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Choses à Savoir

Quel était le code de conduite des pirates ?

La vue du drapeau des pirates faisait frémir les équipages des navires qui l'apercevaient, car la réputation de férocité de ces écumeurs des mers n'était pas toujours usurpée.


Et pourtant ces hommes en rupture de ban devaient se soumettre à certaines règles. En effet, certains chefs de bandes ont élaboré des sortes de codes, souvent connues sous le nom de "chasses-parties".


Ces conventions sont d'abord le fait des corsaires, avant d'être adoptées par les pirates. L'un des codes les plus connus est celui mis au point, en 1720, par le célèbre pirate anglais Bartholomew Roberts, dit "Black Bart".


Démocratie et discipline


La lecture de ces codes, et notamment de celui de Bartholomew Roberts, ne laisse pas d'être surprenante. En effet, ils comprennent des usages démocratiques inconnus des sociétés de l'époque.


De fait, les membres de l'équipage peuvent se prononcer, par vote, sur les affaires importantes. On discerne également, dans ces textes, une certaine forme de solidarité entre les pirates.


En effet, il existe une caisse commune, dans laquelle on puisera pour compléter la part d'un pirate que ses blessures laissent handicapé.


Plusieurs clauses ont pour but de faire régner une stricte discipline à bord. Ainsi, le vol est sévèrement puni. Un pirate qui prend plus que sa part de butin est abandonné sur une île déserte. S'il vole l'un de ses compagnons d'armes, il est condamné à avoir le nez et les oreilles coupés.


Pour éviter tout débordement, les rixes sont interdites sur le bateau. Mais les querelles entre deux matelots peuvent se régler au pistolet ou au sabre. 


Dans la même logique, tout ce qui peut dégénérer en bagarre est proscrit. C'est le cas des jeux d'argent, mais aussi de la présence des femmes à bord des navires. Celle-ci pourrait d'ailleurs distraire les hommes d'équipage, qui doivent, à tout moment, de tenir prêts au combat.


Enfin, aucun pirate ne peut "démissionner" avant d'avoir amassé un certain butin. Sans doute craignait-on que les éventuelles révélations de ces pirates repentis ne puissent compromettre la sécurité de leurs camarades. 

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