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Choses à Savoir

Pourquoi de nombreux super héros ont-ils une origine juive ?

Batman, Superman, Thor ou encore Captain America font partie de ces super héros qui occupent une place essentielle dans l'imaginaire et les loisirs du public contemporain, et notamment des jeunes spectateurs.


Ils ont d'abord occupé, dès les années 1940, les pages des "comics", ces bandes dessinées populaires concoctées par le groupe Marvel. Puis ils sont devenus les habitués de séries télévisées très suivies et de films attendus avec impatience aux quatre coins de la planète.


Parmi les créateurs de ces personnages, nombreux sont ceux qui viennent d'Europe. Et beaucoup d'entre eux sont juifs.


C'est notamment le cas de celui qui est peut-être le plus célèbre d'entre eux, Stan Lee. Disparu récemment, en 2018, il est à l'origine, avec Jack Kirby, de beaucoup des super héros adulés aujourd'hui par tout un public d'aficionados éclairés.


On doit à ces deux auteurs non seulement Captain America et les Quatre Fantastiques, mais aussi Hulk, Thor ou encore les X-Men. Or, Stan Lee et Jack Kirby sont nés tous deux dans des familles juives venues d'Europe.


Pour exercer leurs activités, ils ont choisi des pseudonymes. Stan Lee s'appelle en réalité Stanley Lieber et Jack Kirby Jacob Kurtzberg. Cette origine juive n'est pas sans influence sur la création et le comportement de ces personnages.


Ainsi, "La Chose", qui appartient aux "Quatre Fantastiques", est sans doute inspirée du "Golem", cette créature d'argile qui, dans la tradition juive, peut s'animer et prendre vie.


De même, le sauvetage de Superman qui, tout enfant, est placé dans une fusée en partance pour la terre, n'est pas sans évoquer l'épisode où, dans la Bible, Moïse est installé dans un panier qui, dérivant sur le Nil, lui permet d'échapper aux persécutions du Pharaon.


Stan Lee, sensible aux souffrances des Juifs, martyrisés par les nazis, montre également Captain America en train de donner à Hitler un coup de poing magistral. Bob Kane, l'un des créateurs de Batman, et Will Eisner, le père du "Spirit", un célèbre justicier masqué, sont eux aussi d'origine juive.

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  • Pourquoi tous les Japonais pourraient-ils s’appeler « Sato » dans quelques siècles ?

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    Le Japon est, dans certains aspects, une nation moderniste. Mais la société reste encore marquée par des valeurs patriarcales et conservatrices.C'est ainsi qu'une loi impose aux couples d'adopter un nom de famille unique. C'est le seul pays au monde à l'imposer. Dans plus de 9 cas sur 10, c'est la femme qui abandonne son nom au profit de celui de son époux.Une mesure qui pourrait, dans un lointain avenir il est vrai, avoir des effets gênants. D'après une étude réalisée en mars 2023, cette politique, qui limite le nombre de noms possibles, pourrait conduire, dans quelques siècles, à une totale uniformité patronymique des Japonais.En effet, le nom "Sato" pourrait devenir dominant. C'est déjà le nom le plus porté par les Japonais, devant celui de Suzuki. D'ores et déjà, 1,5 % de la population s'appelle ainsi. Et cette proportion aurait augmenté de près de deux points en une seule année, entre 2022 et 2023.À ce rythme, les auteurs de l'étude ont calculé qu'en 2531, très précisément, tous les Japonais auraient adopté le nom de Sato.La raréfaction du nombre de noms de famille disponibles, jointe à la faible natalité, expliquent en grande partie une telle perspective.On imagine aisément les confusions sans nombre et les complications quotidiennes engendrées par une telle situation. Cette absence de distinction, entre les noms de famille, pourrait aussi conduire à gommer les différences individuelles.Il en résulterait une société uniformisée, dans laquelle la défense des droits individuels passerait au second plan.Une évolution d'autant plus inquiétante que, pour distinguer les individus, on pourrait ajouter des numéros à ce nom unique, ou même remplacer les noms par des chiffres. Ce qui serait le prélude à une véritable déshumanisation de la société.Même si l'opinion publique reste divisée sur cette question, les Japonaises sont de plus en plus nombreuses à réclamer le droit de pouvoir conserver leur nom de naissance après le mariage.