Le numérique et l'environnement

  • Les crises environnementales : les radiations ionisantes

    04:58|
    Cet épisode fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde les impacts des radiations ionisantes.Au-delà d’un certaine quantité, les radiations ionisantes peuvent altérer le fonctionnement des organes et tissus. Cela peut se manifester par des rougeurs, la perte de cheveux ou encore des brûlures. Sur le long terme, des radiations mêmes suffisamment faibles pour ne pas déclencher les symptômes mentionnés plus haut augmentent les risques de cancers ou cataractes notamment pour les personnes les plus jeunes.D’où viennent les radiations ionisantes ?Il existe de nombreux phénomènes naturels qui exposent le vivant à des radiations ionisantes. Par exemple :le rayonnement cosmiqueles éléments radiatifs contenus dans le soll’ingestion ou inhalation d’éléments radioactifs naturels (radon, poissons)Mais il existe également des radiations émises par les activités humaines :usages médicauxproduction d'électricité nucléaireretombées nucléaires (essais, accidents...)Déterminez votre expositionPour savoir où vous en êtes, l’IRSN propose un outil qui permet de calculer en 2 min votre exposition personnelle aux radiations en fonction de votre lieu d’habitation et de vos modes de vie.https://expop.irsn.fr/SourcesQu’est-ce qu’un rayonnement ionisant de l’IRSN.Rayonnements ionisants et effets sur la santé de l’OMSRayonnements ionisants de l’INRSPlus d'information sur l'article dédié.
  • Evolution de la loi de Moore

    04:03|
    Cet article fait suite à l’ excellente présentation de Tristan Nitot sur la loi de Moore.Gordon Moore a fait le postula suivant en 1965 (révisé en 1975) :Le nombre de transistors présents sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans.La conséquence directe est la loi de Wirth : Les programmes ralentissent plus vite que le matériel n’accélère.Pendant 50 ans, cette loi s’est vérifiée… Mais depuis plusieurs années, la courbe s’essouffle. On commence tout doucement à stagner. Cela signifie que les professionnels du numérique ne peuvent plus compter sur les évolutions matérielles pour couvrir les manques d’optimisation et de performance.Il va falloir remettre qualité et performance au centre des développements logiciels si on souhaite pouvoir continuer à élargir nos usages numériques.Si les logiciels sont effectivement plus performants, on ne devrait plus sentir le besoin de changer son matériel. Surtout si les nouvelles générations ne sont pas réellement plus puissantes que les appareils utilisés.Le seul coût matériel pourrait être celui de la réparation, réduisant ainsi considérablement l’empreinte environnementale du numérique.
  • Les crises environnementales : le changement d'affectation des sols

    04:04|
    Nouvel épisode sur les crises environnementales !Les activités humaines utilisent une part de plus en plus importante de l'espace au sol. Les espaces naturels comme les forêts, les marais ou les prairies sont remplacés par des zones urbaines ou agricoles.Or, en fonction de l'usage, les terres n'ont pas les mêmes propriétés environnementales en termes :- d'accueil de la biodiversité (BP)- de résistance à l'érosion (ER)- de stockage de l'eau souterraine (GR)- de perméabilité du sol (MF)On a pu prouver que l'impact environnemental des zones artificielles est bien plus important que les zones naturelles (source : Bos et al. 2016). Donc en rasant une forêt pour construire un ville, on nuit à la biodiversité et au cycle de l'eau.Quoique modeste, le numérique joue un rôle dans ces modifications des paysages, notamment avec l'installation de mines. En effet, on n'hésite pas à raser les forêt ou autre partout où les gisements en métaux sont assez intéressants pour être exploitésDans le monde, 90% de la déforestation sert pour l'agriculture. Il convient donc de faire attention à ce que l'on mange pour éviter d'avoir une de grosse empreinte sol dans son alimentation (cf graphique plus bas). On peut constater qu'une tomate a une empreinte mille fois moindre par rapport au bœuf (source : Agribalyse).Plus d'informations et source sur : https://simbios.fr/blog/2024/09/30/changement-affectaction-sols
  • Les crises environnementales : la formation d'ozone photochimique

    03:40|
    Cet article fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde la formation d’ozone photochimique au niveau de la troposphère.L’ozone troposphérique, c’est-à-dire à moins de 10 km d’altitude est néfaste pour la santé humaine et pour les écosystèmes.Voici quelques conséquences de l’ozone sur la santé humaine :irritations des yeux ou des voies respiratoiresbaisse des performances physiquesœdèmes pulmonaires dans les cas les plus graveshausse du risque de maladies respiratoiresAu niveau de la troposphère l’ozone perturbe la photosynthèse des plantes. Pour rappel, la couche d’ozone (à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude) protège des rayonnements ultra-violets qui nuisent également à la photosynthèse. En fonction de l’altitude, l’ozone préserve ou nuit donc à la flore.Au-delà de la photosynthèse, les plantes peuvent également absorber l’ozone, ce qui provoque des dégâts visibles sur leurs feuilles et nuit à leur croissance.L’essentiel de la pollution par l’ozone résulte de réactions chimiques complexes qui ne se produisent que par forte chaleur.Les activités humaines émettent des gaz précurseurs dont :les oxydes d’azote (NO et NO2) issus de combustionsles composés organiques volatils produits par l’industrie (peintures, colles, enduits vernis…)D’après Citepa , en France, les émissions de COVNM ont largement réduit en passant de plus de 2,5 millions de tonnes COVNM en 1991 à moins de 0,6 million de tonnes COVNM en 2018.On a donc divisé nos émissions par presque 5 en moins de 30 ans.Plus d'information et source dans l'article : Les crises environnementales : la formation d'ozone photochimique
  • Un bug qui paralyse l'économie

    02:13|
    Vendredi 19 juillet 2024, une panne informatique a touché de très nombreuses entreprises. La conséquence la plus visible, c’était que de nombreux avions sont restés cloués au sol au quatre coins de la planète. La bourse de Londres a également été perturbée ainsi que de nombreux médias (dont TF1 et Canal +).Cette panne due à une mise à jour corrompue d’un logiciel édité par la société CrowdStrike met en évidence à quel point nous sommes dépendants, non seulement des outils numériques, mais surtout que ces outils sont gérés par les mêmes entreprises et mêmes logiciels.Le bug d’un seul logiciel a affecté des entreprises très variées partout sur la planète. C’est assez effrayant de voir la puissance que possède une entreprise comme CrowdStrike. Je suppose que comme moi, vous n’aviez pas entendu parler de cette organisation avant ces événements.
  • Les crises environnementales : les particules

    05:25|
    Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde les émissions de particules.Les principaux secteurs responsables des particules sont :les usages domestiques notamment le chauffage avec la combustion de bois, charbon, ou fuelle transport (usure des freins, pneus, routes et échappements des moteurs thermiques)la gestion des déchets (incinération)l’agriculture (labour, moisson…)l’industrieLes particules sont nocives pour la santé. Leur impact diffère en fonction de leur taille, les plus grosses affectent uniquement les voies supérieures alors que les plus petites peuvent aller jusque dans le sang. Ensuite, en fonction de leur composition chimique, l’exposition chronique aux particules peut avoir des répercussions sanitaires plus ou moins graves :irritationsaggravation de problèmes respiratoires existants (asthme, allergies, bronchites…)hausse du risque de maladies respiratoires et cardio-vasculairesCancers pulmonairesMais aussi diabète, maladies neurodégénératives… ( source )Plus d'information et sources dans l'article dédié.
  • A quoi correspond le numérique responsable ?

    04:54|
    Quand on entend parler de numérique responsable, on entend souvent des définitions différentes en fonction des gens ou organismes qui en parlent. Je note d’ailleurs une confusion assez récurrente entre le Green IT et le numérique responsable.Les thématiques du numérique responsable :Diminuer les impacts négatifs que peuvent générer les technologies numériquesSobriété numérique ou Green ITRaisonner les usages numériquesDes outils pour toutes et tousUtiliser le numérique comme outil pour rendre le monde meilleur
  • L'impact environnemental de la production d'électricité

    08:28|
    L’électricité, c’est bien pratique dans notre vie… mais dès lors que l’on parle de sa production, il semble qu’aucun moyen de production ne soit satisfaisant.Voici généralement les reproches que l’on peut entendreLes énergies fossiles sont responsables du dérèglement cliamtiqueLe nucléaire produit des déchets dangereux et émets des radiations nocivesL’éolien est responsable de la mort de nombreux oiseaux et chauve-souris et cela pollue l’espace visuel.Le solaire est produit à partir de panneaux photovoltaïques chinoisEt j’en passe !Je vous propose cet article pour s’y retrouver un peu. L’objectif ici est de donner des ordres de grandeurs quantitatifs sur les impacts environnementaux. On ne traitera donc pas des aspects financiers, esthétiques ou du confort sonore.L’enseignement général derrière cette étude, c’est que les énergies fossiles sont tellement nocives pour la planète qu’elles viennent complètement masquer les différences qu’il peut exister entre les différents moyens de production d’électricité alternatifs.Le débat n’est aujourd’hui pas de savoir quelles filières il faut développer. Tout ce qui peut réduire la part du charbon, du pétrole et du gaz est bon à prendre.Plus d'information; données et source dans l'article dédié.
  • Les crises environnementales : la dépletion de l'ozone stratosphérique

    03:33|
    Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde la déplétion de l’ozone stratosphérique, un problème dont vous avez sûrement déjà entendu parlé sous le nom “Trou de la couche d’ozone”.Si l’ozone troposphérique est néfaste (participation à l’effet de serre et toxicité à l’inhalation), il n’en est pas de même pour l’ozone stratosphérique.La couche d’ozone est indispensable pour la vie sur Terre (en dehors de l’eau) puisqu’elle filtre une très grande partie des rayonnements ultra-violets (UV) du soleil. Les rayons UV ont des effets directs sur l’Homme et l’environnement (cancer, cataracte, réduction de la photosynthèse).Certains gaz émis par l’Homme sont suffisamment stables pour arriver jusque dans la stratosphère et y réagissent avec l’ozone en provoquant l’élimination de ce dernier.L’humanité a pris conscience de ce problème dans les années 1980. En 1987, le protocole de Montréal est signé par 36 pays. Ce protocole vise à réduire et à terme à éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d’ozone. On peut parler de franc succès ! Il suffit de voir l’évolution de la consommation de substances appauvrissement la couche d’ozone au fil du temps.La concentration d’ozone dans la stratosphère est mesurée en unité Dobson (DU). La limite planétaire fixée par les rapports du Stockholm Resilience Centre est de 275 DU. La valeur actuelle est de 285 DU.Encore plus que les problèmes d’acidification, le rétablissement de la couche d’ozone prouve qu’il est possible pour la communauté internationale de réagir vite face à une crise environnementale.Si le problème de la couche d’ozone est en bonne voie pour être résolu, il convient de rester vigilent. Dans l’ensemble des études environnementales, cet aspect est toujours dans les radars pour éviter les mauvaises surprises.
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