Partager

cover art for Nos doigts de pied ont-ils un nom ?

Choses à Savoir

Nos doigts de pied ont-ils un nom ?

Les noms des doigts de notre main sont bien connus. Tous les jours, en effet, nous les utilisons pour vaquer à nos tâches quotidiennes. Mais pour ceux de nos doigts de pied, c'est autre chose.


De fait, nous voyons ces orteils d'une manière un peu globale. Ils ne sont pas vraiment individualisés. Ont-ils tout de même un nom ?


On l'a vu, les doigts de pied sont d'abord désignés sous l'appellation générique d'"orteils". Le mot vient du latin "articulus", qui veut dire "articulation". C'est une référence à l'articulation des orteils, composée, sauf pour le pouce (qui n'en a que deux), de trois phalanges.


Cependant, même si les orteils sont articulés, ils ne peuvent pas, comme les doigts de la main, saisir des objets.


Les orteils ont cependant reçu des noms, qui nous sont moins familiers que ceux de nos doigts. Le pouce, ou gros orteil, se nomme "hallux", du latin "allus", qui veut justement dire "gros orteil". Ce terme a donné son nom à une déformation du gros orteil, l'"hallux valgus".


Les autres orteils ont simplement été nommés "secundus", "tertius", "quartus" et "quintus", qui, en latin, signifient "second", "troisième", "quatrième" et "cinquième".

Des dénominations qui, on le voit, n'individualisent pas vraiment chaque orteil. Aussi leur donne-t-on parfois d'autres noms, qui permettent mieux de les reconnaître.


Ainsi, on appelle parfois le second orteil "depasus", car il est souvent plus long que les autres. Le troisième orteil a reçu le nom de "centrus", car il est placé au milieu des autres.


Le dernier de nos doigts de pied, ou "petit orteil", est parfois nommé "exterius", car c'est celui qui se trouve le plus à l'extérieur du pied. Ce qui explique le nom du quatrième orteil, "pre-exterius", qui précède le cinquième.


On se doute que ces noms latins sont peu utilisés dans la vie de tous les jours. S'il faut désigner les orteils, on trouvera souvent plus commode de parler du "gros orteil" ou de celui "du milieu".

More episodes

View all episodes

  • Dans quel pays les habitants n'ont-ils pas d'anniversaire ?

    02:22
    Le Bhoutan, petit royaume bouddhiste niché dans l'Himalaya, est souvent reconnu pour ses valeurs uniques et sa quête du bonheur national brut (BNB) plutôt que du produit intérieur brut (PIB). L'absence d'anniversaires pour ses habitants est un aspect fascinant de cette culture.Au Bhoutan, les dates de naissance exactes ne revêtent pas la même importance que dans les sociétés occidentales. Cela s'explique par plusieurs raisons culturelles et historiques. Tout d'abord, le calendrier bhoutanais traditionnel est lunisolaire et diffère du calendrier grégorien. Les dates ne correspondent pas nécessairement d'une année à l'autre, ce qui rend la fixation des anniversaires compliquée et peu pertinente pour beaucoup de Bhoutanais.De plus, la société bhoutanaise est fortement influencée par le bouddhisme, qui met l'accent sur la vie présente et la quête spirituelle plutôt que sur la commémoration des événements personnels du passé. Les Bhoutanais accordent plus d'importance aux fêtes religieuses et aux cérémonies communautaires qu'aux célébrations individuelles comme les anniversaires. Ces fêtes religieuses sont souvent marquées par des rituels et des prières qui renforcent les liens communautaires et spirituels.Un autre aspect est pratique : dans les zones rurales du Bhoutan, beaucoup de personnes ne connaissent pas leur date de naissance exacte. Les registres de naissance n'ont pas toujours été tenus avec rigueur, surtout dans les régions éloignées. Ainsi, célébrer des anniversaires n'a jamais fait partie des coutumes locales, car les informations nécessaires n'étaient pas disponibles.Enfin, la notion de temps et d'âge est perçue différemment au Bhoutan. Le vieillissement n'est pas vu avec la même inquiétude que dans d'autres cultures. Les Bhoutanais tendent à valoriser l'expérience et la sagesse qui viennent avec l'âge plutôt que de se concentrer sur l'âge en lui-même.En résumé, l'absence d'anniversaires au Bhoutan découle de la combinaison de leur calendrier unique, de l'influence bouddhiste qui privilégie les célébrations spirituelles et communautaires, des pratiques administratives passées et de la perception culturelle du temps et de l'âge. Cette particularité illustre comment les valeurs et les traditions d'une société peuvent profondément façonner les pratiques quotidiennes de ses habitants.
  • Comment le Soleil produit-il de la chaleur ?

    01:47
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • A quel point la fin d'une série peut-elle affecter notre moral ?

    02:01
    Certaines séries finissent par faire partie de notre quotidien, au point que certains fans préfèrent manquer un repas de famille qu'un épisode. Un psychologue australien a voulu mesurer l'état d'esprit des spectateurs à la fin d'une de ces séries.Pour cela, il a soumis un questionnaire à près de 1 300 spectateurs, en majorité des femmes. Il les a interrogés peu après la fin du dernier épisode d'une série qui n'avait pas duré moins de 37 ans.Le chercheur s'est aperçu que de nombreuses personnes éprouvaient une réelle tristesse à l'idée de ne plus revoir des personnages auxquels ils s'étaient attachés.Pour le scientifique, la peine ressentie par certains serait aussi vive que le chagrin éprouvé à la mort d'un proche. Il s'agirait donc d'une véritable forme de dépression, appelée parfois dépression ou blues "post-série".Tous les adeptes de la série ne sont pas touchés au même degré par son arrêt. Ainsi, il ressort du questionnaire que les femmes âgées vivent plus mal ce moment. Tous, cependant, ressentent un sentiment de vide et perdent en partie leurs repères.En effet, les liens noués avec les personnages de la série sont aussi forts que ceux qui rattachent à des êtres réels. Ils finissent par prendre beaucoup de place et contribuent à structurer la vie quotidienne. Cette fiction permet également aux spectateurs de vivre, par procuration, une existence souvent plus palpitante que la leur. Dès lors, leur vie risque de paraître encore plus terne.La disparition soudaine de la série laisse donc une impression de manque, qu'il semble difficile de combler sur le moment.Pour les psychologues, la fin des relations privilégiées qui s'étaient établies avec certains personnages équivaut à la rupture avec un ami, ou même au travail de deuil qui accompagne le décès d'un proche. Et le sentiment de manque qui s'ensuit est encore plus vif si la série a duré longtemps et que ses épisodes étaient quotidiens.Aussi douloureuse soit-elle, cette expérience peut permettre de s'évader de la fiction et de reprendre contact avec le monde réel.
  • Pourquoi les humains n'ont-ils plus de fourrure ?

    02:03
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Dans quel pays européen peut-on manger du chien et du chat ?

    01:51
    Si la consommation de la viande de chat ou de chien fait encore partie des traditions culinaires de certains pays asiatiques, on ne s'attend pas à trouver de telles habitudes en Europe. Et pourtant, il semble que cette viande soit consommée dans au moins un pays du vieux continent, la Suisse.De fait, manger du chien ou du chat dans ce pays n'est pas interdit. Rien n'empêche non plus les propriétaires de ces animaux de les faire figurer à leur menu du jour. Par contre, il est pas légal de vendre leur viande.Il faut cependant tout de suite le dire : il s'agit d'une pratique très marginale, si même elle existe vraiment. Aucune statistique fiable n'est disponible sur ce point, même si, d'après certaines sources, 1 à 3 % des Suisses seraient des amateurs de viande de chat ou de chien.La viande de chien serait surtout utilisée pour confectionner des saucisses, alors que le chat serait plutôt accommodé à la manière d'un civet de lapin. Par ailleurs, ces recettes se transmettraient dans le cadre familial, et seulement dans quelques cantons.On se doute qu'à une époque où la question de la maltraitance animale fait l'objet d'un consensus quasi unanime et où les animaux domestiques sont traités avec une bienveillance croissante par leurs maîtres, l'évocation d'une telle coutume puisse faire scandale.Et c'est d'ailleurs bien ainsi que réagissent la grande majorité des Suisses. Certains n'hésitent pas à parler d'une véritable "honte" pour un pays qui se prétend civilisé.Nul besoin de dire que les associations de défense des animaux sont les premières à protester. Elles ont pris l'initiative de pétitions, remises aux chambres. L'une d'elles, en 1993, a recueilli pas moins de 6 000 signatures.Pour l'instant, ces réclamations ne trouvent pas d'écho auprès des parlementaires. Pour eux, en effet, l'État n'a pas à s'immiscer dans les affaires privées des citoyens. Par ailleurs, la consommation de viande de chat ou de chien relèverait d'une forme de particularisme culturel que les autorités doivent respecter.
  • Pourquoi le Front populaire a-t-il été créé ?

    02:08
    La dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée le 9 juin par le chef de l'État, a entraîné une rapide recomposition du paysage politique. Tandis que le Président du parti Les Républicains (LR) annonçait une alliance électorale avec le Rassemblement national (RN), les partis de gauche réussissaient à former un "nouveau Front populaire".Une telle expression ne doit rien au hasard. Elle fait référence, de manière explicite, au Front populaire mis en place, dans les années 1930, par le parti socialiste, qui s'appelait alors la SFIO, les communistes et le parti radical.La situation qui a entraîné la formation du Front populaire n'est pas sans similitudes avec les événements actuels. Bien entendu, il faut se garder de tout anachronisme et ne comparer que ce qui est comparable.Ceci étant, les partis membres du Front populaire n'avaient accepté de s'unir que pour faire face à ce qu'on qualifiait alors de péril "fasciste". Il n'en fallait pas moins pour pousser à se regrouper des partis que, jusque là, presque tout opposait.Ce danger était surtout représenté, non par des partis traditionnels, mais par des ligues. Il s'agissait de mouvements composés de membres en uniforme et disposant souvent d'une milice.Cet aspect paramilitaire, les nombreux défilés et les saluts le bras tendu évoquaient avec force les régimes totalitaires installés en Allemagne et en Italie.Les trois partis déjà évoqués prennent la décision de s'unir après la manifestation du 6 février 1934. Cette marche sur le Palais Bourbon se transforme en une véritable émeute, qui fait 12 morts et des dizaines de blessés.Les partis socialiste, communiste et radical voient dans cette manifestation une véritable tentative de coup d'État. Estimant que la République est en danger, ils s'unissent le 14 juillet 1935.Cet accord, qui prend le nom de "Front populaire", comprend notamment une alliance électorale, qui remporte les élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936. Le secrétaire général de la SFIO, Léon Blum, prend alors la tête du gouvernement.
  • La "règle des 5 secondes" pour ramasser sa tartine est-elle un mythe ?

    01:14
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Pourquoi utilisons-nous le mètre ?

    02:12
    À la veille de la Révolution française, le système des poids et mesures utilisés en France était d'une grande diversité. Jalouse de ses coutumes et de ses privilèges, chaque province avait son propre dispositif en la matière.Même dans les subdivisions plus modestes, comme les bailliages et les sénéchaussées, des unités de mesure spécifiques avaient cours.L'énumération en est infinie : la toise, la brasse, l'aune, le boisseau, le muid ou encore la pinte ne sont que quelques-unes des multiples mesures dont se servaient les Français sous l'Ancien Régime.Les jacobins qui, au contraire d'autres révolutionnaires, comme les girondins, voulaient centraliser et unifier le pays, ne pouvaient se satisfaire d'un tel chaos. D'autant qu'il rendait les échanges commerciaux très difficiles.Parmi d'autres, les philosophes des Lumières s'étaient émus de cet émiettement du système des poids et mesures. Mais c'est le choc provoqué par la Révolution qui fait enfin avancer les choses.Une première étape est franchie le 4 août 1789. Parmi les privilèges qui sont abolis au cours de cette fameuse nuit, figure la suppression du monopole seigneurial en matière de poids et mesures.Dès lors, diverses propositions sont faites pour trouver un système plus cohérent. On suggère par exemple d'étendre à toute la France les mesures utilisées à Paris. Mais une telle solution n'est pas jugée satisfaisante par les révolutionnaires.Il fallait trouver quelque chose de nouveau, un étalon universel, qui s'applique à tous et en tous lieux. En 1790, l'Assemblée nationale adopte une unité de base, le "mètre". Elle aura des subdivisions, comme le "décimètre" et le "centimètre", et des multiples, comme le "décamètre" ou l'"hectomètre".Encore fallait-il définir la longueur du mètre. Les scientifiques chargés de cette tâche la fixent à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre.Ces nouvelles mesures forment le système métrique, officiellement adopté le 7 avril 1795. Il est toujours utilisé, pas seulement par la France, mais par la quasi-totalité des pays du monde. Cependant, le mètre n'est plus défini de la même manière aujourd'hui.