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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Combien les JO coûtent-ils à la France ?

Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.


En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.


Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.


C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.


Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.


Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.


Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.


Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.


Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros.

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  • La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

    01:38
    La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter.
  • Pourquoi les habitants des Canaries manifestent-ils ?

    01:55
    Certaines villes ou régions prennent des mesures pour limiter les conséquences, jugées néfastes, d'un tourisme de masse en constante progression. C'est ainsi que Venise a décidé d'imposer un droit d'entrée aux visiteurs du centre ville.C'est au tour des îles Canaries de s'opposer à ce surtourisme. En effet, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues, en ce mois d'avril, pour protester contre cet afflux de visiteurs. Entre 20.000 et 50.000 personnes auraient ainsi manifesté leur mécontentement.Elles ont répondu à l'appel d'une association dont le nom, "Les Canaries n'en peuvent plus", exprime assez la lassitude des habitants. Certains de ses membres ont même décidé d'entamer une grève de la faim.On peut comprendre les raisons de cette colère en rappelant que l'année dernière, pas moins de 14 millions de touristes ont envahi cet archipel de l'Atlantique, alors que la population ne dépasse pas les 2 millions d'habitants.Pour ces manifestants, le tourisme de masse menace leur environnement. En effet, des hôtels toujours plus nombreux bétonnent et enlaidissent les rivages des îles de l'archipel.Par ailleurs, la fréquentation excessive des espaces naturels perturbe l'équilibre d'écosystèmes souvent fragiles.Les habitants critiquent aussi le nombre excessif de logements saisonniers, loués par l'intermédiaire de plateformes en ligne très utilisées. Comme en bien d'autres lieux, le grand nombre de ces appartements destinés à la location de courte durée entraîne une forte augmentation des loyers.De ce fait, les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Dans leur ensemble, les Canariens ne s'opposent pas au tourisme en tant que tel. D'autant moins qu'environ 40 % d'entre eux en vivent.Mais ils demandent que des mesures soient prises pour limiter le nombre de ces visiteurs. Certains n'hésitent pas, à cet égard, à pointer du doigt les compagnies low cost et les gigantesques navires de croisière qui déversent, à longueur de temps, des milliers de touristes sur les rivages ensoleillés de ces îles. Et à réclamer une politique tarifaire moins favorable au surtourisme.
  • Les baskets de Roger Federer sont-elles un succès ?

    01:46
    Il n'est pas rare que des sportifs de haut niveau se reconvertissent dans les affaires. C'est ce qu'a choisi de faire l'ex champion de tennis Roger Federer, qui a pris sa retraite en 2022.En effet, il est devenu l'actionnaire majoritaire d'une entreprise suisse, "On Running" qui, comme son nom l'indique, s'est spécialisée dans les articles destinés à la course à pied.La société y a vu le moyen de renforcer son image de marque, notamment auprès des sportifs professionnels. Placées sous l'égide de Federer, les baskets qu'elle a conçues remportent un grand succès, qui stimule la croissance de l'entreprise.Le chiffre d'affaires de "On Running", qui doit inaugurer une seconde boutique à Paris, sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, se montait en effet à près de 1,80 milliard de francs suisses en décembre 2023.Et l'entreprise compte doubler ce résultat d'ici 2026, avec l'ambition de devenir, dans un avenir proche, le leader mondial des articles de sport haut de gamme.Il semble donc que Roger Federer ne puisse que se féliciter d'avoir investi dans cette entreprise. Mais la médaille a cependant son revers. En effet, "On Running" est, depuis quelque temps, l'objet d'une controverse qui pourrait nuire à son image et, par contrecoup, à celle de son actionnaire principal.En effet, certains médias se sont étonnés de l'ampleur des marges bénéficiaires réalisées par l'entreprise. En étudiant certaines données, douanières notamment, ils ont constaté que la société vendait une paire de baskets 190 francs suisses, alors qu'elle ne payait aux fabricants vietnamiens qu'un peu moins de 18 francs suisses, soit près de 19 euros.Autrement dit, ces chaussures, patronnées par l'ex star du tennis mondial, seraient vendues dix fois fois plus cher que ce qu'elles ont coûté à l'entreprise.Sur certains modèles de prestige, l'écart serait encore plus grand. Les médias soulignent d'ailleurs que ces marges sont, dans l'ensemble, plus élevées que celles pratiquées par d'autres marques connues.De son côté, la société se défend d'avoir voulu exploiter les travailleurs vietnamiens qui fabriquent ses chaussures.
  • Combien les locataires gagnent-ils grâce à l'encadrement des loyers ?

    01:59
    En vigueur dans certaines grandes villes, comme Paris, Lille ou Lyon, l'encadrement des loyers semble avoir contenu leur progression. C'est notamment le constat fait à Paris, où cette mesure est appliquée depuis juillet 2019.Si l'on en croit une étude demandée par la mairie de la capitale, cette mesure d'encadrement a permis d'éviter, entre juillet 2019 et juin 2023, une hausse supplémentaire des loyers parisiens de plus de 4 %.Une augmentation qui, sans cette mesure, aurait même atteint plus de 6 % pour les petits logements.La mise en place de cette mesure d'encadrement a donc permis aux locataires parisiens de payer leur loyer moins cher. D'après l'étude déjà citée, ils auraient ainsi économisé, en moyenne, 64 euros par mois. Ce qui représente une économie moyenne de 768 euros par an.Mais la mesure aurait encore été plus efficace si tous les propriétaires concernées l'avaient respectée. D'après la mairie de Paris, ce n'est manifestement pas le cas.En effet, près de 40 % des annonces de location parues entre juillet 2022 et juin 2023 n'auraient pas respecté le loyer de référence, que le bailleur est normalement tenu de ne pas dépasser. Si tout le monde avait joué le jeu, les locataires parisiens auraient pu faire deux fois plus d'économies.Toujours selon cette étude, l'encadrement des loyers est moins respecté par les propriétaires de logements meublés. Près de la moitié d'entre eux, en effet, fixent des loyers dépassant le seuil légal. En comparaison, seuls 29 % de propriétaires de logements vides en font autant.Dans ces conditions, la mairie de Paris invite les locataires concernés à signaler ces dépassements illégaux. Ainsi, entre janvier et septembre 2023, près de 1.200 signalements ont été recensés.Sur cette base, environ 800 mises en demeure ont été adressées aux bailleurs récalcitrants. Si le propriétaire est une personne physique, il risque, en cas de dépassement du loyer de référence, une amende de 5.000 euros.Cet encadrement des loyers demeure critiquée par certains, qui l'accusent de restreindre l'offre de logements.
  • A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?

    01:45
    Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins.
  • Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ?

    02:01
    Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles.
  • Vers quelles régions les citadins fuient-ils ?

    01:58
    Le bruit, la pollution, le manque de verdure figurent parmi les raisons qui peuvent inciter certains citadins à s'échapper des villes. Une envie qui s'est faite plus pressante durant les confinements liés à l'épidémie de Covid.On aurait pu penser que la plupart de ces habitants, fatigués par le mode de vie urbain, avaient quitté les villes pour les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, publiée par la Fondation Jean Jaurès.Elle s'appuie sur une analyse de la population des cantons français entre 2017 et 2021.Les zones connaissant un excédent de population entre ces deux dates sont avant tout les littoraux. Ceux de l'Atlantique d'abord, depuis la Bretagne jusqu'à l'Aquitaine. Ceux de la Méditerranée ensuite, depuis la côte du Languedoc jusqu'au département des Alpes-Maritimes et à la Corse.La mer exerce donc toujours un puissant appel sur des citadins lassés de l'environnement urbain. En effet, toutes ces régions maritimes ont vu leur population augmenter de 2 à 5 % entre 2017 et 2021.Beaucoup parmi ces nouveaux résidents étaient venus dans ces régions au moment de l'épidémie de Covid. Et une partie d'entre eux a finalement décidé de rester. Ils ont ainsi l'impression de vivre à l'année dans des lieux associés d'habitude aux vacances.Les citadins ont aussi tendance à délaisser le cœur des grandes villes pour gagner les périphéries. De nombreuses cités, comme Lyon, Montpellier, Strasbourg ou Metz, ont connu une telle évolution.Enfin, certaines régions frontalières, come celle bordant la Suisse, attirent également de nouveaux habitants. Les auteurs de l'étude nomment ces trois régions capables de capter une nouvelle population le "nouveau croissant fertile".En revanche, ils soulignent l'attrait modéré exercé par de nombreuses régions rurales, dont la population a baissé entre les deux dates considérées. Si certaines personnes s'installent tout de même à la campagne, elles choisissent plutôt des lieux proches des villes.On le voit, l'idée couramment exprimée, selon laquelle les Français fuiraient les villes pour les campagnes, relève largement du mythe.
  • Quel est le prix d'une location pour les JO ?

    02:01
    Les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été devraient attirer près de 16 millions de visiteurs. Des Français bien sûr, mais aussi des amateurs de sport venus du monde entier. On estime leur nombre entre 1,2 et 2,3 millions.Il faudra bien sûr les loger. Et une telle augmentation de la demande ne peut qu'influer sur des prix qui, de fait, ont beaucoup augmenté.Selon certains analystes, le prix d'une nuitée aurait atteint à la fin mars 2024, 700 à 800 euros, soit 3,5 fois de plus que le prix normal.Une telle hausse des tarifs d'hébergement ne concerne pas seulement la capitale. En Île-de-France aussi, où ont d'ailleurs lieu certaines épreuves, les prix ont également bondi. Il faudrait compter, en moyenne, plus de 530 euros la nuit, soit une augmentation de près de 200 %.Mais cette analyse n'est pas partagée par tous les observateurs. Ainsi, une étude publiée, le 18 avril, par le comparateur d'assurances "Réassurez-moi", insiste plutôt sur la baisse du prix de ces logements loués pour les Jeux olympiques.Selon ce document, en effet, le prix moyen d'une location, en juillet 2023, était de plus de 1.000 euros. En février 2024, ce prix avait déjà beaucoup fléchi, pour se situer à un peu plus de 680 euros.Des prix certes plus élevés que d'habitude, mais qui ne correspondent pas aux attentes des propriétaires. Le comparateur d'assurances explique cette baisse par la nécessité, pour les propriétaires et les plateformes de location, de refléter la demande réelle.En effet, ils ont dû tenir compte du pouvoir d'achat moyen des visiteurs. Compte tenu des autres dépenses nécessitées par leur séjour à Paris, dont le prix des billets, des transports et de la nourriture, ils ne pouvaient pas se permettre, dans l'ensemble, de payer autant pour se loger.Aussi les propriétaires devront-ils sans doute réviser leurs ambitions à la baisse. En effet, ils pouvaient espérer toucher, en 2023, environ 16.000 euros pour une location de 16 jours. Ils devront peut-être se contenter de 7.000 euros aujourd'hui.