, Shaanxi, Chine) dans le cadre de l’année franco-chinoise du tourisme culturel et de la célébration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.Les oeuvres présentées dans l’exposition appartiennent à la collection exceptionnelle de M. Kwok.Cet automne, le musée Guimet vous invite dans le faste de la cour impériale des Ming (1368-1644), à la découverte de l’art, aussi codifié que raffiné, de la parure féminine. Une exposition inédite qui révèle le luxe et la délicatesse de certaines des plus belles créations de l’orfèvrerie d’or chinoise. Son esthétique foisonnante, à la fois singulière et baroque, se retrouvait à la Cité Interdite aussi bien que dans les plus riches palais des élites fortunées. Grâce aux prêts du musée des Beaux-arts de Qujiang (Xi’an, Chine) et à son exceptionnelle collection de parures et de vases, le musée Guimet offre un éblouissant témoignage de la splendeur de l’orfèvrerie traditionnelle et de l’art du bijou, durant une période aujourd’hui considérée comme l’un des âges d’or de la civilisation chinoise.[...]🔊“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes” à la Maison Européenne de la Photographie, Paris du 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025
12:07|“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes”à la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Victoria Aresheva, commissaire à la MEP, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 octobre 2024, durée 12’07,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/25/3567_science-fiction_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presseCommissaires :Clothilde Morette, directrice artistique, MEPVictoria Aresheva, commissaire, MEPInitiée en 2020, l’exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l’art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d’Anna Atkins, l’inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin-Guillot avec des créations d’artistes contemporain·es comme Sam Falls, Pierre Joseph, Jochen Lempert, Angelica Mesiti ou encore Agnieszka Polska.Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l’idée d’un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L’agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Audelà du réel », « Les plantes vous observent », « Les plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spéculative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d’expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s’affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.Cette exposition est l’occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu’entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l’image dont l’utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s’interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l’intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».En interrogeant les projections et les représentations humaines des plantes, cette exposition intègre des narrations issues de la science et de la sciencefiction comme un moyen de fabriquer de nouveaux imaginaires. Les récits proposés, non centrés sur l’idée de progrès et de modernité, pensent avec les limites planétaires. Ces histoires émancipatrices, dépassant une vision anthropocentrique du monde, donnent aux plantes une place et une voix. Elles deviennent ainsi un espace de réparation de notre lien au monde végétal. Pour penser les mutations écologiques, il est nécessaire de prendre en considération le pouvoir politique de l’imaginaire, d’accepter nos espoirs et d’explorer nos peurs les plus intimes, afin de poursuivre ensemble l’écriture d’un futur commun.🔊 “CORPS IN·VISIBLES” au Musée Rodin, Paris du 15 octobre 2024 au 2 mars 2025
16:30|“CORPS IN·VISIBLES”au Musée Rodin, Parisdu 15 octobre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Marine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera – musée de la Mode de Paris, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris,14 octobre 2024, durée 16’30,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/19/3565_corps-in-visibles_musee-rodin/Communiqué de presseCommissariat #corpsinvisiblesMarine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera, musée de la Mode de ParisIsabelle Collet, conservatrice générale, cheffe du département scientifique et des collections du musée Rodin.Une exposition organisée avec la collaboration exceptionnelle du Palais Galliera, musée de la Mode de Paris, et avec le concours de l’Institut de France. À l’automne 2024, le musée Rodin met à l’honneur une pièce méconnue de ses collections, l’Étude de robe de chambre pour Balzac d’Auguste Rodin. Conçue à partir d’une sélection de sculptures issues des collections du musée, de pièces de mode du XIXe siècle du Palais Galliera et d’archives inédites de la bibliothèque de l’Institut de France, l’exposition intitulée Corps In·visibles déplie, à partir de la singulière Robe de chambre, une enquête sur la recherche d’un corps de Balzac par Rodin. Cette investigation est un véritable prélude à une réflexion sur les corps — réels, idéalisés, statufiés et occultés – dans la statuaire monumentale du XIXe siècle qui peuplent toujours notre monde contemporain.Le corps de Balzac, tel que Rodin l’appréhende par le vêtement, lorsqu’il fait refaire un costume du romancier disparu par le tailleur de Balzac, révèle de l’homme son physique considéré comme peu avantageux par les commanditaires du monument : Balzac, en un mot, était gros. Faisant dialoguer couture et sculpture, et rapprochant la pratique des tailleurs de celle des statuaires, l’exposition observe comment la perception des corps influence la fabrique de leur image de bronze, fortement idéalisée. Elle révèle combien le mythe de Balzac écrivant en robe de chambre permet finalement à Rodin de cacher sous d’amples plis un corps refusé en raison de sa corpulence. L’exposition « Corps In·visibles » invite, ce faisant, à réfléchir à la représentation des corps dans l’espace public, et au nécessaire élargissement contemporain de ces représentations.Retrouver un corpsChoisi par la Société des Gens de Lettres en 1891 pour sculpter un monument à Balzac, Auguste Rodin se lance dans la quête du romancier disparu depuis près d’un demi-siècle : de l’étude de l’image de Balzac à Bruxelles chez un collectionneur de reliques balzaciennes, à la recherche de son corps dans la Touraine natale de l’écrivain où Rodin trouve pour modèle un charretier corpulent, les étapes de cette enquête sont restituées au fil de l’exposition. Fait largement inconnu, Rodin retrouve même le tailleur de Balzac et lui fait refaire un costume de l’écrivain pour mieux en comprendre la physionomie. Les visiteurs pourront ainsi découvrir la redingote de Balzac, retaillée pour l’occasion à partir des mesures réelles et inédites de son corps.[...]🔊 “目 Chine, une nouvelle génération d’artistes” au Centre Pompidou, Paris du 9 octobre 2024 au 3 février 2025
36:21|“目 Chine, une nouvelle génération d’artistes”au Centre Pompidou, Parisdu 9 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d’art moderne,avec Paul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, Shanghai,et avec Gu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, Shanghai, commissaires de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 36’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/09/3564_chine_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d’art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle génération d’artistes.Commissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d’art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s’associent autour d’un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d’une nouvelle génération d’artistes.🔊 “Caillebotte” Peindre les hommes au Musée d’Orsay, Paris du 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025
16:21|“Caillebotte” Peindre les hommesau Musée d’Orsay, Parisdu 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections – musée d’Orsay, commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 16’22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/08/3563_gustave-caillebotte_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :Au musée d’Orsay : Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections, musée d’Orsay ; avec la collaboration de Fanny Matz, chargée d’études documentaires au musée d’Orsay, Paris.Au J. Paul Getty Museum : Scott Allan, curator of Paintings, The J. Paul Getty Museum.À l’Art Institute of Chicago : Gloria Groom, Curator of Painting and Sculpture of Europe and chair and David and Mary Winton Green, The Art Institute of Chicago ; avec la collaboration de Megan True, curatorial assistant, Department of Painting and Sculpture of Europe, The Art Institute of Chicago.Exposition présentée au J. Paul Getty Museum du 25 février au 25 mai 2025 et à l’Art Institute of Chicago du 29 juin au 5 octobre 2025.Alors qu’en 2024 nous commémorons le 130ème anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), cette exposition explore la prédilection de l’artiste impressionniste pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’éclairer d’un nouveau jour la vie et l’oeuvre d’un des plus grands peintres du XIXe siècle. En 2021 et 2022, le J. Paul Getty Museum et le musée d’Orsay ont acquis respectivement deux chefs-d’œuvre de Caillebotte, Jeune homme à sa fenêtre et Partie de bateau (ce dernier classé « trésor national » et acquis grâce au mécénat exclusif de LVMH). Au centre de ces deux tableaux, proches du spectateur, deux figures d’hommes, l’un représenté de dos, dominant et observant le nouveau Paris d’Haussmann, l’autre, face à nous, ramant énergiquement dans un canot de promenade. Ces oeuvres sont emblématiques du travail de l’artiste, dont près de 70% des tableaux de figures représentent exclusivement des hommes, et qui semble s’être intéressé surtout au côté masculin de la modernité, à la différence de Manet, Degas ou Renoir par exemple, pour qui la « vie moderne » s’est incarnée plutôt dans des figures féminines ou des scènes de sociabilités mixtes.Fidèle au programme du « réalisme », Caillebotte ne prend ses modèles que dans son environnement le plus immédiat : ses frères, ses amis, les passants des rues de son quartier, des ouvriers ou domestiques travaillant pour sa famille, les canotiers avec qui il navigue sur l’Yerres ou sur la Seine. Il ne peint pas l’Homme, mais des hommes, c’est-à -dire des individus et des existences particulières. Si l’identité de plusieurs d’entre eux nous échappent toujours, le travail préparatoire à l’exposition a permis d’apporter des informations nouvelles quant à la biographie de ceux qui furent les modèles de prédilection de Caillebotte. « Chroniqueur pictural de l’existence moderne » (selon les mots du critique Gustave Geffroy), le peintre met au coeur de son oeuvre une certaine « condition masculine » qui est aussi la sienne, celle d’un jeune bourgeois parisien, peintre d’avantgarde mais aussi « amateur » de sport ou d’horticulture, célibataire (c’est-à -dire non marié et sans enfant) épris de liberté, de modernité et de fraternité(s). [...]🔊 “Rodin / Bourdelle” Corps à corps, au Musée Bourdelle, du 2 octobre 2024 au 2 février 2025
25:16|“Rodin / Bourdelle” Corps à corpsau Musée Bourdelle, Parisdu 2 octobre 2024 au 2 février 2025Entretien avec Ophélie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Bourdelle, et commissaire générale de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 septembre 2024, durée 25’16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/06/3561_rodin-bourdelle_musee-bourdelle/Communiqué de presseCommissariat général :Ophélie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée BourdelleCommissariat scientifique :Jérôme Godeau, commissaire d’exposition, historien de l’art, musée BourdelleColin Lemoine, responsable des photographies et des collections des XXe et XXIe siècles, musée BourdelleVéronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche, musée RodinValérie Montalbetti-Kervella, responsable des sculptures, musée Bourdelle Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aîné. Il travailla pendant quinze années comme praticien, chargé de tailler des marbres pour Rodin. Le maître perçut en cet héritier, volontiers indocile, un « éclaireur de l’avenir ».Parallèles, souvent superposées, leurs trajectoires méritent d’y consacrer une grande exposition. À travers plus de 160 oeuvres, dont 96 sculptures, 38 dessins, 3 peintures et 26 photographies, le dialogue donne à voir, avec une ambition et une ampleur inédites, les fraternités et réciprocités comme les divergences et antagonismes de deux créateurs, de deux univers plastiques, porteurs des enjeux majeurs de la modernité.[...]🔊 “Bruno Liljefors” La Suède sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 février 2025
15:41|“Bruno Liljefors” La Suède sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 février 2025Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Bordeaux, co-commissaire scientifique de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 septembre 2024, durée 15’42,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/03/3560_bruno-liljefors_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat général :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisEn collaboration avec Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef au Petit Palais.Commissariat scientifique :Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Bordeaux.Carl-Johan Olsson, conservateur des peintures XIXe au Nationalmuseum de Stockholm.Exposition conçue avec le Nationalmuseum de Stockholm.Après deux expositions consacrées aux peintres suédois, Carl Larsson (2014) puis Anders Zorn (2017), le Petit Palais rend hommage à Bruno Liljefors et annonce le dernier acte de sa programmation autour de l’illustre trio suédois « ABC » dont le nom est tiré de l’association des premières lettres de chacun de leur prénom. Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle. En le présentant pour la première fois au public français, le Petit Palais souhaite révéler la virtuosité picturale et l’apport original de Liljefors dans la construction de l’imaginaire de la nature suédoise. Cette exposition inédite présentera un ensemble d’une centaine d’oeuvres, peintures, dessins et photographies issus des collections des plus grands musées suédois tels que le Nationalmuseum de Stockholm, partenaire de l’exposition, de la Thiel Gallery, du musée de Göteborg, mais aussi de nombreuses collections privées.Le parcours, à la fois chronologique et thématique, aborde les différents aspects de l’art de Liljefors, de ses inspirations et influences jusqu’à sa technique de travail très singulière.Liljefors grandit à Uppsala, une ville au nord de Stockholm, entourée de vastes étendues sauvages. Le jeune homme s’entraîne à dessiner sur le vif dès son plus jeune âge et se révèle particulièrement doué notamment pour les caricatures et l’illustration. En 1879, il s’inscrit à l’Académie royale de peinture et rencontre Anders Zorn qui restera son ami toute sa vie. Après des voyages en Allemagne et en Italie, Liljefors se rend à Paris pour parfaire son apprentissage. Il s’établit quelques temps à Grez-sur-Loing au sud-est de Paris où réside une colonie d’artistes nordiques parmi lesquels se trouve Carl Larsson. Contrairement à ses amis peintres, Liljefors ne reste pas longtemps en France. Il retourne définitivement en Suède en 1884 où il se consacre exclusivement à la représentation de la nature suédoise et de ses animaux.Observateur d’une grande finesse, Liljefors saisit sur le vif des familles de renards tapis dans les bois ou des lièvres filant dans la neige mais aussi des balbuzards pêcheurs aux sommets de pins maritimes, des eiders évoluant sur les eaux froides des archipels, des tétras paradant dans les forêts. Il travaille en immersion dans la nature et se sert de ses qualités d’acrobate et de gymnaste pour grimper aux arbres. Le peintre utilise également les techniques de chasse comme le camouflage et la construction d’affûts pour observer les animaux sans être vu. Son processus créatif inclut l’usage de la photographie pour penser ses compositions qui présentent souvent une ligne d’horizon haute voire absente plaçant ainsi le spectateur au coeur de la nature. Cette immersion est amplifiée par sa virtuosité à retranscrire la lumière et l’atmosphère si caractéristiques des pays scandinaves. [...]🔊 “Chantal Akerman” Travelling, au Jeu de Paume, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025
18:35|🔊 “Chantal Akerman” Travelling, au Jeu de Paume, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Marta Ponsa, responsable des projets artistiques et de l’action culturelle – Jeu de Paume, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 23 septembre 2024, durée 18’35,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/27/3558_chantal-akerman_jeu-de-paume/Communiqué de presse Commissariat : Laurence Rassel, en collaboration avec Marta PonsaCette exposition a été conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et réalisée en collaboration avecle Jeu de Paume pour sa présentation à Paris.Le Jeu de Paume rend hommage à la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015) à travers une exposition exceptionnelle, conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar), la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK, et réalisée en collaboration avec le Jeu de Paume pour sa présentation à Paris.Au carrefour du cinéma, de l’art et de l’écriture, la voix singulière de Chantal Akerman n’aura jamais autant résonné qu’aujourd’hui. Sa sensibilité autodidacte, unique, la conduit à aborder sans détour les thèmes de l’intimité, de la solitude, du deuil et des injustices sociales, aussi bien que l’héritage familial et les traces de l’histoire dans le paysage. Parmi ses films, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, figure en tête du dernier palmarès décennal des meilleurs films de tous les temps établi par le British Film Institute.L’exposition « Travelling » initie un voyage surprenant et bouleversant, et décrit un parcours d’art et de vie façonné par de multiples géographies : de Bruxelles aux zones frontières, de la cuisine au désert, du burlesque au tragique, des douleurs du monde à celles de l’intime. Réunissant une sélection d’installations et de films dont certains sont montrés au public pour la première fois, elle convoque la « matière vivante » qui accompagne l’oeuvre de l’artiste, en dévoilant des archives inédites : scénarios, notes d’intention et photographies de tournage.En écho à l’exposition, la programmation culturelle de cet automne est entièrement consacrée à Chantal Akerman, en présentant certains de ses films en pellicule, ainsi que des performances, lectures et rencontres.