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Choses à Savoir

Qui reçut le premier PV pour excès de vitesse ?

Si vous prenez le volant, il vous est peut-être arrivé la désagréable surprise de recevoir, chez vous, une contravention pour excès de vitesse.


De telles sanctions sont aussi anciennes que l'automobile elle-même. Le premier à en être frappé est un Anglais du nom de Walter Arnold. Il ne roule pourtant pas vite, du moins selon nos standards actuels, lorsqu'il traverse la petite commune de Paddock Green, dans le Kent.


Mais il faut dire que nous sommes en 1896. La vitesse est alors limitée à un peu plus de 3 km/h en ville. Et notre chauffard, au volant de son Arnold Benz (une voiture de sa fabrication, sous brevet Benz), file à la vitesse folle de 13 km/h !


Il est arrêté par un policier à vélo, qui lui inflige une amende d'un shilling. Il lui indique alors que, non content de rouler trop vite, il n'est précédé d'aucun porteur de drapeau. Celui-ci devait en effet agiter un drapeau rouge, pour avertir les passants du danger. En ville, il doit marcher devant la voiture, d'où l'allure d'escargot imposée à celle-ci.


En France, la première contravention pour excès de vitesse frappe une femme. Il s'agit d'une personnalité haute en couleur, la duchesse d'Uzès. Passionnée d'automobile, cette aristocrate fortunée est la première femme à obtenir, en mai 1898, son certificat de capacité, l'ancêtre de notre permis de conduire.


En juillet de la même année, la duchesse est verbalisée au bois de Boulogne, en compagnie de son fils. Au volant de sa Delahaye type 1, elle roule à la vitesse de 15 km/h. Soit trois de plus que la vitesse autorisée en ville.


Sur une route de campagne, elle aurait pu lancer sa voiture jusqu'à 20 km/h. La duchesse d'Uzès paie l'amende, ce qui n'entame en rien son intérêt pour l'automobile. En 1926, en effet, elle prend une part active à la fondation de l'Automobile club féminin de France, cette illustre association n'acceptant pas les femmes à cette époque.


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  • Pourquoi les drapeaux de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande se ressemblent-ils ?

    02:08
    Avec l'hymne national, le drapeau représente un des symboles essentiels de l'identité d'un pays. Or, certains de ces pavillons se ressemblent beaucoup. C'est le cas des drapeaux de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande qui, de fait, sont très similaires.Anciennes colonies britanniques et membres du Commonwealth, ils arborent tous les deux, sur le coin gauche de l'étendard, l'"Union Jack", le drapeau britannique.Pour le reste, les deux drapeaux affichent des étoiles : sept étoiles blanches pour le drapeau de l'Australie, quatre étoiles rouges, avec un liseré blanc, pour la Nouvelle-Zélande.Sur le drapeau australien, six des branches de l'étoile située sous l'"Union Jack" représentent les six premiers États australiens, la septième symbolisant les futurs États. Quant aux étoiles situées sur la partie gauche des deux drapeaux, elles représentent la constellation de la Croix du Sud, présente dans l'hémisphère Sud.La similitude entre ces deux drapeaux est d'ailleurs telle qu'elle suscite un différend entre les deux pays. En effet, les autorités néo-zélandaises demandent à l'Australie de modifier son drapeau, au motif qu'il est trop proche du drapeau de la Nouvelle-Zélande.Et elles font cette requête au nom de l'antériorité de leur étendard national. En effet, même s'il n'est vraiment devenu officiel qu'en 1902, il existe sous sa forme actuelle depuis 1869. Alors que le drapeau fédéral australien n'a été adopté, avec son dessin actuel, qu'en 1901, pour devenir l'emblème national officiel en 1954.Les Néo-Zélandais soutiennent d'ailleurs cette initiative de leur gouvernement. Selon un récent sondage, en effet, plus de 60 % des personnes interrogées pensent que l'Australie doit changer son drapeau.En revanche, les habitants de la Nouvelle-Zélande ne semblent pas prêts à modifier leur propre drapeau. En effet, le gouvernement avait proposé que l'Union Jack, qui, selon ses dires, exprime une dépendance symbolique par rapport au Royaume-Uni, et ne représente plus vraiment l'identité néo-zélandaise, soit remplacé par d'autres motifs.Mais, finalement, près de 57 % des électeurs se sont prononcés pour le maintien du drapeau actuel.
  • Pourquoi mordre une feuille d’aluminium est-il désagréable ?

    01:54
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Pourquoi « Mayday » est-il un message de détresse ?

    01:59
    Dans les films "catastrophes", où les navires et les avions courent de grands périls, on entend souvent l'opérateur radio lancer, d'une voix angoissée, le message suivant, "mayday", répété trois fois.Dans la vie aussi, ce message de détresse est le même. Mais d'où vient-il ? Pour comprendre son origine, il faut remonter à 1923.En ces débuts de l'aviation commerciale, tout ou presque était à inventer. Ainsi, à cette époque, il n'existait pas de signal de détresse universel. C'est un officier radio de l'aéroport de Croydon, au Royaume-Uni, qui fut chargé d'en trouver un.Il fallait que ce message fût assez simple pour être compris par tous les pilotes, quelle que soit leur nationalité.L'opérateur radio chargé de cette mission se met alors à réfléchir. Puisant dans ses souvenirs, il se rappelle que, deux ans auparavant, en 1921, il avait perçu le message de détresse d'un pilote en difficulté.Comme il était français, ce pilote s'était exprimé dans sa langue. Il avait donc dit dans sa radio : "venez m'aider". Ce que, dans son ignorance de la langue de Molière, l'opérateur radio avait traduit par "mayday".Il propose alors à ses supérieurs de faire de ce terme, "mayday", le message universel à utiliser en cas de situation de détresse. Mais il ne sera définitivement adopté que quatre ans plus tard, en 1927, par la convention internationale de télégraphie."Mayday" deviendra alors officiellement l'équivalent du "SOS", un message de détresse transmis au moyen du code morse.Aujourd'hui, le mot "mayday" peut être utilisé aussi bien par les pilotes d'avions que par les capitaines de navires. Pour être pris en compte, il doit être répété trois fois.Et il doit être réservé à des cas de détresse avérée. En effet, ce message ne doit être émis que si des vies humaines sont en danger, du fait d'un incendie, d'une collision avec un obstacle ou un autre bateau, d'un début de naufrage ou, dans le cas d'un avion, si, par exemple, les commandes ne répondent plus.
  • De quels faits le Radeau de la Méduse est-il inspiré ?

    02:59
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Pourquoi ne faut-il pas abrévier Monsieur, « Mr » ?

    02:08
    Pour gagner du temps, nous avons tendance, quand nous écrivons, à abréger certains mots. La langue autorise ce genre de libertés. Encore faut-il savoir comment orthographier ces abréviations.C'est le cas de celle qui raccourcit le mot "Monsieur". Ce titre de civilité, employé pour s'adresser aux hommes, est la contraction de l'adjectif possessif "mon" et du mot "seigneur".Il est donc une forme abrégée de "Monseigneur", utilisée pour saluer de hauts personnages ou des prélats.Rappelons que, d'après l'usage, "Monsieur" doit être écrit en entier sur l'enveloppe et dans la formule de salutation du début de la lettre. Le mot est alors écrit avec une majuscule.L'abréviation est d'usage plus courant devant un nom ou une fonction. Dans ce cas, comment doit-on écrire la forme abrégée de "Monsieur" ?De nombreuses personnes hésitent alors entre deux graphies : "M." ou "Mr". La seconde orthographe semble la plus courante entre le XVIe siècle et le début du XXe siècle. On la trouve notamment dans le dictionnaire du grammairien Ménage, à la fin du XVIIe siècle.Puis cette abréviation passe un peu de mode, l'usage consacrant peu à peu la seule graphie "M.". Dans la huitième édition de son dictionnaire, en 1932, c'est la seule que retient l'Académie française.Mais, dans les dernières décennies, la forme "Mr" revient à l'honneur. Il semble que cette nouvelle faveur soit due en partie à l'usage anglais, qui abrège "Mister" en "Mr".Mais c'est précisément pour éviter toute confusion que la seule graphie autorisée, ou du moins vivement recommandée, est bien "M.". Il faut d'ailleurs rappeler que cette abréviation s'écrit avec un "M" majuscule, suivi d'un point.On peut également se demander comment il faut écrire le pluriel de "Monsieur". Au pluriel, "Monsieur" donne "Messieurs". Là encore, on n'écrira pas "Mrs", comme on le voit quelquefois, mais "MM.", un point suivant bien les deux majuscules."M." n'est pas la seule abréviation utilisée pour s'adresser à quelqu'un. On utilisera aussi "Dr" pour un médecin ou "Me" pour désigner un avocat ou un notaire.
  • Quels européens ont vendu leurs femmes ?

    01:56
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !
  • Pourquoi les journées du 9 au 20 décembre 1582 n'ont pas existé ?

    02:13
    L'année 1582 restera dans les annales pour une raison assez curieuse. En effet, elle comporte 10 jours de moins que les années précédentes.Ainsi, les gens qui vont se coucher le 9 décembre 1582 ne s'éveillent pas, le lendemain, un 10 décembre, comme ils auraient pu s'y attendre. Non, ils se trouvent projetés directement au 20 décembre.Comment expliquer ce tour de passe-passe ? La faute, si l'on peut dire, en incombe au pape Grégoire XIII. Il en a en effet décidé de changer de calendrier. D'où l'effacement de ces 10 journées.Pour comprendre ce qui s'est passé, rappelons d'abord quel calendrier était alors utilisé en France. Il s'agissait du calendrier "julien". On l'appelait ainsi du nom de son fondateur, Jules César, qui l'a introduit dans l'Empire romain en 46 avant J.-C.Il s'agissait d'un calendrier solaire, qui remplaçait les calendriers lunaires alors en usage. Mais ce nouveau calendrier présentait un inconvénient : il était en léger décalage avec l'année solaire.Au départ, le retard est minime, mais, au XVIe siècle, soit très longtemps après l'instauration du calendrier julien, il a fini par représenter 10 jours. Ce qui gêne les contemporains, et notamment l'Église catholique, ce n'est pas tant ce décalage en lui-même que la confusion qu'il introduit dans la fixation de la date de Pâques.En effet, cette date centrale de la liturgie chrétienne est établie en fonction de l'équinoxe de printemps. Or, celle-ci est fixée officiellement au 21 mars. Sauf qu'en 1582, du fait du décalage introduit par le calendrier julien, on constate cette équinoxe dès le 11 mars !Si rien n'est fait, la date de Pâques sera de plus en plus décalée par rapport au calendrier en usage. C'est pourquoi Grégoire XIII réunit, en 1577, une commission composée de mathématiciens et d'astronomes, chargée de mettre au point un nouveau calendrier.C'est chose faite cinq ans plus tard, en 1582. En France, le Roi Henri III s'empresse d'adopter ce nouveau calendrier, qui prendra le nom de son initiateur. Ainsi, on donnera le nom de "grégorien" à ce nouveau calendrier, toujours en usage.
  • Mettre Pourquoi Napoléon portait il un bicorne ?

    01:59
    La légende de Napoléon tient aussi à de petits détails, qui n'ont pas manqué de se graver dans la mémoire de ses contemporains, comme dans celle des générations suivantes.L'Empereur avait compris que, pour se démarquer des autres, et notamment dans les batailles, il n'avait pas besoin de porter des costumes somptueux ou des uniformes chamarrés.Son idée de génie a alors été de revêtir une tenue ordinaire, qui montrait sa simplicité et lui permettait de se distinguer de ses généraux et de ses ministres, habillés selon les canons assez pompeux de la mode masculine de l'époque.Aussi Napoléon prend-il l'habitude de passer par-dessus son uniforme une redingote grise d'aspect très simple. C'était le vêtement d'un bourgeois cossu, et non d'un Empereur, mais il traversa les siècles.Autre élément de sa tenue qui est devenu inséparable de l'Empereur, son chapeau. Il s'agit d'un bicorne, autrement dit d'un couvre-chef composé de deux coins, ou "cornes", parfois relevés.Cette coiffure militaire très banale avait peu à peu remplacé, depuis la Révolution, le tricorne, jugé moins facile à porter. Il était aussi porté, dans l'exercice de leurs fonctions, par certains fonctionnaires.Le bicorne de Napoléon était en feutre noir, doublé de satin. C'était donc un chapeau très courant. Pourquoi est-il donc passé à la postérité ? D'abord parce qu'il le portait d'une manière très simple, sans autre décoration qu'une cocarde. En effet, il ne comportait ni plumet ni galon.Mais si ce bicorne est devenu si célèbre, dès l'époque où il fut arboré par Napoléon, c'est surtout parce que l'Empereur ne le portait pas à la manière habituelle. En effet, les militaires et les officiels portaient ce chapeau de telle sorte que les deux cornes soient perpendiculaires aux épaules.Mais Napoléon adopte une autre façon de porter son bicorne. Une fois sur sa tête, les deux coins sont parallèles à la ligne des épaules. Dès lors, la silhouette de cet homme engoncé dans sa redingote grise, la tête coiffée de son célèbre bicorne, est entrée dans la légende.
  • Pourquoi l’eau ne bout pas toujours à 100 degrés Celsius ?

    01:35
    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !