LYON DEMAIN Gérald BOUCHON

C'est sans doute le plus grand mystère à Lyon. Vous avez sans doute entendu parler des fameuses arêtes de poissons sous la colline de la Croix-Rousse. Un réseau de galeries souterraines découvertes dans les années 60, environ 20 mètres sous terre. Un réseau qui se déploie sur environ 2 km. La ville de Lyon propose désormais de se plonger dans ce réseau souterrain. Pas question toutefois de descendre sous terre, mais une visite virtuelle est proposée, comme nous l'explique Sylvain Godinot, adjoint au maire en charge du Patrimoine. "Les Arêtes des Poissons, c'est un des monuments antiques les plus emblématiques de Lyon et les plus mystérieux. Aujourd'hui, on n'a toujours pas élucidé leurs fonctions premières. On a un objet qui est très grand, avec un très grand linéaire de galerie et très mystérieux. Et aujourd'hui, ce qui est important pour la ville, c'est qu'on puisse continuer le travail de recherche scientifique pour élucider ce mystère et comprendre enfin leur vocation".Les archéologues sont à pied d'œuvre depuis plus de 50 ans pour tenter d'en savoir plus sur l'usage de ces galeries antiques. Et aujourd'hui, des pistes crédibles sont avancées. Pour Cyrille Ducourthial, archéologue : "L'hypothèse la plus vraisemblable, en tout cas pour la partie centrale, c'est que ce soit un entrepôt souterrain lié au sanctuaire des Trois Gaules. Donc un entrepôt souterrain qui aurait pu servir à stocker soit des vivres, soit peut-être des métaux pour l'atelier monétaire de Lyon".. Lyon avait lancé en 2022 son premier budget participatif. Près de 1 500 propositions ont été formulées.110 ont été retenues pour améliorer la ville. Le projet de création d'une visite virtuelle des arêtes de poissons, est l'un des projets qui a reçu le plus de votes.. En collaboration avec Mazedia, le service archéologique de la ville de Lyon a donc conçu une visite virtuelle dans ses galeries. Nous avons rencontré Sophie François est la directrice du service archéologique de la ville de Lyon. "On propose à la fois une visite guidée (pour les moins geeks d'entre nous), et une visite libre. On va découvrir déjà l'architecture de ces galeries. Avec une partie arête de poisson (dans la pente). Cette galerie de liaisons, puis les deux antennes et les salles qui sont plutôt sur le plateau de la Croix-Rousse. Une vision avec les bâtiments actuels, mais aussi une vision antique avec l'amphithéâtre, qui est aujourd'hui un monument dont on est certain. Et une proposition de restitution, puisqu'on propose de restituer au-dessus de la partie antenne et salle, un bâtiment assez important"."Il faut vraiment préserver ces vestiges pour permettre un jour que les hypothèses deviennent des réalités fermes. Ça fait 50 ans qu'on a retrouvé ces galeries, qu'on a retrouvé la trace en tout cas. A l'intérieur, il y a des graffitis, mais les galeries sont totalement vides. On pratique des micro-analyses. Avec la datation, on est sûr et certain de la période antique. Deux autres types d'analyses : analyse de pollution métallique pour éventuellement corroborer l'hypothèse. d'un stockage des matériaux du minerai qui permettait à l'atelier monétaire lyonnais de pouvoir s'approvisionner. Ou y avait-il du stockage de matières organiques, du blé par exemple, pour alimenter le sanctuaire des Trois-Gaules ?"Pas question d'ouvrir ces galeries au public. "Les catacombes à Paris sont sur un niveau plan. Il y a 120 marches pour descendre. La circulation se fait à plat et on ressort de l'autre côté. A Lyon, on a un dénivelé, puisqu'on part du Rhône pour arriver jusque sous le plateau de la Croix-Rousse. Ce dénivelé rend les choses complexes, parce qu'évidemment, il y a une série d'échelles que vous pouvez découvrir sur la visite virtuelle".Pour explorer ces souterrains et découvrir cet ouvrage antique gratuitement, rendez-vous à l'adresse arrettesdepoissons.lyon.fr.

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mercredi 18 septembre 2024Bonne nouvelle pour les étudiants : le campus Porte des Alpes, à Bron, comptera 690 logements de plus à la rentrée 2025 Trois nouvelles stations de tramway pour l’Est lyonnais à Décines, Meyzieu et Chassieu. Des interruptions de service à prévoir cet automne sur les lignes T3, T7 et Rhônexpress Des travaux sur l'A43 pour installer un portique. Le dispositif d’entrée sans ticket sur l’autoroute est en cours de déploiementC'est sans doute le plus grand mystère à Lyon : les fameuses Arêtes de Poisson sous la colline de la Croix-Rousse peuvent enfin être visitéesSylvain Godinot, adjoint au maire en charge du patrimoine, Cyrille Ducourthial, archéologue et Sophie Francois, directrice du service Archéologique de la ville de Lyon, sont nos invitésLa 10e édition du Sido se tient aujourd'hui et demain à la Cité Internationale. Un salon dédié aux nouvelles technologies pour la transformation digitale des entreprises de toutes tailles.OL : un huis clos partiel concernant nos virages nord et sud, sur la première rencontre européenne à domicile. des Lyonnais, contre l’Olympiakos

Connaissez-vous La Gonette ? Cette monnaie locale a été lancée en 2015 dans l’agglomération lyonnaise pour faire ses achats chez des commerçants respectant un approvisionnement « local » et « responsable ».Pour autant, la Gonette a du mal à séduire... Elle se classe néanmoins parmi les cinq monnaies locales les plus importantes de France.Pour rappeler à quoi sert une monnaie locale, nous avons rencontré Blandine Dufour, bénévole et co-présidente de la Gonette. Ecoutez le podcastPour rencontrer les membres de la Gonette et en savoir plus sur la monnaie locale, rendez-ous au Greener Festival qui se tiendra les samedi 5 et dimanche 6 octobre au Chateau et à la MJC de Montchat...

C'est un tournant dans l'histoire des Gratte-ciel et, plus généralement, de Villeurbanne...L'extension du quartier est en marche. Après 16 ans d'annonces sans lendemain.Quatre immenses grues ont pris place de l'autre côté du cours Emile Zola, en face des Gratte-Ciel historiques inaugurés en 1934, il y a près d'un siècle.Piloté par le promoteur Quartus, le projet « Vues Ciel » comprend six tours, dont la spectaculaire tour Signal, haute de 59 mètres. Un nouveau repère dans le ciel de Villeurbanne.Nous avons rencontré l'un des architectes Olivier Calvarese de l'agence ANMA. "C'est la tour la plus emblématique. On part d'un plan carré qui pivote à chaque étage. On a l'impression d'une tour rotative. Avec un toit accessible à plus de 50 mètres de hauteur. L'organisation des logements sort aussi de l'ordinaire. La façade n'est pas végétalisée. Mais il y aura des jardins suspendus avec 80 cm de terre pour permettre à des arbres de se développer; Au coeur de ce macro-lot, un patio en pleine terre consituera une aire de respiration pour le pôle information jeunesse ou le cinéma".L'agence ANMA a une approche contextuelle. "Du sur-mesure, on ne fait jamais de copier-coller. On identifie les gisements locaux, on fait avec le savoir-faire des entreprises locales. La conception architecturale doit partir d'un matériau géosourcé".Un nouveau quartier avec des espaces publics verdoyant. Une esplanade arborée, des jardins suspendus et des promenades piétonnes... En termes de logements, le projet mise sur la diversité. 880 logements sont prévus sur l'extension des Gratte-Ciel avec 60 % de logements aidés. Pour Renaud Payre, vice-président de la Métropole de Lyon : "Du logement social, du logement intermédiaire, de l'accession à la propriété, du logement, du BRS (Bail Réel Solidaire)... Et même de l'habitat participatif. On table sur la diversité. C'est une fierté de poursuivre l'oeuvre de Môrice Leroux et de Lazare Goujon dans les années 30. Avec l'ambition de donner au nouveau quartier la même qualité de vie".Le projet prévoit aussi 8 500 m² de commerces, de services et d’équipements publics. Mais aussi un cinéma avec quatre salles, un pôle jeunesse municipal et un tiers-lieu, contribuant ainsi à l’animation de ce futur quartier. Les premières livraisons de logements sont attendues pour 2027Pour Cédric van Styvendael, le maire de Villeurbanne : "Quand Lazare Goujon s'est lancé dans la construction des Gratte-Ciel dans les années 20, on l'a pris pour un fou. Certains ont même dit qu'il commettait un crime. Le maire visionnaire a écrit un peu plus tard le livre "Le Crime que j'ai commis". Le projet lui a même valu des difficultés électorales. Nous, on essaie aujourd'hui d'être à la hauteur de cette intuition". "Cette première tranche comprend 226 logements. 70% des lots sont déjà commercialisés. Pour 80%, ce sont des Villeurbannais. L'extension des Gratte-Ciel rencontre les besoins des habitants. On ne construit pas pour des investisseurs mais pour des familles qui veulent s'inscrire dans l'histoire de cette ville" s'enthousiasme le maire de Villeurbanne.Le quartier sera aussi desservi par le tram T6, dont les travaux de construction continuent d’avancer. L'extension des Gratte-Ciel est prévue pour être terminée en 2031, à la veillle du centenaire du quartier historique...

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mardi 17 septembre 2024Apres "les Fossoyeurs", Victor Castanet sort "les Ogres", un livre d'investigations sur le terrain de la petite enfance, après la mort d'un nourrisson dans une crèche lyonnaise après avoir ingéré du... déboucheur W.-C. 600 places supplémentaires en cette rentrée sur l'axe ferroviaire Mâcon-Lyon-Valence-Avignon. 10 nouvelles rames de train Regio 2N ont été mises en circulationLes Voies lyonnaises 5 et 11 se dessinent et permettent de sécurriser la circulation des cyclistes, en particulier, dans l'est-lyonnaisLe port de l’uniforme à l’école ne passe pas à Oullins-Pierre-Bénite. Les conseils d’écoles ont dit nonConnaissez-vous La Gonette ? Cette monnaie locale a été lancée en 2015 pour faire ses achats chez des commerçants respectant un approvisionnement local et responsable Blandine Dufour, bénévole et co-présidente de la Gonette, est notre invitéePoliciers, gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires, secouristes et... sportifs reçus par la Préfète pour la cloture des Jeux Olympiques et Paralympiques Le restaurant Paul-Bocuse vient d'adopter le statut d’Entreprise à missionLigue 1 : l’OL officialise le départ de Dejan Lovren au PAOK SaloniqueOL - OM se jouera... sans supporters marseillais

Implanté à Vaise et avenue des Frères Lumière, Le Moulin s'est aussi installé à Villeurbanne. Pour son activité destinée aux professionnels et à l’événementiel. Un nouvel élan pour une entreprise qui a traversé des moments difficiles liés aux crises successives.Le Moulin s'est imposé comme une référence en matière de cuisine saine, locale et éthique. Une entreprise à mission qui place l'humain et l'environnement au cœur de ses préoccupations. Tom Thiellet, son fondateur, a souhaité créer une entreprise qui allie plaisir gustatif et responsabilité sociale. Nous l'avons rencontré à l'occasion de l'inauguration du nouveau laboratoire."On a des bourtiques dans les 8ème et 9ème arrondissements. Nous livrons aussi avec une flotte de tricycles et autres transports doux qui vont au pied des entreprises. Notre offre "La Cantine du Moulin" fait de nous un tiers de confiance des entreprises pour la restauration de leurs collaboratrices et collaborateurs. Notre dernière activité, c'est traiteur pour l'événementiel. C'est pour cette activité que nous avons investi le Grand Plateau à Villeurbanne."Le Grand Plateau, c'est ce lieu d'urbanisme transitoire dédié au vélo et aux mobilités douces. Le Moulin s'est installé sur 300 m2. Mais l'aventure a débuté dans le Nord-Isère lorsque Martial et Thierry Perraudin, deux frères, créent le Moulin d'Arche pour fabriquer du pain bio cuit au four à bois... "A une époque où les boulangers bio n'étaient pas nombreux".. Tom Thiellet débute dans l'entreprise comme saisonnier. Avant de la reprendre et de l'implanter à Lyon. "Nos valeurs, c''est le soin du client, le soin de l'équipe et le soin du vivant. Toutes les décisions sont prises au regard de cette triple préoccupation. Dans l'Economie Sociale et Solidaire, de nombreuses structures tiennent grâce à la force et à la volonté des équipes. Cela passe par beaucoup d'engagement et par le fait parfois d'accepter des rémunérations en dessous du marché pour des postes équivalents. On essaie de corriger ces écarts par l'agilité, par la créativité, par l'innovation, l'inventivité. Il faut se bagarrer au quotidien pour l'évolution des rémunérations. En même temps, on essaie de franchir des marches au service d'une alimentation plus saine et plus durable" esplique Tom.Le Moulin s'appuie sur trois piliers : être socialement équitable, écologiquement responsable et économiquement viable. L'entreprise a fait le choix d'augmenter sensiblement ses salariés en 2024. Le traiteur lyonnais est certifié AB50 et garantit donc à ses clients que 50% des achats en valeur sont issus de l'agiculture biologique. "On travaille aussi à la localisation des approvisionnements avec des acteurs qui pour certains sont en conversion ou répondent au label HVE. C'est en raccourcissant la chaine et diminuant le nombre d'intermédiaires qu'on arrive à aller chercher un maximum de performance pour rester accessibles et compétitifs".Prendre soin de ses collaborateurs, c'est aussi prendre le temps de les écouter. "La plupart sont des équipiers ou équipières polyvents de transformation. Des métiers peu qualifiés, peu valorisés... Chez nous, ces métiers peuvent constituer un vrai tremplin professionnel. Une de nos collaboratrices est arrivée en tant qu'équipière. Elle s'est épanouie chez nous. Elle a grimpé les échelons pour devenir au final bras droit de l'un de nos associés. Elle est partie pour rejoindre Ecotone (produits Bjorg)".Les efforts du Moulin se portent aussi sur la limitation des déchets. L'entreprise a été retenue lors d'un appel d'offres lancé par la Métropole de Lyon pour des plateaux repas exclusivement en zéro-déchet. Une belle reconnaissance pour le traiteur engagé...

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 16 septembre 202430 rassemblements lancés à l’initiative du collectif féministe « Nous Toutes », en soutien à Gisèle Pélicot. 250 personnes réunies place BellecourRapport 2024,de la Fondation Abbé Pierre : respect croissant de l'encadrement les loyers à Lyon et à Villeurbanne, de la part des bailleurs, mais des progrès restent à faireUn tournant dans l'histoire des Gratte-ciel et plus généralement de Villeurbanne : l'extension des Gratte-Ciel est en marcheOlivier Calvarese, architecte, Renaud Payre, vice-président de la Métropole de Lyon et Cédric van Styvendael, maire de Villeurbanne, sont nos invitésUn essai clinique lyonnais associant immunothérapie et chimiothérapie obtient un taux de guérison exceptionnel chez des patientes atteintes du cancer de la grossesseLes Worldskills se sont achevées ce week-end à Eurexpo : la France rafle des médailles d’or, un Lyonnais décroche l'argentLigue 1 : l’OL revient de Lens avec un match nulRugby : le LOU s'impose à l'arraché à Gerland face à Bordeaux Indochine annonce deux nouveaux concerts en février 2025 à la LDLC Arena

Le Chalet du Parc, niché au cœur du magnifique Parc de la Tête d'Or à Lyon, va connaitre une renaissance grâce à l'énergie créatrice de plusieurs partenaires. Dont la Fabuleuse Cantine. En partenariat avec la Fondation GoodPlanet et Maison Gutenberg, ce collectif a remporté l'appel d'offres lancé par la Ville de Lyon pour redonner vie à ce lieu chargé d'histoire.L'objectif est clair : faire du Chalet du Parc un véritable totem de la transition écologique et sociale. Ce tiers-lieu éco-culturel se veut un espace de partage, de sensibilisation et d'action pour un avenir plus durable. La Fabuleuse Cantine s'est déjà illustrée dans plusieurs villes de France...L'expérience a débuté dans la ville voisine de Saint-Etienne en 2017. Avec un restaurant proposant des menus élaborés à partir de produits invendus, bio et locaux. Une démarche qui allie plaisir gustatif et lutte contre le gaspillage alimentaire. La Fabuleuse Cantine est arrivée à Lyon. Et s'est installée en 2023 au coeur du tiers-lieu Hevea.Nous avons rencontré Eric Petrotto, PDG et cofondateur de la Fabuleuse Cantine. "C'est un projet agroalimentaire écoresponsable. On crée des partenariats avec des petites fermes maraichères, des jardins d'insertion, des logisticiens. Tous ont des problématiques d'invendus. Il y a parfois jusqu'à 50% de certains légumes qui restent dans le champ...Nous sommes sur des tonnages incroyables de gaspillage alimentaire. On achète ces écarts de production pour les transformer en cuisine créative. Nous ne construisons pas des recettes pour lesquelles il faut aller chercher des produits. On renverse la table. On utilise les invendus pour écrire nos recettes".En utilisant des produits invendus, La Fabuleuse Cantine contribue à réduire le gaspillage alimentaire, un enjeu majeur de notre société. En privilégiant les produits locaux et issus de l'agriculture biologique, La Fabuleuse Cantine soutient les producteurs locaux et favorise une alimentation saine et respectueuse de l'environnement.La Fabuleuse Cantine contribue à faire évoluer les mentalités et à inspirer de nouvelles initiatives. Le Chalet du Parc accueillera également des ateliers, des conférences, des expositions et des événements variés autour de la transition écologique. L'idée est de créer un espace ouvert à tous, où chacun peut apprendre, échanger et agir. "On va partager les espaces avec une ONG. Pas n'importe laquelle... La Fondation GoodPlanet de Yann Arths-Bertrand. Il y aura des passerelles évidentes entre cette offre alimentaire et l'offre d'expositions et de sensibilsation de la fondation. Maison Gutenberg travaillera sur le volet culturel pour faire venir des plasticiens en lien avec notre époque. L'idée n'est pas d'en faire un lieu pour les convaincus mais un lieu pour tous. Pour réussir ce projet, il faut savoir parler amour, être positif et ne pas entrer dans un costume de donneur de leçons" explique Eric Petrotto.Des événements spécifiques seront organisés tout au long de l'année pour sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux. L'objectif est d'attirer un large public et de faire du Chalet du Parc un lieu incontournable de la vie lyonnaise.