Partager

cover art for A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?

Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.


Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.


Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.


Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !


Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.


En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.


De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.


Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.


En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.


Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.


Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins.

More episodes

View all episodes

  • Pourquoi les « vols fantômes » sont-ils un scandale ?

    01:58
    La compagnie australienne Quantas va devoir indemniser des milliers de passagers mécontents. Et on peut comprendre leur colère.En effet, la compagnie admet avoir délibérément trompé les usagers, en leur vendant des sièges sur des vols qui avaient été annulés ou reprogrammés à la hâte. Le scandale de ces "vols fantômes" a provoqué des critiques unanimes, des autorités australiennes en premier lieu.De fait, la commission chargée d'examiner cette affaire a jugé "inacceptable" la conduite de la compagnie. Sa nouvelle directrice, Vanessa Hudson, a d'ailleurs reconnu que les clients, obligés parfois de renoncer à leurs projets de vacances, avaient été laissés à eux-mêmes. Et elle admet que, dans cette circonstance, Quantas n'a pas même respecté ses propres règles.Elle a également admis que de nombreux clients n'avaient pas été prévenus à temps de l'annulation ou de la modification de leur vol. Et elle présente ses excuses pour les désagréments subis. Ce qui ne sera sans doute pas suffisant pour apaiser le ressentiment légitime des passagers.Ce comportement inapproprié a valu à la compagnie aérienne une amende d'un montant notable. Elle devra débourser, en tout, près de 80 millions de dollars, dont 13 millions serviront à indemniser les passagers lésés. Ils seraient environ 86.000 à pouvoir profiter de ce remboursement.Quantas, qui a plus d'un siècle d'existence, est pourtant une véritable institution dans le pays. On l'a même baptisée "l'esprit de l'Australie". Cette nouvelle affaire va cependant porter un coup supplémentaire à un crédit déjà bien entamé.En effet, durant la récente crise sanitaire liée au Covid, la compagnie avait fortement augmenté le prix de ses billets et licencié 1.700 personnes. Ce qui avait provoqué de vives réactions, de la part des usagers comme de celle des syndicats.Des déconvenues qui ne sont sans doute pas étrangères au fléchissement des bénéfices de l'entreprise, en baisse de plus de 13 % au second semestre 2023. Les efforts de Vanessa Hudson, qui avait commencé à redorer le blason de Quantas, sont donc en partie annulés par ce scandale des "vols fantômes".
  • Qui paie l'impôt sur la fortune immobilière ?

    02:12
    L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé, en 2018, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Cet impôt a rapporté, en 2023, près de 2 milliards d'euros à l'État, soit une progression de 22 % par rapport à l'année précédente. Les Français redevables de ce nouvel impôt composent une élite financière très restreinte.D'après les chiffres du ministère de l'Économie, seulement 143 337 foyers fiscaux étaient assujettis à cet impôt en 2020, soit environ 0,3 % des ménages. Ils étaient près de 176 000 en 2023.Le petit nombre de contribuables concernés n'a rien d'étonnant. En effet, seules les personnes dont le patrimoine immobilier est supérieur à 1,3 million d'euros sont soumises à cet impôt.La moitié des Français payant l'IFI possèdent un patrimoine immobilier compris entre 1,3 et 1,8 million d'euros. Pour les trois quarts d'entre eux, ce patrimoine varie entre 1,3 million d'euros et 2,5 millions d'euros.Quant aux contribuables les plus fortunés, qui détiennent des biens immobiliers d'une valeur de plus de 10 millions d'euros, ils ne sont qu'une poignée. En effet, moins de 1 500 personnes sont à la tête d'une telle fortune.On ne s'étonnera guère que la grande majorité de ces Français très aisés soient relativement âgés. En effet, près de 90 % d'entre eux ont plus de 55 ans, un tiers ayant même dépassé les 75 ans.En revanche, seuls 3 % ont moins de 45 ans. Les Français redevables de l'IFI déclarent en moyenne 150 000 euros de revenus par an, soit environ 12 700 euros par mois. Ils font partie du 1 % des Français les plus riches.Les revenus de ces personnes ne proviennent que pour la moitié des salaires et pensions, qui représentent 95 % des ressources des Français non assujettis à l'IFI.Ce sont leurs divers placements qui fournissent à ces Français fortunés l'autre moitié de leurs revenus. L'investissement dans l'immobilier locatif représente, à lui seul, près de 21 % de ces revenus. Le reste vient des dividendes des actions ou d'autres actifs financiers. Enfin, les plus-values représentent environ 2,5 % de leurs ressources.
  • Combien les français donnent-ils aux associations ?

    01:38
    La générosité des Français ne se dément pas, même si, en 2023, elle a accusé un léger fléchissement. En 2021, les dons consentis aux associations avaient augmenté de 4,5 % par rapport à 2020, année durant laquelle les donateurs s'étaient déjà montrés généreux.Ces dons se montaient à 149 euros en moyenne, soit une progression d'environ 2 % par rapport à l'année précédente. D'après le Baromètre des générosités, les Français s'étaient montrés encore plus larges dans leurs dons en 2022.Ils ont en effet donné, cette année-là, 200 euros en moyenne. Des dons un peu plus étriqués en 2023, puisqu'ils se montent, en moyenne, à 191 euros.Dans l'ensemble, les dons tendent donc à s'amenuiser. En 2023, en effet, 65 % des personnes concernées ont fait des dons inférieurs à 100 euros. Et 46 % de ces donateurs ont versé des sommes comprises entre 1 et 50 euros.Parmi les causes pouvant expliquer ce léger fléchissement de la générosité des Français, figurent, en bonne place, les effets de l'inflation. En effet, pour 87 % des personnes interrogées, toujours dans le cadre de ce Baromètre de la générosité, la baisse de ressources liée à l'inflation expliquerait le caractère plus modique de leurs dons.Contraints de surveiller davantage leurs dépenses, les Français n'en sont pas moins prêts à aider leurs compatriotes en difficulté. Mais pas forcément en donnant de l'argent aux associations.En effet, 45 % des sondés se disent prêts à les soutenir par des dons de matériel, 44 % d'entre eux se disant prêts à donner de leur temps plutôt que de l'argent.Par ailleurs, les gens se souciant davantage de la destination de leurs dons, ils ont plus tendance à en faire à des associations de quartier ou même à leurs proches.On ne s'étonnera pas que cette légère diminution du montant des dons inquiète les associations, dont c'est une source de revenus essentielle. Le Président des Restos du Cœur considère même que, dans ces conditions, l'association pourrait cesser ses activités d'ici trois ans.
  • Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?

    01:42
    Les parents qui donnent de l'argent de poche à leurs enfants y voient un moyen de leur apprendre à l'utiliser et à renforcer leur autonomie. Aujourd'hui, environ un enfant sur deux, dans la tranche 10-18 ans, reçoit régulièrement de l'argent de poche. Et l'âge auquel il en touche pour la première fois serait un peu au-dessus de 7 ans.Les parents donnent, en moyenne, 29 euros d'argent de poche par mois à leurs enfants. Les sommes données varient selon leur âge. Ainsi, les 8-10 ans reçoivent 24 euros par mois, en moyenne, alors que les 13-14 ans empochent 32 euros.Il s'agit surtout d'espèces, l'argent liquide représentant près de 90 % des sommes versées.Mais que font les enfants de cet argent de poche ? Ils sont plus nombreux à vouloir le dépenser. En effet, une enquête révèle que, pour la première fois depuis 5 ans, ils préfèrent la dépense à l'épargne.De fait, 52 % entendent dépenser leur argent de poche, alors que seulement 45 % veulent plutôt le mettre de côté. Et la majorité de ceux qui le dépensent, soit 57 % des enfants interrogés, entendent le faire seuls, sans solliciter les conseils d'un adulte.La moitié des enfants dépensent leur argent en ligne. Certains soulignent d'ailleurs les dangers de ces achats précoces sur Internet, insistant sur la nécessité d'un accompagnement.Ils suivent aussi les tendances du moment. Comme leurs parents, en effet, beaucoup d'entre eux se tournent vers les objets d'occasion. Ainsi, près de 70 % des enfants disent utiliser leur argent de poche pour en acheter.Dans la même logique, près de la moitié d'entre eux affirment d'ailleurs leur intention de revendre les vêtements ou les objets dont ils n'ont plus l'usage.Enfin, recevoir de l'argent de poche semble avoir familiarisé les enfants avec un environnement financier qu'ils paraissent mieux comprendre. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux savent ce qu'est un budget. Et plus de 70 % de ces enfants sont sensibles, comme leurs parents, aux effets de l'inflation.
  • Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?

    01:56
    On le sait, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper leurs victimes. Aussi les arnaques ne cessent-elles de se multiplier, en utilisant les supports les plus variés.L'une d'elles s'est imposée comme l'une des escroqueries les plus utilisées en 2023. Il s'agit du "spoofing", fondée sur l'usurpation d'identité. L'escroc se fait alors passer pour un conseiller bancaire.Il appelle sa victime et prétend lui téléphoner depuis la banque où elle est cliente. Pour mieux la duper, l'escroc fait apparaître le véritable numéro de téléphone de la banque en question.Certains logiciels permettent en effet d'afficher le numéro souhaité sur l'appareil du destinataire. Ceci fait, l'arnaqueur prétend que quelqu'un essaie de vider les comptes de la personne.Il lui demande alors ses codes bancaires, afin de transférer l'argent qui reste sur un compte prétendument sécurisé. Effrayés par une telle perspective, certaines personnes tombent dans le panneau et permettent ainsi aux escrocs de s'emparer de sommes parfois importantes.Les pouvoirs publics ont entrepris de combattre le "spoofing". En effet, en vertu de la loi Naegelen, entrée en application à l'été 2023, les opérateurs auront l'obligation d'authentifier les numéros de téléphone.Ainsi, à partir de l'automne prochain, l'ensemble des opérateurs téléphoniques devra veiller à ce que les numéros soient conformes au plan de numérotation mis en place par l'ARCEP, l'autorité de régulation du secteur des communications.Si le numéro n'est pas authentifié, il devra être immédiatement bloqué. Le problème est que ce dispositif ne s'applique qu'aux correspondants appelant depuis la France. Or les adeptes du "spoofing" composent souvent leurs numéros frauduleux à l'étranger. Dans ce cas, ce dispositif de sauvegarde ne fonctionne pas.Une vigilance renforcée, de la part des usagers, représente donc la seule parade efficace. Ils ne doivent jamais communiquer, par téléphone ou par mail, des informations confidentielles, comme les identifiants ou les codes bancaires.Et ce même s'ils ont reçu un code de sécurité, que certains escrocs sont capables de leur envoyer. Les banques ne cessent d'ailleurs de rappeler qu'elles ne demandent jamais de tels renseignements à leurs clients, du moins de cette manière.
  • Pourquoi 2023 est-elle une année historique pour Vinted ?

    01:52
    Pour réduire leurs dépenses ou défendre l'environnement, des consommateurs toujours plus nombreux achètent des produits d'occasion. Certains sites de commerce en ligne ont su saisir cette opportunité.C'est le cas de la plateforme Vinted, spécialisée dans la vente de vêtements de seconde main. Fondée en 2008, l'entreprise a pourtant eu beaucoup de peine à s'affirmer.En effet, les bénéfices se sont longtemps fait attendre. Depuis sa création, Vinted a éprouvé de grandes difficultés, au point qu'elle a subi une perte de plus de 20 millions d'euros en 2022.Mais la chance semble avoir enfin tourné. Après la déconfiture de 2022, 2023 restera sans doute une année historique pour l'entreprise, qui emploie aujourd'hui environ 2000 salariés.En effet, les ventes ont bondi de plus de 60 %, permettant à la plateforme de réaliser un chiffre d'affaires record de plus de 596 millions d'euros. Pour l'année 2023, cette progression spectaculaire permet d'enregistrer un bénéfice net de près de 18 millions d'euros.Une performance d'autant plus à retenir que Vinted devient bénéficiaire pour la première fois.Plusieurs facteurs expliquent le succès de l'entreprise. Elle a d'abord exploité avec plus de méthode ses marchés de prédilection. Et elle s'en est ouvert d'autres, comme la mode de luxe, qui n'entrait pas dans sa production habituelle. Elle a aussi mis en place de nouveaux services de livraison, améliorant ainsi son image de marque auprès des clients.Autant d'investissements qui n'ont donc pas empêché l'entreprise d'engranger des bénéfices. Par ailleurs, la plateforme, implantée en Lituanie, a étendu ses ventes à d'autres pays, comme le Danemark, la Roumanie ou encore la Finlande.Certains marchés restent plus porteurs que d'autres. C'est le cas de la France qui, avec environ 23 millions d'utilisateurs, demeure le premier marché de Vinted, représentant près de 30 % de sa clientèle mondiale.Certaines classes d'âge semblent plus friandes de ces vêtements de seconde main. Ainsi, ils séduisent 26 % des 36-45 ans, suivis de près, avec une proportion de 22 %, par les 46-55 ans.
  • Combien les radars rapportent-ils ?

    02:06
    Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route.
  • Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?

    01:59
    Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine.
  • La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

    01:38
    La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter.