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  • StudiAva : Le "Tinder de l'orientation" post-bac qui utilise l'IA pour aider les lycéens

    16:36|
    Chaque année, des centaines de milliers de lycéens en France doivent formuler leurs vœux d'orientation via Parcoursup, un processus souvent complexe. StudiAva se positionne comme une solution innovante pour aider les jeunes à faire des choix éclairés et adaptés à leurs aspirations et compétences.Wassim Benouis, cofondateur de StudiAva, a grandi à Marseille avant de déménager à Paris pour intégrer une école d'ingénieurs. Il a pris conscience des disparités d'opportunités entre les jeunes selon leur lieu de résidence, observant que ses amis d'enfance, malgré leur potentiel, se retrouvaient souvent dans des emplois précaires ou inadaptés à leurs aspirations, faute d'information et d'accompagnement adéquats.StudiAva : Une réponse innovante à la complexité de ParcoursupFace à la complexité de Parcoursup, avec plus de 23 000 formations disponibles, Wassim Benouis et Johan Ravel ont créé StudiAva en 2023. Cette plateforme utilise l'intelligence artificielle pour aider les lycéens à trouver leur voie. Surnommée le "Tinder de l'orientation", StudiAva analyse les résultats scolaires, les aspirations et les "soft skills" des lycéens pour leur proposer des formations sur mesure. L'algorithme fonctionne par "content glittering" : il croise les données du profil de l'élève avec une base de formations pour identifier les meilleures correspondances.StudiAva met un accent particulier sur les "soft skills", ces compétences comportementales souvent négligées par les systèmes d'orientation traditionnels. Wassim souligne leur importance : "Elles sont un facteur déterminant dans l'avenir, dans la carrière, dans l'ambition qu'on veut porter". L'application propose aux jeunes des questions "détournées" pour identifier leurs soft skills, comme "Que fais-tu le week-end ?" ou "Es-tu capitaine de ton équipe de football ?".StudiAva s'adresse à tous les lycéens, mais accorde une attention particulière aux jeunes des quartiers prioritaires et des zones rurales, qui ont souvent moins accès à l'information et à l'accompagnement. La plateforme fonctionne sur un modèle B to C, mais collabore également avec des collectivités locales qui achètent des licences pour les mettre à disposition des jeunes de leur territoire.Récemment récompensée au concours Talents des Cités par le prix Radio France 2024, StudiAva a déjà accompagné plus de 4 000 jeunes. Wassim se félicite des premiers résultats : "64 % des jeunes qui ont utilisé l'outil déclarent avoir utilisé au moins un vœu proposé par la plateforme sur Parcoursup".TIMECODES00:00 Introduction 01:21 Le Parcours de Wassim Benouis 03:22 Comment fonctionne Parcoursup05:55 Le concept de StudiAva et l’IA08:17 Aider les jeunes à identifier leurs vœux d’orientation 09:56 Les softs skills 11:21 L’algorithme de StudiAva13:53 Les premiers impacts 15:52 Merci à Wassim Benouis !Fin POUR ALLER PLUS LOIN Voir le site de Studiava : www.studiava.comConsulter le calendrier de Parcoursup 2025  [Ouverture le 18 décembre 2024] www.parcoursup.gouv.fr_Si cet épisode t'a plu abonne-toi à Soluble(s) pour ne manquer aucun nouvel EP !Actu, Ecologie, Société : des solutions sont làA bientôt,Simon Icard

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  • Qi-Bô : de beaux vêtements adaptés aux soins à porter malgré la chimiothérapie

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    Les soins comme la chimiothérapie nécessitent le plus souvent de se dévêtir faute de vêtements adaptés. Un inconfort qui s’ajoute à la difficulté de la situation qu’il est possible de lever, sans perdre le style en chemin.  Cofondée par Hélène Nal-Martin, la marque Grenobloise Qi-Bô propose des vêtements adaptés aux besoins spécifiques des patients en chimiothérapie, tout en alliant praticité et style.Découvrez son histoire dans ce nouvel épisode de Soluble(s).POUR ALLER PLUS LOIN Voir le site de la marque Qi-Bô : https://qi-bo.fr/ Le lien vers le site de la campagne de financement participatif pour homme : https://fr.ulule.com/un-polo-homme-ultra-style---aller-en-soins-sans-se-devetir/coming-soon/ Lire aussiSur Marcelle : Les vêtements Qi-Bô, adaptés aux chimioshttps://www.marcelle.media/qi-bo-adaptes-chimios-cancer/Le magazine RoseUp également cité dans l’émission : https://www.rose-up.fr/magazine/TIMECODES00:00 Introduction 01:24 Hélène est infirmière libérale 01:44 La chimiothérapie est administrée par injection (le plus souvent)03:41 L’histoire d’Hélène Nal-Martin et de sa rencontre avec Michiko05:56 Les obstacles à lever grâce aux vêtements adaptés 10:42 L’accueil réservé par le monde médical à Qi-Bô14:00 Revêtir l’espoir : des messages et de la couleur 17:24 Des projets pour les hommes et les enfants & un financement participatif20:33 La fabrication en France et au Portugal21:26 Les canaux de distribution de Qi-Bô22:25 En japonais, KiBo = espoir Merci à Hélène Nal-Martin !Fin Crédit photos : Antoine Lapras_Si cet épisode t'a plu abonne-toi à Soluble(s) pour ne manquer aucun nouvel EP !Actu, Ecologie, Société : des solutions sont là A bientôt, Simon Icard
  • NewsTruck, vidéos, ateliers : Lumières sur l'info engage les jeunes contre la désinformation

    34:57|
    Depuis 2017, l’association Lumières sur l’info se mobilise pour aider les jeunes à distinguer le vrai du faux dans un monde où l’information circule rapidement et sans filtres. Présidée par Damien Fleurot, journaliste politique et rédacteur en chef adjoint à TF1 et LCI, cette association rassemble des journalistes de divers horizons, tous engagés dans l’éducation aux médias.Un engagement pour l’esprit critiqueIl est crucial que les jeunes apprennent à différencier les faits des opinions, une information vérifiée d’une information manipulée ou falsifiée. Cette compétence est de plus en plus nécessaire face à la désinformation, amplifiée par la multiplication des canaux de diffusion numériques. Selon une étude IPSOS, 74 % des Français disent être souvent confrontés à des fausses informations sur les réseaux sociaux, mais environ la moitié d’entre eux partagent des contenus sans vérifier leur source. Lumières sur l'info s'efforce de répondre à ce défi en offrant au public les outils pour aiguiser son esprit critique.Le NewsTruck et TropMytho : des actions concrètes pour les jeunesPour aller à la rencontre des jeunes, Lumières sur l'info a lancé le NewsTruck TropMytho, un camion jaune qui sillonnera l’Île-de-France et l’Oise du 1er au 19 novembre 2024. À bord, des journalistes animeront des ateliers de fact-checking et des débats, sensibilisant le public à la vérification de l’information. Cette tournée contre les fake news débutera à Limours-Janvry (A10) et passera par des lieux comme Goussainville, Villiers-le-Bel, Paris et Creil.L'association s'adresse également aux jeunes via le média TropMytho, une chaîne sur les réseaux sociaux où deux jeunes animateurs, Maïssa et Scotty, démystifient les fausses nouvelles à travers des vidéos accessibles et engageantes. En parallèle, le concours TropMytho invite les adolescents à devenir eux-mêmes acteurs de la vérification des faits en réalisant des vidéos ou podcasts pour remettre les informations à l'endroit.Une éducation aux médias pour tousL’association a été fondée par Susanna Dörhage en réponse à des théories du complot qui ont suivi la vague d’attentats islamistes qui a endeuillé Paris et Saint-Denis en 2015. En tournage pour la télévision allemande en grande banlieue parisienne, la journaliste a pu le constater en échangeant avec des jeunes sur le terrain et en nouant un dialogue au sujet de ces fausses informations.Lumières sur l'info ne se limite pas aux jeunes : l'association étend ses actions à tous les publics, militant pour "une éducation aux médias tout au long de la vie", comme le souligne Damien Fleurot. À chaque étape de la tournée du NewsTruck, des discussions ouvertes permettent de sensibiliser un large public à la vérification de l'information, tout en rendant les rencontres ludiques et adaptées aux centres d'intérêt de chacun.Les informations vérifiées sont indispensables pour bien vivre dans sa vie personnelle et prendre part à une société qui peut dialoguer et agir autour d’une même réalité. POUR ALLER + LOIN Visiter le site : https://lumieres.info/ Suivre “TropMytho” sur YouTube : https://www.youtube.com/@tropmytho TIMECODES01:10 Le parcours de Damien Fleurot 04:01 Ça sert à quoi de bien s’informer ?07:15 Information ≠ opinion12:19 Photos, vidéos : attention aux images 16:55 Intéresser les gens pour les sensibiliser21:28 L’idée du NewsTruck28:52 TropMytho, une chaîne pour éduquer aux médias sur les réseaux sociaux33:09 Merci à Damien !Fin 
  • Les poules d'ornement et de races anciennes ne sont pas avares en solutions !

    19:24|
    Les poules d'ornement, ces volailles aux plumages magnifiques et aux allures excentriques, sont de véritables alliées pour un mode de vie plus écologique et économe. Au-delà de leur esthétique, elles offrent de nombreux services écologiques et sociaux. Manuela Leduc, ancienne notaire reconvertie en éleveuse de poules d'ornement, de races rares et anciennes, détaille pour Soluble(s) les atouts de ses poulettes. Elle nous répond depuis Cléré-les-Pins, en Indre-et-Loire, où est situé “Le Haut Montmartre”, son élevage qui agit depuis 2020 pour conserver des races françaises de poules d’exception pourtant menacées.➕ Lire l'article complet sur le site du podcast Soluble(s) :https://csoluble.media/epsode/les-poules-dornement-et-de-races-anciennes-ne-sont-pas-avares-en-solutionsPOUR ALLER PLUS LOINVoir le site https://lehautmontmartre.com/Lire : "Oh les poulettes !" Par Manuela Leduc (Collection Beaux Livres, Editions de Borée) https://www.deboree.com/annonce_oh-les-poulettes---_1723_1036_1_fr.html Suivre Manuela Leduc sur : LinkedIn & l'élevage sur InstagramTIMECODES00:00 Introduction 01:01 Le parcours de Manuela Leduc02:49 Poules d’ornement, races anciennes : késako ? 04:59 Une production artisanale (Haut Montmartre)06:34 L’engouement des Français pour les poules08:12 Quelle production d’œufs ?09:08 Écologie, lien social : “la poule est un vrai couteau-suisse”13:07 Série de questions pratiques pour adopter une poule18:27 Merci à Manuela Leduc !Fin _Si tu as aimé cet épisode fais-le moi savoir en laissant un gentil commentaire ou avis et 5 ⭐, c'est hyper-important pour populariser le sujet et cela me fait vraiment plaisir :-)A bientôt,Simon🐣
  • L'adoption des coraux : une solution pour préserver les écosystèmes marins

    26:49|
    Dans un contexte de dégradation accélérée des écosystèmes marins, les récifs coralliens, véritables joyaux de la biodiversité, sont en première ligne. Ces écosystèmes fragiles, pourtant essentiels à la régulation du climat et à la sécurité alimentaire de millions de personnes, sont menacés par les activités humaines. Face à cette urgence, des initiatives innovantes ont émergé, comme celle de Koraï, qui propose une approche novatrice pour restaurer les coraux et préserver les océans. Pour Soluble(s), Jeimila Donty, fondatrice de cette entreprise basée à Lille, détaille ses solutions pour régénérer les écosystèmes marins des côtes africaines de l’océan Indien, en particulier à Madagascar où son équipe bouture des coraux afin de les “replanter”. Une action qui repose sur l’investissement d’entreprises et de particuliers dans le projet.Les récifs coralliens  : des écosystèmes essentiels en périlLes coraux, bien que représentant seulement 0,2% de la superficie de l'océan, abritent plus d'un quart de la biodiversité marine mondiale. Ils jouent un rôle crucial dans la protection des côtes, la captation du carbone et l'économie locale. “Par exemple, en Afrique, la valeur annuelle des services écosystémiques fournis par les mangroves, les coraux et les herbiers marins sont évalués à 814 milliards de dollars” indique l’entrepreneuse. Cependant, les coraux sont menacés par le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la pollution ou certaines pratiques de pêche destructives.Koraï à Madagascar : son laboratoire de restauration corallienneDans l’archipel de Nosy Be à Madagascar, Jeimila Dontya a transformé une ancienne ferme corallienne familiale en “un producteur de solutions fondées sur la nature”.Koraï déploie une stratégie de restauration corallienne inclusive. L'entreprise utilise des techniques de bouturage pour aider les coraux à se reproduire plus rapidement. Les coraux dits “d'opportunité”, des fragments de corail cassés par les courants, sont cultivés et plantés dans le but de récupérer les récifs coralliens de la région. Ces actions sont opérées par des biologistes marins locaux. Après trois ans, les boutures de corail deviennent autonomes, contribuant ainsi à la régénération des écosystèmes marins.Koraï travaille en étroite collaboration avec les communautés locales, les impliquant dans la construction et la vie du projet. Cela crée des emplois et sensibilise les populations locales à l'importance de la préservation des coraux.“Ce n’est pas du Mécénat” : le modèle économique de KoraïL’entreprise lilloise souhaite “impliquer le secteur privé dans la course contre la perte de biodiversité marine”. Koraï mobilise des entreprises françaises et européennes pour financer ses actions de conservation et de régénération. En utilisant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE) et en envisageant des certificats de biodiversité similaires aux crédits carbone, l’objectif est de pérenniser un modèle économique durable. Les entreprises peuvent ainsi valoriser et suivre leurs investissements en faveur de la biodiversité marine en Afrique de l’Est.Écoutez.POUR ALLER PLUS LOIN Voir le site de Koraï : https://korai-africa.com/fr/ TIMECODES00:00 Introduction 01:03 Le parcours de Jeimila Donty04:04 Les coraux sont essentiels 08:08 Les canicules marines11:14 Moins de corail = moins de vie13:18 Focus sur Madagascar et Koraï19:24 Son modèle économique 25:36 Merci à Jeimila Donty!Fin 
  • La soumission chimique : un phénomène criminel à combattre

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    Le procès des viols de Mazan, qui se tient jusqu'en décembre 2024, met en lumière une méthode criminelle particulièrement vicieuse : la soumission chimique. Cinquante-et-une personnes, dont Dominique Pélicot, l'ex-mari de Gisèle Pélicot, sont accusées d'avoir utilisé cette méthode pour endormir puis violer Gisèle Pélicot dont le corps a été livré à au moins 83 violeurs sur une période de près de 10 ans. Pour Soluble(s), Arnaud Gallais, anthropologue et activiste des droits de l'enfant, cofondateur de l'association "M'endors pas : stop à la soumission chimique", livre ses pistes de solutions pour “qu’il n’y ait plus de Gisèle”, pour faire échec à ce procédé qui transforme les médicaments en armes de viols.La soumission chimique : une arme criminelleLa soumission chimique consiste à utiliser des substances chimiques pour endormir une personne et la rendre vulnérable à des agressions sexuelles. Dominique Pélicot, par exemple, a systématiquement augmenté les dosages de médicaments pour endormir sa femme et la livrer à d'autres hommes recrutés par Internet. Les médicaments utilisés peuvent inclure des somnifères, des antidépresseurs, et d'autres substances facilement accessibles en pharmacie. Contrairement à certaines idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l'usage de GHB, plus connu sous le nom de "drogue du violeur".Un problème de santé publiqueArnaud Gallais souligne que la soumission chimique est un problème de santé publique majeur, “souvent passé sous les radars”. Les victimes peuvent présenter des symptômes tels que des pertes de mémoire, des maux de tête ou des affections gynécologiques. Il est crucial que les médecins soient formés à repérer ces signes, car les victimes sont souvent en état de sidération ou d’amnésie et ne comprennent pas ce qui leur arrive.Selon une enquête nationale sur la soumission chimique menée par l’ANSM, 721 signalements suspects ont été recensés en 2021, dont près de 85 % après des dépôts de plainte. Parmi eux, 82 sont qualifiés de soumissions "vraisemblables".Profil des agressionsIl n'y a pas de profil type pour les agresseurs ou les victimes de soumission chimique. Cependant, les violences sexuelles sont majoritairement commises par des hommes contre des femmes et des enfants. Le procès Pélicot qui se tient devant la cour criminelle de Vaucluse illustre cette réalité, avec 51 hommes accusés face à une femme victime. En 2021, 57 des 82 cas de soumission chimique vraisemblable concernaient des femmes, et 25 des hommes. 22 cas d’emprise concernaient aussi des mineurs, dont 15 de moins de 15 ans.La lutte contre la soumission chimiquePour lutter contre ce phénomène, Arnaud Gallais et l’association “M’endors pas” proposent plusieurs pistes et appellent à une mobilisation citoyenne et politique (écouter).La culture du viol et la victimisation secondaireLe procès Pélicot met également en lumière la "culture du viol", où les agresseurs minimisent leurs actes et où la société tend à excuser ces comportements. La victimisation secondaire, où la victime est replongée dans ses souffrances par le processus judiciaire, est aussi un problème majeur à résoudre. Arnaud Gallais appelle à une prise de conscience collective et à une meilleure protection des victimes pendant les audiences judiciaires."M'endors pas" appelle à une mobilisation citoyenne et politique.POUR ALLER PLUS LOINSite de l'association : mendorspas.org Lire aussi : le livre : "J'étais un enfant" par Arnaud Gallais et Ixchel Delaporte, chez Flammarion.
  • Un revenu minimum pour les étudiants de Petit-Quevilly

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    Avec un coût moyen de la rentrée universitaire estimé à 3 157 euros en 2024, selon la FAGE, de nombreux étudiants peinent à boucler leurs fins de mois. Face à cette réalité, certaines collectivités territoriales se mobilisent pour apporter des solutions concrètes. C’est le cas de Petit-Quevilly, en Normandie, qui a mis en place un Revenu Minimum Étudiant (RME) dès la rentrée 2024. Pour Soluble(s), Charlotte Goujon, maire de la ville, détaille, cette initiative qui vise à soutenir les jeunes dans leurs parcours universitaires et à réduire les inégalités d’accès aux études supérieures.Un “coup de pouce” sur-mesureCe nouveau dispositif, mis en place par la ville de Petit-Quevilly, entend apporter un soutien financier aux étudiants résidant sur la commune et confrontés à des difficultés économiques.Dans cette ville normande de près de 23.000 habitants, limitrophe de Rouen (Seine-Maritime) environ 150 étudiants sont inscrits à la distribution d’aide alimentaire proposée tous les 15 jours par l’association COP1. Le montant de l'aide communale, qui peut atteindre 100 euros par mois pendant 10 mois, est calculé en fonction des ressources et “du reste à vivre” de chaque bénéficiaire. Pour en bénéficier, il convient d'être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur, d'avoir moins de 25 ans et de résider à Petit-Quevilly depuis au moins un an.Un engagement réciproqueEn contrepartie de cette aide financière, les étudiants s'engagent à participer à des actions citoyennes au sein de la commune. Cet engagement permet de renforcer le lien social et de favoriser l'implication des jeunes dans la vie locale.Une réponse aux défis de la précarité étudianteEn apportant un soutien financier complémentaire, ce dispositif vise à permettre aux étudiants de mieux concilier études et vie quotidienne. Et limiter le temps de travail dans un “petit boulot” dont la durée hebdomadaire dépasse les 12 heures pour 35 % des étudiants français qui déclarent devoir travailler à côté de leurs études pour boucler leur budget. Les syndicats étudiants estiment que travailler pendant l’année étudiante est “un facteur d’échec académique’. Occuper un emploi à temps partiel est une nécessité pour 41 % des étudiants français, selon un sondage réalisé par le syndicat étudiant, la FAGE.Le montant du Revenu Minimum Étudiant mis en place par le Petit-Quevilly varie de 30 € à 100 €. La fourchette basse peut correspondre au coût mensuel d’un abonnement aux transports de la métropole de Rouen et les 100 euros peuvent librement servir à financer des factures de dépenses contraintes comme l’énergie, l’abonnement mobile ou sa mutuelle santé, par exemple. En France, où le versement du Revenu de Solidarité Active (RSA) n’est possible qu’à partir de l’âge de 25 ans (hors expérimentations RSA jeune actif), une quinzaine de communes ont mis en place un revenu minimum pour leurs étudiants.POUR ALLER PLUS LOIN La page dédiée sur le site de la ville de Petit-Quevilly https://www.petit-quevilly.fr/information/actualites/un-revenu-minimum-pour-les-etudiants-4506TIMECODES00:00 Introduction01:07 Le parcours de Charlotte Goujon02:45 Pourquoi la ville de Petit-Quevilly lance le Revenu Minimum Étudiant (RME)05:02 La cherté de la vie étudiante05:59 Les conditions à respecter & les bénéfices attendus12:42 Une duplication ailleurs en France ? 14:58 Merci à Charlotte Goujon Fin __Abonnez-vous pour ne manquer aucun nouvel épisode !❤️