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Choses à Savoir - Culture générale
Pourquoi les bananes Haribo n'ont-elles pas le goût de banane ?
Rediffusion
Si vous aimez les fruits, vous devez rechercher les bonbons qui en imitent le goût. Bien sûr, ce n'est pas tout à fait le même. En effet, la saveur de ces bonbons, recréée en laboratoire, ne peut se comparer tout à fait à celle des fruits.
C'est le cas des fameux bonbons Haribo à la banane. Ils ont bien un parfum de banane, mais ce n'est pas vraiment celui du fruit acheté sur le marché. Il n'était d'ailleurs pas toujours facile de comparer, car la banane fut longtemps un fruit cher et assez rare. Le bonbon permettait donc de se faire une idée de la saveur du fruit.
Il s'agissait pourtant, nous l'avons vu, d'un goût artificiel, les premiers arômes de banane ayant été créés dès la fin du XIXe siècle. Mais si le bonbon diffère du fruit, c'est encore pour une autre raison.
Une banane disparue
Même s'il a été élaboré en laboratoire, le goût de cette confiserie imitait pourtant de près celui d'une vraie banane. Seulement voilà, vous ne la trouverez pas chez votre fruitier.
Et pour cause. La banane "Gros Michel", c'est son nom, a en effet disparu des étals des marchés. On l'en a retirée dans les années 1960. Et pourtant, cette banane, venue de Martinique, et dont les bonbons imitaient le goût, se vendait bien. En effet, sa taille et sa peau épaisse en rendaient l'exportation commode.
Quant à sa saveur, elle avait du succès auprès des consommateurs. Cette banane était en effet plus sucrée que la plupart des fruits vendus aujourd'hui. En ce sens, le bonbon Haribo, qui s'en inspire, est le témoin de saveurs disparues.
Si vous ne trouvez plus de bananes Gros Michel, c'est qu'elle a été attaquée, dans les années 1950, par des champignons qui ont dévasté les plantations. La banane étant souvent exploitée sous forme de monoculture, les maladies lui causent des ravages irréparables.
La Cavendish qui, pour l'essentiel, a remplacé la banane Gros Michel, a d'ailleurs déjà été touchée par des champignons qui ont causé de gros dégâts.
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01:48|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi le naufrage de La Minerve reste un mystère ?
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02:05|Dans les films japonais des années 1950 et 1960, il n'était pas rare de voir des amis ou des collègues de travail entrer dans des bars. Assis en tailleur, autour d'une table basse, ils versaient généreusement, dans de petits bols, le saké contenu dans des bouteilles de céramique. Il s'agissait là d'un véritable rituel.Mais les temps ont changé. En effet, les jeunes ne voient plus les choses de la même manière. Si près du tiers des Japonais de 40 à 60 ans boivent régulièrement, cette proportion descend à 8 % chez les jeunes générations.D'où l'inquiétude du gouvernement. En effet, les taxes sur les boissons alcoolisées n'ont cessé de baisser, représentant 1,7 % des recettes fiscales en 2020, contre 5 % en 1980. Une désaffection pour l'alcool que les habitudes prises durant l'épidémie de Covid ont encore accentuée. Or, la baisse de la consommation d'alcool a entraîné, en 2022, une perte de 48 milliards de yens, soit environ 350 millions d'euros.Face à cette situation, les autorités nipponnes agissent à rebours des autres gouvernements. Au lieu d'inciter sa population à boire moins d'alcool, elles l'encouragent, au contraire, à renouer avec le saké, la bière ou le whisky.Pour relancer la consommation d'alcool, le gouvernement et le fisc n'ont pas hésité à lancer des concours, dont l'un porte le titre évocateur de "saké viva". Surtout destinés à la tranche d'âge des 20-39 ans, ils consistent à susciter des idées sur la manière de rendre les boissons alcoolisées plus attractives.Ainsi, les participants doivent imaginer de nouvelles présentations pour les bouteilles d'alcool, ainsi que de nouvelles stratégies de vente. On leur demande même de réfléchir à la façon dont on pourrait vendre de l'alcool dans les "métavers", ces mondes numériques très appréciés des jeunes Japonais.Les gagnants se verront remettre des prix et ont déjà reçu l'assurance que leurs idées seront mises en pratique.Une politique qui ne choque pas grand monde, dans un pays où la promotion de l'alcool a droit de cité.Pourquoi dit-on une “armée mexicaine” ?
01:57|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi la clé de contact s'insère à gauche sur les Porsche ?
01:58|La clé de contact des Porsche s'insère à gauche pour des raisons historiques et pratiques. Cette caractéristique remonte aux premières courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans. Les pilotes devaient courir vers leurs voitures, démarrer le moteur et partir le plus rapidement possible. En plaçant la clé à gauche, les pilotes pouvaient démarrer le moteur de la main gauche tout en engageant la première vitesse de la main droite, gagnant ainsi de précieuses secondes au départ. Cette tradition a perduré dans les modèles de route pour maintenir cet héritage unique.Faits Surprenants sur PorscheOrigines Nazi : Ferdinand Porsche, le fondateur, a travaillé directement avec le régime nazi, notamment en concevant la Volkswagen Beetle à la demande d'Adolf Hitler. Cette voiture devait être un véhicule abordable pour le peuple allemand. De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, Porsche a produit des équipements militaires, dont des chars, pour l'armée allemande.Contexte historiqueVolkswagen Beetle : Conçue par Ferdinand Porsche, cette voiture a été lancée sous le régime nazi comme un projet pour motoriser l'Allemagne.Production de guerre : Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Porsche a fabriqué des véhicules militaires comme le char Tiger et d'autres équipements de guerre.Logo : Le logo de Porsche, créé en 1952, tire son origine des armoiries de la ville de Stuttgart et de l'ancien royaume de Wurtemberg. Stuttgart, où le siège de Porsche est situé, est symbolisée par un cheval cabré au centre du logo, reflétant son histoire en tant que haras. Les couleurs rouge et noire et les bois de cerf proviennent des armoiries du Wurtemberg. L'ensemble du logo, avec le nom "Porsche" en haut et "Stuttgart" au centre, symbolise à la fois l'héritage régional et l'identité de la marque.Innovation électrique : Ferdinand Porsche a conçu l'une des premières voitures hybrides en 1900, la Lohner-Porsche Mixte, un véhicule hybride essence-électricité.Pourquoi dit-on une victoire à la Pyrrhus ?
01:54|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !A quelle distance se trouve l'horizon ?
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01:51|Les moulins à discipline, ou "treadwheels," étaient des dispositifs utilisés dans les prisons anglaises du XIXe siècle comme méthode de punition et de réhabilitation des détenus. Appelés "treadwheels," en an glais elles servaient de punition et au travail forcé des détenus. Ces appareils consistaient en une grande roue que les prisonniers devaient faire tourner en marchant ou en grimpant sur des barreaux, un effort physique intense et épuisant. 1. Discipline et Punition- Contrôle de la population carcérale : Les moulins à discipline étaient utilisés pour imposer une routine stricte et une discipline rigoureuse. Le travail monotone et épuisant servait de moyen de punir les détenus tout en les empêchant de comploter ou de causer des troubles.- Dissuasion : L'épuisement physique associé à l'utilisation des moulins décourageait les comportements indisciplinés parmi les prisonniers.2. Réhabilitation par le Travail- Habitude du travail : On croyait que le travail forcé pouvait inculquer une éthique de travail aux détenus, aidant à leur réhabilitation et à leur réintégration dans la société après leur libération.- Réforme morale : Le travail pénible était vu comme un moyen de réformer moralement les détenus, en les éloignant des habitudes oisives et criminelles.3. Utilisation de l'énergie mécanique- Production d'énergie : En plus de ses fonctions disciplinaires, le treadwheel était parfois utilisé pour générer de l'énergie mécanique pour des tâches telles que le pompage de l'eau ou le broyage de grain. Cependant, cet usage pratique était souvent secondaire par rapport à l'objectif disciplinaire.4. Développement des Pratiques Pénitentiaires- Influence des Réformateurs : Les réformateurs pénitentiaires du XIXe siècle, comme Jeremy Bentham, prônaient l'utilisation du travail forcé comme moyen de réhabilitation. Le treadwheel s'inscrivait dans cette philosophie, combinant punition et utilité économique.En résumé, les moulins à discipline étaient installés dans les prisons du XIXe siècle pour imposer la discipline, réformer les détenus par le travail et parfois pour des usages utilitaires. Bien que leur utilisation ait souvent été critiquée pour ses conditions inhumaines, ils représentent une période de l'histoire pénitentiaire où la punition et la réhabilitation étaient étroitement liées.