Partager

cover art for Pourquoi l'Empire romain n'a-t-il pas conquis l'Afrique ?

Choses à Savoir - Culture générale

Pourquoi l'Empire romain n'a-t-il pas conquis l'Afrique ?

L'Empire romain atteint sa plus grande extension au début du IIIe siècle de notre ère, sous le règne de l'Empereur Septime Sévère. Il s'étend alors de la Grande-Bretagne actuelle à l'Afrique du Nord et de l'Espagne au Moyen-Orient.


Les légions romaines se sont emparées de certains territoires d'Afrique du Nord, comme l'Égypte, la Cyrénaïque (Libye) ou la Numidie (Tunisie). Mais Rome n'a pas cherché à s'implanter dans l'intérieur du continent africain.


On peut se demander pourquoi. Une première explication tient sans doute à un climat difficile, marqué par de fortes chaleurs et une grande sécheresse.


Cependant, les soldats romains sont réputés pour leur endurance. Leurs pérégrinations, d'un bout à l'autre de l'Europe, et même au-delà, les ont habitués au froid et aux variations de températures.


Ce n'est pas à dire, pourtant, que les Romains se désintéressaient du continent africain. Ce qui éveillait leur convoitise, toutefois, ce n'est pas la conquête de territoires, mais la possession d'or et d'esclaves.


Aussi organisent-ils des expéditions vers l'intérieur de l'Afrique, en l'an 19 avant J.-C., puis au milieu et à la fin du Ier siècle de notre ère. Elles les conduisent jusqu'à l'actuel lac Tchad et au fleuve connu aujourd'hui sous le nom de Niger.


Là, ils récoltent de l'or et capturent des esclaves, qu'ils acheminent vers les rives de la Méditerranée. Ils laissent quelques garnisons, mais ne songent nullement à prendre possession de ces contrées.


Si Rome n'a pas étendu sa domination au centre de l'Afrique, c'est encore pour une autre raison. En effet, ces régions sont peu sûres. Elles sont parcourues par des tribus nomades souvent hostiles à la présence romaine.


Les Berbères et les Maures font partie de ces peuples capables de harceler les garnisons romaines isolées et d'attaquer les convois de marchandises et de ravitaillement.


Il aurait donc fallu mobiliser des légions, dont on avait besoin ailleurs, pour contrôler des régions au climat difficile et très éloignées de Rome. Les Empereurs ont préféré s'en dispenser.

More episodes

View all episodes

  • Le phénomène du pénis d'été existe-t-il ?

    02:08|
    Le terme "pénis d'été" (ou "summer penis" en anglais) fait référence à l'idée que le pénis semble plus grand pendant les mois chauds de l'été. Bien qu'il s'agisse d'un sujet largement discuté sur internet et dans les médias populaires, il est important de comprendre les mécanismes biologiques qui pourraient expliquer ce phénomène perçu.Facteurs Physiologiques1. Température et Circulation Sanguine :  - En été, les températures plus élevées provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins, un processus connu sous le nom de vasodilatation. Cette dilatation permet une augmentation du flux sanguin vers les extrémités du corps, y compris le pénis. Avec un flux sanguin accru, le pénis peut paraître légèrement plus grand en raison de la plénitude des tissus érectiles.  2. Hydratation :  - Pendant l'été, les gens ont tendance à boire plus d'eau pour rester hydratés. Une bonne hydratation peut améliorer la circulation sanguine et le volume sanguin, ce qui pourrait également contribuer à l'apparence d'un pénis légèrement plus grand.Facteurs Psychologiques et Perceptuels1. Effet Placebo :  - La suggestion et la discussion autour du "pénis d'été" peuvent créer un effet placebo, où les individus croient percevoir une différence en raison des attentes et des suggestions sociétales.2. Habitudes Vestimentaires :  - En été, les vêtements sont souvent plus légers et moins restrictifs, ce qui pourrait contribuer à une perception différente de la taille du pénis par rapport aux mois d'hiver où les vêtements épais peuvent le comprimer.Facteurs Contextuels1. Activité Physique :  - Les gens sont généralement plus actifs physiquement en été, ce qui peut améliorer la circulation sanguine générale et avoir un effet positif sur l'apparence des organes génitaux.ConclusionBien que le phénomène du "pénis d'été" ne soit pas largement documenté dans la littérature scientifique, il existe des explications physiologiques plausibles pour ce que les hommes pourraient percevoir comme une augmentation de la taille de leur pénis pendant les mois chauds. Les variations de température, la circulation sanguine améliorée, et une meilleure hydratation sont des facteurs qui peuvent contribuer à cette perception. Cependant, il est essentiel de noter que les différences observées sont probablement subtiles et peuvent varier d'une personne à l'autre. En fin de compte, le "pénis d'été" est davantage un phénomène perçu qu'une réalité médicale avérée.
  • Pourquoi les cactus ont-ils des épines ?

    01:49|
    On le sait, il ne fait pas bon s'approcher trop près d'un cactus. En effet, ces plantes sont garnies d'épines parfois très douloureuses. Et elles ont souvent une autre particularité : elles s'enfoncent si profondément dans la chair qu'il est difficile de les retirer.
  • Pourquoi les soldats américains sont-ils surnommés "G.I." ?

    01:47|
    Le surnom "G.I." pour désigner les soldats américains a une origine intéressante et une évolution significative dans l'histoire militaire des États-Unis. Pour comprendre pourquoi les soldats américains sont appelés "G.I.", il est essentiel de retracer l'histoire de ce terme.Origine du Terme "G.I."Le terme "G.I." provient de l'armée américaine et, à l'origine, était une abréviation de "Government Issue" ou "General Issue". Durant la Première Guerre mondiale, cette abréviation était estampillée sur les équipements militaires, tels que les uniformes, les bottes et d'autres fournitures fournies aux soldats. Elle indiquait que ces articles étaient la propriété du gouvernement américain et standardisés pour l'usage militaire.Evolution du TermeAu fil du temps, "G.I." a commencé à être utilisé de manière plus large. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le terme a évolué pour désigner non seulement les équipements, mais aussi les soldats eux-mêmes. Les soldats ont commencé à s'identifier comme "G.I.s" en raison de l'omniprésence de cette abréviation sur tout ce qu'ils utilisaient. Le terme a également acquis une connotation de camaraderie et d'uniformité, symbolisant les hommes de troupe ordinaires engagés dans le service militaire.Popularisation du TermeLa Seconde Guerre mondiale a marqué une période de popularisation massive du terme "G.I.". Les médias, y compris les journaux, les films et les programmes radio, ont largement adopté ce terme pour désigner les soldats américains. Le film "The Story of G.I. Joe" de 1945, basé sur les correspondances de guerre du journaliste Ernie Pyle, a également contribué à ancrer ce terme dans la culture populaire. En outre, les bandes dessinées "G.I. Joe" créées pendant cette période ont renforcé l'association du terme avec le soldat américain typique.Connotation et Usage"G.I." est devenu synonyme du soldat américain typique, représentant l'homme de troupe souvent perçu comme courageux, résilient et dévoué. Le terme est également associé à une certaine camaraderie et solidarité parmi les soldats. Au-delà de sa fonction descriptive, "G.I." a aussi une dimension affective et symbolique, représentant l'esprit de sacrifice et de service des militaires américains.ConclusionLe surnom "G.I." pour les soldats américains découle de l'acronyme "Government Issue", initialement utilisé pour marquer les équipements militaires. Au fil du temps, ce terme a évolué pour désigner les soldats eux-mêmes, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale, grâce à sa large adoption par les médias et la culture populaire. Aujourd'hui, "G.I." est un terme emblématique qui incarne l'identité et l'héritage des militaires américains, symbolisant leur engagement et leur esprit de corps.
  • Ne pas manger de sel aide-t-il vraiment à avoir une fille ? JFK a-t-il commis de faute en allemand ?

    02:37|
    SI vous souhaitez me rejoindre le podcast La rumeur:Apple Podcastshttps://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotifyhttps://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483bDeezerhttps://deezer.com/show/3871907--------------------------------------------------------Attaquons-nous à deux idées fausses !
  • Pourquoi le slogan "No pasarán" ne date-t-il pas de la guerre civile espagnole ?

    01:56|
    Le slogan "No pasarán" est largement associé à la guerre civile espagnole (1936-1939), notamment comme cri de ralliement des défenseurs de Madrid contre les forces franquistes. Cependant, l'origine de cette phrase remonte à une période antérieure et à un contexte différent.Origine de "No pasarán"Le slogan "No pasarán" (qui signifie "Ils ne passeront pas" en français) trouve son origine dans la Première Guerre mondiale. Il a été popularisé par le général français Robert Nivelle pendant la bataille de Verdun en 1916. Nivelle, en commandant les troupes françaises, utilisait cette phrase pour galvaniser ses soldats et affirmer leur détermination à empêcher les forces allemandes de percer les lignes françaises.Propagation et UsageLe slogan a ensuite été adopté par divers mouvements et contextes de résistance. Après la Première Guerre mondiale, "No pasarán" est devenu un symbole de résistance face à l'ennemi envahisseur ou à l'oppression. Sa nature concise et déterminée en a fait un cri de ralliement efficace dans de nombreux contextes.Guerre Civile EspagnolePendant la guerre civile espagnole, "No pasarán" a été adopté par les républicains espagnols, en particulier par Dolores Ibárruri, également connue sous le nom de "La Pasionaria". Elle a utilisé ce slogan dans un discours célèbre en 1936 pour motiver les défenseurs de Madrid contre les troupes nationalistes de Francisco Franco. Ce discours et la situation dramatique de Madrid ont fait du slogan un symbole puissant de la résistance républicaine, consolidant ainsi son association avec ce conflit.Malentendus HistoriquesL'association étroite de "No pasarán" avec la guerre civile espagnole a conduit à la croyance erronée que le slogan a été créé à cette époque. En réalité, son utilisation pendant la guerre civile espagnole a simplement renforcé et amplifié une phrase déjà connue et utilisée dans des contextes antérieurs de résistance.Bien que "No pasarán" soit aujourd'hui indissociable de la guerre civile espagnole et de la résistance républicaine, il est important de reconnaître que le slogan a des racines plus anciennes, remontant à la Première Guerre mondiale. Son adoption par les républicains espagnols en a fait un symbole mondial de résistance, mais son origine véritable est liée à la détermination des troupes françaises à Verdun.
  • L'air est-il vraiment de plus en plus pollué ?

    02:28|
    Plusieurs grandes villes enregistrent assez souvent des pics de pollution, qui entraînent la mise en place de mesures de prévention, comme la circulation alternée. Parfois, la pollution de l'air conduit aussi les communes à limiter la vitesse de circulation.L'air que nous respirons serait-il donc de plus en plus pollué ? En fait, il semble que ce soit l'inverse. Du moins certaines données récentes sont-elles plutôt rassurantes à cet égard.En effet, selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les oxydes d'azote, ou Nox, surtout émises par les automobiles, ont tendance à baisser.En 2022, elles ne s'élevaient plus qu'à 726 kilotonnes par an, soit une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2021, au contraire, les NOx avaient progressé de plus de 2,5 %.On observe la même tendance en ce qui concerne les particules fines. Ce redoutable agent polluant, lié aux activités industrielles et domestiques, mais aussi aux transports, serait responsable d'environ 40 000 décès par an chez les personnes de plus de 30 ans.Or cette pollution serait également en recul. D'après les chiffres du Citepa, les particules fines auraient baissé de plus de 10 %, après avoir augmenté de près de 10 % l'année précédente.Cet organisme s'est aussi livré à une étude approfondie des composants susceptibles de polluer l'air ambiant. Or, là aussi, le constat est plutôt optimiste. En effet, des éléments polluants, comme l'arsenic, le dioxyde de soufre ou encore le mercure, se retrouveraient moins souvent dans l'air que nous respirons.En fait, plus de la moitié de ces composants potentiellement polluants auraient régressé d'au moins 50 % en un demi-siècle. Autrement dit, l'air est plus pur que dans les années 1970. Un résultat dû en partie à une réglementation plus exigeante.Ces progrès expliquent donc qu'en termes de pollution, la France ait respecté les niveaux fixés par la Commission européenne pour 2016. Il sera sans doute plus difficile de tenir les objectifs européens pour 2030, qui sont plus ambitieux.
  • "Sushi" signifie-t-il "poisson cru" ? Le cœur est-il clairement à gauche ?

    01:46|
    Attaquons-nous à deux idées fausses !
  • Pourquoi n'a-t-on jamais jeté de l'huile bouillante pour défendre les châteaux forts ?

    02:35|
    L'idée que les défenseurs de châteaux forts au Moyen Âge jetaient de l'huile bouillante sur les assaillants est une image populaire, mais elle est en grande partie un mythe. Bien que ce soit une notion largement répandue dans la culture populaire et les représentations médiatiques, il y a plusieurs raisons pour lesquelles cela est peu probable.Coût et Disponibilité de l'Huile :L'huile, particulièrement l'huile d'olive, était une denrée précieuse et coûteuse au Moyen Âge. Elle était utilisée principalement pour la cuisine et comme combustible pour les lampes, et non pour des usages défensifs. Jeter de l'huile bouillante aurait été un gaspillage considérable de ressources précieuses.Efficacité et Logistique :Pour chauffer une grande quantité d'huile à des températures très élevées, il faudrait beaucoup de temps et d'énergie. De plus, manipuler de l'huile bouillante serait extrêmement dangereux pour les défenseurs eux-mêmes, risquant des brûlures graves en cas de déversement accidentel. L'eau bouillante, les sables chauds ou même les pierres étaient des alternatives plus sûres et plus faciles à utiliser.Sources Historiques :Les chroniques et récits médiévaux mentionnent rarement l'utilisation de l'huile bouillante comme méthode de défense. Les documents historiques qui existent parlent plutôt de l'utilisation d'eau bouillante, de sable chaud, de poix (une sorte de résine), et de divers projectiles comme des pierres. Ces substances étaient plus accessibles, plus faciles à chauffer, et tout aussi efficaces pour repousser des attaquants.Exemples Concrets :L'eau bouillante était souvent utilisée pour sa disponibilité et son efficacité. Lors d'un siège, les défenseurs pouvaient facilement chauffer de grandes quantités d'eau et la déverser sur les assaillants grimpant les murs ou essayant de franchir les portes. La poix était également couramment employée car, lorsqu'elle était chauffée, elle devenait extrêmement collante et brûlante, provoquant des blessures graves chez les assaillants et étant difficile à enlever.Utilisation du Feu :Les défenses médiévales incluaient souvent l'usage du feu de diverses manières, telles que des flèches enflammées ou des projectiles incendiaires. Ces techniques étaient plus efficaces et stratégiquement avantageuses pour créer le chaos et la confusion parmi les forces assiégeantes.