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Les Voix de la Photo
#83 Lucille Reyboz (Kyotographie)
Lucille Reyboz, la cofondatrice du festival de photo japonaise Kyotographie revient sur la genèse du festival qu’elle a cofondé avec Yusuke Nakanishi à Kyoto à la suite du tremblement de terre de 2011 au Japon. Elle nous explique les évolutions du festival depuis 11 éditions avec cette année la création du festival de musique Kyotophonie, les difficultés et opportunités liées au covid des 3 dernières éditions et le processus organique de mise en place de la programmation. On a aussi parlé de la très créative scène photographique japonaise féminine et de la grande liberté des photographes avec le médium photographique.
1’ : Sa carrière de photographe : assistante de photographes, ses premières pochettes d’album et le prix de la Fondation Hachette qui l’a amené au Japon au début des années 2000.
6' : La genèse de Kyotographie : Sa rencontre avec le cofondateur du festival Yusuke Nakanishi, directeur de photographie et le séisme de 2011 qui a provoqué l’envie de réaliser un projet à impact en rassemblant des photographes japonais et étrangers et de mettre leurs carrières respectives de côté.
8' : Le festival estival de Kyoto, Gion Matsuri durant lequel les grandes maisons de Kyoto sont ouvertes au public a été une révélation, car ils ont découvert les trésors des maisons japonaises. Elle a été inspirée également par les Rencontres de la photographie d’Arles qui exposent également de la photographie dans des lieux historiques de la ville.
12'30 : Le festival n’a pas eu d’aide du gouvernement dans les premières années, car les fondateurs souhaitaient rester libres dans leurs programmations. La marque Chanel a été présente dès la première édition et cela a permis d’avoir d’autres partenaires privés.
15' : L’importance de fédérer l’ancrage local en faisant attention à la façon d’exposer certains sujets sensibles au Japon, en impliquant la communauté locale et en préservant l’âme des lieux.
16'52 : L’équipe du festival : toute l‘année ils sont 7, pendant 9 mois ils sont 30/40 et ils sont 300 pendant le festival.
18’50 : La thématique et la programmation sont décidées avec des directeurs d’institutions et des commissaires d’expositions. Ils sont tous les deux impliqués avec les photographes/scénographes plusieurs mois avant le festival. Lucille sera plus sur le choix et la production des images et Yusuke sur la production des espaces et en particulier la lumière. Lucille est plus sur les partenaires internationaux et Yusukue sur les partenaires japonais et les relations avec la ville.
22’ : La période du covid a renforcé l’ancrage local, car tous les événements et musées étaient fermés.
28’ : Les évolutions dans le milieu de la photo :
- Une très grande liberté avec le médium photographique dans le monde.
- une photographie féminine très profonde, libre et intime. Dans une société japonaise contenue et contrôlée, l’appareil photo est le moyen d’expression de certaines femmes japonaises.
32’30 : Son conseil pour des personnes qui souhaitent créer un festival : il faut que le projet soit porté par une vraie nécessité, sinon sur la longueur cela ne tient pas et ce ne sera pas convaincant pour les artistes et partenaires.
Son conseil pour les photographes : ne pas se laisser démotiver ou influencer, mais rester connecté à ce qu’on ressent profondément.
36’ : Et une nouveauté en 2023 ! La 1ere édition de Kyotophonie, un festival pour renouer ses liens avec la musique. En 2 temps avec une 1ere partie pendant Kyotographie et une 2e partie à l’Automne, 3 jours de musique dans 1 des 3 plus beaux lieux du Japon.
Site de Kyotographie : https://www.kyotographie.jp/
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118. [BEST OF] #118 [EN] Daria Bonera (Photography agent and producer)
05:20||Saison 1, Ep. 118Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la Photo-> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.In this episode, I am with Daria Bonera, who chose to carve her own path in the photography industry rather than follow in her mother’s footsteps. After studying at Central St Martins, she began her career at Grazia Neri Agency, representing international photographers. Daria shares her experiences transitioning from Milan to New York and the insights she gained about the differing photography markets. Now working as an independent consultant and producer, she offers valuable advice for aspiring photographers about collaboration, confidence, and humility.DB Agency's website: https://www.dariabonera.com/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort.118. #118 [EN] Daria Bonera (Photography agent and producer) Representing and producing: Her multifaceted role
33:23||Saison 1, Ep. 118Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la PhotoIn this episode, I am with Daria Bonera, who chose to carve her own path in the photography industry rather than follow in her mother’s footsteps. After studying at Central St Martins, she began her career at Grazia Neri Agency, representing international photographers. Daria shares her experiences transitioning from Milan to New York and the insights she gained about the differing photography markets. Now working as an independent consultant and producer, she offers valuable advice for aspiring photographers about collaboration, confidence, and humility.2’15 – She did not want to be a photographer like her mother, but she wanted to work in the field of photography.5’30 – She studied fashion at Central St Martins, and her courses were not focused on photography. She started working at Grazia Neri Agency, the agency that represents her mother.8’10 – She represented international photographers. Her job involved presenting photos to the sales team of the agency and finding new photographers.10’ – She went to New York when she was 30 years old because the market was changing (online content and the financial crisis), and she was looking for a new challenge. She worked as a consultant for Grazia Neri and for Donna Ferrato, a prominent photographer represented by Grazia Neri in the States. She decided not to stay in New York and went back to Milan.14’ – The main differences she observed between the photography industries in New York and Milan are that New York is a huge market, home to the bibles of photojournalism like The New York Times and the National Geographic Society, while the design and fashion market is significant in Italy, with fewer opportunities but also fewer competitors.16’ – She started working as an independent consultant because the big agency couldn’t survive (Grazia Neri closed down in 2009).18’ – She decided to be a photography consultant and producer, working with photographers, as well as videomakers and film directors.21’45 – Now, she works more and more directly with clients rather than through an agency. Advertising agencies are also having a hard time these days, and brands often have their own marketing offices.25’ – Her advice to young photographers seeking to enter the industry is to build a team around them. They should be confident, never stop dreaming, and be humble. Young photographers can't be snobby when it comes to commercial jobs.31’ – The qualities she looks for when she meets a photographer are technique, composition, light, choice of subject, unique vision, and magic!DB Agency website : https://www.dariabonera.com/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort.72. [REPOST] #72 Simon Baker (Maison Européenne de la Photographie)
48:01||Saison 1, Ep. 72Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la Photo-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté en 21 décembre 2022.Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d’historien et d’enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l’importance des institutions d’avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l’exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu’il s’est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !01’30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l’enseignement en histoire de l’art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.6’30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c’est la première institution dédiée à la photographie en France.08’20 – L’ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n’ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d’être un lieu d’accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements.13’ – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.17’45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l’acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern.25’30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d’un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c’était impossible, car les livres n’étaient pas traduits.34’ - L’histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 45’15 – Une des grandes difficultés qu’il note est qu’il est difficile qu’un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu’il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort.66. [REPOST] #66 Michel Poivert (Historien chercheur)
51:56||Saison 1, Ep. 66Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la Photo-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté en 13 juillet 2022.Le professionnel que nous écoutons dans cet épisode ne vous est sûrement pas étranger. Michel Poivert est historien-chercheur en histoire de la photographie et vous avez pu croiser son travail au travers d’un livre, d’une exposition ou d’une conférence. Dans cet échange, nous sommes revenus sur son métier d’enseignant-chercheur en histoire de la photographie et sur les différents courants de pensée dans cette discipline, mais aussi l’organisation de ses projets : la recherche, l’enseignement et le développement de projets lié à ses sujets de recherche (expositions, livres …). Nous avons aussi abordé un projet ambitieux qui lui tient particulièrement à cœur : le Collège Internationale de photographie qui a pour ambition de mettre en relation la création expérimentale, les savoir-faire des métiers de la photographie et le grand public. Bonne écoute !1’50 – Sa formation d’histoire de l’art et la rédaction d’une thèse sur les rapports entre la peinture et la photographie07’30 – Les évolutions de son métier d’enseignant-chercheur en histoire de la photographie10’20 – Comment enseigne-t-on l’histoire de la photographie en fonction des pays14’30 – L’articulation de ses projets : la recherche, l’enseignement et le développement de projets liés à ses sujets de recherche (expositions, livres …) et la question du réseau professionnel 25’ – Le projet du collège international de photographie : une structure mettant en relation la création expérimentale, les savoir-faire des métiers de la photographie et le grand public36’30 – Les évolutions dans le milieu de la photographie44’ - Le politique nous a fait croire que la photographie est un art démocratique, que c’est simple et facile. Les images ce ne sont pas toujours des photographies. Abus culturel de langage de confondre image et photographie49’ – Ses conseils : Se donner du temps, car le risque en photo c’est la surproduction. Ne pas faire des belles images, mais de la photographie.Le LinkedIn de Michel Poivert : https://www.linkedin.com/in/michel-poivert-4b949b37/L'Instagram de Michel Poivert : https://www.instagram.com/michelpoivert/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort.84. [REPOST] #84 Sayaka Takahashi (PGI) ENGLISH EPISODE
21:48||Saison 1, Ep. 84Abonnez-vous à ma Newsletter-> Newsletter les Voix de la Photo-> Il s'agit d'une rediffusion d'un épisode posté le 6 juin 2023.PGI in Tokyo is the second-oldest photography gallery in Japan and in this episode, the actual director of this gallery, Sayaka Takahashi explains to us the evolution of her work as a gallerist for 20 years. When she started her main thought was to attract more people to come to the gallery and now she participates in photo art airs such as AIPAD in NY, portfolio reviews and organized talks. One of her new goals is to sell the work of the artists represented by the gallery to the right institutions. I hope you will like this second episode in English! 1’30- Her studies at Waseda University in Literature with her professor and photography critic Osamu Hiraki, her work experience at the Higashikawa International Photography Festival in Hokkaido and her encounter with Hiroaki Yoshino, the director of PGI Shibaura.3’30- PGI is a gallery specializing in photography with a labo for preservation and framing. She started to work for PGI as a part-timer in 1998 and became the director in 2010. When he was 18 years old, she heard about the “Onnanoko Shashin” movement (Onnanoko means female and shashin photography) and she was inspired by these female photographers.8’ – PGI opened in 1979 as a place to look at the physical print. The first commercial photo gallery in Japan is Zeit-Foto Salon which was owned by Etsuro Ishihara and PGI was the second one. The owner of the PGI studied medicine in California and met the photographer Ansel Adams here and he decided to open a gallery when he was back in Tokyo.10’- When she started as a gallerist her main thought was how to get more people to visit the gallery. They did 10 exhibitions per year, and now 6/8. They started to hold gallery talks, participate in portfolio and events to meet emerging artists, and participated in photo fairs (Tokyo Photo and AIPAD from 2013). After participating in AIPAD, now she has a new goal to place the work of the artists she works with within the right institutions. She learned a lot about photography when speaking with other dealers during AIPAD.13’34 – In 2022, she sold the work “The map” of Kikuji Kawada to the Museum of Fine Arts, Boston (an exceptionally large collection of negatives, contact sheets, 87 prints from 1989, plus vintage prints and a first edition from 1965 of the photographic book).15’ – Another example of a project is the exhibition and the book of Tokuko Ushioda “My Husband” which were released in 2022.20’- Her pieces of advice for young gallerists are to stay curious and interested in artists and to know their works perfectly to be able to introduce their works to more people.PGI website : https://www.pgi.ac/en/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort.117. [BEST OF] #117 Sylvie Lécallier (Palais Galliera)
05:12||Saison 1, Ep. 117-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.Sylvie Lécallier, responsable de la collection photographique au Palais Galliera, revient sur son parcours, de ses études à Arles à la gestion de collections photographiques. Elle nous parle des évolutions dans les pratiques muséales, des étapes de création d’expositions, comme celle dédiée au photographe de mode Paolo Roversi en 2024, et partage ses conseils pour travailler dans le département photo d’un musée et pour les photographes de mode. Bonne écoute !Le LinkedIn de Sylvie Lécallier : https://www.linkedin.com/in/sylvie-l%C3%A9callier-481aa9b0/Le site du Palais Galliera : https://www.palaisgalliera.paris.fr/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto117. #117 Sylvie Lécallier (Palais Galliera)
56:50||Saison 1, Ep. 117Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique au Palais Galliera, revient sur son parcours, de ses études à Arles à la gestion de collections photographiques. Elle nous parle des évolutions dans les pratiques muséales, des étapes de création d’expositions, comme celle dédiée au photographe de mode Paolo Roversi en 2024, et partage ses conseils pour travailler dans le département photo d’un musée et pour les photographes de mode. Bonne écoute !3’45 – À 20 ans, Sylvie Lécallier est encouragée par le photographe Marc Riboud d’intégrer l’école d’Arles malgré un parcours initial en lettres classiques.5’50 – Sa découverte des métiers de la conservation photographique durant ses études à Arles. Elle réalise qu’elle souhaite être passeur et valoriser les images plutôt que de les produire.7’00 – Sa première expérience professionnelle grâce à une bourse de recherche sur des collections photographiques conservées par le ministère de la Culture.8’45 – Ses expériences multiples au musée Galliera, puis à la bibliothèque nationale des Ponts et Chaussées où elle inventorie des albums photographiques du 19ᵉ siècle.18’00 – Son arrivée au Palais Galliera grâce au legs du photographe Henri Clarke en 1998.23’10 – Présentation du Palais Galliera en tant que musée de la mode, avec une collection de 40 000 costumes, accessoires, dessins et photographies.34’00 – Étapes de création d’une exposition au Palais Galliera, illustrées par celle dédiée à Paolo Roversi en 2024. La première du musée avec un artiste vivant.46’40 – Les évolutions dans l’organisation des expositions : des équipes plus nombreuses et professionnelles, permettant des échanges en amont et une meilleure coordination.48’30 – Conseils pour travailler dans un musée : être passionné par son sujet, vouloir partager ses connaissances, et apprendre sur le terrain.50’30 – Conseils pour les photographes de mode : suivre sa propre vision, éviter de produire des images normées, et ouvrir son regard en explorant des domaines hors de la mode.53’00 – Importance des dons dans l’enrichissement des collections : des contributions Le LinkedIn de Sylvie Lécallier : https://www.linkedin.com/in/sylvie-l%C3%A9callier-481aa9b0/Le site du Palais Galliera : https://www.palaisgalliera.paris.fr/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPPour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto116. [BEST OF] #116 Emanuele Amighetti (Artistic Director) ENGLISH EPISODE
07:50||Saison 1, Ep. 116-> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.In this episode, we talk with Emanuele Amighetti, an italian creative director whose journey began in Como, Italy, influenced by a love of punk music and literature. Initially studying classical and Middle Eastern studies, he transitioned to photography, telling stories of marginalized communities. After working with international press, he moved into art direction, collaborating with his wife and embracing new media. We discuss his time at Esquire and Hearst, his creative process, and the evolving challenges in photography today. He is now the Executive Image Director at Harper’s Bazaar Italia. Enjoy listening!Emanuele Amighetti's Instagram: https://www.instagram.com/emanueleamighetti/Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto116. #116 Emanuele Amighetti (Artistic Director) ENGLISH EPISODE
27:17||Saison 1, Ep. 116In this episode, we talk with Emanuele Amighetti, an italian creative director whose journey began in Como, Italy, influenced by a love of punk music and literature. Initially studying classical and Middle Eastern studies, he transitioned to photography, telling stories of marginalized communities. After working with international press, he moved into art direction, collaborating with his wife and embracing new media. We discuss his time at Esquire and Hearst, his creative process, and the evolving challenges in photography today. He is now the Executive Image Director at Harper’s Bazaar Italia. Enjoy listening!1’30 - Grew up in Como with parents in banking; father loved music (punk), mother literature. Both passions influenced him.3’15 - Initially studied classical and Middle Eastern studies.4’30 - Drawn to photography by his artistic interests and desire to tell stories of marginalized communities. Worked with American and French press.7’15 - Transitioned to art direction after losing motivation in photography. Influenced by social media and collaborations with his wife, an artist.9’20 - Joined Esquire Italy as Image Director, later Creative and Art Director at Hearst. Expanded the magazine’s vision beyond photography.12’35 - Described his role as a curator, conceptualizing ideas, forming teams, and translating concepts into practice.14’45 - Inspiration comes from daily life, travel, technology, and his team. Works with photographers globally, emphasizing teamwork.16’30 - Ensures coherence in projects, working with large teams and celebrities to create meaningful work with feeling.18’15 - Sees art direction as collaborative, a dialogue between artists, photographers, and his vision.19’30 - Noticed photography’s crisis due to social media and AI. Emphasizes the need for photography to evolve and integrate other media.23’00 - Believes photography still provides a unique sensation, necessary to visualize and capture the world.23’50 - Advice: Trust your vision, be passionate, and avoid imitation. For photographers, focus on storytelling and authenticity. Stay open to change.Emanuele Amighetti's Instagram: https://www.instagram.com/emanueleamighetti/Pour devenir partenaire du podcast : https://bit.ly/sponsoriserLVDLPSubscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto