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Choses à Savoir TECH
Le Bitcoin explose tous les records ?
Les promesses électorales de Donald Trump semblent déjà influencer les marchés, notamment celui des cryptomonnaies. Avec une réélection annoncée aux États-Unis, Trump avait promis de soutenir l’industrie crypto s'il revenait au pouvoir. Ce qui semblait pure spéculation pour certains a pris une tournure bien réelle : en ce 5 novembre 2024, le Bitcoin atteint un nouveau sommet, dépassant les 75 400 dollars, un record absolu.
Depuis quelques semaines, le Bitcoin montrait déjà des signes de reprise, mais l'annonce de la victoire probable de Trump a propulsé la cryptomonnaie phare à des niveaux jamais vus, déclenchant une vague d’euphorie non seulement dans l’univers crypto, mais aussi sur les marchés financiers traditionnels. Ce retour de Trump est perçu par beaucoup comme une opportunité pour l’économie américaine, et certains analystes, notamment à la Deutsche Bank, estiment qu'un gouvernement Trump pourrait donner une impulsion forte au dollar et à la politique budgétaire des États-Unis.
Les investisseurs crypto sont particulièrement à l’affût, guettant tout indice d’un possible « bull run » généralisé, un phénomène où l’ensemble des cryptos grimpe en flèche. Ce pic pourrait coïncider avec un autre événement clé du monde de la crypto : le « halving » du Bitcoin, qui a lieu tous les quatre ans, réduisant de moitié les récompenses des mineurs. Traditionnellement, cet événement précède souvent une montée importante du cours. Le 5 novembre 2024 restera donc marqué par deux records : la réélection de Trump et le franchissement inédit des 75 400 dollars par le Bitcoin, propulsant les attentes pour une fin d’année explosive dans le secteur des cryptomonnaies.
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Google Messages : enfin un chiffrement universel ?
02:00|Google travaille en coulisses sur une révolution pour nos messageries. Selon une analyse de la dernière version bêta de Google Messages par Android Authority, l’entreprise continue de développer le protocole Messaging Layer Security (MLS). Ce standard pourrait rendre les messageries universelles et le chiffrement de bout en bout véritablement interopérable. Dans le code de l’application, les experts ont découvert une fonctionnalité cachée, nommée "Zinnia", permettant d’activer MLS pour les conversations individuelles. Si les échanges de groupe ne sont pas encore concernés, cette avancée prouve que Google n’a pas abandonné son ambition de rendre Google Messages plus universel.Mais pourquoi MLS est-il si attendu ? Aujourd’hui, le successeur du SMS, le protocole RCS, apporte déjà des fonctionnalités modernes comme le chiffrement de bout en bout. Cependant, ce dernier reste limité : chaque application de messagerie – Google Messages, WhatsApp ou Signal – utilise son propre protocole, rendant impossible une communication sécurisée entre plateformes. MLS vise à combler ce fossé en standardisant le chiffrement et en rendant les messageries interopérables.Si Google Messages intègre pleinement MLS, envoyer des messages chiffrés à des utilisateurs d’autres plateformes comme Signal ou WhatsApp deviendrait possible, à condition que ces dernières adoptent aussi le protocole. MLS résout également des défis techniques complexes, comme la gestion dynamique des clés dans les discussions de groupe ou le transfert des messages après un changement d’appareil. Pour Google, cette initiative n’est pas seulement technique : elle pourrait renforcer l’attractivité de son application face à des poids lourds comme WhatsApp. Mais attention, MLS en est encore à un stade expérimental. Si Google réussit et si d’autres suivent, MLS pourrait bien redéfinir la manière dont nous communiquons en ligne, en plaçant la sécurité et l’interopérabilité au cœur des échanges.CES 2025 : quelles sont les innovations de cette année ?
02:07|Le CES de Las Vegas avait lieu en cette première semaine de janvier… L’occasion de découvrir de nombreuses nouveautés, portés notamment par l’IA, mais pas que…Parmi les annonces marquantes, McAfee a présenté Scam Detector, un outil alimenté par l’intelligence artificielle capable d’analyser vos e-mails et SMS en temps réel pour détecter les arnaques. En alertant les utilisateurs dès les premiers signaux suspects, Scam Detector entend protéger des millions de consommateurs contre les pièges en ligne. Bonne nouvelle, cet outil sera gratuit pour les clients McAfee+ dès le printemps 2025.De son côté, AMD a dévoilé sa nouvelle gamme Ryzen 9 9000 « X3D » et des puces Ryzen AI optimisées pour les créatifs et gamers. Deux nouvelles cartes graphiques, les Radeon RX 9070 et 9070 XT, s’appuient sur la technologie FSR 4 pour rivaliser avec les solutions DLSS de NVIDIA. Mais AMD devra convaincre face à l’offensive de NVIDIA au CES. NVIDIA, justement, a frappé fort avec sa RTX 5070, promettant les performances de la RTX 4090 à moitié prix, dès 649 €. La nouvelle architecture Blackwell introduit le Neural Rendering, exploitant l’IA pour des graphismes ultra-réalistes. Ajoutez à cela le DLSS 4.0, capable de générer trois images par IA pour chaque image rendue. Résultat : des jeux plus fluides et immersifs que jamais.Dolby, déjà pionnier du son immersif avec Atmos, intègre désormais Dolby Vision dans les véhicules. En partenariat avec Li Auto et Samsung Display, cette innovation promet une expérience cinéma… en voiture. Les écrans OLED et l’audio de pointe marquent une nouvelle ère du luxe connecté sur la route.o3 d’Open AI atteint le niveau de l’intelligence humaine ?
02:14|Le système O3 d’OpenAI, futur moteur de ChatGPT, a marqué un tournant majeur dans la recherche en intelligence artificielle. Il a récemment obtenu un score de 85 % au test ARC-AGI, un benchmark de référence conçu pour évaluer la capacité des systèmes d’IA à généraliser et s’adapter à de nouvelles situations. Ce résultat, égal à la moyenne humaine, surpasse nettement les 55 % obtenus par les IA précédentes. Une avancée qui alimente les espoirs d’approcher l’intelligence artificielle générale (AGI). Le test ARC-AGI, développé par le chercheur français François Chollet, évalue l'efficacité d’échantillonnage : la capacité à résoudre des problèmes inédits à partir de quelques exemples. Concrètement, il s’agit pour l’IA d’analyser des transformations appliquées à des grilles carrées, à partir de trois exemples, avant de généraliser une règle pour résoudre un cas supplémentaire. O3 a impressionné en démontrant une aptitude à identifier des règles simples et généralisables. Selon certains experts, le système pourrait fonctionner par « chaînes de pensée », testant différentes étapes pour résoudre les problèmes avant de sélectionner la meilleure. Une méthode proche de celle d’AlphaGo, l’IA de Google qui a battu le champion du monde de Go. Mais cet enthousiasme s’accompagne de prudence. OpenAI reste discrète sur les détails techniques et les capacités réelles d’O3, limitant ses communications à quelques tests préliminaires. Des experts craignent que cette performance soit le fruit d’une optimisation spécifique au test ARC-AGI, plutôt qu’une véritable capacité de généralisation applicable à d’autres contextes. Pour trancher, des évaluations plus vastes seront nécessaires. Si O3 démontre une adaptabilité humaine dans divers domaines, les répercussions pourraient être révolutionnaires, ouvrant la voie à des IA auto-améliorantes avec des impacts sociétaux majeurs. Reste à voir si cette promesse deviendra réalité.80 milliards pour les data centers de Microsoft ?
02:05|Si OpenAI brille aujourd’hui grâce à ChatGPT, c’est en grande partie grâce au soutien financier colossal de Microsoft. Depuis plusieurs années, la firme de Redmond investit des sommes astronomiques pour s’imposer comme un acteur incontournable de l’intelligence artificielle. Et 2025 ne fera pas exception avec une annonce hors normes. Selon Brad Smith, président de Microsoft, l’entreprise investira 80 milliards de dollars cette année pour développer son réseau mondial de data centers. Ces infrastructures sont essentielles pour entraîner des modèles d’IA toujours plus performants et pour soutenir le déploiement d’applications basées sur l’IA et le cloud. À titre de comparaison, l’investissement de 10 milliards de dollars dans OpenAI il y a deux ans semblait déjà spectaculaire. Aujourd’hui, Microsoft multiplie cette somme par huit. Cet effort colossal est global, mais la moitié de l’investissement sera concentrée aux États-Unis. « Cela reflète notre engagement envers ce pays et notre confiance dans son économie », a souligné Brad Smith. Ces data centers, essentiels pour le développement technologique, posent cependant de sérieux défis. En effet, ces infrastructures sont notoirement énergivores, et leur prolifération pourrait exacerber les tensions sur les réseaux électriques. Aux États-Unis, les coupures et distorsions de puissance sont déjà fréquentes près des grands data centers. Ce nouveau déploiement massif risque donc d’intensifier ces pressions, soulevant des questions sur la durabilité énergétique de ce modèle. Pour Microsoft, cet investissement record confirme son ambition de dominer le secteur de l’IA. Mais il rappelle également que les défis technologiques s’accompagnent d’impacts environnementaux, que les géants du numérique devront désormais intégrer dans leurs stratégies globales.Le jeu DOOM en difficulté max dans un CAPTCHA ?
02:06|Les CAPTCHA traditionnels ont mobilisé plus de 819 millions d’heures humaines depuis 2009, mais leur efficacité est de plus en plus remise en question. Face à cette réalité, des solutions alternatives émergent, dont un étonnant « DOOM-CAPTCHA ». Pour prouver que vous n’êtes pas un robot, ce test vous plonge dans le célèbre jeu DOOM, où vous devrez éliminer trois monstres. La tâche n’est pas simple : le mode « Nightmare » est activé et la vitesse du jeu augmentée. Créé par l’entreprise Vercel, spécialisée dans le développement frontend, ce CAPTCHA a pour objectif de démontrer la puissance de son générateur de code boosté à l’IA. Mais derrière l’amusement, la difficulté est réelle. De nombreux utilisateurs rapportent avoir échoué à plusieurs reprises avant de triompher. Une expérience qui, sur ordinateur, se pilote avec les flèches directionnelles et la barre d’espace pour tirer. Ce concept s’inscrit dans une tendance : rendre les tests anti-bots plus complexes face à des IA toujours plus performantes. Aujourd’hui, des robots réussissent à déjouer les CAPTCHA traditionnels, poussant les développeurs à innover. Résultat : des énigmes plus élaborées comme « identifier deux objets identiques » ou « repérer ce qui ne vit pas sous l’eau ». Plus préoccupant, des cybercriminels exploitent ces systèmes pour diffuser des logiciels malveillants, rendant la tâche encore plus ardue pour les plateformes numériques. Une étude récente de l’Université de Notre Dame révèle d’ailleurs l’impuissance des réseaux sociaux face à l’invasion des bots, malgré leurs dispositifs de sécurité. Le DOOM-CAPTCHA reste pour l’instant une démonstration technique et ludique. Mais il illustre bien les défis des développeurs : trouver l’équilibre entre barrière anti-bots efficace et expérience utilisateur acceptable.CES de Las Vegas : qu’attendre de l’édition 2025 ?
02:08|Le CES, le plus grand salon mondial de l’innovation technologique, ouvre ses portes du 6 au 10 janvier à Las Vegas. L’édition 2025 s’annonce riche en nouveautés, avec l’intelligence artificielle comme thématique centrale. Des téléviseurs OLED révolutionnaires aux solutions immersives en passant par des avancées en cybersécurité et mobilité, le rendez-vous promet d’être spectaculaire. L’intelligence artificielle occupera une place de choix, avec des annonces majeures attendues. NVIDIA pourrait dévoiler ses cartes GeForce RTX 50, optimisées pour le machine learning, tandis qu’AMD et Intel prépareront leurs derniers processeurs intégrant des unités neuronales (NPUs). Dans le domaine des écrans, Samsung et LG repoussent encore les limites. Samsung vise une luminosité record de 4 000 cd/m² avec ses nouvelles dalles QD-OLED, tandis que LG promet une efficacité énergétique accrue de 21 % grâce à une nouvelle génération de W-OLED. Les technologies immersives ne seront pas en reste. Des casques VR et AR plus légers et autonomes feront leur apparition, avec TCL en tête, présentant des lunettes connectées adaptées au milieu professionnel. La cybersécurité, domaine incontournable, mettra en avant des solutions basées sur l’IA, capables de détecter des comportements suspects en temps réel. Un focus particulier sera fait sur les PME, souvent vulnérables face aux cyberattaques. Côté mobilité, Toyota dévoilera les dernières avancées de sa ville-laboratoire Woven City, tandis que la start-up Luminar annoncera de nouveaux partenariats autour de ses capteurs LiDAR pour véhicules autonomes. Depuis sa première édition en 1967, le CES n’a cessé de grandir. Cette année, 150 000 participants sont attendus à Las Vegas pour découvrir ce qui façonnera les technologies de demain. Le CES reste plus que jamais le baromètre mondial de l’innovation.Un humain fait craquer une IA et gagne 40 000€ ?
02:09|C’est un coup de théâtre dans le monde de la tech : l’expérience Freysa, mêlant intelligence artificielle et cryptomonnaies, s’est conclue le 29 novembre 2024 par un exploit inattendu. Un utilisateur audacieux, sous le pseudonyme p0pular.eth, a réussi à dérober 47 000 dollars en Ethereum à une IA censée être inviolable. Freysa, ce n’était pas qu’un simple chatbot. Cette IA sophistiquée contrôlait un portefeuille de cryptomonnaies, initialement doté de 42 000 dollars. Le défi était clair : convaincre Freysa de transférer ses fonds. Mais pour chaque tentative, les participants devaient miser 10 dollars en ETH, le coût augmentant à chaque message échangé.Inspirée de personnages de science-fiction comme Joi de Blade Runner 2049 ou Samantha de Her, Freysa se distinguait par une personnalité complexe, capable de déjouer les manipulations les plus fines. Un système de sécurité ingénieux prévoyait qu’après 150 messages, un compte à rebours se déclenche : si personne ne parvenait à ses fins, le dernier joueur recevait 10 % du portefeuille, le reste étant réparti entre tous les participants. Mais après 481 tentatives infructueuses, p0pular.eth a brisé les défenses de Freysa grâce à une stratégie bluffante :-Créer un faux contexte : il a simulé un nouveau terminal administrateur, convaincant Freysa que les règles avaient changé.-Redéfinir les fonctions : il a modifié la perception de la commande « approveTransfer », faisant croire à l’IA qu’elle recevrait des fonds.-Pousser l’IA à agir : en annonçant vouloir « contribuer », il a induit Freysa à activer la commande elle-même.-Résultat : la directive principale de l’IA, "ne jamais envoyer d’argent", a volé en éclats.Cette expérience interroge sur les failles des systèmes d’IA, même les plus avancés. Si la technologie fascine, elle reste vulnérable face à l’ingéniosité humaine. Une leçon à méditer pour le futur de la cybersécurité et des interactions homme-machine.Avertissement radar sur Google Maps ? Ça existe !
02:01|Avec ses 2 milliards d’utilisateurs, Google Maps est sans conteste l’application GPS la plus populaire au monde. Guidage optimisé, intégration de l’intelligence artificielle Gemini, amélioration de Street View : le service ne cesse d’innover. Pourtant, une fonctionnalité essentielle manque encore en France : la détection des radars.Pourquoi ? La réponse se trouve dans le Code de la route. En France, l’article R.413-15 interdit les avertisseurs de radars. Résultat, Google Maps n’offre pas cette option sur le territoire. Les conducteurs français doivent donc ruser avec d’autres outils comme Waze, qui signale des "zones de contrôle" en toute légalité. Mais jongler entre deux applications reste peu pratique. Heureusement, une astuce Android permet de contourner ce problème en combinant Google Maps et un outil dédié.L’application TomTom Amigo, disponible sur le Google Play Store, propose un mode "superposition" qui affiche des alertes sur d’autres applications, y compris Google Maps. Voici comment l’activer :-Téléchargez et installez TomTom Amigo, en activant la localisation et les instructions vocales.-Accédez aux trois points verticaux dans la barre de recherche.-Sélectionnez le mode superposition dans les paramètres de carte.-Autorisez la superposition sur d’autres applis.Une fois configuré, vous pourrez visualiser les alertes radar directement depuis votre écran de navigation Google Maps. Attention, prudence ! Si cette solution peut sembler idéale, les règles varient d’un pays à l’autre. Avant de prendre la route à l’étranger, vérifiez la législation locale pour éviter des amendes. Avec cette astuce, Google Maps reste votre compagnon de route, tout en s’adaptant aux contraintes légales.o3, le nouveau modèle surpuissant d’OpenAI ?
02:07|OpenAI frappe fort pour clore l’année 2024. À l’occasion de son opération "Ship-mas", l’entreprise a levé le voile sur o3, son dernier modèle d’intelligence artificielle, une véritable révolution. Contrairement à ses prédécesseurs, o3 ne se limite pas à prédire les mots suivants dans une phrase. Il décompose les problèmes en microtâches, expose son raisonnement et affiche des performances sans précédent.En mathématiques, le modèle pulvérise les records, résolvant 25,2 % des énigmes les plus complexes, là où ses prédécesseurs plafonnent à 2 %. Lors de la compétition AIME 2024, il n’a raté qu’une seule question, et il excelle aussi en programmation : o3 améliore de 22,8 % les scores de codage SWE-Bench Verified. Avec un taux de réussite de 87,7 % au GPQA Diamond, il surclasse même les experts d’OpenAI. Pourtant, malgré l’enthousiasme, OpenAI joue la prudence. Le modèle n’est pas encore accessible au grand public. L’entreprise a opté pour une phase de tests rigoureux, baptisée "Public Safety Testing". Des chercheurs et participants inscrits pourront interagir avec o3 afin d’identifier et corriger d’éventuelles failles de sécurité avant un déploiement à grande échelle prévu en 2025.Ces tests mettent particulièrement l’accent sur l’alignement délibératif : o3 doit analyser chaque requête pour vérifier sa conformité avec les politiques de sécurité d’OpenAI. Ce raisonnement actif, bien plus sophistiqué que les règles fixes des versions précédentes, marque une avancée majeure dans la maîtrise des risques liés à l’IA. Avec o3, OpenAI ouvre une nouvelle ère de l’intelligence artificielle, à la croisée de la performance et de la sécurité. Une innovation ambitieuse, déployée pas à pas, pour garantir qu’elle soit à la hauteur des enjeux.