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Derrière l'objectif

PRO : Qu'est-ce qui anime les grands reporters

Saison 2, Ep. 12

REDIFF


"Derrière l'objectif" des professionnels : nouveau rendez-vous tous les 15 du mois pour questionner la profession de grand reporter.

 

Qu’est-ce qui anime les grands reporter ? C'est la question qu'on a posé à William Daniels, photoggraphe depuis une quinzaine d’années, lauréat notamment de deux prix World Press Photo, qui documente les zones de crise : de la Centrafrique à la Syrie en passant par le Bangladesh ou encore la Libye.

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  • 16. PRO : Quel est le rôle du grand reporter

    03:35
    Derrière l'objectif des professionnels : nouveau rendez-vous tous les 15 du mois pour explorer la profession de grand reporter.Quel est le rôle du grand reporter ? C'est la question posée à la journaliste, écrivain, prix Albert-Londres en 2000, Anne Nivat qui parcourt le monde et ses guerres depuis la fin des années 90.
  • 15. "Il n'y a que 20% de l'Océan cartographié"

    16:12
    Grand spécialiste de la photo sous-marine et plongeur, Alexis Rosenfeld s’est lancé dans un projet d’exploration d’envergure avec l’UNESCO intitulé "1 Océan, le grand témoignage sur l’Océan" Une mission en images sur 10 années  (de 2021 à 2030) destinée à sensibiliser sur à la situation "dramatique" des océans. Derrière l’objectif sous l’eau, d’Alexis Rosenfeld. Cet épisode a été enregistré en public pendant le Festival International du Photojournalisme, Visa pour l'image à Perpignan (édition 2022)
  • 14. PRO : Comment photographier les espèces en voie d'extinction

    04:34
    "Derrière l'objectif" des professionnels : nouveau rendez-vous tous les 15 du mois pour explorer la profession de grand reporter.Comment photographier les espèces en voie d'extinction ? C'est la question posée à Alain Ernoult. Plus de 15 000 publications dans la presse mondiale, une centaine de récompenses dont le 1er World Press en France, 26 livres publiés, le photographe Alain Ernoult est également officier de l’ordre national du mérite.  « No limit », c’est son surnom et il résume bien sa carrière tumultueuse, puisque Alain Ernoult a été le premier civil autorisé à s’envoler aux côtés de la patrouille de France. Correspond de guerre pour la presse internationale en Afghanistan, en Bosnie ou pendant la guerre du Golfe, Alain Ernoult participé à des campagnes publicitaires, la plus iconique restera sans doute celle de l’Airbus A380 publiés dans plusieurs centaines de magazines alors que l’avion n’était encore qu’un projet… Photographe engagé sur tous les terrains, Alain Ernoult se consacre depuis quelques années à la préservation des espèces menacées et des espèces en voie de disparition, un travail au service de la défense de l’environnement et des animaux.Cet épisode a été enregistré en public pendant le Festival International du Photojournalisme, Visa pour l'Image à Perpignan (édition 2022)
  • 13. « Tout le monde a vécu, subi ou commis un acte de violence extrême. Personne n’est épargné »

    19:06
    REDIFF« Comment dormez-vous la nuit ? » c’est la question posée par la photographe Adrienne Surprenant entre 2017 et 2021 pour recueillir les témoignages de l’inconscient de ceux qui ont vécu l’horreur de la guerre civile en Centrafrique.Depuis que la Séléka, une coalition de groupes armés, a chassé François Bozizé du pouvoir en mars 2013, la République Centrafricaine est déchirée par un conflit aux racines économiques, politiques, sociales, religieuses et ethniques…En 2020, avant l’élection présidentielle, les principaux groupes rebelles du pays se sont alliés pour déstabiliser le président et candidat sortant Faustin-Archange Touadéra en formant la Coalition des patriotes pour le changement….Depuis une décennie, la majeure partie de la population centrafricaine a assisté ou participé à au moins un acte de violence, allant du viol au meurtre. Insomnies, cauchemars, dépression : dans son travail la photographe explore les troubles du sommeil, l’un des principaux symptômes du stress post-traumatique.Derrière l’objectif d’Adrienne Surprenant, nous sommes en Centrafrique en 2017. Cet épisode a été enregistré aux Rencontres de la photographie d’Arles (édition 2022), en partenariat avec l’agence MYOP.
  • 11. "Le camp de Birkenau est surprenant frappant tétanisant, par sa vacuité"

    19:52
    REDIFFAprès une licence d'histoire et d'anthropologie, Michel Slomka devient photographe-documentaire et rejoint l’agence MYOP en 2022. “L’absence” hante son travail : pendant 2 ans en Irak sur la montagne de Sinjar auprès de la communauté yézidie victime des massacres de l’Etat Islamique en 2014 ; à Srebrenica en Bosnie avec les disparus du massacre de 1995 ; à la frontière entre la Grèce et la Turquie à la recherche de tous ceux qui disparaissent en mer, dont on ne connaît ni les noms puisque les passeurs brûlent leurs papiers avant le départ, ni les visages après un certain temps dans l’eau…Derrière l’objectif de Michel Slomka, nous sommes à Birkenau à l’écoute des absences. 
  • 10. PRO : Les grands reporters sont-ils objectifs

    03:22
    REDIFF"Derrière l'objectif" des professionnels : nouveau rendez-vous tous les 15 du mois pour questionner la profession de grand reporter.Les grands reporters sont-ils objectifs ? C'est la question qu'on a posé à Jean-Claude Coutausse, qui photographie la vie politique française pour Le Monde depuis 18 ans.Le photojournaliste Jean Claude Coutausse démarre sa carrière à l’AFP, puis suit l’actualité pour Libération et l’agence Contact Press Images pour lesquels il couvre de nombreuses zones de conflits : de la guerre du Golfe, à la famine en Somalie en 92, au conflit en ex-Yougoslavie… Depuis 2005, Jean Claude Coutausse travaille pour le quotidien Le Monde pour qui le photographe suit désormais l’actualité politique française : la campagne présidentielle de Ségolène Royale, l’élection de François Hollande et plus récemment celle d’Emmanuel Macron, Président qu’il suit dans tous ses déplacements. Jean Claude Coutausse a aussi couvert le tremblement de Terre en Haïti en 2010 pour le journal, pays qu’il connaît bien puisque le journaliste a aussi fait du grand reportage pour les magazines National Geographic et Geo sur le monde du Vaudou. Un monde qu’il nous invite découvrir aussi dans le précédent épisode de Derrière l'objectif : "J'ai toujours considéré que la réalité avait beaucoup plus de talent que l'imagination". Episode enregistré à Visa pour l'image 2022.
  • 9. "J’ai toujours considéré que la réalité avait beaucoup plus de talent que l’imagination"

    21:00
    REDIFFLe photojournaliste Jean-Claude Coutausse démarre sa carrière à l’AFP, puis suit l’actualité pour Libération et l’agence Contact Press Images pour lesquels il couvre de nombreuses zones de conflits : de la guerre du Golfe, à la famine en Somalie en 92, au conflit en ex-Yougoslavie… Depuis 2005, Jean-Claude Coutausse travaille pour le quotidien Le Monde pour qui le photographe suit désormais l’actualité politique française : la campagne présidentielle de Ségolène Royale, l’élection de François Hollande et plus récemment celle d’Emmanuel Macron, le Président qu’il suit dans tous ses déplacements. Jean-Claude Coutausse a aussi couvert le tremblement de Terre en Haïti en 2010 pour le journal, pays qu’il connaît bien puisque le journaliste a aussi fait du grand reportage pour les magazines National Geographic et Geo sur le monde du Vaudou. Un monde qu’il nous invite ici à découvrir.  Derrière l’objectif de Jean-Claude Coutausse, nous sommes en 1986 en Haïti. Cet épisode a été enregistré en public pendant le Festival International du Photojournalisme, Visa pour l’Image à Perpignan (édition 2022). 
  • 8. PRO : Comment devenir photojournaliste

    04:11
    REDIFF"Derrière l'objectif" des professionnels : nouveau rendez-vous tous les 15 du mois pour questionner la profession de grand reporter.Pour ce premier épisode, on partage les conseils de Lucas Barioulet, photojournaliste indépendant de seulement 26 ans qui travaille actuellement pour Le Monde sur la guerre en Ukraine, et qui nous explique "comment devenir photojournaliste" d'après son expérience. Photojournaliste indépendant, Lucas Barioulet a démarré sa carrière à 21 ans aux Etats Unis, avec la question migratoire à la frontière autour de Tijuana. Après une année au service photo du Parisien, le journaliste collabore avec l’AFP et Le Monde, en couvrant l’actualité en France : de la crise des gilets jaunes à la gestion du covid-19 dans les hôpitaux.En parallèle, Lucas Barioulet mène un projet au long terme sur l’identité et la jeunesse dans les républiques islamiques. Après un premier chapitre en Mauritanie, récompensé par un Sony World Photography Awards, il parcourt début 2021 le Pakistan où il réalise la série « The Land of the Pure ».En mars dernier, le journal Le Monde envoie Lucas Barioulet en Ukraine pour couvrir l’invasion russe à travers le pays, un travail présenté à Visa pour l'image récompensé du prix Rémi-Ochlik de la ville de Perpignan qui donne à découvrir « La guerre au quotidien ». Episode enregistré à Visa pour l'image 2022.