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LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
Visitez les mystérieuses Arêtes de Posson à Lyon
C'est sans doute le plus grand mystère à Lyon. Vous avez sans doute entendu parler des fameuses arêtes de poissons sous la colline de la Croix-Rousse. Un réseau de galeries souterraines découvertes dans les années 60, environ 20 mètres sous terre. Un réseau qui se déploie sur environ 2 km.
La ville de Lyon propose désormais de se plonger dans ce réseau souterrain. Pas question toutefois de descendre sous terre, mais une visite virtuelle est proposée, comme nous l'explique Sylvain Godinot, adjoint au maire en charge du Patrimoine. "Les Arêtes des Poissons, c'est un des monuments antiques les plus emblématiques de Lyon et les plus mystérieux. Aujourd'hui, on n'a toujours pas élucidé leurs fonctions premières. On a un objet qui est très grand, avec un très grand linéaire de galerie et très mystérieux. Et aujourd'hui, ce qui est important pour la ville, c'est qu'on puisse continuer le travail de recherche scientifique pour élucider ce mystère et comprendre enfin leur vocation".
Les archéologues sont à pied d'œuvre depuis plus de 50 ans pour tenter d'en savoir plus sur l'usage de ces galeries antiques. Et aujourd'hui, des pistes crédibles sont avancées. Pour Cyrille Ducourthial, archéologue : "L'hypothèse la plus vraisemblable, en tout cas pour la partie centrale, c'est que ce soit un entrepôt souterrain lié au sanctuaire des Trois Gaules. Donc un entrepôt souterrain qui aurait pu servir à stocker soit des vivres, soit peut-être des métaux pour l'atelier monétaire de Lyon"..
Lyon avait lancé en 2022 son premier budget participatif. Près de 1 500 propositions ont été formulées.110 ont été retenues pour améliorer la ville. Le projet de création d'une visite virtuelle des arêtes de poissons, est l'un des projets qui a reçu le plus de votes.. En collaboration avec Mazedia, le service archéologique de la ville de Lyon a donc conçu une visite virtuelle dans ses galeries.
Nous avons rencontré Sophie François est la directrice du service archéologique de la ville de Lyon. "On propose à la fois une visite guidée (pour les moins geeks d'entre nous), et une visite libre. On va découvrir déjà l'architecture de ces galeries. Avec une partie arête de poisson (dans la pente). Cette galerie de liaisons, puis les deux antennes et les salles qui sont plutôt sur le plateau de la Croix-Rousse. Une vision avec les bâtiments actuels, mais aussi une vision antique avec l'amphithéâtre, qui est aujourd'hui un monument dont on est certain. Et une proposition de restitution, puisqu'on propose de restituer au-dessus de la partie antenne et salle, un bâtiment assez important".
"Il faut vraiment préserver ces vestiges pour permettre un jour que les hypothèses deviennent des réalités fermes. Ça fait 50 ans qu'on a retrouvé ces galeries, qu'on a retrouvé la trace en tout cas. A l'intérieur, il y a des graffitis, mais les galeries sont totalement vides. On pratique des micro-analyses. Avec la datation, on est sûr et certain de la période antique. Deux autres types d'analyses : analyse de pollution métallique pour éventuellement corroborer l'hypothèse. d'un stockage des matériaux du minerai qui permettait à l'atelier monétaire lyonnais de pouvoir s'approvisionner. Ou y avait-il du stockage de matières organiques, du blé par exemple, pour alimenter le sanctuaire des Trois-Gaules ?"
Pas question d'ouvrir ces galeries au public. "Les catacombes à Paris sont sur un niveau plan. Il y a 120 marches pour descendre. La circulation se fait à plat et on ressort de l'autre côté. A Lyon, on a un dénivelé, puisqu'on part du Rhône pour arriver jusque sous le plateau de la Croix-Rousse. Ce dénivelé rend les choses complexes, parce qu'évidemment, il y a une série d'échelles que vous pouvez découvrir sur la visite virtuelle".
Pour explorer ces souterrains et découvrir cet ouvrage antique gratuitement, rendez-vous à l'adresse arrettesdepoissons.lyon.fr.
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LE 1/4H LYONNAIS | vendredi 8 novembre 2024
10:11|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 8 novembre 2024La préfète déléguée à la sécurité et la défense, Juliette Bossart-Trignat, était au Tonkin hier. Et ce, une semaine après la fusillade qui a fait un mort.... Les lignes TCL desservant Rillieux sont suspendues jusqu’à mardi. Bruno Bernard, président de Sytral Mobilités, demande à la préfète des renforts de police en soirée Le président écologiste de la Métropole, Bruno Bernard, le président LR du Rhône Christophe Guilloteau, et Zémorda Khelifi (EELV), présidente du SDMIS (Service départemental et métropolitain d’incendie et de secours) tirent la sonnette d’alarme auprès du Premier ministre Michel Barnier à propos de la situation des pompiersNombre de jeunes LGBTQIA+ font face au rejet de leur famille, à l'homophobie, à la transphobie, les poussant parfois à se retrouver sans abri et sans soutien. C'est dans ce contexte que la Fondation Le Refuge joue un rôle essentiel. Laetitia Gobillot, déléguée départementale du Rhône de la Fondation Le Refuge, est notre invitéeL'OL est passé tout près de la victoire, en Allemagne, face à Hoffenheim Dimanche à Décines (20 h 45), c'est le deby. L'OL et l'ASSE vont s’affronter pour la première fois depuis qu’ils ont été repris par des investisseurs étrangers.900 exposants et 95 000 visiteurs attendus :à Eurexpo vendredi, samedi et dimanche, pour le salon Epoqu’autoFête des Lumières 2024 : "ancrée, populaire et pétillante"
13:08|La Fête des Lumières 2024 aura leu du jeudi 5 au dimanche 8 décembre. C'est le 25ème anniversaire de cet événement officielement lancé par Raymond Barre en 1999.'Ancrée, populaire et pétillante" : ce sont les qualificatifs utilisés par les organisateurs lors de la présentation de la Fête des Lumières 2024. Au programme : des nouveaux lieux comme la Croix-Rousse, la Cité Jardin de Gerland qui fête son centenaire.Ou encore le Musée Henri Malartre de l'Automobile, situé à Rochetaillée, mais propriété de la Ville de Lyon.6 œuvres font leur grand retour cette année comme un clin d'oeil. Car cette édition 2024 est la 25ème édition.Pour Grégory Doucet, le maire de Lyon :"On aura comme d'habitude des oeuvres lumière qui reflètent l'engagement de la ville pour la création. 32 œuvres cette année. Mais dans ces 32 œuvres, on a aussi un clin d'œil, avec 6 œuvres anniversaires qui ont été choisies parmi celles qui, au cours des précédentes éditions, ont recueilli un accueil extrêmement enthousiaste du public. Donc, on aura à la fois de l'actuel, de l'ancré dans son temps, mais aussi ce clin d'œil, ce retour sur des œuvres passées".Place de la République, l'artiste allemand Philippe Frank va recréer un récif corallien éphémère. Avec des filets de pêche recyclés et récupérés à Marseille. Nous avons rencontré l'artiste lumière. "Pour la Fête des Lumières, j'ai préparé une nouvelle installation qui s'appelle Coral Ghosts. A partir des anciennes filets de pêche recyclés, aussi nommés filets fantômes, je vais créer un récif corallien abstrait... Pour évoquer le sujet de la pollution des océans, la surpêche, la destruction des récifs coralliens. Et plus généralement notre connexion à la nature. La planète n'a pas besoin de nous, mais nous, on a très besoin d'elle pour survivre".La boule à neige va revenir sur la place Bellecour. Ce qui répond à une forte demande du public, qui avait été séduit par cette boule autour du cheval de Louis XIV en 2006 puis 2007. Mais en 2006, la tempête avait rendu l'oeuvre très éphémère.L'Auditorium jouera aussi sa partition. Le thème ? La mémoire, avec des bandes VHS tissées.Pour en savoir plus sur cette édition des 25 ans, nous avons rencontré Julien Pavillard, le directeur artistique de la Fête des Lumières. "Chaque année, on essaie d'avoir un ou deux projets hors périmètre centre-ville. Et cette année, c'est la première fois qu'on va à la Cité Jardin. On y va pour fêter les 100 ans de la Cité-Jardin. On retourne aussi à la Croix-Rousse. Et en l'occurrence, il y aura un projet sur le Gros Caillou. Un projet fait par les habitants et aussi, par les enfants".Les Lumignons du Cœur seront cette année au bénéfice d’Alynea Samu social 69. A noter que tous les dons récoltés serviront à réhabiliter 50 logements. Rendez-vous place Sathonay pour cette oeuvre emblématique de la Fête des Lumières.L’Enfant lumière, sur les quais de Saône, sera accessible aux publics handicapés via des gilets vibrants et une traduction en langue des signes. Plus que jamais, la Fête des Lumières joue la carte inclusive pour tous les publics.LE 1/4H LYONNAIS | jeudi 7 novembre 2024
12:42|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce jeudi 7 novembre 20246 suspects, agés de 20 à 35 ans, interpellés mardi matin à Vénissieux, lors d’une opération de police contre un point de deal du boulevard Ambroise Croizat 150 mineurs en situation de recours expulsés du gymnase de Cusset à Villeurbanne. Ils avaient été « mis à l’abri » par le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse qui alerte les autorités sur leur situation.Antoine Guerin nommé hier comme nouveau préfet délégué pour la défense et la sécurité auprès de Fabienne Buccio, préfète de la régionLa présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, effectue ce vendredi un déplacement dans le Rhône, à Lyon et Neuville-sur-SaôneLa secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon à Lyon pour soutenir les salariés de l'entreprise chimique en difficulté VencorexLe tribunal administratif de Lyon demande à la commune de Tassin-la-Demi-Lune d’abroger la décision prise de ne plus proposer dans les restaurants scolaires municipaux de menus de substitution. A deux pas des rails du tramway T6 en construction, le Jardin d'Yvonne créé en 2013 a pour objectif de développer la conscience écologiqueCarole CALLET, adhérente de ce jardin en pleine ville, es notre invitéeLigue Europa : apres l'échec contre Besiktas, les Lyonnais veulent reprendre leur marche en avant en Allemagne, face à HoffenheimLa Ville de Lyon teste l'éclairage adaptatif dans le Vieux-Lyon
12:23|Des rues trop ou pas ssez éclairées... Un sentiment d'insécurité ou au contraire des riverains gênés par un lampadaire trop puissant. La question de la lumière en ville fait débat. Difficile d'avoir un avis unanime. C'est pourquoi la Ville de Lyon a décidé d'organiser des marches exploratoires pour mesurer le ressenti de groupes d'habitants.Le quartier historique du Vieux-Lyon, très fréquenté par les touristes et les fêtards, n'est pas en reste dans le dilemme cornélien autour de la lumière. Pour Nadine Georgel, maire écologiste du 5è arrondissement : "Des dizaines de lanternes ont été changées au profit de dispositifs led pls économes. Un gain de 100 000 kWh, soit 23 000 euros sur une année".Nous avons suivi une ces marches...Une vingtaine de volonatires sont réunis à la mairie annexe du 5e vers 19h. Ils et elles se voient remettre un carnet d'observations à remplir lors de la marche qui va durer une bonne heureAlain habite rue saint-Jean. Un quartier qu'il connait bien puisqu'il y habite depuis une trentaine d'années. "Les experts veulent avoir notre avis, analyser notre ressenti... Ce qui est important, c'est d'abord la sécurité. Quand c'est un peu sombre, ce n'est pas agréable... Notamment pour les jeunes filles qui rentrent tard. A la fois, la lumièrene peut pas être trop intense dans notre quartier historique. L'éclairage adaptatif ne me séduit pas... surtout s'il s'agit de diminuer l'éclairage en pleine nuit"Yves Deal est président du conseil de quartier "Quartiers Anciens". C'est le Conseil de quartier qui est à l'origine du renouvellement de l'éclairage urbain dans ce secteur historique. "La balade permet de recueillir notre impression face à différentes ambiances. Cela dépend aussi des phases de la nuit. Les quais ne sont pas perçus de la même façon par rapport à des ruelles plus étroites. Et il y a aussi la temporalité des saisons...Il est nécessaire de bien calibrer la lumière".Pour chaque point scruté (il y en a 5 ans), les marcheurs sont invités à noter leur impression. Ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, ce qui peut être améliorer ... Enfin une appréciation sur l'équilibre entre lumière publique et lumière privée.Maryvonne s'investit pleinement dans une association qui milite pour la sécurité des femmes dans l'espace public. "Il n'y a pas de problèmes dans les grandes rues. Mais dans certaines petites rues, l'obscurité n'est pas sécurisante."Et si l’éclairage variait d’intensité au cours de la nuit ? Cette proposition a été déposée au budget participatif de la Ville de Lyon en 2022. Avec en ligne de mire, des économies d’énergie, plus de tranquillité pour les riverains, et un paysage nocturne encore plus séduisant.Nous avons rencontré Thierry Marsick directeur de l'éclarage urbain à la ville de Lyon. "On a voulu tester l'éclairage sur un panel d'habitants et d'utilisateurs du quartier. On recueille leur ressnti pour mieux adapter l'éclairage. Il n'y a pas que la quantité d'éclairage qui entre en ligne de compte. Il y a aussi la question de l'équilibre entre éclairage public et éclairage privé. La Led permet de piloter les niveaux d'éclairement. Tous les points lumineux sont raccordés à notre centre de gestion. On peut ainsi moduler en fonction des heures et des jours de la semaine"Un premier scénario a été proposé pour servir de base aux échanges. Dès le début de la soirée, l’éclairage est réduit de 20 % par rapport au niveau actuel Et après la fermeture des bars et des restaurants, on atteindrait 50 % de luminosité en moins. Des tests effectués dans la rue Saint-Jean, place de la Baleine et rue des Trois-Maries. Dernière contraint : ces baisses d'éclaiarage doivent permettre à la vidéosurveillance de fonctionner.LE 1/4H LYONNAIS | mercredi 6 novembre 2024
17:16|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mercredi 6 novembre 2024Inondations du 17 octobre : l'arrêté de reconnaissance d'état de catastrophe naturelle publié hierGenas, l’une des huit villes rhodaniennes situées dans le périmètre du Plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire du Bugey accueille la réunion publique de la Commission locale d’information du Bugey Aucun supporter de l'AS Saint-Etienne ne sera admis dans l'enceinte du Groupama Stadium, dimanche pour le derby, mais aussi dans tout Meyzieu, Décines et Lyon.Fête des Lumières 2024 du jeudi 5 au dimanche 8 décembre. Au programme des 25 ans, de nouveaux lieux et le retour d'oeuvres mythiquesGrégory Doucet, le maire de Lyon, l'artiste allemand Philippe Frank et Julien Pavillard, le directeur artistique de la Fête des Lumières, sont nos invitésLes Lumignons du cœur seront cette année au bénéfice d’Alynea Samu social 69 et seront installés place Sathonay Grande Finale du Bocuse d’Or les 26 et 27 janvier prochains à Eurexpo : Paul Marcon sélectionné pour la FranceLa Fabrique Tolstoï parie sur les artisans...
13:59|A Villeurbanne, le cours Tolstoi était réputé pour sa désertifcation commerciale. Depuis des années, de nombreuses boutiques avaient baissé le rideau. Mais depuis quelques années, la tendance s'est renversée grace à la Fabrique Tolstoi.La Fabrique Tolstoï est un projet ambitieux mené par la SVU (Société Villeurbannaise d'Urbanisme) visant à revitaliser les pas de portes. Ambitieux car jusqu'à présent, aucun autre projet n'est parvenu à endiguer cette déroute commerciale.Le contrat de revitalisation artisanale et commerciale a pour objectif de dynamiser le quartier en favorisant l'implantation d'artisans et de commerces de proximité. L'idée est de transformer des locaux commerciaux vacants en ateliers et boutiques pour des artisans créatifs.Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui ont lancé un projet dans le cadre de ce dispositif.Intensika, au 68 cours Tolstoi est une pâtisserie inclusive et participative qui propose des gâteaux originaux et délicieux. Nous y avons rencontré Hanane ARFAOUI.Lisa Briel est céramiste. Son atelier Anna K est au 115 cours Tolstoi.Au 137 bis Clément Barillot est à l'origine d'Atelier Transfo. Cette micro-entreprise fait revivre d'anciens objets et les transforme en décoration.Alix Liegey est, quant à elle, céramiste. Elle a investi avec d'autres artisans l'Atelier du 142 (cours Tolstoi).Gregory Laurent est chef d'entreprises. Son entreprise basée dans le quartier Saint-Jean à Villeurbanne, s'appelle Les Etains de Lyon... Tout est dans le nom !. Mais nous l'avons rencontré en qualité d'élu à la Chambre des Métiers du Rhône et il voit dans ce projet une belle vitrine pour le renouveau de l'artisanat.Des rideaux baissés, des façades noircies... Le cours Tolstoî était devenu l'archétype de la déconfiture commerciale. Le Contrat de revitalisation artisanale et commerciale mis en oeuvre par la SVU devrait rabattre les cartes. C'est ce qu'espère Cédric Van Styvendael, le maire de Villeurbanne.Pour favoriser l’implantation de nouveaux acteurs économiques, la SVU a mis les moyens. Préemption, rachat de locaux, commercialisation à moindre coût... Soit un budget de 10 millions d'euros. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Frédéric Thénot, directeur de la Société Villeurbannaise d'Urbanisme.La Fabrique Tolstoï est un projet en mouvement, qui continue de se développer et d'accueillir de nouveaux artisans. Si vous êtes un créateur et que vous souhaitez rejoindre cette aventure, n'hésitez pas à consulter le site web de la Fabrique Tolstoï iciLE 1/4H LYONNAIS | mardi 5 novembre 2024
17:24|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mardi 5 novembre 2024Violences à Rillieux : un Rilliard de 20 ans déjà condamné trois jours après son arrestation lors d’un barbecue sauvage, dans le quartier de la Velette.Le chauffeur qui convoyait une tonne de cachets d’ecstasy, sur l’autoroute A7, a été présenté à un juge d’instruction de la Junalco, la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée.Les équipes de France 3 en régions, et notamment à Lyon, en grève : France 3 régions doit s’effacer, remplacé par « Ici ». Mais ça ne passe pas...La maire de Manchester en visite à Lyon ce mardi : Bev Craig participe aux Journées de l’Économie 2024, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux villes.Rebooteille va fusionner avec Alpes Consigne, le 1er décembre prochain. Objectif : devenir un leader régional du secteur.Des rues trop ou pas ssez éclairées : la ville de Lyon a décidé d'organiser des marches exploratoires pour mesurer le ressenti de groupes d'habitantsNadine Georgel, maire écologiste du 5è arrondissement, Yves Deal, président du conseil de quartier Quartiers Anciens, Thierry Marsick directeur de l'éclarage urbain à la ville de Lyon et des habitants sont nos invitésLa Ville de Lyon va dévoiler ce ùmardi le programme 2024 de la Fête des Lumières, édition des 25 ans de l’événement.LE 1/4H LYONNAIS | lundi 4 novembre 2024
17:37|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 4 novembre 2024Douze individus dont des mineurs ont été interpellés à Givors, Rillieux et Saint-Fons après les violences du week-endDeux bus TCL ont été incendiés à RillieuxLes lignes C2, C5, S8 et 33 ne desservent plus la ville nouvelle jusqu'au 11 novembreLyon/Saint-Etienne : la circulation des trains reprend ce lundi, mais des retards sont à prévoirA Givors 2 vallées, la plupart des magasins sinistrés sont toujours fermés, sans indication de date de réouverture. Castorama, Darty, la Grande récré ou Gemo ont pu rouvrir La Ville de Lyon organise ce lundi les assises du commerce et de l'artisanat, dans les salons de l'hôtel de ville. Objectif : booster le dynamisme commercial sur le territoire. A Villeurbanne, le cours Tolstoi était réputé pour sa désertifcation commerciale. Mais depuis quelques années, la tendance s'est renversée grace à la Fabrique Tolstoi, un projet ambitieux visant à revitaliser les pas de portesHanane ARFAOUI (Intensika), Lisa Briel (Anna K), Clément Barillot (Atelier Transfo), Alix Liegey, céramiste, Gregory Laurent, élu à la Chambre des Métiers du Rhône, Cédric van Styvendael, le maire de Villeurbanne et Frédéric Thénot, directeur de la Société Villeurbannaise d'Urbanisme (SVU) sont nos invités Ligue 1 : l'OL fait match nul à Lille L’OL féminin s’impose face au PSG Basket - Elite : L'Asvel corrigée par Cholet à l'Astroballe Top 14 : le LOU s'est incliné à ToulonLyon met en place une tarification sociale pour les cimetières
08:10|La question de la mort et de l’inhumation est intimement liée à celle des inégalités sociales. À Lyon, comme dans de nombreuses autres villes, le coût des concessions funéraires est élevé. Il peut ainsi constituer un fardeau financier important pour les familles endeuillées.C’est pourquoi la mise en place d’une tarification sociale s’avère essentielle. Pour garantir à tous, quelle que soit leur situation financière, un accès à des obsèques dignes. La Ville de Lyon a inscrit à l'ordre du jour du conseil municipal du 12 décembre un projet visant à instaurer une tarification sociale pour les concessions dans les 4 cimetières lyonnais.Ecoutez l'interview de Laurent Bosetti, adjoint au maire délégué à la politique funéraire."On proposera aux Lyonnaises et aux Lyonnais, à compter du printemps 2025, des tranches tarifaires. En fait, on tiendra compte des ressources des familles, comme on le fait déjà sur la plupart des politiques municipales, à la crèche, à l'école, dans le péri-scolaire, à la cantine, dans nos établissements culturels. On a souvent des quotients familiaux, des tarifs réduits, des gratuités. Et bizarrement, le service public funéraire reste souvent, dans les collectivités un impensé politique. Il nous paraissait important de tenir compte des ressources, des conditions socio-économiques des familles et d'avoir des tranches tarifaires. On aura en fait trois tranches tarifaires. Une tranche pour les familles modestes, une tranche intermédiaire et une tranche pour les familles les plus aisées. Pour une inhumation en pleine terre, pour une durée de 15 ans, sur une sépulture de 2 mètres carrés, on a un tarif intermédiaire qui est situé autour de 550 euros. Si on est une famille plus modeste, on payera 200 euros de moins, environ. Et une famille plus aisée payera 200 euros de plus".Cet aménagement des tarifs des concessions voulu par la Ville va accompagner l'effort de la Métropole par rapport au coût général des obsèques. Laurent Bosetti est aussi président du Pôle Funéraire Public de la Métropole de Lyon. "On a le coût à la fois de la concession au cimetière et le coût des obsèques, des pompes funèbres qui s'appliquent également. Donc là, on a souhaité agir sur le levier des cimetières municipaux qui est une prérogative municipale. Mais par ailleurs,les funérailles doivent être aussi accessibles aux Lyonnaises et aux Lyonnais. Par exemple, sur le volet pompes funèbres, on va agir en gelant nos tarifs funéraires pour 2025, de manière à ce que le coût du cercueil, du corbillard, de la cérémonie ne soit pas rehaussé en 2025 pour nos usagers. Normalement, l'inflation dans le funéraire devrait être autour de 4% en 2025. Et on souhaite geler les prix".Depuis leur arrivée aux manettes de la Ville et de la métropole, les écologistes pronent des pratiques funéraires plus écologiques. Cela passe par l'enherbage des allées des cimetières, la labellisation "Refuge LPO", mais aussi par une réflexion sur de nouveaux rites funéraires."C'est la question de la terramation, de l'humusation, qui est un nouveau rite funéraire. Cela pose la question du compostage du corps, de la décomposition naturelle du corps sans cercueil. Pour incarner d'une certaine manière un retour à la nature, et des funérailles plus sobres, plus naturelles. Nous, on se prononce en tous cas favorablement en faveur de la terramation" conclut Laurent Bosetti.L'humusation est soutenue par un certain nombre d'élus, de tous bords politiques. Le sénateur du Rhône Bernard Fialaire (Parti radical) a récemment défendu au Palais du Luxembourg ce nouveau rite funéraire. Mais inhumation et crémation sont pour l'heure, les seuls rites funéraires autorisés en France