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Choses à Savoir TECH
Samsung : un smartphone 3 écrans en 2025 ?
Depuis l’arrivée des smartphones pliables avec le Galaxy Z Fold en 2019, les fabricants n’ont cessé d’innover. Mais jusqu’à récemment, ces avancées restaient au stade de prototypes. Tout a changé en septembre dernier, lorsque Huawei a lancé le *Mate XT*, premier smartphone à trois écrans disponible sur le marché.
Samsung, pionnier du pliable, ne compte pas laisser Huawei dominer cette nouvelle niche. Selon le média coréen *ET News*, le géant sud-coréen travaille sur son propre modèle à trois écrans, qui pourrait être commercialisé dès 2025. Ce futur téléphone promet un écran encore plus grand que celui du Galaxy Z Fold 6, qui atteint déjà 7,6 pouces une fois déplié. Les rumeurs évoquent une taille impressionnante de 9 à 10 pouces pour le smartphone de Samsung.
Mais ce n’est pas qu’une question de dimensions. Contrairement au design en "accordéon" du Mate XT de Huawei, le modèle de Samsung adopterait un pliage double vers l’intérieur, offrant une nouvelle approche ergonomique et esthétique. Cette nouvelle course à l’innovation pourrait séduire un large public, surtout si Samsung, à l’inverse de Huawei, opte pour une commercialisation mondiale. L’enjeu est de taille : conquérir une niche encore peu exploitée, mais pleine de promesses pour les amateurs de technologies futuristes. Alors, à quoi ressemblera ce téléphone à trois écrans ? Les premières images devraient être révélées dans les mois à venir. Une chose est sûre : entre Huawei et Samsung, la bataille des écrans pliables ne fait que commencer.
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Le Gouvernement français à fond sur l’app Signal ?
02:01|L’été a été marqué par l’arrestation de Pavel Durov, le fondateur de Telegram, par les autorités françaises. Bien que le milliardaire franco-russe ait depuis coopéré avec l’État, l’application continue de traîner une mauvaise réputation. En témoigne une nouvelle circulaire adressée aux membres du gouvernement, leur demandant d’éviter désormais Telegram. Cette directive, signée par Michel Barnier, fait suite à une circulaire similaire de 2022, où Élisabeth Borne, alors Première ministre, recommandait de délaisser WhatsApp, Telegram et Signal au profit d'Olvid, une messagerie française réputée pour sa sécurité. Cette fois, la mise en garde cible particulièrement Telegram, longtemps prisée au sommet de l’État, notamment par Emmanuel Macron. Paradoxalement, la circulaire introduit une nuance en validant l’usage de Signal pour des échanges « non sensibles ». Jugée relativement sécurisée grâce à son système de création de compte sans numéro de téléphone, Signal devient l’alternative recommandée pour des conversations informelles. Dans les faits, ce changement est déjà en marche : selon *La Lettre*, des ministères clés, comme ceux de la Justice et de l’Intérieur, ont abandonné Telegram. Même le président de la République a migré sur Signal. Cependant, cette réorganisation des outils de communication au sein du gouvernement reste floue. Les échanges quotidiens devraient désormais passer par *Tchap*, une application de messagerie chiffrée développée par l’État français. Quant à Olvid, elle reste réservée aux discussions jugées hautement sensibles. Cette clarification des consignes témoigne d’une volonté accrue de sécuriser les échanges gouvernementaux, dans un contexte où la cybersécurité est plus que jamais une priorité. Mais la multiplicité des outils laisse planer des interrogations sur leur adoption et leur efficacité à long terme.Pourquoi Elon Musk s’est séparé d’Open AI en 2015 ?
01:57|Quand Elon Musk, Sam Altman et leurs partenaires lançaient OpenAI en 2015, leur objectif semblait limpide : créer une intelligence artificielle générale (AGI) bénéfique pour l’humanité. Mais derrière cette ambition idéaliste se cachaient des tensions, des ambitions personnelles et des luttes de pouvoir. Des e-mails internes dévoilent une atmosphère électrique. Ilya Sutskever, alors scientifique en chef, exprimait déjà ses doutes face à Elon Musk, l'accusant de viser un « contrôle absolu sur l’AGI ». Une crainte de « dictature technologique » qui illustre les désaccords profonds. Parmi les idées discutées, un projet audacieux de rachat du fabricant de puces Cerebras par Tesla reflète l’ingéniosité, mais aussi les divisions stratégiques. Microsoft, déjà intéressé, avait proposé 60 millions de dollars en ressources cloud. Musk, toujours méfiant, refusa l'offre initiale, redoutant de devenir un simple outil marketing pour la firme de Redmond. Par ailleurs, Andrej Karpathy imaginait une intégration d’OpenAI à Tesla, avec la promesse de décupler la valeur de l’entreprise. Un scénario avorté, mais révélateur de l’audace des esprits de la Silicon Valley. Initialement à but non lucratif, OpenAI a finalement adopté un modèle commercial, provoquant la colère de Musk, qui s’en éloigna avant de lancer des poursuites judiciaires. Pourtant, ce changement a conduit à un succès colossal : OpenAI est aujourd’hui valorisée à 157 milliards de dollars et son chatbot ChatGPT est utilisé par 250 millions de personnes chaque jour. Mais ce triomphe cache une histoire tumultueuse : celle de visions divergentes, de négociations tendues et d’ego démesurés. L’histoire d’OpenAI montre que derrière chaque révolution technologique, il y a des batailles, autant idéologiques que stratégiques, qui façonnent le destin de nos outils les plus puissants.X.com : l’IA Grok proposée gratuitement en France ?
01:47|Depuis le lancement de ChatGPT, les chatbots se multiplient, mais peu rivalisent avec ceux d’OpenAI. Grok, le chatbot conçu par Elon Musk pour X.com (anciennement Twitter), en fait partie. Jusqu’à peu, il était réservé aux abonnés payants, mais un changement notable est en cours. Des experts en technologies et des utilisateurs ont récemment observé que Grok est désormais accessible gratuitement dans certains pays, comme la Nouvelle-Zélande, où un simple compte X gratuit suffit pour utiliser l’intelligence artificielle d’Elon Musk. Une manière pour le milliardaire de faire face aux IA concurrentes, souvent jugées trop « woke » à son goût.Les conditions d’accès à Grok restent toutefois encadrées. Pour limiter les abus, X impose un compte actif depuis au moins sept jours, lié à un numéro de téléphone. Les utilisateurs gratuits bénéficient d’un accès restreint : ils peuvent poser 10 questions toutes les deux heures à la version la plus puissante du modèle de Grok et 20 questions à sa version plus légère, Grok-2 mini. L’analyse d’images, elle, est limitée à trois par jour. Ce déploiement progressif semble indiquer un plan plus large visant à rendre Grok accessible à un public plus vaste, renforçant ainsi l’attractivité de la plateforme X.L’extension du service gratuit à l’échelle mondiale pourrait bientôt toucher l’Union européenne, malgré les relations souvent tendues entre Elon Musk et Bruxelles. En rendant Grok plus accessible, Musk cherche clairement à étendre son influence dans l’univers des chatbots et à attirer davantage d’utilisateurs vers sa plateforme, redéfinissant encore une fois la place de l’intelligence artificielle dans nos interactions en ligne.Va-t-on (très) bientôt pouvoir lire dans les pensées ?
02:01|Depuis deux ans, l’intelligence artificielle transforme notre quotidien, mais une révolution plus discrète prend forme dans les laboratoires de neurosciences. Des équipes de chercheurs aux États-Unis explorent les mystères de notre cerveau, décodant peu à peu les schémas neuronaux complexes de nos pensées, de nos paroles et de nos intentions. Ce qui relevait hier de la science-fiction devient peu à peu une réalité, avec des applications prometteuses, notamment pour les personnes privées de parole.À l’Université du Texas à Austin, Alexander Huth et son équipe ont mis au point une technologie non invasive utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, couplée à un "décodeur sémantique" basé sur l’IA. Le processus consiste à modéliser le cerveau d’une personne, puis à traduire de nouvelles données cérébrales en une suite de mots représentant ses pensées. Une première expérience a même permis de retranscrire de façon impressionnante l’essence de phrases écoutées par un participant.De son côté, à San Francisco, Edward Chang a pris une autre voie. Son équipe utilise des électrodes implantées pour analyser les signaux neuronaux liés à la parole, une technologie moins invasive que celle de Neuralink. Avec cette approche, des patients souffrant de paralysie ou de troubles moteurs graves pourraient à terme formuler des phrases visibles à l’écran, voire les exprimer via des avatars numériques en utilisant des expressions faciales. Mais ces progrès ne sont pas sans poser des questions éthiques. En effet, des géants de la tech comme Apple s’intéressent déjà à ces technologies, proposant des dispositifs pour suivre nos ondes cérébrales en temps réel. Or, Rafael Yuste, de la Fondation Neurorights, alerte : les données cérébrales sont souvent exploitées sans aucune protection pour l’utilisateur. Face à ces enjeux, plusieurs pays, dont le Chili, le Brésil et récemment le Colorado, ont adopté des lois pour garantir la confidentialité neuronale.Qu’est-ce que l’IA Générale ?
02:04|L’intelligence artificielle, c’est aujourd’hui ChatGPT et d’autres chatbots, mais demain, le secteur vise une ambition plus vaste : l’intelligence artificielle générale, ou IA générale, capable de rivaliser – voire surpasser – l’intelligence humaine. Pour Sam Altman, PDG d’OpenAI, cet horizon, longtemps imaginé comme un rêve lointain de science-fiction, pourrait devenir réalité d’ici cinq ans.Sur le forum Reddit, Altman a confié que la technologie actuelle d’OpenAI permettrait de faire émerger une IA générale, mais avec des efforts colossaux. Il ne s’agit pas seulement de pousser les limites du code ou des algorithmes : les besoins en infrastructure sont immenses. Lors d’une récente présentation à Washington, Altman a détaillé son projet de data centers adossés à des centrales nucléaires, chacun équivalant à la consommation énergétique d’une ville de trois millions de foyers. Et les chiffres sont encore plus impressionnants quand il parle des investissements nécessaires : 7 000 milliards de dollars.Ce budget astronomique, réparti sur des décennies, servirait à bâtir 36 usines de semi-conducteurs et de nombreux data centers supplémentaires, rendant l’IA générale viable. Une telle somme semble vertigineuse, mais Altman croit fermement que cet objectif est atteignable, estimant que les retombées pourraient transformer nos sociétés. Reste à voir si les financements suivront et si la promesse d’Altman pourra dépasser le stade de l’ambition. Mais une chose est sûre : l’IA générale est aujourd’hui plus qu’une hypothèse. C’est une vision portée par un secteur en pleine expansion, bien décidé à révolutionner l’avenir.Etats-Unis : Elon Musk bientôt dans le gouvernement Trump ?
02:13|Au lendemain d’une tentative d’assassinat de Donald Trump, Elon Musk affiche publiquement son soutien au candidat. Dans un échange de plus de deux heures sur X.com, les deux figures discutent immigration et politique, et Trump évoque pour la première fois la possibilité d’intégrer Musk dans son gouvernement en cas de victoire.Quelques semaines après cet échange, Trump promet, s’il est réélu, de créer un groupe de travail pour auditer l’ensemble du gouvernement fédéral, une idée soufflée par Musk. Le 5 novembre, avant même l'annonce des résultats, le candidat réitère sa volonté de voir Musk rejoindre son équipe. Lors de son discours de victoire, il n’hésite pas à encenser le P.-D.G. de SpaceX : « Il a envoyé une fusée la semaine dernière, je l’ai vue revenir, la tour l’a attrapée comme un bébé. Seul Elon peut faire ça », déclare-t-il, le qualifiant même de « génie ».Pour Musk, ce soutien dépasse les mots. L’entrepreneur finance massivement la campagne de Trump via un super comité d’action politique à hauteur de 45 millions de dollars mensuels. Il a aussi offert un million de dollars à des citoyens tirés au sort pour signer une pétition défendant la liberté d'expression et le droit aux armes. De plus, des études rapportent que Musk aurait manipulé l’algorithme de X.com pour mettre en avant les contenus pro-Trump. Les conséquences de cette alliance se font déjà sentir : après l’annonce de la victoire, le cours de Tesla bondit de 13 %. Entre admiration réciproque et influence économique, le duo Trump-Musk pourrait bien marquer un tournant dans l’alliance entre la politique et les géants de la tech.Le Bitcoin explose tous les records ?
02:03|Les promesses électorales de Donald Trump semblent déjà influencer les marchés, notamment celui des cryptomonnaies. Avec une réélection annoncée aux États-Unis, Trump avait promis de soutenir l’industrie crypto s'il revenait au pouvoir. Ce qui semblait pure spéculation pour certains a pris une tournure bien réelle : en ce 5 novembre 2024, le Bitcoin atteint un nouveau sommet, dépassant les 75 400 dollars, un record absolu.Depuis quelques semaines, le Bitcoin montrait déjà des signes de reprise, mais l'annonce de la victoire probable de Trump a propulsé la cryptomonnaie phare à des niveaux jamais vus, déclenchant une vague d’euphorie non seulement dans l’univers crypto, mais aussi sur les marchés financiers traditionnels. Ce retour de Trump est perçu par beaucoup comme une opportunité pour l’économie américaine, et certains analystes, notamment à la Deutsche Bank, estiment qu'un gouvernement Trump pourrait donner une impulsion forte au dollar et à la politique budgétaire des États-Unis.Les investisseurs crypto sont particulièrement à l’affût, guettant tout indice d’un possible « bull run » généralisé, un phénomène où l’ensemble des cryptos grimpe en flèche. Ce pic pourrait coïncider avec un autre événement clé du monde de la crypto : le « halving » du Bitcoin, qui a lieu tous les quatre ans, réduisant de moitié les récompenses des mineurs. Traditionnellement, cet événement précède souvent une montée importante du cours. Le 5 novembre 2024 restera donc marqué par deux records : la réélection de Trump et le franchissement inédit des 75 400 dollars par le Bitcoin, propulsant les attentes pour une fin d’année explosive dans le secteur des cryptomonnaies.Google supprime 10 milliards de sites pirates ?
02:06|C'est un chiffre vertigineux que Google pourrait célébrer avec un de ses célèbres Doodles : le géant a supprimé près de 10 milliards de liens pirates de ses résultats de recherche. Mais la discrétion est de mise pour cette lutte sans fin contre le contenu illégal. Enjeu crucial pour Google, cette opération témoigne de son engagement dans la protection des droits d’auteur, même si elle n’a pas été de tout repos.Depuis des années, Google reçoit des milliers de requêtes quotidiennes de détenteurs de droits – musiciens, producteurs de films, éditeurs – pour faire disparaître les liens menant à du contenu piraté. L'ampleur du phénomène ? En 2016, on en était à un milliard de liens supprimés ; aujourd’hui, ce chiffre a explosé, et l'entreprise en a fait une priorité dans son dernier rapport de transparence.Cependant, comme le souligne Torrent Freak, cette mission n’est pas sans écueils. Certains domaines sont surchargés de liens illicites, avec des millions de signalements, tandis que d’autres n’en comptent que quelques-uns. Parfois, des demandes sont abusives, visant par erreur ou malveillance du contenu légal, obligeant Google à trier minutieusement chaque requête pour éviter des suppressions injustifiées.Au-delà de ces demandes, Google a renforcé sa défense : ses algorithmes réduisent désormais la visibilité des sites pirates dans les résultats, limitant la nécessité d'interventions manuelles. Cette approche a d’ailleurs porté ses fruits, avec une diminution temporaire des signalements annuels, passant de 2,5 milliards à un milliard. Mais le répit aura été de courte durée : cet été, les signalements ont atteint un nouveau sommet de 7 milliards de liens, rappelant que la bataille reste vive. Pour Google, la quête d’un web plus « vertueux » reste un travail de Sisyphe, chaque suppression laissant place à de nouveaux liens frauduleux.