Partager

cover art for Pourquoi les éléphants ont-ils de si grandes oreilles ?

Choses à Savoir

Pourquoi les éléphants ont-ils de si grandes oreilles ?

L'éléphant détient de nombreux records. En effet, c'est le plus grand mammifère terrestre. À la naissance, l'éléphanteau pèse déjà autour de 120 kilos. Et le poids de l'éléphant adulte atteindra entre 5 et 7 tonnes.


Mais ce mastodonte est aussi imposant par sa taille. De fait, quand il est adulte, un éléphant mâle d'Afrique mesure environ 3,50 mètres au garrot. De son côté, l'éléphant d'Asie est un peu plus petit.


Les oreilles de l'éléphant sont donc à la mesure de sa stature. Celles de l'éléphant d'Afrique couvrent une surface d'environ 4 m2. Là encore, les oreilles de l'éléphant d'Asie sont moins grandes.


Mais, si les oreilles de cet animal sont aussi grandes, est-ce seulement en raison de sa corpulence ? En fait, cette taille imposante s'explique d'une autre manière.


En effet, ses oreilles permettent à l'éléphant de réguler sa température. Elles sont faites d'une peau très fine et dépourvue de graisse. Elle est parcourue par un dense réseau de vaisseaux sanguins.


Du fait de la finesse de la peau dans laquelle ils circulent, ces vaisseaux sont quasiment en contact avec l'air. Ce qui leur permet de se rafraîchir. Et ce sang plus frais passe des oreilles au reste de l'organisme de l'animal.


Ce sang frais, venu des oreilles, évite donc au corps de l'éléphant de trop se réchauffer. Et l'éléphant d'Afrique, qui vit dans des savanes brûlantes, où la température dépasse souvent 40°C, en a bien besoin.


Mais ces immenses oreilles rafraîchissent encore l'animal d'une autre façon. En effet, les éléphants ne cessent de les remuer. Ces oreilles brassent donc l'air en permanence, un peu à la manière de ventilateurs géants. Elles représentent donc une source de fraîcheur supplémentaire.


Ceci est surtout vrai pour les éléphants d'Afrique, leurs congénères d'Asie ayant, nous l'avons vu, des oreilles plus petites. On suppose que l'éléphant d'Asie, du fait de son habitat, est protégé de la chaleur par une végétation plus abondante. Il aurait donc moins besoin de ses oreilles pour lutter contre la chaleur.

More episodes

View all episodes

  • Pourquoi le fast-food est-il une invention très ancienne ?

    01:53
    Un "fast-food", comme son nom l'indique, est un endroit où l'on peut manger sur place, ou emporter, des repas rapidement servis. Cette restauration rapide est associée aux États-Unis et à de célèbres enseignes, comme McDonald's.Mais ces restaurants sont beaucoup plus anciens qu'on ne le croit généralement. En effet, ils existaient déjà dans l'Antiquité. Les archéologues ont mis au jour de nombreux vestiges de ce que les Romains appelaient des "thermopolia" (qui s'écrit "thermopolium" au singulier).L'étymologie de ce mot, tiré du latin "thermos", qui signifie "chaud", et du verbe latin "poleo", qui veut dire vendre, nous renseigne sur l'activité de ces établissements. En effet, ils vendaient à leurs clients des "repas chauds".Seulement ces repas n'étaient pas servis à table, mais pris sur un grand comptoir, en forme de L. Accompagnés d'une boisson, du vin ou une tisane, ils étaient rapidement consommés. Il s'agissait en somme de l'équivalent antique du casse-croûte ou de l'encas modernes.Les consommateurs avaient pourtant le choix. En effet, les archéologues ont retrouvé les traces d'aliments divers, qu'il s'agisse d'olives, de poissons ou de la viande de porc ou de chèvre. Plusieurs chantiers de fouilles, ainsi que la découverte d'intéressantes fresques, ont ainsi livré de précieuses trouvailles. On a même pu retrouver le prix du vin et la composition des menus.Les "thermopolia" étaient très nombreux à Rome, mais aussi à Pompéi, qui, d'après les spécialistes, devait en compter au moins 80. Ils étaient surtout fréquentés par une clientèle populaire, qui pouvait manger dans ces tavernes aux prix modestes. On peut voir certains de ces tarifs sur une inscription découverte à Pompéi.Ces endroits, où des gens peu recommandables venaient parfois s'asseoir au comptoir, avaient d'ailleurs mauvaise réputation et furent fermés à plusieurs reprises par les autorités. Le commerce des plats cuisinés, et de l'eau chaude qui les accompagnait souvent, fut parfois interdite par la même occasion.Certains de ces lieux étaient pourtant moins décriés, notamment parce qu'ils servaient des plats de meilleure qualité.
  • Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?

    02:21
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Dans quel pays y a-t-il 13 mois par an ?

    01:55
    Depuis l'adoption, au XVIe siècle, du calendrier grégorien, qui remplaçait le calendrier julien, nous sommes habitués à ce que l'année civile comporte 12 mois. Le calendrier utilisé dans les pays musulmans, qui repose sur les phases de la Lune, comprend un nombre de mois similaire.Il existe pourtant un pays où l'année se compose, non pas de 12, mais de 13 mois. Ce pays, c'est l'Éthiopie. En effet, elle a adopté le calendrier copte, utilisé par l'Église du même nom, composée de chrétiens orthodoxes.Or ce calendrier se distingue par une structure particulière. En effet, il se compose de 12 mois, qui ont tous 30 jours. S'y ajoutent, selon les années, 5 ou 6 jours "épagomènes", un terme tiré du grec, qui signifie "jours supplémentaires".Ces jours "épagomènes" sont considérés habituellement comme un treizième mois. C'est pourquoi l'année civile, en Éthiopie, est censée avoir 13 mois, et non pas 12, comme dans les autres pays.Dans les années normales, on ajoute 5 jours épagomènes. S'il s'agit d'une année bissextile, on en ajoute un sixième, qui correspond au 29 août du calendrier julien.La structure particulière du calendrier copte explique également certains décalages de dates. Ainsi, en Éthiopie, le jour de l'An correspond, selon les années, au 11 ou au 12 septembre du calendrier grégorien.Toutes ces différences sont liées à un calcul différent de la naissance du Christ, à partir de laquelle sont comptées les années de notre ère.En fait, les Éthiopiens ne partent pas de la naissance de Jésus, mais de son Incarnation, qui représente, pour les chrétiens, le moment où le Christ a pris une apparence humaine.Or, au Ve siècle, cette Incarnation a été fixée au 25 mars de l'an 9 de l'ère chrétienne, la première année civile devant débuter le 29 août de l'an 8 (selon le calendrier julien). Ce qui provoque, selon le moment de l'année considéré, un décalage de 7 ou 8 ans avec l'ère chrétienne.
  • D'Artagnan a t-il existé ?

    02:31
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Pourquoi l 'église mormone est-elle si riche ?

    02:02
    L'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, dont les adeptes sont habituellement appelés "mormons", ne manque pas de ressources. Cet argent vient surtout des contributions de ses fidèles.En effet, chaque mormon doit, en principe, reverser 10 % de ses revenus à l'Église. Celle-ci compte environ 11 millions de membres, mais tous ne s'acquittent pas de cette obligation, que les mormons appellent une "dîme".Bien entendu, les enfants en sont dispensés. Et ils représentent plus de 60 % des fidèles. Quant aux adultes, 1,6 million sont considérés comme des pratiquants. Et, sur ce nombre, seul un million de personnes paie sa cotisation.Grâce à leur appui financier, l'Église mormone engrange malgré tout plus de 3 milliards de dollars. La contribution des adeptes américains, plus nombreux et relativement aisés, rapporte davantage, environ 2,4 milliards de dollars, que celle des mormons de l'extérieur, qui versent environ 800 millions de dollars à leur Église.Mais les mormons ne se contentent pas de donner une partie de leur salaire. Ils sont aussi censés faire don à leur Église de la valeur de deux repas par semaine. Une pratique qui, outre son aspect financier, encourage les mormons à tirer profit des vertus du jeûne.Au total, la participation des fidèles représenterait 80 % des recettes de l'Église mormone, une somme estimée à 4 milliards de dollars. Le reste, environ 800 millions de dollars, vient des dividendes des placements boursiers et des revenus tirés d'autres actifs financiers.Cette manne financière permet à l'Église mormone d'investir la moitié de l'argent rapporté par la collecte de la dîme, soit un peu plus d'1,5 milliard de dollars, dans l'achat de nouveaux temples et dans la rénovation des lieux de culte existants. Ce qui représente de 650 à 700 chantiers par an.Un rythme de construction qui s'est d'ailleurs accéléré ces dernières années. Dans une déclaration récente, le Président des mormons a même annoncé que plus de 130 nouveaux temples devaient être édifiés dans un avenir proche. Des investissements immobiliers qui représenteraient pas moins de 100 milliards de dollars.
  • Comment le slogan “CRS SS” est-il né ?

    02:36
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • La peur d'être observé par un canard existe-telle ?

    01:54
    On sait bien que nous autres, faibles humains, pouvons avoir peur de tout, ou de presque tout. Ce qui explique le nombre impressionnant des phobies, parfois des plus inattendues.Certaines ont les oiseaux pour objets. On connaît ainsi des gens qui sont effrayés par les volatiles en général alors que d'autres ont peur d'une espèce en particulier. Mais avez-vous entendu parler d'une peur encore plus singulière, celle d'être observé par un canard ?Les personnes qui l'éprouvent souffriraient d'anatidaephobie. Ce terme désigne plus précisément la peur d'être observé par un canard de façon malveillante.Au fond, cette phobie n'est pas plus insolite que d'autres peurs irrationnelles. Mais elle est pourtant fictive. En effet, elle a été inventée de toutes pièces par un auteur de bandes dessinées, Gary Larson.Il en a eu l'idée à l'occasion d'un de ses albums, "The far side", publié en 1980. En effet, cette bande dessinée met en scène un homme assis à son bureau, qui se sent épié par la silhouette d'un canard. Il en éprouve une gêne qui se transforme peu à peu en malaise.Gary Nelson s'est demandé comment il pouvait nommer cette phobie née de sa fertile imagination. Après avoir longtemps cherché, il a choisi le nom scientifique du canard, "anatidae", auquel il a ajouté le terme "phobos", qui, comme on le sait, signifie "peur".Il est à noter que les "anatidae" désignent plutôt une famille d'oiseaux, à laquelle appartiennent aussi les cygnes ou les oies.Il n'en fallait pas plus pour que naisse l'"anatidaephobie". Un article écrit par un écrivain américain a sans doute contribué à accréditer l'existence de cette phobie dans l'esprit du public, même si son auteur ne l'a rédigé que pour s'amuser.À la manière sérieuse des scientifiques, l'écrivain a doctement répertorié les prétendus symptômes de cette phobie imaginaire. Ainsi, les personnes qui en souffrent ressentiraient de la sécheresse buccale, des épisodes anxieux ou encore une certaine tension musculaire.Un article qui a suscité la discussion. On peut d'ailleurs se demander si certains lecteurs ne se sont pas sentis, tout à coup, espionnés par un canard menaçant !
  • Pourquoi beaucoup de montres sont-elles “à quartz” ?

    01:57
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Qu'est-ce que le syndrome de Capgras ?

    01:57
    Certains troubles psychiatriques se manifestent, de la part des patients concernés, par une altération particulière de la réalité.Ainsi, dans le cas du syndrome de Capgras, du nom du psychiatre français qui l'a décrit au début des années 1920, les patients sont persuadés que leurs proches, ou même d'autres personnes, ont été remplacés par des sosies. C'est un peu comme si la personne était seulement reconnue par les yeux, sans qu'une reconnaissance affective vienne confirmer cette perception.Tout en étant capable de reconnaître une personne, le patient souffrant de ce syndrome est donc persuadé qu'il s'agit d'un sosie ou d'un imposteur. Dans au moins un cas, un proche a été reconnu comme tel au téléphone, mais perçu comme un sosie si le patient le rencontrait.La plupart du temps, plusieurs proches sont pris pour des imposteurs, mais dans un cas récent du syndrome de Capgras, un seul d'entre eux était considéré comme un sosie. Ce délire d'identification, comme le nomment les psychiatres, prend le plus souvent la forme d'une paranoïa, dans laquelle le patient se croit persécuté par tous ces doubles.Il faut noter que le patient n'aperçoit jamais un sosie à côté de celui dont il est censé prendre la place. Autrement dit, le double n'a pas vraiment d'existence propre.Ce syndrome de Capgras peut perturber la vie de la personne qui en est atteinte. Elle est en effet désorientée par la présence de ces inconnus, dont le visage lui est familier, mais dont elle est persuadée que ce sont des sosies.Comme elle ne connaît pas leurs intentions, elle ne cesse de se demander pourquoi ils sont là et ce qu'ils lui veulent. On imagine à quel point ce type de perceptions peut compliquer les relations familiales ou amicales.Le syndrome de Capgras est plus fréquent chez les personnes ayant souffert de troubles psychiatriques, de démence ou d'une pathologie neurodégénérative. Certaines affections, comme les crises de migraine ou le diabète, pourraient aussi favoriser sa survenue.Ce syndrome pourrait provenir d'un mauvais fonctionnement cérébral, susceptible de brouiller la mémoire épisodique.