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L'AFFRANCHIE PODCAST

Bleu nuit, blouson rose, Le Printemps des Poétexsses avec etaïnn zwer

Saison 4, Ep. 38

LE PRINTEMPS DES POÉTESSES

Rencontre avec etaïnn zwer à l'occasion de la publication de son livre de poésie, Bleu nuit, blouson rose, aux éditions du commun.

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Un texte très libre, une histoire d'amour, sur plusieurs étés, entre deux êtres aux genres mouvants, une banlieue de campagne non identifiable et des voyages vrais et fantasmés, des raves, du (éco-)sexe, des forêts, de grandes déclarations, des petites annonces, beaucoup de rêves et de questions. Une histoire d'amour avec sa fantaisie, son désir qui cherche et qui explose en plein le ciel, et ses mille ruptures (douéx pour sublimer la fin).

Un récit de métamorphose qui se résout par fragments et par correspondances. Qu'est-ce qu'on fait de l'errance et du sens d'appartenir (belonging) dans un monde abîmé, comment on survit l'amour comme mythologie, qu'on signe avec sa bouche, ou pas...


Photo :  Anna Broujean

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  • 48. Poésies méchantes et dégénérées avec Juliette Langevin et névé dumas

    01:06:17
    Rencontre croisée avec névé dumas et Juliette Langevin à l'occasion de leurs publications aux éditions L'Oie de cravan, mais d'éditions québécoise de poésie.névé dumas écrit dans poème dégénéré, poésie ancrée dans une profonde éthique de la relation. Elle invente un langage qui traverse les identités, les transcende sans pour autant les nier. Elle utilise pour cela une langue (la langue, le plus long muscle du corps) sensuelle et vorace, incarnée, douée d’une pulsion vitale très forte, et ouvre des mondes densément peuplés qui s’attachent à troubler, en une dévoration lente, le rapport colonial au territoire. La dégénérescence est proposée alors comme condition de la possibilité d’être au monde, la transféminité des rivières, comme le lieu où « l’amitié conspire avec le territoire ».Ce recueil envoûtant poursuit le travail de compostage du précédent livre de névé, pourritures terrestres, paru chez L’Oie de Cravan à l’automne 2020.Dans Fille méchante, Juliette Langevin parle sans compromis de travail du sexe, d’amour et d’amitié, de dépendance, de solitude et d’Internet. C’est une œuvre pleine d’humour, de poésie et de violence, dotée d’un puissant sens de l’image et de la dérision.
  • 47. Pour un FEMINIST GAZE avec Azélie Fayolle

    47:13
    Rencontre avec Azélie Fayolle, à l'occasion de la parution de son livre, Des femmes et du style, pour un FEMINIST GAZE, aux éditions Divergences.Un spectre hante l'histoire de la littérature : des femmes écrivent, et sont (parfois) lues. L'histoire, s'écrivant de mémoire d'hommes, délaisse, néglige et relègue dans l'oubli les productions des femmes. Toujours ramenés au témoignage, si possible doloriste, et critiqués parce que « victimaires », les textes féministes ont pourtant une histoire et, disons-le, du style. Cet essai propose, d'un point de vue qui pourrait être celui d'une féministe découvrant le féminisme, un parcours à travers des genres et des oeuvres littéraires où se construit quelque chose comme un feminist gaze. Plus engagé que le female gaze, il traduit en registres les émotions d'une vie de femme confrontée à la domination masculine, choisissant en réponse le rire, la révolte et l'utopie - toujours avec style.
  • 46. Le chant de la rivière avec Wendy Delorme

    46:23
    Rencontre avec Wendy Delorme, à l'occasion de la parution de son roman, LE CHANT DE LA RIVIÈRE, aux éditions Cambourakis.Deux amoures coulent l’une dans l’autre, l’une avec l’autre. Dans Le chant de la rivière, il y a la douceur du temps qui passe ensemble et l’intensité des instants partagés quand le temps est cette fois-ci compté. Quand deux histoires à un siècle d’écart s’entrecroisent grâce aux flots tourbillonnants de la rivière, on se retrouve face à l’histoire de l’eau et du temps, comme cette tendre ritournelle qui se charge d’espoirs et de tendresse. L’écriture de Wendy Delorme est une caresse politique, de celle qui vous ouvre la voie de l’apaisement, le feu, sans la brûlure. Photo © Arsène Marquis
  • 45. Contrecarrer les imaginaires d'extrême droite avec Nathalie Sejean

    50:04
    Quand un jour de printemps, Nathalie Sejean me demande si ça me plairait qu’on organise ensemble une soirée coups de cœur, je suis, pour tout vous dire un peu impressionnée. Parce qu’elle me dit aussi, c’est moi qui te pose les questions et toi tu racontes. Mais le trac ne m’a jamais empêché de dire oui, alors voici un épisode un peu spécial autour des livres à glisser dans vos poches. Quelques jours avant cette soirée, nous avons lancé avec les consœurs et confrères libraires un mouvement pour contrecarrer les imagines d'extrême droite, il s'est avéré que les livres dont nous allons vous parler débordent d'espoir et de ces imaginaires révolutionnaires. Voici la liste des livres présentés :BECKY CHAMBERS, Histoires de moine et de robot, duologie publiée aux éditions L'Atalante.BECKY CHAMBERS, Les Voyageurs tome 1, L'espace d'un an, et tome 2, Libration, éditions L'Atalante puis Le livre de poche.HOLLY RINGLAND, Les fleurs sauvages, éditions Mazarine Fayard, puis Le livre de poche.AUDUR AVA OLAFSDOTTIR, Eden, éditions Zulma.VINCIANE DESPRET, Habiter en oiseau, éditions Actes sud.CAMILLE CORNU, Photosynthèses, éditions Cambourakis.ALICE ZENITER, Je suis une fille sans histoire, Des écrits pour la parole, L'Arche éditrice.
  • 44. À nos désirs, dans l'intimité des lesbiennes avec Élodie Font

    47:57
    Rencontre avec Élodie Font à l'occasion de la parution de son livre À nos désirs, dans l'intimité des lesbiennes à La Déferlante éditions.À quoi ressemble l’intimité des lesbiennes ? Les baisers, les premières fois, les « oui » et les « non », les caresses, les étreintes, les orgasmes… Après avoir raconté l’acceptation de son homosexualité dans la bande dessinée Coming in, Élodie Font explore la sexualité des lesbiennes à partir d’une matière foisonnante et inédite : les témoignages de 1 200 femmes de 14 à 87 ans auxquels elle mêle ses réflexions et sa propre histoire. À nos désirs offre une plongée dans la sexualité lesbienne si souvent invisibilisée, fantasmée, caricaturée.Photo : Léa Crespi
  • 43. Décoder Disney-Pixar avec Célia Sauvage

    01:00:05
    Rencontre avec Célia Sauvage à l'occasion de la parution de son livre, Décoder Disney-Pixar, Désenchanter et réenchanter l'imaginaire, aux éditions Daronnes.Même si vous n'avez jamais regardé un film d'animation de Disney ou de Pixar, vous êtes sûrement en capacité d'en citer au moins cinq. C'est aussi ça la magie de Disney-Pixar : une formidable machine capitaliste qui vient s'immiscer dans l'imaginaire des enfants et donc des futur·es adultes depuis 1923. Saurez-vous deviner les messages véhiculés ? De plus en plus, une critique est émise sur l'hétéronormativé de ces œuvres, mais saurez-vous dire qui sont les personnages non blancs, non valides et queer, et la manière dont ils sont représentés ? Que signifie la couleur violette des méchant·es ? Comment sont représenté·es les pères, les mères et les familles ? Si on chausse nos nouvelles lunettes d'expert·es, que nous disent ces films de Disney-Pixar, de notre société et de nous-mêmes ? Grâce à cet ouvrage, vous pourrez enfin décoder les 102 films de Disney-Pixar, en croisant les outils d'analyse du cinéma et des cultural studies (avec des bingos pour vous aider !).
  • 42. Clémence en colère avec Mirion Malle

    37:47
    Rencontre avec Mirion Malle à l'occasion de la parution de sa bande dessinée, Clémence en colère, aux éditions La Ville brûle.Clémence est en colère. Une colère si forte, si envahissante qu'elle l'empêche de vivre. Sentant qu'un point de non retour est atteint, elle rejoint un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. Auprès d'elles, grace à elles, Clémence va chercher (et trouver !) le moyen de faire autre chose de cette colère. Comme toujours, Mirion Malle nous entraîne au plus près de son héroïne et de ses émotions. C'est avec Clémence que se clôt le cycle initié par Mirion Malle avec C'est comme ça que je disparais (2020), suivi de Adieu triste amour (2022). Trois romans graphiques qui abordent avec force et sensibilité la guérison, la sororité, le soutien, l'écoute.Photo : Ella HermëVous pouvez retrouver d'autres épisodes en compagnie de Mirion Malle sur L'Affranchie podcast :La Princesse sans reflet : https://shows.acast.com/l-affranchie/episodes/la-princesse-sans-reflet-avec-mirion-malle-et-marine-peyrardC'est comme ça que je disparais : https://shows.acast.com/l-affranchie/episodes/cest-comme-ca-que-je-disparais-rencontre-avec-mirion-malleBonnes écoutes !
  • 41. La charge raciale avec Douce Dibondo

    54:12
    Rencontre avec Douce Dibondo à l'occasion de la parution de son livre La charge raciale, vertige d'un silence écrasant aux éditions Fayard.« Toutes les personnes racisées sont des génies de l’adaptation. Penser à ne pas paraître “trop” noire, arabe ou asiatique, adopter une manière de parler, de s’habiller, de rire, réfléchir aux musiques choisies en soirée, renoncer à porter des capuches pour éviter la police… Bref, la charge raciale, c’est tout planifier quand on évolue dans des milieux majoritairement blancs et qu’on ne l’est pas. » Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, cyclique des morts et des agressions qui s’accumulent de la Méditerranée aux quartiers populaires. Puis celle d’une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité.Douce Dibondo fait le constat d’un silence autour d’une blessure cachée dont la plaie brûle vive la peau des personnes noires et racisées : la charge raciale. Dans son premier essai, la journaliste indépendante, poète et militante afroqueerféministe mêle psychanalyse, art et témoignages pour en montrer tout l'impact.Quand la bonne conscience blanche ne suffit plus et que le racisme qui gangrène notre société devient insoutenable, l’ouvrage de Douce Dibondo se veut un guide de survie salvateur et un manuel politique pour une émancipation future.   Douce Dibondo est écrivaine. En 2018, elle se fait connaître pour son podcast Extimité monté avec le journaliste Anthony Vincent, dans lequel iels donnent la parole aux personnes minorisées à la croisée de plusieurs oppressions (racisme, misogynie, handiphobie, homophobie, transphobie).Photo : Céline Nieszawer-Leextra
  • 40. Frénésies, Le Printemps des Poétexsses avec Stéphanie Vovor

    40:38
    LE PRINTEMPS DES POÉTEXSSESRencontre avec Stéphanie Vovor à l'occasion de la publication de son livre de poésie, Frénésies aux éditions du Castor astral.____« Il y a une zone, dans la rétine, où il n’existe pas de cellules photoréceptrices, c’est une zone où l’on ne voit pas :on l’appelle la tache aveugle, ou encore la tache de Mariotte, du nom de son découvreur.C’est une absence absolue de sensation visuelle, un trou noir optique.Une lacune, cachée au beau milieu d’un chef-d’œuvre de capteurs.Je l’ignore, et pour toujours ce sera un secret, mais si je pouvais l’inventer il me semblerait qu’à l’endroit précis de la tache aveugle, il y a mon attente. »À travers ce récit poétique, politique et social, Stéphanie Vovor dépeint la jeunesse des classes moyennes et des périphéries.Préface de Jean D’Amérique