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La Thaïlande bientôt forcée de déplacer sa capitale ?

La Thaïlande pourrait être forcée de déplacer sa capitale à cause de l'augmentation du niveau des océans, à en croire un haut responsable des services climatiques du pays. Bangkok risquerait en effet d'être inondée avant la fin du siècle, sachant qu’une grande partie de la capitale subit déjà des inondations pendant la saison des pluies. Et certains dirigeants craignent que la cité ne soit pas capable de s'adapter assez rapidement au vu du réchauffement actuel de la planète.


Ainsi, la municipalité réfléchit à diverses mesures, dont la construction de digues comme celles utilisées aux Pays-Bas. L’option du déménagement a également été envisagée, mais cette idée ne serait qu’au stade d'hypothèses. Dans la région, l’Indonésie a déjà choisi de franchir le pas et inaugurera cette année sa nouvelle capitale Nusantara, qui remplacera Jakarta comme centre politique du pays. Un projet titanesque, controversé et extrêmement onéreux, puisqu’il aura fallu plus de 30 milliards de d’euros pour le réaliser.


Contrairement à l’Indonésie ou la pollution est le problème principal ayant entraîné cette décision, la Thaïlande subit les effets du changement climatique dans tout un tas de secteurs. Les agriculteurs sont confrontés à la chaleur et la sécheresse, et le tourisme est affecté par la pollution et le blanchiment des coraux, ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs parcs nationaux. Concernant la pollution de l'air, particulièrement grave dans le nord du pays, une loi a été votée cette année, mais ne devrait pas porter ses fruits avant plusieurs années de l’aveu même des autorités. Concrètement, la Thaïlande vise la neutralité carbone d'ici 2050, et le zéro carbone net en 2065.

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  • Un supercondensateur en ciment pour rendre les maisons autosuffisantes en énergie ?

    02:00
    L'un des plus gros enjeux des énergies renouvelables comme le solaire ou l'éolien, c’est de stocker cette énergie pour pouvoir en disposer lorsque le vent ne souffle pas ou lorsqu'il fait nuit. Ce problème que l’on soulève régulièrement dans ce podcast a été pris à bras le corps par des chercheurs du MIT aux Etats-Unis, qui ont réussi à créer un supercondensateur qui pourrait transformer les maisons en batteries, comme en témoigne leur étude publiée dans la revue PNAS.D’après cette étude dont le lien est dans la description de cet épisode, les chercheurs ont combiné deux des matériaux les plus répandus sur Terre, le ciment et le noir de carbone. Mélangé à de l'eau, cela crée un supercondensateur grâce à la conductivité du noir de carbone. L'eau réagit avec le ciment, laissant un réseau de passages dans lequel migre le noir de carbone, créant ainsi des fils dans des structures. Cela donne alors une grande surface de contact entre le noir de carbone et le ciment. Je ne rentrerai pas davantage dans le détail de l’invention étant donné que je ne suis pas spécialiste, mais vous avez les bases du dispositif.Selon les chercheurs, la densité énergétique de leur supercondensateur est de 300 wattheures par mètre cube, de quoi alimenter une ampoule pendant une journée mais pas beaucoup plus. Toutefois, avec 45 mètres cubes de ce matériau intégré dans les fondations, une maison pourrait stocker 10 kWh d'énergie, de quoi couvrir la consommation quotidienne pour de nombreux foyers. Les chercheurs ont pour l'instant créé ce qu’ils appellent des « piles bouton » d'un centimètre de diamètre et un millimètre d'épaisseur, capable de fournir un volt. En plus de pouvoir alimenter des bâtiments, les chercheurs indiquent que cette technologie pourrait être intégrée dans les routes afin de charger les voitures électriques pendant qu'elles roulent. https://news.mit.edu/2023/mit-engineers-create-supercapacitor-ancient-materials-0731
  • Les causes de l’empreinte carbone des stades et enceintes sportives ?

    01:58
    Créé en 2010, The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici, se distingue par ses propositions concrètes pour une économie libérée des énergies fossiles. À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, leur nouveau rapport met en lumière les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les événements sportifs. Intitulé "Décarbonons les stades", ce rapport émerge d'un constat des professionnels du secteur. "Beaucoup de choses se passaient sur les questions environnementales, mais il était difficile d'évaluer la pertinence de certains projets sans référentiel", explique Alan Lemoine, chargé de projet sport au Shift Project. Ce rapport vise à créer une base pour les questions climatiques et énergétiques dans le secteur sportif.Pour l’instant, le rapport intermédiaire se concentre sur le football et le rugby, les plus grandes fédérations sportives françaises. L’objectif est d'établir des modèles et une méthodologie applicable à l’ensemble du secteur sportif. Les résultats montrent que les émissions par personne ne varient pas en fonction de la capacité du stade. Cependant, les événements internationaux entraînent une augmentation significative des émissions, principalement en raison des déplacements des spectateurs. Alan Lemoine souligne que "le parallèle avec les Jeux olympiques est intéressant, bien que notre rapport se concentre sur des événements européens. Les flux seront similaires : des spectateurs venant du monde entier, des stades énergivores, et des besoins alimentaires élevés".        Un nouveau rapport est attendu en juillet, abordant les leviers de décarbonation pour les transports, l’énergie, l’alimentation et les infrastructures. Il prendra également en compte les sports amateurs, en évaluant les émissions générées par les pratiquants hebdomadaires et mensuels. Avec cette analyse, le Shift Project espère influencer les politiques et pratiques pour des événements sportifs plus durables et respectueux de l’environnement.
  • Dissolution de l’assemblée : quelles lois sur l’environnement sont en pause ?

    02:21
    La récente dissolution de l'Assemblée nationale a stoppé net plusieurs initiatives législatives importantes, notamment dans le domaine écologique. Trois projets de loi majeurs sont particulièrement affectés : la loi d'orientation pour la souveraineté agricole, la proposition d'interdiction des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), et le troisième plan national d'adaptation au changement climatique.La première loi suspendue est la loi d'orientation pour la souveraineté agricole, visant à répondre aux défis du renouvellement des générations agricoles et du changement climatique. Ce texte, critiqué par les partis de gauche, entendait protéger l'agriculture et la définir comme un intérêt majeur. Bien qu'adopté en première lecture fin mai, il devait être examiné au Sénat le 24 juin.Les PFAS, surnommés "produits chimiques éternels" pour leur persistance environnementale, sont présents dans de nombreux produits industriels et domestiques, et sont liés à divers problèmes de santé. La proposition écologiste visant à restreindre leur fabrication et leur vente est désormais en suspens, alors qu'elle devait être votée en seconde lecture à l'Assemblée.Le troisième plan national d'adaptation au changement climatique, une feuille de route essentielle pour préparer la France aux impacts climatiques, est également en pause. Ce plan incluait des mesures comme la refonte du Code du travail pour s'adapter aux pics de chaleur et de nouvelles normes de construction. La mise en consultation de ce plan est repoussée, au mieux, après les élections.La suspension de ces mesures législatives souligne l'importance d'une stabilité politique pour faire avancer les initiatives écologiques. La dissolution de l'Assemblée crée une période d'incertitude où des décisions cruciales pour l'environnement sont mises en attente. Le retard dans l'interdiction des PFAS expose la population à des risques sanitaires persistants. De plus, le report du troisième plan national d'adaptation pourrait affaiblir la résilience de la France face aux impacts croissants du changement climatique.
  • Les antibiotiques détruisent l’environnement ?

    02:05
    Le département de la biodiversité des Nations Unies a publié un rapport alarmant sur les effets dévastateurs des antibiotiques sur l'environnement. Ces médicaments, essentiels pour notre santé, se retrouvent dans les eaux usées après leur consommation, mais aussi dans l'agriculture et l'élevage. Environ deux tiers des antibiotiques ingérés finissent dans les eaux usées, et 70 % de ces médicaments sont destinés aux animaux d'élevage, seulement 30 % aux humains. De plus, 75 % des antibiotiques utilisés en aquaculture se dispersent immédiatement dans l'eau, contaminant l'environnement.Les antibiotiques appartiennent à une catégorie plus large d'antimicrobiens, incluant aussi les antiviraux, antifongiques et antiparasitaires. Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits de consommation courante : désinfectants, antiseptiques, produits d'hygiène et de beauté. Leur présence omniprésente pose un grave problème écologique. Les conséquences de cette contamination sont multiples. Les antimicrobiens détruisent des microorganismes essentiels à la vie, particulièrement dans les sols. Dans l'eau, bien qu'ils soient plus dilués, leur impact reste significatif. Un danger majeur réside dans l'émergence de super-microbes, des bactéries résistantes à plusieurs, voire à tous les types d'antimicrobiens. Ces super-microbes, devenus indestructibles, infectent aussi bien les humains que la biodiversité.L'ONU estime qu'environ 700 000 personnes meurent chaque année d'infections résistantes aux antibiotiques, soit une personne par minute, sans compter les innombrables animaux affectés. Pire encore, les projections indiquent une augmentation de 67 % de l'utilisation des antibiotiques pour le bétail entre 2020 et 2030. Ce rapport souligne l'urgence de repenser l'utilisation massive des antibiotiques pour préserver notre santé et l'environnement.
  • Qu’est-ce que DestinE, pour lutter contre le changement climatique ?

    01:47
    Debut juin, l'Union européenne a marqué un tournant significatif dans la compréhension de notre planète en activant le système initial de l'initiative « Destination Earth » (DestinE), grâce à un financement de plus de 315 millions d'euros. Lancée il y a deux ans en partenariat avec des entités telles que l'Agence spatiale européenne (ESA), cette initiative vise à créer un modèle numérique précis de la Terre à l'échelle mondiale pour mieux appréhender les liens entre les activités humaines et les phénomènes naturels, notamment pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique.Les supercalculateurs européens (EuroHPC) ont désormais pour mission de simuler les effets des phénomènes météorologiques extrêmes et du changement climatique. Equipé d'une puissance de modélisation sans précédent, le système DestinE est désormais opérationnel dans sa première version, avec des développements prévus jusqu'en 2027 pour offrir davantage de services, notamment en intégrant l'intelligence artificielle et en collaborant avec d'autres jumeaux numériques.À terme, d'ici 2030, DestinE ambitionne de fournir une représentation numérique complète de la Terre. Les caractéristiques de son système initial comprennent une plateforme de services centrale permettant un accès sécurisé aux outils et applications d'aide à la décision, ainsi que deux jumeaux numériques dédiés respectivement à l'adaptation au changement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes, fournissant des données en haute résolution. Le programme d'observation de la Terre Copernicus profitera également des données de DestinE, qui seront hébergées dans un lac de données partagées avec la communauté d'utilisateurs experts de DestinE. Cette avancée majeure dans la modélisation terrestre est une étape cruciale vers un monde plus durable et plus conscient de son impact environnemental.
  • Des mini-réacteurs nucléaires écolo sans eau ?

    01:58
    Depuis sa fondation en 2020, Naarea, une entreprise pionnière dans le domaine de l'énergie, dévoile une avancée technologique sans précédent : les mini-réacteurs nucléaires de quatrième génération. D'une capacité à produire une chaleur extrême de 700°C et de l'électricité à la demande, ces réacteurs révolutionnaires ont le potentiel de changer la donne dans le secteur énergétique mondial.Ces réacteurs, fonctionnant à base de sels fondus et dépourvus d'eau, offrent une sécurité accrue, éliminant ainsi tout risque d'explosion. De plus, leur taille ultra-compacte, équivalente à un semi-remorque, permet de les installer au plus près des besoins industriels, offrant une flexibilité sans précédent. Mesurant seulement 12 mètres de long sur 3 mètres de large, ces mini-réacteurs peuvent être implantés dans n'importe quel environnement, que ce soit en extérieur, en intérieur ou même en souterrain. Ne nécessitant qu’un périmètre de sécurité de seulement 100 mètres sur 100 mètres, ces installations répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité nucléaire.L'une des caractéristiques les plus remarquables de ces mini-réacteurs est leur capacité à fonctionner sans eau, ce qui constitue un avantage écologique majeur. Naarea a développé un système d'échange thermique avec l'air pour évacuer la puissance résiduelle, rendu possible par la petite taille des réacteurs. Avec une capacité de 80 mégawatts thermiques ou 40 mégawatts électriques, ces mini-réacteurs peuvent alimenter une ville de 250 000 habitants, comme Bordeaux, en électricité. En termes d'autonomie, une charge devrait durer environ 5 ans en moyenne, tandis que les conteneurs ont été conçus pour une durée de vie de 100 ans, avec 50 ans de fonctionnement effectif. Naarea prévoit de lancer un premier prototype en 2027, suivi d'un prototype nucléaire en 2028, et enfin, d'un prototype commercial en 2029-2030. Avec cette innovation révolutionnaire, Naarea se positionne comme un acteur majeur dans la transition vers une énergie nucléaire sûre, propre et durable.
  • Une mini-machine solaire pour transformer l’air en eau potable ?

    02:00
    Avez-vous déjà imaginé pouvoir obtenir de l'eau potable à partir de l'air que nous respirons ? C'est l'incroyable promesse de la société DrinkingMaker, dont le projet ambitieux a été révélé via une campagne sur Indiegogo, relayée par New Atlas le 7 juin dernier. L'idée est aussi simple qu'innovante : au lieu de laisser l'eau extraite de l'air par les déshumidificateurs finir dans les égouts, DrinkingMaker propose un dispositif révolutionnaire pour la rendre potable. Le "distributeur d’eau atmosphérique 3 en 1 de nouvelle génération", de la taille d'une machine à expresso et fonctionnant à l'énergie solaire, filtre l'humidité de l'air à travers un système ingénieux. Composé de charbon actif, de coton et de fibres, ce système élimine les contaminants, tandis qu'une lumière ultraviolette détruit les microbes restants. Cerise sur le gâteau : un filtre à air intégré assure également la purification de l'air ambiant.Selon les fabricants, ce dispositif garantit un taux de purification de 99,9 % et peut produire jusqu'à 19 litres d'eau potable par jour. Mais ce n'est pas tout ! En option, des cartouches filtrantes enrichies en minéraux permettront aux utilisateurs de personnaliser leur eau, tandis qu'un système de refroidissement rapide fournira de l'eau glacée à la demande. Grâce à une technologie avancée de graphène, DrinkingMaker affirme que son dispositif fonctionnera même dans les régions les plus arides, offrant ainsi un accès illimité à une source d'eau potable, même dans les zones de conflit. Les prix annoncés pour la première édition s'élèvent à 329 $, tandis que l'édition Pro est disponible pour 339 $ sur Indiegogo, avec une livraison prévue dès septembre prochain.Bien que novateur, ce dispositif n'est pas sans précédent. D'autres distributeurs air-eau, comme le Kara Pure de Kara Water, sont déjà sur le marché, rappelle Interesting Engineering. Avec DrinkingMaker, l'avenir de la production d'eau potable semble prometteur et accessible à tous, où que vous soyez sur Terre.
  • Fabriquer du papier grâce à des feuilles mortes ?

    01:41
    Connaissez-vous Valentyn Frechka ? Ce jeune ukrainien de 23 ans installé à Paris depuis l'invasion de son pays par la Russie en 2022, à tout simplement mis au point un procédé capable de transformer les feuilles mortes en papier recyclable via sa société Releaf Paper, ce qui a attiré l'attention de l'Office européen des Brevets (OEB) qui vient en effet de le sélectionner parmi 550 candidates et candidats pour le Prix du Jeune Inventeur Européen.À l'aide d'un traitement à la fois chimique – sans sulfates, sulfites ni chlore – et mécanique (broyage, haute pression et vapeur), Valentyn Frechka est parvenu à produire une tonne de cellulose à partir de 2,3 tonnes de feuilles mortes. À titre de comparaison, dans l'industrie du papier, cette quantité de matière première nécessite l'abattage d'environ 17 arbres d’après l'OEB. De son côté, le Fond Mondial pour la Nature indique que l'industrie papetière exerce une influence considérable sur les forêts de la planète, représentant entre 13 et 15 % de la consommation totale de bois. Ainsi cette solution semble être une alternative tout à fait viable et soutenable pour l’environnement. D’ailleurs, Releaf Paper s’approvisionne auprès des municipalités, et ainsi préserve les arbres, et évite les émissions de gaz à effet de serre liées à la décomposition des feuilles mortes. La société envisage de recueillir prochainement les déchets agricoles tels que les feuilles d'ananas, de bananier ou de manioc, là encore pour produire du papier.
  • Un champignon dévoreur de plastique dans le Pacifique ?

    02:04
    Et si les champignons et bactéries étaient nos meilleurs alliés pour dépolluer l'océan ? C’est sur cette piste que travaillent un certain nombre de scientifiques, qui ont en effet identifié des micro-organismes capables de consommer certains types de plastique. La dernière découverte en date s'appelle Parengyodontium album. Il s'agit d'un champignon vivant dans le milieu océanique, comme beaucoup d'autres, sauf que celui-ci semble avoir développé un goût prononcé pour le polyéthylène. En y regardant de plus près, des scientifiques ont découvert que ce micro-organisme était là pour une bonne raison : il se nourrit en fragmentant le polyéthylène, soit le type de plastique le plus abondant aujourd'hui dans les océans.En laboratoire, les chercheurs ont même pu quantifier ce processus de dégradation. Ce champignon en question serait ainsi capable de déconstruire les chaînes polymères du polyéthylène et de les minéraliser sous forme de CO2 à une vitesse de 0,05 % par jour, qui à en croire les scientifiques, est un taux de minéralisation plutôt important compte tenu de la taille de ces micro-organismes. Cela signifie-t-il que nous serons bientôt débarrassés de ces masses de déchets qui flottent dans les océans ? Pas vraiment.Premièrement parce que la quantité de déchets est bien trop énorme pour que ces minuscules champignons en arrivent à bout dans un temps raisonnable. Rien qu'à lui seul, le vortex du Pacifique Nord représente en effet 80 000 tonnes de plastiques. Deuxièmement, parce que tous les plastiques ne sont pas concernés. Seulement le PE. A noter que pour que cela soit efficace le plastique doit être exposé au soleil, puisque d’après les scientifiques, les UV dégradent déjà partiellement le plastique et aident les champignons à terminer le travail et à métaboliser le carbone issu de la fragmentation. Seuls les plastiques flottant en surface sont donc concernés dans ce processus.