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cover art for 🔊 “Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin” au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 30 avril au 8 septembre 2025

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🔊 “Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin” au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris du 30 avril au 8 septembre 2025

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“Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin”au MusĂ©e national des arts asiatiques – Guimet, Paris

du 30 avril au 8 septembre 2025


Entretien avec Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musĂ©e Guimet, conservateur gĂ©nĂ©ral de la section Asie du Sud-Est, et co-commissaire de l’exposition,

par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 13 mai 2025, durĂ©e 33’27,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2025/05/22/3623_bronzes-d-angkor/


Communiqué de presse


Commissariat :

Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est

David Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)

Brice Vincent, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’Ecole française d’ExtrĂȘme-Orient (EFEO)

Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet


Mondialement cĂ©lĂ©brĂ© pour ses monuments de pierre, l’art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l’objet d’avancĂ©es spectaculaires Ă  la faveur de recherches rĂ©centes. C’est Ă  cet alliage prĂ©cieux – le bronze – que le musĂ©e Guimet consacre, du 30 avril au 8 septembre 2025, l’exposition « Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin ».

Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couchĂ© du Mebon occidental (un sanctuaire du 11e siĂšcle Ă  l’ouest d’Angkor) retrouvĂ©e en 1936, qui mesurait Ă  l’origine plus de cinq mĂštres de longueur. Ce trĂ©sor national du Cambodge sera exposĂ© pour la premiĂšre fois avec ses fragments longtemps sĂ©parĂ©s, aprĂšs avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© en 2024 d’une campagne d’analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mĂ©cĂ©nat d’ALIPH. Il sera accompagnĂ© de plus de 200 oeuvres, incluant 126 prĂȘts exceptionnels du musĂ©e national du Cambodge, dont la prĂ©sence permet de dresser un parcours chronologique de l’art du bronze au Cambodge, de la protohistoire Ă  nos jours, Ă  travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.

Angkor, capitale de l’Empire khmer qui domina une partie de l’Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siĂšcles, a conservĂ© de sa gloire passĂ©e des vestiges monumentaux d’une ampleur et d’une beautĂ© incomparables. Mais si l’architecture des temples de l’Empire khmer (9e – 14e/15e siĂšcles) et les statues de pierre qui y Ă©taient abritĂ©es ont maintes fois Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinitĂ©s et d’objets de culte fondus en mĂ©tal prĂ©cieux : or, argent, bronze dorĂ© ?

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  • 🔊 “Beauvoir, Sartre,Giacometti” Vertiges de l’absolu avec la participation d’AgnĂšs Geoffray Ă  l’Institut Giacometti, Paris du 19 juin au 12 octobre 2025

    28:29|
    “Beauvoir, Sartre,Giacometti” Vertiges de l’absoluavec la participation d’AgnĂšs GeoffrayĂ  l’Institut Giacometti, Parisdu 19 juin au 12 octobre 2025Entretien avecÉmilie Bouvard,directrice scientifique et des collections – Fondation Giacometti et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, 7 juillet 2025, durĂ©e 28’29,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/17/3635_beauvoir-sartre-giacometti_institut-giacometti/CommuniquĂ© de presse Commissaire :Émilie Bouvard, directrice scientifique et des collections, Fondation GiacomettiL’Institut Giacometti prĂ©sente une exposition inĂ©dite consacrĂ©e Ă  l’amitiĂ© intellectuelle et artistique entre Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et Alberto Giacometti. IntitulĂ©e « Beauvoir, Sartre, Giacometti. Vertiges de l’absolu », cette exposition explore les liens puissants qui unissaient ces trois figures majeures du XXe siĂšcle. À travers une approche Ă  la fois philosophique, littĂ©raire et artistique, l’exposition interroge la quĂȘte d’un absolu — dans l’art, dans la pensĂ©e, dans la vie.Cette exposition met en lumiĂšre une amitiĂ© rare, fondĂ©e sur une profonde entente intellectuelle, la force des engagements et une certaine idĂ©e du travail crĂ©ateur comme ce qui donne sens Ă  l’existence. En cette pĂ©riode sombre de l’Occupation, Sartre Ă©crit L’Être et le NĂ©ant, qui fondera ce que l’on appellera l’existentialisme : c’est l’engagement de l’homme dans son existence qui donne sens Ă  sa vie. Giacometti travaille alors Ă  un complet renouvellement de son travail artistique que le philosophe abordera en 1948 dans un cĂ©lĂšbre essai : «La recherche de l’absolu».Entre philosophie, littĂ©rature et sculpture, l’exposition s’articule autour d’oeuvres majeures, L’Homme qui chavire (1950), La Main (1947), d’archives inĂ©dites, et d’une reconstitution de la « Chambre Ă  soi » de Simone de Beauvoir au 11bis rue Schoelcher, son espace de vie et d’écriture.L’Institut Giacometti propose ici un parcours immersif, conçu pour faire rĂ©sonner l’art de Giacometti avec les grandes questions posĂ©es par Beauvoir et Sartre — et faire dialoguer la pensĂ©e avec la crĂ©ation artistique. L’artiste AgnĂšs Geoffray viendra grĂące une sĂ©rie de photographies donner corps au vertige, intitulĂ©e « La Femme qui chavire » et spĂ©cialement conçue pour l’exposition.[...]
  • 🔊 “Animal !?” Une exposition de chefs-d’oeuvre au Fonds HĂ©lĂšne & Édouard Leclerc pour la Culture, Landerneau du 14 juin au 2 novembre 2025

    17:28|
    “Animal !?” Une exposition de chefs-d’oeuvreau Fonds HĂ©lĂšne & Édouard Leclerc pour la Culture, Landerneaudu 14 juin au 2 novembre 2025Entretien avecChristian Alandete,directeur scientifique Ă  la galerie Mennour et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 1er juillet 2025, durĂ©e 17’28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/10/3634_animal_fonds-helene-edouard-leclerc/CommuniquĂ© de presseCommissaire de l’exposition : Christian Alandete, directeur scientifique Ă  la galerie MennourL’exposition thĂ©matique et collective Animal!?, conçue par Christian Alandete, commissaire, propose une approche transversale et transhistorique de la place de l’animal dans les reprĂ©sentations artistiques. Probablement l’un des premiers sujets de l’histoire de l’art, l’animal apparaĂźt dĂšs l’art pariĂ©tal et traverse les siĂšcles jusqu’à nos jours avec la mĂȘme importance.La peinture animaliĂšre a Ă©tĂ© un sujet d’excellence de l’art acadĂ©mique. Au tournant du XXe siĂšcle, l’animal devient le vecteur des avant-gardes successives. D’autres artistes y verront des sujets d’étude de nature Ă  rĂ©volutionner l’expĂ©rience esthĂ©tique en s’intĂ©ressant – comme les surrĂ©alistes – aux espĂšces hybrides et aux spĂ©cimens du rĂšgne animal jusque-lĂ  rangĂ©s dans la catĂ©gorie des monstres. À travers ces nouveaux sujets d’observation, c’est aussi l’évolution d’une sociĂ©tĂ© plus humaniste qui transparaĂźt, animĂ©e par une remise en question complĂšte de la place de l’humain et de celle de l’animal au sein de la communautĂ© du vivant.L’étude de l’animalitĂ© Ă  travers les siĂšcles a contribuĂ© Ă  hiĂ©rarchiser, cataloguer, distinguer l’humain. De la physiognomonie Ă  l’anthropomorphisme, les artistes ont contribuĂ© par leurs oeuvres Ă  donner Ă  voir l’autre de l’humain sous un angle diffĂ©rent et Ă  pointer au-delĂ  des diffĂ©rences ce qui nous rassemble.«  Les rĂ©fĂ©rences populaires qui recourent aux figures animales ne manquent pas. On les retrouve au coeur de nos expressions les plus usuelles toujours dans un jeu, un rapport, de comparaison, d’identification ou de distinction entre l’homme et l’animal. Elles parlent d’eux et de nous, d’eux Ă  travers nous, de nous Ă  travers eux. Mais qui de l’homme ou de l’animal singe l’autre ? C’est tout l’objet de l’incroyable enquĂȘte qui se dĂ©roule cet Ă©tĂ© au Fonds HĂ©lĂšne & Édouard Leclerc Ă  travers l’exposition ! » Michel-Edouard LeclercCatalogue de l’exposition aux Éditions FHEL sous la direction scientifique de Christian AlandeteAuteurs (textes inĂ©dits) : Michel-Édouard Leclerc / Christian Alandete / Marie-Pierre Bathany / Laurence Bertrand-DorlĂ©ac / Martin Bethenod / MylĂšne Ferrand / Kaoutar Harchi / Nadeije Laneyrie-Dagen / Ovidie / Estelle Zhong-Mengual
  • 🔊 “Paul Poiret” La mode est une fĂȘte au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026

    38:26|
    “Paul Poiret” La mode est une fĂȘteau MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Parisdu 25 juin 2025 au 11 janvier 2026Entretien avec Marie-Pierre RibĂšre, attachĂ©e de conservation, collections mode et textile et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 24 juin 2025, durĂ©e 38’26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/03/3632_paul-poiret_musee-des-arts-decoratifs/CommuniquĂ© de presseCommissaire :Marie-Sophie Carron de la CarriĂšre, conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections mode et textile 1800-1946AssistĂ©e de Marie-Pierre RibĂšre, attachĂ©e de conservation, collections mode et textile#Expo_PoiretLe musĂ©e des Arts dĂ©coratifs prĂ©sente sa premiĂšre grande monographie dĂ©diĂ©e Ă  Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du dĂ©but du XXe siĂšcle. ConsidĂ©rĂ© comme le libĂ©rateur du corps fĂ©minin pour l’avoir dĂ©corsetĂ©, Paul Poiret a rĂ©novĂ© la mode. L’exposition « Paul Poiret. La mode est une fĂȘte » est une immersion dans l’univers foisonnant du crĂ©ateur, de la Belle Époque aux AnnĂ©es folles. Elle explore ses crĂ©ations dans les domaines de la mode, des arts dĂ©coratifs, du parfum, de la fĂȘte et de la gastronomie. À travers 550 oeuvres (vĂȘtements, accessoires, beaux-arts et arts dĂ©coratifs) l’exposition met en lumiĂšre l’influence durable de Paul Poiret et rĂ©vĂšle l’étendue de son gĂ©nie crĂ©atif. Un voyage fascinant Ă  la rencontre d’un homme dont l’hĂ©ritage continue d’inspirer les crĂ©ateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 Ă  Alphonse Maitrepierre en 2024. Le commissariat a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  Marie-Sophie Carron de la CarriĂšre, conservatrice en chef du patrimoine, la direction artistique Ă  Anette Lenz et la scĂ©nographie au Paf atelier.NĂ© Ă  Paris en 1879, Paul Poiret dĂ©bute sa carriĂšre comme apprenti dans plusieurs maisons de couture. Il se forme aux cĂŽtĂ©s de Jacques Doucet dĂšs 1898, puis rejoint en 1901 la maison Worth, alors dirigĂ©e par les deux fils du fondateur de la haute couture. Dans ces maisons, Poiret observe et assimile les rudiments du mĂ©tier de couturier : le contact avec les clientes et le travail en Ă©quipe. Ces expĂ©riences lui confĂšrent l’impulsion nĂ©cessaire pour Ă©tablir sa propre maison de couture en 1903. Il y dĂ©finit une nouvelle esthĂ©tique du corps fĂ©minin, en mouvement et sans carcan, rompant avec la silhouette en S du dĂ©but du siĂšcle. Sa ligne, simplifiĂ©e, est d’une grande modernitĂ©. En tĂ©moigne la robe du soir JosĂ©phine, chef-d’Ɠuvre de la collection « manifeste » de 1907, d’inspiration Directoire. La taille est remontĂ©e sous la poitrine et maintenue Ă  l’intĂ©rieur de la robe par un ruban en gros-grain lĂ©gĂšrement baleinĂ©. Poiret utilise des tissus lĂ©gers et emploie des couleurs vives et acides. Sa palette chromatique fait Ă©cho Ă  celle du fauvisme, mouvement pictural du dĂ©but du XXe siĂšcle qu’il apprĂ©cie particuliĂšrement.Il a une clientĂšle aisĂ©e et cultivĂ©e, avide de nouveautĂ©s et s’entoure d’artistes novateurs avec lesquels il collabore et qu’il collectionne (Paul Iribe, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck ou encore Georges Lepape). AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, pendant laquelle il est mobilisĂ©, Poiret retrouve l’inspiration grĂące Ă  ses voyages et aux fĂȘtes qu’il organise. Les annĂ©es 1920 sont marquĂ©es par de nombreuses dĂ©penses liĂ©es Ă  son train de vie excessif et au dĂ©veloppement de ses sociĂ©tĂ©s (la maison de couture, la maison Martine et les Parfums de Rosine). Il est forcĂ© de vendre sa maison de couture en novembre 1924 et de la quitter dĂ©finitivement en dĂ©cembre 1929. [...]
  • 🔊 “Nous autres” Donna Gottschalk et HĂ©lĂšne Giannecchini avec Carla Williams LE BAL, Paris du 20 juin au 16 novembre 2025

    21:44|
    “Nous autres”Donna Gottschalk et HĂ©lĂšne Giannecchini avec Carla WilliamsLE BAL, Parisdu 20 juin au 16 novembre 2025Entretien avecHĂ©lĂšne Giannecchini,Docteure en littĂ©rature, Ă©crivaine, chercheuse et thĂ©oricienne de l’art et co-commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 24 juin 2025, durĂ©e 21’44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3631_nous-autres_le-bal/CommuniquĂ© de presseCommissariat :Julie HĂ©raut, Responsable Exposition et Recherche chez LE BALHĂ©lĂšne Giannecchini, Docteure en littĂ©rature, Ă©crivaine, chercheuse et thĂ©oricienne de l’artEn janvier 2023, la photographe amĂ©ricaine Donna Gottschalk et l’écrivaine française HĂ©lĂšne Giannecchini se rencontrent pour la premiĂšre fois. Bien qu’une quarantaine d’annĂ©es les sĂ©parent, une complicitĂ© immĂ©diate s’établit, les archives sont explorĂ©es, les paroles recueillies. ProfondĂ©ment touchĂ©e par la vie et les photographies de Donna, HĂ©lĂšne entreprend de s’en faire l’écho.LE BAL dĂ©cide alors d’accompagner ce projet Ă  quatre mains avec un dispositif inĂ©dit : le rĂ©cit d’HĂ©lĂšne,conçu telle une balade dans l’espace du BAL, rĂ©vĂšle, prolonge et amplifie, au prĂ©sent, l’Ɠuvre de Donna dont ce sera la premiĂšre prĂ©sentation d’ampleur en Europe.En regard, une sĂ©rie d’autoportraits de la photographe et historienne de l’art amĂ©ricaine Carla Williams s’inscrit dans une filiation assumĂ©e avec l’oeuvre de Donna et contribue Ă  esquisser une autre histoire de la reprĂ©sentation oĂč l’enjeu n’est pas tant de voir que « d’ĂȘtre vue ».[...]Focus film : I want my people to be remembered – Un film d’HĂ©lĂšne GiannecchiniPrĂ©sentĂ© dans l’exposition et rĂ©alisĂ© par HĂ©lĂšne Giannecchini, I Want My People to Be Remembered propose une traversĂ©e intime et politique des archives personnelles de Donna Gottschalk — photographies, planches-contact, cassettes audio, lettres, journaux. À partir d’entretiens menĂ©s par HĂ©lĂšne et de documents inĂ©dits, le film retrace le parcours de Donna et de certaines de ses proches. Les voix de Donna, de sa soeur Myla et d’amies comme Jill s’entremĂȘlent, composant un rĂ©cit choral et fragmentaire, oĂč l’intime rejoint l’histoire collective. Le film restitue une Ă©poque – celles d’une gĂ©nĂ©ration de femmes queer engagĂ©es, prĂ©caires et souvent invisibilisĂ©es.Publication – Co-Ă©dition : Atelier EXB et LE BALPremiĂšre monographie consacrĂ©e Ă  Donna Gottschalk, « NOUS AUTRES » rassemble une sĂ©lection inĂ©dite de ses images rĂ©alisĂ©es entre les annĂ©es 1960 et 1990. Le parcours de la photographe se dĂ©ploie en regard du rĂ©cit complice d’HĂ©lĂšne Giannecchini, la littĂ©rature prolongeant le geste photographique. Portraits de proches, scĂšnes de vie militante, lieux du quotidien : l’ouvrage documente une histoire queer, sociale et intime des États-Unis, depuis les toits d’Alphabet City jusqu’aux plages californiennes. L’ensemble est complĂ©tĂ© par une sĂ©lection d’archives ainsi que par des essais inĂ©dits de Julie HĂ©raut et Carla Williams. La publication a reçu le soutien Ă  l’édition du Centre national des arts plastiques ainsi que le soutien du Lewis Baltz Research Fund.
  • 🔊 “Sara” L’art des papiers dĂ©chirĂ©s Ă  la BnF François Mitterrand, Paris du 24 juin au 7 septembre 2025

    21:33|
    “Sara” L’art des papiers dĂ©chirĂ©sĂ  la BnF François Mitterrand, Parisdu 24 juin au 7 septembre 2025Entretien avecCorinne Bouquin,Ghislaine Chagrot,Clarisse Gadala,chargĂ©es de collections en littĂ©rature de jeunesse, Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse, dĂ©partement LittĂ©rature et art, BnF et commissaires de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 23 juin 2025, durĂ©e 21’33,© FranceFineArt.CommuniquĂ© de pressehttps://francefineart.com/2025/06/27/3630_sara_bnf-francois-mitterrand/Commissariat :Corinne Bouquin, Ghislaine Chagrot, Clarisse Gadala chargĂ©es de collections en littĂ©rature de jeunesse, Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse, dĂ©partement LittĂ©rature et art, BnFSpĂ©cialiste du papier dĂ©chirĂ©, l’autrice et illustratrice Sara (1950 – 2023) a signĂ© une oeuvre visuelle forte au fil de la quarantaine d’albums, le plus souvent sans texte, qu’elle a rĂ©alisĂ©s. En 2022, elle a donnĂ© Ă  la BibliothĂšque nationale de France un trĂšs bel ensemble d’originaux et de documents prĂ©paratoires. L’exposition prĂ©sentĂ©e dans la galerie des Donateurs rend hommage Ă  cette grande figure de la littĂ©rature pour la jeunesse, en dĂ©voilant une sĂ©lection de plus de 80 planches originales et dessins issus de ce don.« Mes images n’illustrent pas, elles sont le texte. DĂ©chirer du papier, c’est un langage. »Entretien avec J. Kotwica pour La revue des livres pour enfants, avril 2026Alors qu’elle est maquettiste dans la presse dans les annĂ©es 1970, Sara compose chez elle des tableaux de papiers dĂ©chirĂ©s avec un art consommĂ© de la mise en page et du cadrage. En 1990, elle fait paraĂźtre chez Épigones un premier album sans texte, À travers la ville. Par la suite, fidĂšle Ă  cette technique du papier dĂ©chirĂ© qu’elle manie avec une dextĂ©ritĂ© considĂ©rable et qui lui permet de dĂ©velopper un puissant langage pictural, elle publie entre 1990 et 2018 une quarantaine d’albums chez plus de 16 Ă©diteurs diffĂ©rents. Ses oeuvres ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es et exposĂ©es Ă  de multiples reprises.Le donSara a fait don en 2022 au Centre national de la littĂ©rature pour la jeunesse Ă  la BnF de 533 originaux et dessins prĂ©paratoires correspondant Ă  21 de ses albums les plus emblĂ©matiques, depuis À travers la ville (1990 ) jusqu’à La Traque (2018). Les Ă©tudes utilisent des techniques mixtes, papiers dĂ©chirĂ©s, dessins au crayon, au feutre, Ă  l’encre, Ă  la gouache et toutes les planches originales sont rĂ©alisĂ©es selon la technique des papiers dĂ©chirĂ©s. Ce don inclut À quai, un petit film de 4 minutes rĂ©alisĂ© par Sara et Pierre Volto en 2005, prĂ©sentĂ© dans l’exposition.[...]
  • 🔊 “Wolfgang Tillmans” Rien ne nous y prĂ©parait Tout nous y prĂ©parait au Centre Pompidou, Paris du 13 juin au 22 septembre 2025

    25:41|
    “Wolfgang Tillmans”Rien ne nous y prĂ©paraitTout nous y prĂ©paraitau Centre Pompidou, Parisdu 13 juin au 22 septembre 2025Entretien avecOlga Frydryszak-RĂ©tat,Matthias Pfaller,AttachĂ©s de conservation au cabinet de la photographie, MusĂ©e national d’art moderne − Centre Pompidou et commissaires associĂ©s de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 17 juin 2025, durĂ©e 25’41,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3629_wolfgang-tillmans_centre-pompidou/CommuniquĂ© de presse CommissariatFlorian Ebner, Conservateur en chef, cabinet de la photographie, MusĂ©e national d’art moderne − Centre PompidouCommissaires associĂ©sOlga Frydryszak-RĂ©tat, Matthias Pfaller, AttachĂ©s de conservation au cabinet de la photographie, MusĂ©e national d’art moderne − Centre PompidouDu 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche Ă  l’artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inĂ©dit pour clĂŽturer la programmation du bĂątiment parisien. Il investit les 6000 m2 du niveau 2 de la BibliothĂšque publique d’information (Bpi) et y opĂšre une transformation de l’espace qui met en dialogue son oeuvre avec la bibliothĂšque, envisagĂ©e Ă  la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir.L’exposition retrace prĂšs de 40 ans de crĂ©ation artistique et embrasse l’ensemble de la pratique de Tillmans. Elle propose une coupe transversale dans son oeuvre photographique, dont l’accrochage ne suit pas une logique chronologique mais s’élabore en dialogue avec l’architecture du lieu. En parallĂšle, l’artiste y incorpore vidĂ©os, musique, son, ainsi qu’un vaste corpus d’imprimĂ©s et d’objets personnels issus de sa propre collection. Jouant avec l’infrastructure de la bibliothĂšque, il met en lumiĂšre les analogies entre son travail et ce lieu particulier de savoir et de diversitĂ© sociale. Plus que jamais, Tillmans intervient dans l’espace – un geste caractĂ©ristique de ses projets depuis le milieu des annĂ©es 1990 – transformant les dispositifs existants et imaginant de nouvelles formes de prĂ©sentation. L’artiste conçoit ainsi une installation globale, qui rĂ©invente la maniĂšre dont la photographie est exposĂ©e.[...]Le catalogue de l’expositionWolfgang Tillmans Rien ne nous y prĂ©parait – Tout nous y prĂ©parait, Sous la direction de Florian Ebner et Olga Frydryszak-RĂ©tat – Édition Centre PompidouPublication – Wolfgang Tillmans Textes. Édition française sous la direction de Matthias Pfaller. Édition anglaise originale sous la direction de Roxana Marcoci et Phil Taylor. Édition Centre Pompidou
  • 🔊 “Bambou” Du motif Ă  l’objet au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 5 juin au 14 septembre 2025

    20:58|
    “Bambou” Du motif Ă  l’objetau MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Parisdu 5 juin au 14 septembre 2025Entretien avec BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentales – MAD, et commissaire de l’exposition,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 10 juin 2025, durĂ©e 20’58,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/17/3628_bambou_musee-des-arts-decoratifs/CommuniquĂ© de presse Commissaire :BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentalesassistĂ©e de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du JaponLe musĂ©e des Arts dĂ©coratifs prĂ©sente l’exposition-dossier « Bambou. Du motif Ă  l’objet » du 5 juin au 14 septembre 2025 Ă  l’occasion de la 8e Ă©dition du Printemps Asiatique. PrĂšs de 100 oeuvres issues des collections du musĂ©e telles que des katagami (pochoirs), estampes, papiers peints, inrĂŽ, tsuba, netsuke, mais aussi des vases, cĂ©ramiques, ivoires et accessoires du thĂ© qui mettent en valeur le bambou, icĂŽne de la flore asiatique. VĂ©ritable symbole de rĂ©sistance et de souplesse, en Chine comme au Japon, la forme caractĂ©ristique de son tronc et son feuillage, mais aussi son essence et ses qualitĂ©s, en font un des matĂ©riaux de prĂ©dilection. L’exposition dĂ©ployĂ©e au sein du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies et dans les derniĂšres salles des galeries permanentes consacrĂ©es au XIXe siĂšcle est conçue comme un recueil d’ornements et de motifs Ă  travers les oeuvres graphiques qui la constituent.Le commissariat est assurĂ© par BĂ©atrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extraoccidentales, assistĂ©e de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon.La question du motif est centrale au sein de ce parcours. De la forĂȘt au focus sur les feuilles et les nƓuds des branches, une infinitĂ© de possibles se dessine Ă  travers la diversitĂ© des piĂšces prĂ©sentĂ©es.Une sĂ©lection d’images et d’objets illustrent l’utilisation du bambou pour rĂ©aliser des nasses pour la pĂȘche, mais aussi des paniers dont les formes ont inspirĂ© la crĂ©ation de vanneries en lien avec les arts floraux et les cĂ©rĂ©monies du thĂ©. MatĂ©riau peu coĂ»teux, rĂ©sistant et souple, le bambou est trĂšs utilisĂ© comme Ă©lĂ©ment architectural, mais aussi comme une simple plante dans les jardins.Le bambou a plusieurs significations et symboliques selon les contextes, tant par sa forme et sa structure que par ses qualitĂ©s de lĂ©gĂšretĂ© et de force. Par sa structure unique construite autour du vide, le bambou est intimement liĂ© au bouddhisme zen, mais aussi aux pratiques du thĂ©. AssociĂ© au pin et au prunier en fleurs, le bambou Ă©voque en Chine comme au Japon, certaines qualitĂ©s de l’homme Ă©duquĂ© et lettrĂ©. Lorsque le bambou est associĂ© Ă  la neige, la glycine et les oiseaux, il symbolise les saisons de l’hiver et du printemps.Les forĂȘts de bambou sont Ă  la fois des lieux de retraite pour les Sept Sages chinois, et le lieu de vie du tigre. Enfin, le bambou, Ă  travers ses pousses tendres et craquantes, qui sont rĂ©coltĂ©es au printemps, participe aux saveurs de la cuisine de l’ExtrĂȘme-Orient.Toutes ses qualitĂ©s et ses symboliques font Ă©galement de cette graminĂ©e une forme de prĂ©dilection transposĂ©e en porcelaine, mĂ©tal, ivoire, Ă©maux cloisonnĂ©s, mais aussi utilisĂ©e pour rĂ©aliser des accessoires de la cĂ©rĂ©monie du thĂ© que l’on peut admirer dans la quatriĂšme partie de l’exposition.[...]
  • 🔊 “Ilanit Illouz” Au bord du Volcan Ă  la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, Paris du 4 juin au 24 aoĂ»t 2025

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    “Ilanit Illouz” Au bord du VolcanĂ  la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, Parisdu 4 juin au 24 aoĂ»t 2025Entretien avec Ilanit Illouz,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Paris, le 3 juin 2025, durĂ©e 24’46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/04/3626_ilanit-illouz_maison-europeenne-de-la-photographie/CommuniquĂ© de presse Commissaire : Clothilde Morette, MEPChargĂ©e de production : Élisa Monteillet, MEPLe Studio accueille, du 04 juin au 24 aoĂ»t, le dernier projet photographique de l’artiste Ilanit Illouz rĂ©alisĂ© aux abords du volcan, toujours en activitĂ©, de l’Etna en Italie.L’exposition Au bord du Volcan a Ă©tĂ© pensĂ©e comme « un rĂ©cit construit autour d’une grotte en Sicile », pour reprendre les mots de l’artiste. Cette cavitĂ©, rĂ©sultat d’une coulĂ©e de lave qui s’est solidifiĂ©e, prĂ©sente de spectaculaires strates comme preuve de cette fusion. Dans les photographies d’Ilanit Illouz, cet agrĂ©gat de roches devient un paysage sans fin oĂč les repĂšres d’échelles semblent estompĂ©s afin de mieux plonger dans sa matiĂšre. Nous parcourons ces fragments de minĂ©raux comme nous parcourons une Ă©nigme, essayant de dĂ©chiffrer leurs formes comme autant d’indices. Et c’est presque inĂ©luctablement que, Ă  l’instar des volcanologues Maurice et Katia Krafft, nous projetons sur ces amas de granits, un corps ou plutĂŽt des corps – souvent fantastiques – qui semblent entremĂȘlĂ©s aussi bien des squelettes d’humains et d’animaux, que des motifs vĂ©gĂ©taux.Ilanit Illouz capte la vie qui palpite au seuil de ces roches, celle du mouvement de la lave qui un jour les a modelĂ©, mais Ă©galement la singularitĂ© d’un lieu oĂč « se livre un mystĂšre plus lent, plus vaste et plus grave que le destin d’une espĂšce passagĂšre »1, mettant en regard deux temporalitĂ©s : la nĂŽtre et celle de ces pierres immuables. Afin de rendre palpable ces mutations, Ilanit Illouz a cristallisĂ© ses tirages Ă  l’aide de cendres et de sel rapportĂ©s de ses prĂ©cĂ©dents voyages. Ce rapport quasi alchimique Ă  la matiĂšre se retrouve dans les procĂ©dĂ©s mĂȘme de la photographie, Ă  savoir la transmutation de substances en une image.1. Roger Caillois, Pierres, ed. Gallimard, 1966#IlanitIllouz #StudioMEP
  • 🔊 “Mondes en commun, Poursuivre l’inventaire d’Albert Kahn” Festival de Photographie Contemporaine, au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt du 17 mai au 7 septembre 2025

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    “Mondes en commun, Poursuivre l’inventaire d’Albert Kahn”Festival de Photographie Contemporaine,au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 17 mai au 7 septembre 2025Entretien avec Nathalie Doury, Directrice du musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn,par Anne-FrĂ©dĂ©rique Fer, Ă  Boulogne-Billancourt, le 19 mai 2025, durĂ©e 34’31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3625_mondes-en-commun_musee-departemental-albert-kahn/CommuniquĂ© de presse Directrice du musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn : Nathalie DouryCommissariat : ClĂ©ment PochĂ©, assistĂ© de Lysa le BriĂšreDirection artistique : Florence DrouhetOrganisĂ© en partenariat avec l’Association des Amis du musĂ©e, ce rendez-vous lancĂ© en 2024 par le musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn est dĂ©diĂ© Ă  la photographie contemporaine. La deuxiĂšme Ă©dition du festival permettra au public de dĂ©couvrir les sĂ©ries d’oeuvres de 10 artistes, exposĂ©es dans le jardin du musĂ©e Ă  Boulogne-Billancourt. La soirĂ©e d’ouverture aura lieu lors de la Nuit EuropĂ©enne des MusĂ©es samedi 17 mai 2025.Des costumes traditionnels bretons aux habitants des villes d’Amazonie, des vues du Soudan aux portraits d’épouvantails britanniques ou de vaches europĂ©ennes, les sĂ©ries sĂ©lectionnĂ©es dĂ©clinent un inventaire photographique du monde cher Ă  l’inventeur des Archives de la PlanĂšte, le banquier et philanthrope Albert Kahn (1860-1940).Le festival Mondes en commun ; poursuivre l’inventaire, propose des passerelles entre les collections historiques du musĂ©e et la crĂ©ation photographique contemporaine. Il s’agit de rĂ©activer l’oeuvre d’Albert Kahn en montrant sa pertinence au regard des enjeux du monde d’aujourd’hui.La thĂ©matique du festival – l’inventaire visuel du monde – propose une relecture de la collection de photographie et de films des Archives de la PlanĂšte ; ce projet dĂ©mesurĂ©ment ambitieux de dresser, selon la formule d’Albert Kahn « un vaste inventaire photographique de la surface du globe occupĂ©e et amĂ©nagĂ©e par l’homme, telle qu’elle se prĂ©sente au dĂ©but du XXe siĂšcle ». Les inventaires se dĂ©clinent Ă©galement en lien avec les collections vĂ©gĂ©tales de l’établissement autour de thĂ©matiques liĂ©es au vivant : faune, flore, biodiversitĂ©Ì, etc.Le festival donne Ă  voir des travaux photographiques ayant pour objectif de reprĂ©senter mĂ©thodiquement le rĂ©el dans toute sa diversitĂ©Ì, du proche au lointain, du « macro » au « micro », du vivant Ă  l’inanimĂ©Ì. PensĂ© en lien avec les collections du musĂ©e, ce rendez-vous en aborde les thĂšmes centraux tels que la gĂ©ographie humaine, la diversitĂ© culturelle et celle du vivant, les traditions populaires ou le patrimoine naturel et architectural.Les propositions photographiques ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es par un jury composĂ© de reprĂ©sentants du musĂ©e et de l’association des Amis, ainsi que de personnalitĂ©s qualifiĂ©es du monde de la photographie.Un pays est plus particuliĂšrement mis Ă  l’honneur chaque annĂ©e : en 2025, Ă  l’occasion de la Saison CroisĂ©e BrĂ©sil-France, deux photographes brĂ©siliens sont ainsi prĂ©sentĂ©s dans la sĂ©lection.Le festival propose 10 accrochages photographiques d’une dizaine de tirages chacun qui se dĂ©ploient sur l’ensemble du site, principalement en extĂ©rieur. DiffĂ©rents lieux, formats et accrochages, pensĂ©s sur mesure pour chaque sĂ©rie, permettent d’interprĂ©ter ces images par des regroupements ou des confrontations et de les faire dialoguer avec le jardin.Il s’agit Ă©galement de proposer un nouveau rapport au musĂ©e, en investissant certains espaces intĂ©rieurs et les dĂ©tours du jardin, tout en prĂ©servant l’intĂ©gritĂ© des scĂšnes paysagĂšres.[...]