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Le numérique et l'environnement

Ensemble, réduisons l'impact social et environnemental du numérique

Toutes les semaines, une information de quelques minutes sur le numérique responsable et l'environnement.

Latest episode

  • La matérialité de l'infrastructure réseau mondiale

    10:22|
    Quand vous naviguez sur internet, vous accédez généralement à des fichiers ou des données qui n’existent pas sur votre terminal. Votre appareil doit aller télécharger ces derniers sur des serveurs (dans le cas le plus courant). Pour que cela soit possible, il faut créer un pont qui relie le serveur et le terminal. C’est exactement le rôle de l’infrastructure réseau.En France, le réseau fixe constitue l’essentiel des impacts environnementaux du réseau internet français (entre 65 % et 80 % en fonction des indicateurs). Maintenant, pour chacun des modes de connexion (fixe et mobile), regardons comment se répartissent les impacts environnementaux. Dans les deux cas, on voit que 82% à 94% des impacts sont dus au premier relais (accès opérateur pour le réseau fixe et réseau d’accès radio pour le réseau mobile). La part du cœur de réseau (backbone) et sa connexion avec les serveurs comptent pour une part minime des impacts.Au total dans le monde, le réseau a une empreinte carbone de 428 millions de tonnes de CO2 eq dont 39 % sont issus du réseau fixe et 61 % du réseau mobile (tendance inversée par rapport à la France)Cela constitue :23 % de l’impact du numérique mondial6,3 % de la limite planétairePar contre, le réseau possède un impact plus limité sur les ressources minérales et métaux :15 % de l’impact du numérique mondial2,9 % de la limite planétairePlus d'informations et sources dans l'article dédié.

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  • La place de l'intelligence artificielle dans les centres de données mondiaux

    03:09|
    On le sait, l’intelligence artificielle vient principalement solliciter les serveurs des centres de données. En 2023 (année étudiée), les usages sont encore restreints et les flux de données restent minimes comparés aux flux vidéos par exemple. GreenIT.fr a donc pris le parti de se concentrer uniquement sur les impacts de l’intelligence artificielle sur les centres de données.Les centres de données restent majoritairement constitués de serveurs de stockage (d’où leur nom !). Toutefois, les impacts environnementaux de ces derniers proviennent de sources variées. Les serveurs configurés pour l’intelligence artificielle viennent prendre une place importante avec une part de 18 % des émissions de gaz à effets.En 2023, les serveurs de l’intelligence artificielle constituent à eux seuls 1 % de la limite planétaire climatique. Chiffre qui sera amené à évoluer rapidement dans les années à venir…Plus d'information et source dans l'article dédié
  • Les impacts environnementaux du numérique dans le monde

    06:58|
    Jusqu’à présent l’ensemble des acteurs du numérique responsable se basaient sur des études monde qui se concerant l’année 2019. Une mise à jour des données sur l’impact environnemental du numérique à l’échelle mondiale était vivement attendue. GreenIT.fr vient combler ce manque avec une analyse du cycle de vie de l’ensemble des activités numériques mondiales.On peut dire que ce rapport est bien fourni ! L’étude propose vraiment beaucoup d’informations. Je vais faire une présentation générale des résultats dans cet article et je proposerai des approfondissements dans des articles séparés.Voici les approfondissements prévus ou publiés :Impacts de l’intelligence artificielleModélisation du réseauLes équipements utilisateursPlus d'informations et graphiques sur cette étude dans l'article dédié.
  • Proposition de révision de l'impact environnemental du numérique

    04:28|
    Dans cet article paru mi-janvier, je parlais de la mise à jour de l’analyse du cycle de vie du numérique en France par l’ADEME. Le rapport montrait notamment un impact beaucoup plus important pour les centres de données.On passe ainsi de 16% de l’impact carbone du numérique français dû aux datacenters à 46% avec le nouveau modèle mis à jour. Cela semble étonnant et cela amène à quelques réflexions sur la méthodologie du rapport de l’ADEME. Il y a deux critiques importantes :l’absence de revue critique formalisée dans le rapportaucun nouvel inventaire n’a été réalisé, les modifications ont été uniquement réalisées sur des modèles projectifsOr le message apporté par ce nouveau rapport qui vient à l’encontre de ce que l’on trouve dans la littérature sur l’impact environnemental du numérique mérite d’être étayé par des arguments plus solides qu’une projection mathématique.Le modèle utilisé dans la mise à jour prend comme hypothèses principales :La France a une répartition Traditionnel/Cloud similaire au modèle mondeLes datacenters externes utilisés en France sont exclusivement de type CloudJe vous invite à lire la méthodologie complète proposée sur le site du Hubblo .Cette approche, quoique sensée et transparente, ne me semble pas être assez robuste pour étayer un changement radical dans les ordres de grandeurs d’impact entre les terminaux et les centres de données.Pour prouver qu’avec des hypothèse sensées, il est possible d’avoir des résultats très différents, je vais adopter une démarche similaire avec une hypothèse de départ tout aussi acceptable que celle de Hubblo :Le rapport entre la consommation électrique à l’usage des centres de données et la consommation électrique des terminaux utilisateurs est similaire à l’échelle mondiale et à l’échelle des usages Français.Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous invite à consulter la méthodologie complète.Résultats disponibles sur cette pageEn tentant de quantifier les mêmes impacts, et pour trois études, en se basant sur les mêmes jeux de données, on peut arriver à des résultats différents. Voire très différents.Est-ce que le modèle que je défends est plus précis que les autres ? Je le pense, mais je n’en suis pas certain et je ne peux certainement pas le prouver. Par contre, il est cohérent avec l’ensemble de la littérature scientifique sur l’impact environnemental du numérique.Le message apporté par la mise à jour de l’étude de l’ADEME est trop disruptif pour être annoncé avec un rapport sans revue critique des pairs et sans mise à jour des données.
  • L'indice de réparabilité devient l'indice de durabilité

    02:30|
    Je parlais de l’indice de réparabilité dans un article précédent. Ce dernier a été introduit en 2021 et concerne les objets électroniques au sens large (smartphones, ordinateurs, téléviseurs mais aussi lave-linges et tondeuses à gazon…)Depuis le 8 janvier, cet indice va progressivement être remplacé par l’ indice de durabilité .Ce qui changeL’indice de durabilité comprend deux catégories : la réparabilité et la fiabilité.L’ensemble des critères sont notés et on en déduit une note globale en faisant une moyenne pondérée. Pour plus de détails sur les critères de notation, je vous renvoie à la notice d’aide au calcul .Produits concernésLes téléviseurs sont concernés depuis le 8 janvier 2025. Vous verrez donc les nouveaux pictogrammes dans vos magasins et sur les sites de e-commerce dès à présents.En avril 2025, ce sera le tour des lave-linges de bénéficier de ce nouvel indice.Malheureusement, les smartphones ne bénéficieront pas de cette mise à jour, puisque l’union européenne s’y est opposée. En effet, l’Europe va mettre en place un indice similaire mais qui aura des critères différents. A priori, l’indice européen ne sera pas aussi précis que ce que nous avons fait en France.Et c’est important ?Avoir un produit réparable, c’est bien. Mais c’est encore mieux s’il est plus robuste et qu’il ne tombe pas en panne (ou qu’il tombe moins en panne). Ces critères de fiabilité étaient exactement ce qui manquait à l’indice de réparabilité !Plus d'information et sources dans l'article dédié.
  • L'impact environnemental du numérique en France

    05:22|
    Début 2025, l’ADEME propose une mise à jour de son étude sur les impacts environnementaux du numérique. La précédente étude était sortie en 2022 sur l’année 2020. Cette étude porte sur l’année 2022.Cette étude risque de bouleverser le monde du Green IT en France.Elle met en relief la part important des centres de données dans l’empreinte environnementale du numérique en France, alors qu’il s’agissait d’une idée reçue qu’on devait désamorcer lors des formations.Cela montre également l’importance de bien faire attention aux hypothèses réalisées. Ces dernières peuvent avoir des effets importants sur les résultats finaux.Plus d'information dans l'article dédié.Lien vers le rapport.
  • Mettre à jour un vieux smartphone et quitter Google

    08:46|
    Aujourd’hui on va s’intéresser à mon smartphone. Il s’agit d’un OnePlus 5T que j’ai acheté en 2017. Il me convient encore parfaitement, mais OnePlus ne met plus à jour son système d’exploitation OxygenOS. Je suis donc bloqué sur Android 10 dont le support a été définitivement arrêté en mars 2023.Cela peut poser plusieurs problèmes.Premièrement, il peut y avoir des problèmes sécurité car il peut exister des failles qui ne sont donc plus corrigées. Je n’étais pas plus inquiet que cela à ce sujet puisque je fais attention à mes usages. Mais il vaut toujours mieux être prévenant.Je ne bénéficie pas des nouvelles fonctionnalités proposées sur les nouvelles versions d’Android. Autant vous dire que je ne suis pas du tout impacté… en réalité, je ne saurais même pas dire quelles sont ces nouvelles fonctionnalités.Les applications vont progressivement arrêter le support des anciennes versions des systèmes d’exploitation. Je vais donc soit devoir rester sur de vieilles versions d’applications, voire même ne pas pouvoir installer certaines applications.Quitte à devoir faire des opérations avancées sur mon téléphone pour pouvoir retirer Youtube (que je suis a priori incapable de m’empêcher d’ouvrir), je vais en profiter pour mettre à jour Android.Il existe pas mal d’initiatives comme GrapheneOS , CalyxOS ou Ubuntu Touch . Mais ces OS ne fonctionnent que sur une poignée de terminaux. Seuls /e/OS et LineageOS proposent un support étendu (qui inclut mon OnePlus 5T).J’ai opté pour Lineage parce qu’il m’a été recommandé, mais honnêtement je n’avais pas vraiment d’argument pour aller dans un sens ou dans l’autre. Cependant, je me suis également rendu compte qu’il était possible d’utiliser ces OS pour “déGoogliser” mon smartphone. Je me dis que c’est une bonne occasion pour tester un monde sans Google.Plus d'informations et lien sur l'article dédié.