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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Comment vous manque-t-il pour être « à l'aise » ?

Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".


Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.


Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.


Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.


On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.


Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.


Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.


Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.


Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.


Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent.

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  • Combien les radars rapportent-ils ?

    02:06
    Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route.
  • Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?

    01:59
    Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine.
  • La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

    01:38
    La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter.
  • Pourquoi les habitants des Canaries manifestent-ils ?

    01:55
    Certaines villes ou régions prennent des mesures pour limiter les conséquences, jugées néfastes, d'un tourisme de masse en constante progression. C'est ainsi que Venise a décidé d'imposer un droit d'entrée aux visiteurs du centre ville.C'est au tour des îles Canaries de s'opposer à ce surtourisme. En effet, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues, en ce mois d'avril, pour protester contre cet afflux de visiteurs. Entre 20.000 et 50.000 personnes auraient ainsi manifesté leur mécontentement.Elles ont répondu à l'appel d'une association dont le nom, "Les Canaries n'en peuvent plus", exprime assez la lassitude des habitants. Certains de ses membres ont même décidé d'entamer une grève de la faim.On peut comprendre les raisons de cette colère en rappelant que l'année dernière, pas moins de 14 millions de touristes ont envahi cet archipel de l'Atlantique, alors que la population ne dépasse pas les 2 millions d'habitants.Pour ces manifestants, le tourisme de masse menace leur environnement. En effet, des hôtels toujours plus nombreux bétonnent et enlaidissent les rivages des îles de l'archipel.Par ailleurs, la fréquentation excessive des espaces naturels perturbe l'équilibre d'écosystèmes souvent fragiles.Les habitants critiquent aussi le nombre excessif de logements saisonniers, loués par l'intermédiaire de plateformes en ligne très utilisées. Comme en bien d'autres lieux, le grand nombre de ces appartements destinés à la location de courte durée entraîne une forte augmentation des loyers.De ce fait, les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Dans leur ensemble, les Canariens ne s'opposent pas au tourisme en tant que tel. D'autant moins qu'environ 40 % d'entre eux en vivent.Mais ils demandent que des mesures soient prises pour limiter le nombre de ces visiteurs. Certains n'hésitent pas, à cet égard, à pointer du doigt les compagnies low cost et les gigantesques navires de croisière qui déversent, à longueur de temps, des milliers de touristes sur les rivages ensoleillés de ces îles. Et à réclamer une politique tarifaire moins favorable au surtourisme.
  • Les baskets de Roger Federer sont-elles un succès ?

    01:46
    Il n'est pas rare que des sportifs de haut niveau se reconvertissent dans les affaires. C'est ce qu'a choisi de faire l'ex champion de tennis Roger Federer, qui a pris sa retraite en 2022.En effet, il est devenu l'actionnaire majoritaire d'une entreprise suisse, "On Running" qui, comme son nom l'indique, s'est spécialisée dans les articles destinés à la course à pied.La société y a vu le moyen de renforcer son image de marque, notamment auprès des sportifs professionnels. Placées sous l'égide de Federer, les baskets qu'elle a conçues remportent un grand succès, qui stimule la croissance de l'entreprise.Le chiffre d'affaires de "On Running", qui doit inaugurer une seconde boutique à Paris, sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, se montait en effet à près de 1,80 milliard de francs suisses en décembre 2023.Et l'entreprise compte doubler ce résultat d'ici 2026, avec l'ambition de devenir, dans un avenir proche, le leader mondial des articles de sport haut de gamme.Il semble donc que Roger Federer ne puisse que se féliciter d'avoir investi dans cette entreprise. Mais la médaille a cependant son revers. En effet, "On Running" est, depuis quelque temps, l'objet d'une controverse qui pourrait nuire à son image et, par contrecoup, à celle de son actionnaire principal.En effet, certains médias se sont étonnés de l'ampleur des marges bénéficiaires réalisées par l'entreprise. En étudiant certaines données, douanières notamment, ils ont constaté que la société vendait une paire de baskets 190 francs suisses, alors qu'elle ne payait aux fabricants vietnamiens qu'un peu moins de 18 francs suisses, soit près de 19 euros.Autrement dit, ces chaussures, patronnées par l'ex star du tennis mondial, seraient vendues dix fois fois plus cher que ce qu'elles ont coûté à l'entreprise.Sur certains modèles de prestige, l'écart serait encore plus grand. Les médias soulignent d'ailleurs que ces marges sont, dans l'ensemble, plus élevées que celles pratiquées par d'autres marques connues.De son côté, la société se défend d'avoir voulu exploiter les travailleurs vietnamiens qui fabriquent ses chaussures.
  • Combien les locataires gagnent-ils grâce à l'encadrement des loyers ?

    01:59
    En vigueur dans certaines grandes villes, comme Paris, Lille ou Lyon, l'encadrement des loyers semble avoir contenu leur progression. C'est notamment le constat fait à Paris, où cette mesure est appliquée depuis juillet 2019.Si l'on en croit une étude demandée par la mairie de la capitale, cette mesure d'encadrement a permis d'éviter, entre juillet 2019 et juin 2023, une hausse supplémentaire des loyers parisiens de plus de 4 %.Une augmentation qui, sans cette mesure, aurait même atteint plus de 6 % pour les petits logements.La mise en place de cette mesure d'encadrement a donc permis aux locataires parisiens de payer leur loyer moins cher. D'après l'étude déjà citée, ils auraient ainsi économisé, en moyenne, 64 euros par mois. Ce qui représente une économie moyenne de 768 euros par an.Mais la mesure aurait encore été plus efficace si tous les propriétaires concernées l'avaient respectée. D'après la mairie de Paris, ce n'est manifestement pas le cas.En effet, près de 40 % des annonces de location parues entre juillet 2022 et juin 2023 n'auraient pas respecté le loyer de référence, que le bailleur est normalement tenu de ne pas dépasser. Si tout le monde avait joué le jeu, les locataires parisiens auraient pu faire deux fois plus d'économies.Toujours selon cette étude, l'encadrement des loyers est moins respecté par les propriétaires de logements meublés. Près de la moitié d'entre eux, en effet, fixent des loyers dépassant le seuil légal. En comparaison, seuls 29 % de propriétaires de logements vides en font autant.Dans ces conditions, la mairie de Paris invite les locataires concernés à signaler ces dépassements illégaux. Ainsi, entre janvier et septembre 2023, près de 1.200 signalements ont été recensés.Sur cette base, environ 800 mises en demeure ont été adressées aux bailleurs récalcitrants. Si le propriétaire est une personne physique, il risque, en cas de dépassement du loyer de référence, une amende de 5.000 euros.Cet encadrement des loyers demeure critiquée par certains, qui l'accusent de restreindre l'offre de logements.
  • A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?

    01:45
    Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins.
  • Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ?

    02:01
    Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles.
  • Combien les JO coûtent-ils à la France ?

    02:01
    Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros.