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Choses à Savoir

A-t-on le droit de garder de l'argent trouvé dans la rue ?

Il vous est peut-être déjà arrivé de trouver de l'argent dans la rue. Certains peuvent alors penser que, en l'absence de tout document prouvant l'identité du propriétaire de l'argent, on peut le garder pour soi.


Or il n'en est rien. En effet, le Code civil précise que la personne ayant perdu une chose, des billets de banque par exemple, peut, durant trois ans, réclamer la restitution de cette chose auprès de la personne qui l'a trouvée.


Donc, il est clair que l'argent trouvé dans la rue n'appartient pas à celui qui le trouve.


Le mieux est alors de rapporter cet argent au commissariat ou à la gendarmerie les plus proches, où on le mettra en sûreté dans un coffre. Il est préférable de faire cette démarche assez rapidement, pour démontrer votre honnêteté. De fait, la loi stipule que l'argent doit être rapporté dans les 24 heures suivant sa découverte.


En principe, la somme sera ensuite transférée vers la Caisse des Dépôts et Consignations. Dans le même temps, une enquête sera entreprise, dans le but de retrouver le propriétaire de cet argent perdu.


Mais tout cela ne veut pas dire pour autant que vous n'avez aucun droit sur l'argent trouvé. En effet, si la somme en question n'a pas été réclamée durant un an, la personne qui l'a trouvée en est déclarée usufruitière.


Ce qui veut dire qu'elle est mise en possession de l'argent, mais qu'elle n'a pas le droit de le dépenser durant deux ans. En effet, le propriétaire peut toujours le lui réclamer durant cette période.


Les contrevenants s'exposent à une sanction pénale, qui peut aller jusqu'à un an d'emprisonnement et au paiement d'une amende d'un montant maximum de 1.500 euros. En outre, ils doivent rendre l'argent trouvé.


Si la police n'est pas convaincue par les déclarations de la personne qui a trouvé l'argent, elle peut l'interroger, et même diligenter une enquête, afin d'en apprendre davantage sur les circonstances de cette découverte.

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  • Pourquoi utilisons-nous le mètre ?

    02:12
    À la veille de la Révolution française, le système des poids et mesures utilisés en France était d'une grande diversité. Jalouse de ses coutumes et de ses privilèges, chaque province avait son propre dispositif en la matière.Même dans les subdivisions plus modestes, comme les bailliages et les sénéchaussées, des unités de mesure spécifiques avaient cours.L'énumération en est infinie : la toise, la brasse, l'aune, le boisseau, le muid ou encore la pinte ne sont que quelques-unes des multiples mesures dont se servaient les Français sous l'Ancien Régime.Les jacobins qui, au contraire d'autres révolutionnaires, comme les girondins, voulaient centraliser et unifier le pays, ne pouvaient se satisfaire d'un tel chaos. D'autant qu'il rendait les échanges commerciaux très difficiles.Parmi d'autres, les philosophes des Lumières s'étaient émus de cet émiettement du système des poids et mesures. Mais c'est le choc provoqué par la Révolution qui fait enfin avancer les choses.Une première étape est franchie le 4 août 1789. Parmi les privilèges qui sont abolis au cours de cette fameuse nuit, figure la suppression du monopole seigneurial en matière de poids et mesures.Dès lors, diverses propositions sont faites pour trouver un système plus cohérent. On suggère par exemple d'étendre à toute la France les mesures utilisées à Paris. Mais une telle solution n'est pas jugée satisfaisante par les révolutionnaires.Il fallait trouver quelque chose de nouveau, un étalon universel, qui s'applique à tous et en tous lieux. En 1790, l'Assemblée nationale adopte une unité de base, le "mètre". Elle aura des subdivisions, comme le "décimètre" et le "centimètre", et des multiples, comme le "décamètre" ou l'"hectomètre".Encore fallait-il définir la longueur du mètre. Les scientifiques chargés de cette tâche la fixent à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre.Ces nouvelles mesures forment le système métrique, officiellement adopté le 7 avril 1795. Il est toujours utilisé, pas seulement par la France, mais par la quasi-totalité des pays du monde. Cependant, le mètre n'est plus défini de la même manière aujourd'hui.
  • Peut-on penser sa propre mort ?

    01:51
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  • Quel est le trouble mental nommé « aboulie » ?

    01:56
    Tiré du mot grec "aboulia", qui signifie "irréflexion", l'aboulie est un trouble psychologique, qui se traduit par une absence de volonté. Le patient qui en est atteint a beaucoup de mal à prendre une décision et à conduire une activité jusqu'à son terme.Une personne aboulique doit mobiliser beaucoup d'énergie pour initier la moindre action . Elle met beaucoup de temps pour la concevoir et la concrétiser. De même, elle retarde toute prise de décision, ce qui assimile l'aboulie à la procrastination. Ce trouble se signale donc par une sorte de ralentissement mental.Dans les cas les plus graves, la personne est en proie à une véritable inertie. Elle est incapable de débuter, et de mener à bien, la moindre activité, même les gestes les plus quotidiens, qu'il s'agisse de s'habiller ou de faire ses courses ou sa toilette par exemple. À la limite, une personne atteinte d'une forme grave d'aboulie serait même incapable de s'alimenter.Ce symptôme se retrouve souvent dans des pathologies comme la dépression, les troubles bipolaires ou la schizophrénie. Le malade se rend souvent compte de son état, ce qui renforce sa détresse.Certaines situations peuvent favoriser l'apparition de l'aboulie chez un patient. C'est le cas des addictions, à certaines drogues notamment, de l'anxiété, de l'épuisement professionnel ou encore d'un état de fatigue général.Selon les spécialistes, ce trouble peut être également dû à des lésions cérébrales ou à un mauvais fonctionnement de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la communication au sein du système nerveux.Dans ses formes les plus graves, l'aboulie représente un véritable handicap. En effet, la personne qui en souffre peut éprouver de grandes difficultés à prendre soin d'elle-même au quotidien, ou même s'en montrer incapable.Si besoin est, le généraliste peut orienter le patient aboulique vers un psychiatre. Si le symptôme est associé à une dépression, un traitement, à base d'antidépresseurs, peut être mis en place.La personne peut également suivre une psychothérapie, qui s'attachera à découvrir les causes plus profondes de ce trouble.
  • Pourquoi les essais nucléaires font-ils pleuvoir ?

    01:55
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  • Pourquoi les kangourous ont-ils trois vagins ?

    01:54
    La morphologie de certains animaux a de quoi nous étonner. Celle des kangourous recèle certaines surprises. Il ne s'agit pas là de la fameuse poche de ce marsupial ou de ses pattes antérieures atrophiées.Le kangourou femelle a une autre particularité, dont on parle moins souvent. En effet, il possède pas moins de trois vagins.L'un est central, entouré par deux autres. Ces derniers, situés sur les côtés, transportent le sperme. Et, là encore, les kangourous sont à part.De fait, l'ovule fécondé n'est pas dirigé vers un utérus, comme chez la femme et la plupart des animaux, mais vers deux utérus. C'est sans doute pour cela que les kangourous mâles ont un pénis à deux pointes.De son côté, le vagin du milieu permet à la femelle de mettre bas.Ces particularités anatomiques ne sont pas propres aux kangourous. On les retrouve chez tous les marsupiaux, comme les wombats ou les koalas.La présence de ces trois vagins explique peut-être aussi l'aspect singulier des bébés kangourous. Naissant à un stade précoce, ils mesurent entre deux et trois centimètres et ne pèsent pas plus d'un gramme.Ce "joey", comme on l'appelle parfois, finira de se développer dans la poche de sa mère. Il y restera entre 8 et 9 mois, avant d'en sortir. Mais, s'il est aussi minuscule en naissant, c'est qu'il n'a guère de place dans le vagin central. Celui-ci ressemble à un tube étroit, dans lequel doit glisser le bébé kangourou, qui ne peut donc pas être trop gros.Chez les marsupiaux, les femelles peuvent se retrouver en gestation permanente. Pendant qu'un petit est allaité dans la poche ventrale de sa mère, un embryon peut être déjà logé dans l'un des deux utérus.À sa naissance, il prendra la place de son frère aîné dans la poche, et ainsi de suite. Quant à la femelle du wallaby bicolore, un autre marsupial, elle est l'une des seules, dans tout le règne animal, à pouvoir tomber enceinte alors qu'une autre gestation est déjà en cours.
  • Pourquoi le champagne a-t-il été appelé le “vin du diable” ?

    01:44
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  • Quelle couleur n'existait pas durant l'Antiquité ?

    01:57
    La perception que nous avons des couleurs n'est pas immuable. Elle a en effet changé selon les époques. C'est ainsi qu'on faisait très peu de place au bleu dans l'Antiquité.L'un des Premiers ministres de la Reine Victoria, William Gladstone, était un fervent lecteur d'Homère. En parcourant l'Iliade et l'Odyssée, il notait l'utilisation que faisait le poète des couleurs.Au fil des pages, il trouve de nombreuses mentions du blanc et du noir, et des allusions moins fréquentes au rouge ou au vert par exemple. Mais, à la grande surprise de Gladstone, rien n'est bleu dans ces épopées !Aussi, dans l'Antiquité, le ciel lui-même n'était pas bleu, mais blanc ou rouge. Quant à la mer, on la compare plutôt au vin. Rien d'étonnant à cela puisque les Grecs ne disposaient pas d'un mot spécifique pour décrire la couleur bleue.En effet, le terme "kyaneos", par exemple, désigne aussi bien un vêtement de deuil que des yeux bleus que, par conséquent, les Grecs ne voient pas "bleus".Mais cette absence du bleu ne concerne pas seulement l'Iliade et l'Odyssée. On n'en trouve pas plus de traces dans la Bible ou les textes védiques indiens.On n'a pas manqué d'avancer des hypothèses pour expliquer cette curieuse lacune. Selon l'une de ces théories, le bleu serait absent du vocabulaire des peuples de l'Antiquité parce qu'il s'agirait, avant tout, de la couleur du ciel.Or, ce ciel fait tellement partie de l'expérience visuelle de ces peuples qu'ils finissent par ne même plus le remarquer. Et cette indifférence se serait étendue à sa couleur.Ce sont les Égyptiens qui, à un moment donné, ont inventé un mot pour nommer la peinture "bleue" qu'ils venaient de mettre au point.Enfin, peu d'animaux ou de plantes sont bleus en eux-mêmes. La plupart doivent leur teinte à la réflexion du soleil sur les feuilles de certains végétaux ou le plumage de tel ou tel oiseau. Il se peut que, pour les hommes de l'Antiquité, cette couleur n'ait donc pas eu d'existence réelle.
  • Qui est l'inventeur du baccalauréat ?

    02:22
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  • Que signifie la couleur des fils électriques ?

    01:59
    Vous avez sans doute remarqué que les fils composant votre installation électrique avaient des couleurs différentes. Il n'y a là aucune préoccupation d'ordre esthétique. C'est une affaire de sécurité.En effet, ces teintes bien distinctes permettent de ne pas confondre ces fils et de les repérer facilement. Cette précaution limite les risques d'accidents provoqués par une installation électrique défaillante, qu'il s'agisse d'incendies, d'électrocutions ou même d'explosions.Entrée en vigueur en 1970, la norme NF C 15-100 impose une couleur précise pour chaque fil.Les fils neutres sont toujours bleus. Ils permettent d'équilibrer la tension électrique dans le circuit, en la ramenant à zéro une fois le courant consommé par les appareils électriques. Grâce à ces fils, l'électricité revient donc à sa source. En cas de problème, ils peuvent aussi déclencher le disjoncteur.Pour ne pas les confondre avec les fils précédents, les fils de phase sont de couleur noire, marron ou rouge. On les désigne aussi par la lettre L. Ce sont ces fils qui transportent l'électricité chez vous. C'est par eux que transite l'énergie nécessaire au fonctionnement de vos appareils électriques.De leur côté, les fils de terre n'ont pas une couleur unie. En effet, ils sont jaunes et verts. Ils jouent un rôle essentiel pour votre sécurité. Ils vous protègent des accidents que pourraient provoquer des fuites de courant. Dans ce cas, en effet, ils dirigent ces courants de fuite vers la terre.Enfin, les fils reliant les interrupteurs, qui permettent ainsi d'allumer ou d'éteindre la lumière, sont orange ou violets.Avant l'adoption de la norme actuelle, en 1970, le code de couleurs appliqué aux fils électriques était différent.En effet, les fils neutres étaient rouges, et les fils de phase verts. De leur côté, les fils de terre étaient gris ou blancs. Quant aux fils navettes, qui relient les interrupteurs, ils étaient noirs.Si l'installation électrique d'un logement est antérieure à 1970, c'est donc cet ancien code de couleurs qui prévaut encore.