Partager

cover art for "Dans le fracas de la guerre, les bébés ont compris que crier ne servait à rien"

Derrière l'objectif

"Dans le fracas de la guerre, les bébés ont compris que crier ne servait à rien"

Saison 2, Ep. 4

REDIFF


Grand reporter indépendante, Manon Quérouil-Bruneel qui travaille essentiellement pour Paris Match vient de rentrer d’Ukraine et publie dans le magazine un reportage intitulé “Bataille pour les enfants perdus”. La journaliste s’intéresse à la gestion des orphelinats pendant la guerre, au sort de ces enfants “écartés de la société en temps de paix, et aujourd’hui sacrifiés à la cruauté d’une guerre qui ne compte pas leur survie au rang des priorités.” 


Derrière l’objectif, avec Manon Quérouil-Bruneel. Nous sommes en Ukraine et ça se passe en ce moment, en 2022. 

More episodes

View all episodes

  • 10. “Sur un terrain en guerre au début, on peut faire le pire de ce qui peut exister”

    20:01||Saison 1, Ep. 10
    Rediffusion 2021Le reporter de guerre Eric Bouvet, lauréat de cinq World Press et deux Visas d’Or, était l’invité d’honneur de la dernière édition du festival de photojournalisme Visa pour l’Image, pour célébrer 40 ans de photos d’actualité !Le grand reporter est notamment le seul journaliste au monde à avoir travaillé avec des commandos russes, sur un conflit en activité, moment percutant de sa carrière que le photographe accepte ici de partager. Derrière l’objectif d’Eric Bouvet. Nous sommes en 1995 en Tchétchénie.
  • 9. "Je préfère mourir dans ma maison que de rendre les armes"

    20:07||Saison 1, Ep. 9
    Rediffusion 2021Après avoir travaillé pendant plusieurs années sur la conservation et la chasse, la photojournaliste Mélanie Wenger découvre l’existence de ranch aux Etats Unis dans lesquels on place des animaux exotiques…pour les chasser ! Rien qu’au Texas, on dénombre 500 ranchs qui accueillent des animaux exotiques, dont 62% qui ont cette vocation « commerciale ». Un business lucratif qui rapporte plus d’un milliard de dollars par an – chiffre qui a fortement augmenté ces 10 dernières années – notamment parce que la chasse aux espèces endémiques a été régulée. Pour en savoir plus, Mélanie Wenger a cherché (non sans mal) des propriétaires de ranchs qui accepteraient de l’accueillir. Via un forum sur internet, le rendez-vous est pris avec l’un d’eux, Eric aka « Guizmo » à l’occasion de la Convention Internationale de la Chasse de Dallas de 2018 ; événement qui sera le point de départ d’un travail intitulé « Sugar Moon » consacré à l’industrie de la chasse aux trophées exotiques, qui dresse également un portrait de l’Amérique armée de Donald Trump.  Derrière l’objectif de Mélanie Wenger au Texas, nous sommes en 2018. Cet épisode a été enregistré pendant le festival international du photojournalisme, Visa pour l'Image.
  • 8. "La prison de Nuuk, c’est un camp de vacances”

    20:32||Saison 1, Ep. 8
    Rediffusion 2021Récompensé à plusieurs reprises pour son travail photographique (notamment trois WorldPress, deux grands prix Paris Match, two Pictures of the Year), Olivier Laban-Mattei a entrepris un nouveau voyage avec Lissandre son fils de 20 ans, au Groenland. Au coeur du réchauffement climatique, les enjeux sont nombreux : la banquise fond, les routes maritimes se libèrent et les enjeux miniers sont également très importants puisqu’on dit que le Groenland hébergerait la deuxième réserve de terres rares dans le monde, (ce qui sert à tous nos appareils électroniques). Beaucoup de convoitises donc sur cette terre et un peuple qui est le seul peuple autochtone de l'Arctique a avoir les capacités politiques d’être maître de son destin, même si le gouvernement groenlandais est toujours sous la couronne danoise puisque ça fait 300 ans cette année, en 2021, que le Groenland a été colonisé. Derrière l’objectif d’Olivier Laban-Mattei, nous sommes en 2019 au Groenland. 
  • 7. "Chacun part sans un sou pour ne pas se faire racketter pendant la traversée"

    22:41||Saison 1, Ep. 7
    Rediffusion 2021Récompensé à de nombreuses reprises pour son travail documentaire et photographique, Olivier Jobard de l’agence Myop a orienté son travail autour des questions migratoires. De Kingsley, accompagné en 2004 dans son périple clandestin depuis le Cameroun, à Luqman à travers les montagnes iraniennes ou encore M. et Mme Zhang qui subissent une intégration ratée, Olivier Jobard s’attache à individualiser la migration. “Kotchok - sur la route des migrants”  livre co-signé avec Claire Billet paru en 2015 chez Robert Laffont est le récit exceptionnel de cinq jeunes afghans sur le chemin de l’exil, de Kaboul à Paris…. Un long périple qu’Olivier Jobard a accepté de partager. Derrière l’objectif d’Olivier Jobard, nous sommes en 2013 en Afghanistan. Cet épisode a été enregistré pendant le festival international du photojournalisme, Visa pour l'Image.
  • 6. "Les femmes journalistes peuvent couvrir tous les sujets, contrairement aux hommes"

    18:43||Saison 1, Ep. 6
    Rediffusion 2021Dernière et plus jeune recrue de l’agence MYOP, la photo-journaliste Chloé Sharrock oriente son travail sur le droit des femmes, principalement au Moyen-Orient, à travers des histoires explorant la violence sous toutes ses formes. En 2019, son engagement l'emmène en Inde, où elle produit le récit « Sugar Girls » sur les hystérectomies forcées, qui sera exposé à Visa Pour L'image l'année suivante et récompensé par la bourse du Centre National des Arts Plastiques, la Scam et le Ministère de la Culture. Derrière l’objectif de Chloé Sharrock. Direction l’Egypte, nous sommes en 2018.
  • 5. "Dans les guerres il y a des règles"

    16:54||Saison 1, Ep. 5
    Rediffusion 2021Un demi-siècle que le photographe Alain Keler parcourt le monde et documente la mémoire des hommes. Après avoir collaboré avec les agences Sygma et Gamma, co-fondé l’Odyssey Images, Alain Keler a rejoint l’agence MYOP en 2008. Lauréat de nombreux prix prestigieux dont un world press photo, et le prix W. Eugene Smith, le photographe a couvert tous les événements marquants qui secouent la planète depuis les années 70 : la révolution en Iran, les conflits au Liban, en Israël-Palestine, la guerre civile au Salvador, en Tchétchénie, la révolte des étudiants de la place Tian’anmen à Pékin, ou encore la famine en Éthiopie… Dernière actualité en date, Alain Keler nous invite pour “Un voyage en hiver” livre qui vient de paraitre aux éditions de Juillet, un périple qui part d’un village de Slovaquie, jusqu’à Venise pendant le carnaval, dont les images sont entièrement réalisées à l’Iphone, accompagné de textes extraits de son journal en ligne : un tumblr extraordinaire où l’on peut découvrir les photographies, les souvenirs, les histoires passionnantes et personnelles d’Alain Keler - à la mémoire des hommes et des femmes qui ont croisé sa route et son objectif.  Entretien public avec Alain Keler pendant la semaine professionnelle des rencontres de la photographie à Arles, dans le cloitre de l’archevêché investi par l’agence MYOP. Derrière l’objectif d’Alain Keler, nous sommes en 1982 au Liban.
  • 4. "A Aden, la destruction est totale"

    16:45||Saison 1, Ep. 4
    Rediffusion 2021Photographe indépendant, Guillaume Binet a développé un volet documentaire de son travail pour la presse, notamment lors des conflits du printemps arabe et moyen-orientaux. Il travaille aussi régulièrement avec des organisations humanitaires telles que Médecins sans frontières ou Action contre la faim.Guillaume Binet est le co-fondateur de MYOP, une agence spécialisée dans la photographie documentaire et le photoreportage qui investit cette année encore la semaine professionnelle des Rencontres de la photographie d’Arles qui vient tout juste de commencer ! Derrière l’objectif de Guillaume Binet. Nous sommes au Yémen en 2015.  
  • 3. "Là-bas, le temps s'est arrêté"

    18:09||Saison 1, Ep. 3
    Rediffusion 2021Le photographe Guillaume Herbaut documente des lieux chargés d’histoire dont il interroge les symboles et la mémoire pour en révéler les drames invisibles : de Tchernobyl à Auschwitz en passant par Nagasaki ou encore, plus récemment le conflit en Ukraine….Guillaume Herbaut qui vient d’intégrer l’agence VU' a reçu plusieurs récompenses, dont deux World Press, un Visa d’or, le prix Niépce 2011 et le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, catégorie web journalisme, pour son carnet de route en Ukraine produit par Arte Info. 35 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Guillaume Herbaut nous emmène dans la zone d’exclusion, le territoire banni puisque contaminé autour de la centrale. Derrière l’objectif radioactif de Guillaume Herbaut. 
  • 2. "Tous les jours, on découvrait des morts"

    16:33||Saison 1, Ep. 2
    Rediffusion 2021Depuis une quinzaine d’années, le photographe William Daniels, lauréat notamment de deux prix World Press Photo, documente les zones de crise : de la Centrafrique à la Syrie en passant par le Bangladesh ou encore la Libye. Dernière actualité en date, le journal Le Monde a publié un portfolio d’une trentaine d’images du travail de William Daniels sur le 101e et dernier département français, Mayotte, 10 ans après sa création, avec le soutien de la National Geographic society. “Derrière l’objectif” de William Daniels. Nous sommes en 2013, en Centrafrique.