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Choses à Savoir

A quel point la fin d'une série peut-elle affecter notre moral ?

Certaines séries finissent par faire partie de notre quotidien, au point que certains fans préfèrent manquer un repas de famille qu'un épisode. Un psychologue australien a voulu mesurer l'état d'esprit des spectateurs à la fin d'une de ces séries.


Pour cela, il a soumis un questionnaire à près de 1 300 spectateurs, en majorité des femmes. Il les a interrogés peu après la fin du dernier épisode d'une série qui n'avait pas duré moins de 37 ans.


Le chercheur s'est aperçu que de nombreuses personnes éprouvaient une réelle tristesse à l'idée de ne plus revoir des personnages auxquels ils s'étaient attachés.


Pour le scientifique, la peine ressentie par certains serait aussi vive que le chagrin éprouvé à la mort d'un proche. Il s'agirait donc d'une véritable forme de dépression, appelée parfois dépression ou blues "post-série".


Tous les adeptes de la série ne sont pas touchés au même degré par son arrêt. Ainsi, il ressort du questionnaire que les femmes âgées vivent plus mal ce moment. Tous, cependant, ressentent un sentiment de vide et perdent en partie leurs repères.


En effet, les liens noués avec les personnages de la série sont aussi forts que ceux qui rattachent à des êtres réels. Ils finissent par prendre beaucoup de place et contribuent à structurer la vie quotidienne. Cette fiction permet également aux spectateurs de vivre, par procuration, une existence souvent plus palpitante que la leur. Dès lors, leur vie risque de paraître encore plus terne.


La disparition soudaine de la série laisse donc une impression de manque, qu'il semble difficile de combler sur le moment.


Pour les psychologues, la fin des relations privilégiées qui s'étaient établies avec certains personnages équivaut à la rupture avec un ami, ou même au travail de deuil qui accompagne le décès d'un proche. Et le sentiment de manque qui s'ensuit est encore plus vif si la série a duré longtemps et que ses épisodes étaient quotidiens.


Aussi douloureuse soit-elle, cette expérience peut permettre de s'évader de la fiction et de reprendre contact avec le monde réel.


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    Le terme "tiers monde" est depuis longtemps entré dans le langage courant. Il a été inventé, en 1952, par le démographe Alfred Sauvy, qui employa cette expression dans un article du magazine "L'observateur".Ce terme s'applique en principe aux pays pauvres. Il s'oppose au "premier monde" et au "second monde", des termes moins usités. Dans le "premier monde", on trouve les pays les plus développés, dont les habitants jouissent de larges libertés et d'un niveau de vie élevé.Le "second monde", quant à lui, regroupe les pays de l'ancien bloc soviétique.On voit que le terme "tiers monde" demeure assez ambigu. En effet, tous les pays de ce vaste ensemble ne connaissent pas le même niveau de développement, tant s'en faut. Il faudrait donc parler de "tiers-mondes", au pluriel.Les écarts entre ces pays se sont d'ailleurs accrus, avec l'apparition des "pays émergents" ou des "nouveaux pays industriels" (NPI), dont la croissance économique a parfois dépassé celle de certains pays capitalistes.Par ailleurs, Les nations du tiers-monde sont vus comme des pays "sous-développés", qu'on a appelés ensuite "en développement", ce qui est moins péjoratif et met l'accès sur les progrès plus que sur les retards.Mais, en même temps, ils sont souvent perçus comme des pays situés dans l'hémisphère Sud. Aussi parle-t-on souvent de l'opposition entre le "Sud" ou les "Suds", moins avancés, et un "Nord" riche et développé.Or, cette vision est, elle aussi, trop schématique. En effet, certains pays du "Sud", comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, sont tout aussi développés que les pays du "Nord".Enfin, la formule a également un sens politique. En effet, le "tiers monde" rassemble une grande partie des pays décolonisés à l'issue de la Seconde Guerre mondiale et qui se sont regroupés, après la conférence de Bandung, en 1955, dans le mouvement des non alignés.Conscient de l'insuffisance de l'expression qu'il a pourtant inventée, Alfred Sauvy la désavouera, à la fin des années 1980.
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