Partager

cover art for Y a-t-il des grottes sur la Lune ?

Choses à Savoir - Culture générale

Y a-t-il des grottes sur la Lune ?

Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !

More episodes

View all episodes

  • Pourquoi les carreaux sont-ils blancs dans le métro parisien ?

    02:01|
    Les carreaux blancs du métro parisien, présents dans de nombreuses stations depuis son inauguration en 1900, ne sont pas un choix purement esthétique. Leur présence résulte d’une combinaison de contraintes pratiques, techniques et symboliques propres à l’époque de la conception du réseau souterrain.  Une question d’éclairage et de propreté Au début du XXᵉ siècle, l’éclairage dans les espaces publics était loin d’être aussi performant qu’aujourd’hui. Les stations du métro parisien, entièrement souterraines et souvent exiguës, avaient besoin d’une solution pour maximiser la luminosité. Les carreaux blancs émaillés, réfléchissant la lumière, répondaient parfaitement à cette contrainte. Ils permettaient de diffuser efficacement l’éclairage fourni par les lampes à incandescence, rendant les stations plus lumineuses et accueillantes. De plus, ces carreaux étaient appréciés pour leur facilité d’entretien. Leur surface lisse et brillante pouvait être nettoyée rapidement, une nécessité pour maintenir une apparence de propreté dans un espace souterrain à forte affluence. Cela participait à l’image d’un métro moderne et hygiénique, en ligne avec les préoccupations de santé publique de l’époque.  Un choix architectural et économique L’utilisation de carreaux émaillés blancs dans le métro parisien s’inscrit également dans un contexte architectural. Le style des stations, conçu par les ingénieurs et architectes sous la direction de Fulgence Bienvenüe, s’inspirait de l’Art nouveau. Les carreaux émaillés, produits en série, étaient relativement économiques et faciles à poser, ce qui convenait parfaitement à un projet d’une telle ampleur. Ces carreaux avaient également une fonction structurante : leur petite taille permettait de couvrir les surfaces courbes des voûtes caractéristiques des stations parisiennes, tout en offrant une finition uniforme et élégante.  Une identité visuelle intemporelle Avec le temps, les carreaux blancs sont devenus une véritable signature du métro parisien, contribuant à son charme et à son identité. Leur simplicité intemporelle traverse les décennies, bien qu’ils soient parfois remplacés ou complétés par des designs plus modernes dans certaines stations rénovées.  En résumé Les carreaux blancs du métro parisien, initialement choisis pour maximiser la lumière et faciliter l’entretien, sont le résultat d’un mariage entre fonctionnalité, esthétique et innovation industrielle. Ils témoignent de l’ingéniosité des concepteurs de ce réseau, devenu un symbole de Paris.
  • Pourquoi dit-on un “cousin Germain” ?

    01:51|
    L'expression "cousin germain" trouve son origine dans le droit romain et, plus précisément, dans l'usage du mot "germanus" en latin, qui signifie "véritable" ou "authentique". Ce terme était utilisé pour désigner des liens familiaux étroits et directs. Voyons comment cette appellation a évolué pour désigner nos cousins au premier degré.  Une origine juridique et linguistiqueDans le latin médiéval, "germanus" qualifiait des frères et sœurs, c'est-à-dire des membres d’une même fratrie, partageant les mêmes parents. Par extension, le terme a été utilisé pour désigner les cousins dont les parents sont eux-mêmes frères et sœurs, soulignant leur lien familial proche et direct. Au fil du temps, le français a conservé cette notion en adaptant l’expression. Le mot "cousin", issu du latin "consobrinus", qui désigne les enfants de deux sœurs, a été enrichi par l’ajout de "germain" pour marquer cette proximité particulière entre cousins au premier degré (les enfants de deux frères ou de deux sœurs, ou d’un frère et d’une sœur). Ainsi, un "cousin germain" est un cousin avec lequel on partage au moins un grand-parent.  Une distinction importanteCette expression se distingue d’autres termes utilisés pour qualifier des relations familiales plus éloignées. Par exemple :- Un cousin issu de germain est l’enfant du cousin germain d’un des parents.- Un petit-cousin est l’enfant du cousin germain d’une personne.  Un héritage des anciennes famillesL’utilisation de l’expression a également été renforcée par son rôle dans les généalogies aristocratiques et royales, où le degré de parenté était crucial pour des questions de succession, d’héritage ou d’alliance. Déterminer si une personne était un cousin "germain" permettait d’établir clairement ses droits dans un cadre légal ou dynastique. Ainsi, "cousin germain" témoigne de l’influence du droit romain sur notre langue et notre perception des relations familiales, tout en restant un joli clin d'œil à la précision de la généalogie. Une histoire à la croisée des mots et des liens de sang !
  • Quelle est l’origine surprenante de la musique de Tétris ?

    01:58|
    La musique emblématique de Tetris, le jeu vidéo culte créé par le programmeur russe Alexey Pajitnov en 1984, a une origine surprenante qui plonge dans le patrimoine culturel russe. Ce morceau, connu sous le nom de "Korobeiniki", est en réalité une ancienne chanson folklorique russe datant du XIXᵉ siècle.L’origine de "Korobeiniki""Korobeiniki" est une chanson populaire basée sur un poème de Nikolai Nekrasov, écrit en 1861. Le mot "Korobeiniki" désigne les colporteurs itinérants de l’époque, qui transportaient leurs marchandises dans des paniers pour les vendre sur les marchés. La chanson raconte une histoire romantique entre un colporteur et une jeune femme, mêlant commerce et flirt. Le rythme enjoué et entraînant de cette chanson en a fait un morceau souvent joué lors de célébrations ou de danses folkloriques.Comment "Korobeiniki" est devenu la musique de TetrisLorsque Alexey Pajitnov a conçu Tetris à Moscou, il n’y avait pas encore de bande sonore associée au jeu. Ce n’est qu’en 1989, avec la sortie de Tetris sur la Game Boy de Nintendo, que "Korobeiniki" a été introduite comme musique principale. Hirokazu Tanaka, compositeur japonais travaillant pour Nintendo, a arrangé le morceau folklorique pour l’adapter au style électronique et rythmique du jeu, tout en conservant son essence traditionnelle.Le choix de "Korobeiniki" pour Tetris est lié à l’identité russe du jeu. À l’époque, la Russie était encore l’Union soviétique, et les références culturelles russes faisaient partie intégrante de l’esthétique du jeu, renforçant son caractère unique et mémorable.L’impact de la musiqueDepuis son inclusion dans Tetris, "Korobeiniki" est devenue indissociable du jeu et est désormais connue dans le monde entier comme la "musique de Tetris". Sa mélodie dynamique s’accorde parfaitement au rythme effréné du jeu, augmentant la tension et l’immersion des joueurs. Au fil des années, elle a été réarrangée et remixée à de nombreuses reprises, apparaissant même dans des concerts symphoniques et des reprises modernes.En résuméL’histoire de la musique de Tetris, née d’un poème folklorique russe, montre comment un morceau traditionnel peut transcender son époque et devenir un symbole culturel mondial, grâce à un simple jeu vidéo. Une véritable fusion entre patrimoine et modernité.
  • Quelle est l’origine surprenante des mocassins ?

    02:00|
    Les mocassins, ces chaussures confortables et intemporelles, tirent leurs origines des pratiques ingénieuses des peuples autochtones d'Amérique du Nord. Mais ce qui rend leur histoire particulièrement amusante, c'est la manière dont ces chaussures simples ont su captiver les pieds du monde entier, passant des forêts sauvages aux podiums de mode. Le mot « mocassin » vient du terme algonquin makasin, qui signifie « chaussure ». Les Amérindiens les fabriquaient à partir de cuir souple, souvent en peau d'élan ou de cerf, pour offrir une protection légère et flexible dans des environnements variés. Chaque tribu avait ses propres variantes, avec des perles ou des broderies qui racontaient des histoires uniques. Ces chaussures n'étaient pas seulement pratiques ; elles étaient un véritable symbole culturel. La véritable touche d'humour dans l’histoire des mocassins réside dans leur popularisation. Lors de la colonisation de l’Amérique, les colons européens, qui portaient des bottes rigides et peu pratiques, furent séduits par le confort des mocassins. Les colons, souvent épuisés par leurs longues marches, trouvèrent ces chaussures si confortables qu'ils commencèrent à les adopter... parfois avec un certain manque de style ! Imaginez un Anglais guindé en redingote, tentant maladroitement de porter des mocassins ornés de perles. Au fil des siècles, les mocassins devinrent des icônes de la mode. Dans les années 1930, la marque américaine G.H. Bass ajouta un détail pratique : une petite ouverture sur le dessus, idéale pour glisser un penny, donnant ainsi naissance aux « penny loafers ». Curieusement, ces mocassins à pièce sont devenus incontournables dans les universités américaines. Les étudiants glissaient une pièce de monnaie dans la fente, non pas pour la mode, mais pour avoir de quoi passer un appel téléphonique d’urgence ! Aujourd’hui, les mocassins sont omniprésents, que ce soit en version classique, chic ou décontractée. Ils sont devenus une véritable passerelle entre tradition et modernité, alliant le savoir-faire des Premières Nations à l’élégance contemporaine. Et tout cela, grâce à une chaussure née dans les forêts, conçue pour épouser les pas de la nature. Une belle leçon de confort et de style intemporel, avec une petite touche d'humour historique !
  • Pourquoi certaines personnes ont un trou à coté de l’oreille ?

    01:55|
    Certaines personnes naissent avec un petit trou près de l'oreille appelé sinus préauriculaire. Ce phénomène est une anomalie congénitale bénigne, relativement rare, qui touche environ 0,1 à 0,9 % des populations en Europe et aux États-Unis, mais jusqu'à 4 à 10 % dans certaines régions d'Afrique et d'Asie. Formation et origineLe sinus préauriculaire se forme pendant le développement embryonnaire, généralement autour de la 6e semaine de gestation, lorsqu'apparaissent les arcs branchiaux ou arcs pharyngiens. Ces arcs sont des structures embryonnaires primitives qui jouent un rôle clé dans le développement de la tête et du cou, notamment des oreilles, de la mâchoire et du pharynx.Chez les poissons, ces arcs branchiaux donnent naissance à des branchies, mais chez les mammifères, ils évoluent pour former d'autres structures. Le sinus préauriculaire pourrait être lié à une fusion incomplète ou à un défaut de développement des bourgeons auriculaires, des structures embryonnaires responsables de la formation de l'oreille externe. Une réminiscence des branchies ?Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que le sinus préauriculaire pourrait être une trace évolutive des branchies de nos lointains ancêtres aquatiques, ce qui expliquerait son emplacement à proximité de l'oreille. Cependant, cette idée reste spéculative et n'est pas directement prouvée. Le sinus est surtout considéré comme une anomalie de fusion embryologique, sans lien fonctionnel avec les branchies. Aspects cliniquesLe sinus préauriculaire est généralement asymptomatique et sans conséquences médicales. Cependant, il peut parfois s'infecter ou développer des kystes, nécessitant un traitement antibiotique ou une intervention chirurgicale pour le retirer. Une curiosité bénigneEn résumé, le sinus préauriculaire est une petite curiosité biologique qui témoigne des processus complexes de notre développement embryonnaire, avec une possible résonance évolutive remontant à l'époque où nos ancêtres vivaient sous l'eau.
  • Quel est le mot universellement compris ?

    02:33|
    Une équipe de linguistes de l'institut Max-Planck de psycholinguistique aux Pays-Bas a fait une découverte remarquable en 2013 : l'existence d'un mot véritablement universel, "hein?" (ou ses équivalents), présent dans 31 langues différentes à travers le monde. Ce qui rend cette découverte particulièrement intéressante est que ce mot ne semble pas avoir été emprunté d'une langue à une autre, mais s'être développé de manière indépendante dans diverses cultures. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené une étude approfondie, analysant des conversations informelles dans des contextes très variés, allant des grandes métropoles aux villages les plus reculés. Dans certains cas, ils se sont même immergés pendant plusieurs semaines dans des communautés isolées pour observer et enregistrer des échanges spontanés. Ce mot universel partage des caractéristiques phonétiques remarquablement similaires dans toutes les langues étudiées. Il est systématiquement monosyllabique, prononcé avec une intonation interrogative, et souvent accompagné d'un léger coup de glotte. Sa fonction est également identique partout : il sert à signaler une incompréhension et à demander une clarification dans la conversation. Les chercheurs expliquent ce phénomène par ce qu'ils appellent une "convergence évolutive", concept emprunté à la biologie. Tout comme différentes espèces peuvent développer des caractéristiques similaires face à des défis environnementaux communs, les langues auraient évolué vers une solution commune pour répondre au besoin universel de gérer les incompréhensions dans les conversations. Cette découverte est d'autant plus significative qu'elle remet en question l'un des principes fondamentaux de la linguistique : l'arbitraire du signe, selon lequel il n'existe normalement pas de lien direct entre le son d'un mot et sa signification. "Hein?" semble constituer une rare exception à cette règle. Contrairement à des sons instinctifs comme les pleurs ou les gémissements, "hein?" est un mot qui s'apprend au cours du développement linguistique. Les enfants l'acquièrent en observant son usage dans les interactions sociales. Sa simplicité phonétique et sa prosodie interrogative en font un outil optimal pour réagir rapidement et clarifier une situation sans interrompre le flux naturel de la conversation. Cette découverte, récompensée par un Ig Nobel en 2013, illustre comment le langage humain peut développer des solutions universelles pour répondre à des besoins de communication fondamentaux, transcendant ainsi les barrières culturelles et linguistiques. 
  • Pourquoi n’y a-t-il pas de rideaux aux Pays-Bas ?

    02:09|
    Aux Pays-Bas, l'absence de rideaux ou leur ouverture constante dans de nombreuses habitations est une particularité culturelle qui intrigue les visiteurs. Cette pratique repose sur des raisons historiques, culturelles et sociales profondément enracinées dans la société néerlandaise.  Un héritage historique et religieux L'origine de cette habitude remonte à l’époque de la Réforme protestante au XVIe siècle. Aux Pays-Bas, le protestantisme, en particulier le calvinisme, a joué un rôle central dans la culture. Cette doctrine valorisait la transparence, la simplicité et la moralité. Les maisons aux fenêtres ouvertes reflétaient ces valeurs : laisser les rideaux tirés permettait de montrer aux voisins que les occupants n’avaient rien à cacher et menaient une vie honnête et vertueuse. Ce souci de transparence visait également à décourager les comportements jugés immoraux ou répréhensibles. Une maison aux fenêtres ouvertes indiquait que les propriétaires n’avaient pas peur du regard des autres, car leur vie privée était irréprochable.  Une société ouverte et égalitaire Aujourd’hui, bien que les motivations religieuses aient perdu de leur importance, cette habitude persiste en grande partie en raison des caractéristiques de la société néerlandaise, qui valorise l’ouverture, l’égalité et la communauté. Les Néerlandais cultivent un sentiment de proximité avec leurs voisins et considèrent que des fenêtres non obstruées favorisent une interaction visuelle et une certaine convivialité. De plus, l’idée d’un espace intérieur visible reflète une mentalité égalitaire. Montrer son intérieur, même modeste, témoigne d’une absence de prétention et d’un rejet des barrières sociales. Les Néerlandais ne cherchent pas à impressionner ou à cacher leur vie quotidienne.  Une pratique liée à l’architecture L’architecture néerlandaise contribue également à cette particularité. Les maisons, souvent construites en rangées le long des canaux ou des rues étroites, sont dotées de grandes fenêtres qui laissent entrer la lumière naturelle, un atout précieux dans un pays où les journées grises sont fréquentes.  Un choix personnel Cependant, tous les Néerlandais ne suivent pas cette tradition. Dans les grandes villes comme Amsterdam ou Rotterdam, influencées par la diversité culturelle, l’utilisation de rideaux ou de stores est devenue plus courante, reflétant des pratiques modernes.  En résumé L’absence de rideaux aux Pays-Bas est un mélange d’héritage calviniste, de valeurs égalitaires et d’une architecture favorisant la lumière naturelle. Cette pratique, bien que moins universelle aujourd’hui, reste un symbole de transparence et de simplicité dans la culture néerlandaise.
  • Pourquoi dit-on que le couleur magenta n’existe pas ?

    02:06|
    La couleur magenta est un mystère fascinant, souvent qualifiée de "couleur qui n’existe pas". Mais qu’entend-on exactement par là ? Plongeons dans les secrets de la perception visuelle pour comprendre ce phénomène.  D’abord, il faut savoir que la vision des couleurs repose sur un mécanisme complexe. Nos yeux contiennent des cellules appelées cônes, sensibles à trois types de longueurs d’onde lumineuses : le rouge, le vert et le bleu. Ces signaux sont envoyés à notre cerveau, qui les combine pour produire la vaste palette de couleurs que nous percevons. Cependant, toutes les couleurs que nous voyons n’existent pas forcément comme des longueurs d’onde distinctes dans le spectre lumineux.  Prenez l’arc-en-ciel, par exemple. Il va du rouge au violet, en passant par l’orange, le jaune, le vert et le bleu. Mais il manque une couleur : le magenta. Pourquoi ? Parce que le magenta n’a pas sa propre longueur d’onde. Il est en fait une création de notre cerveau. Cette couleur apparaît lorsque nos yeux captent simultanément de la lumière rouge et de la lumière bleue, sans lumière verte entre les deux pour créer une transition. Incapable de détecter un "pont" dans le spectre, le cerveau invente une couleur pour combler ce vide : le magenta.  Cela fait du magenta une couleur subjective, totalement dépendante de notre perception. Dans un sens physique, elle n’existe pas, puisqu’elle ne correspond à aucune onde lumineuse spécifique. C’est un pur produit de notre esprit.  Ce phénomène souligne à quel point la vision des couleurs est personnelle. Les couleurs que nous voyons sont des interprétations, des constructions mentales qui traduisent des signaux lumineux. Ce qui est encore plus fascinant, c’est que le magenta n’est pas unique : il existe d’autres "couleurs impossibles", comme certaines nuances de bleu-rouge ou de jaune-vert, que notre cerveau ne peut appréhender.  Ainsi, le magenta est une sorte d’illusion. Ce n’est pas une réalité physique, mais une preuve éclatante de la créativité du cerveau humain. En fin de compte, il nous rappelle que notre perception du monde est une merveilleuse combinaison de biologie, de science et de subjectivité.
  • Pourquoi appelle-t-on les armatures des parapluies des "baleines" ?

    01:35|
    Les armatures des parapluies sont appelées "baleines" en raison de leur origine historique. Ce terme remonte à une époque où ces structures étaient littéralement fabriquées à partir de fanons de baleine, un matériau prisé pour sa souplesse et sa résistance.L'origine des "baleines" dans les parapluiesDans les siècles passés, les parapluies et ombrelles étaient considérés comme des objets luxueux. Pour leur fabrication, les artisans utilisaient des fanons de baleine, prélevés sur certaines espèces, comme la baleine franche ou la baleine boréale. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les fanons ne sont pas des os, mais des plaques de kératine situées dans la bouche de ces cétacés, permettant de filtrer le plancton.Les fanons de baleine présentaient des propriétés idéales pour les armatures de parapluies et d'ombrelles : ils étaient à la fois flexibles, légers, résistants à la torsion, et faciles à découper et modeler. Leur souplesse leur permettait de résister au vent tout en offrant une structure solide au tissu du parapluie.Une évolution vers des matériaux modernesAvec le déclin de la chasse à la baleine et l’apparition de nouveaux matériaux au XIXe siècle, les fanons furent progressivement remplacés par des métaux légers comme l’acier et, plus tard, par des alliages ou des matériaux synthétiques comme la fibre de verre. Ces matériaux étaient non seulement plus économiques à produire, mais aussi moins dépendants d’une ressource animale.Malgré cette évolution technologique, le terme "baleines" est resté pour désigner les armatures des parapluies, par tradition et par habitude.D'autres usages des fanonsIl est intéressant de noter que les fanons de baleine ne servaient pas uniquement aux parapluies. Ils étaient également utilisés dans la fabrication de corsets, de fouets, ou encore de cannes, toujours pour leur souplesse et leur durabilité.En résuméLe terme "baleines" pour les armatures de parapluies trouve son origine dans l’utilisation historique des fanons de baleine, un matériau autrefois prisé pour sa souplesse et sa résistance. Bien que ces armatures soient aujourd’hui fabriquées à partir de matériaux modernes, le mot "baleine" est resté, témoignant de l’héritage artisanal et culturel de cet objet du quotidien.