Partager

Choses à Savoir TECH
Pourquoi Elon Musk s’est séparé d’Open AI en 2015 ?
Quand Elon Musk, Sam Altman et leurs partenaires lançaient OpenAI en 2015, leur objectif semblait limpide : créer une intelligence artificielle générale (AGI) bénéfique pour l’humanité. Mais derrière cette ambition idéaliste se cachaient des tensions, des ambitions personnelles et des luttes de pouvoir.
Des e-mails internes dévoilent une atmosphère électrique. Ilya Sutskever, alors scientifique en chef, exprimait déjà ses doutes face à Elon Musk, l'accusant de viser un « contrôle absolu sur l’AGI ». Une crainte de « dictature technologique » qui illustre les désaccords profonds. Parmi les idées discutées, un projet audacieux de rachat du fabricant de puces Cerebras par Tesla reflète l’ingéniosité, mais aussi les divisions stratégiques. Microsoft, déjà intéressé, avait proposé 60 millions de dollars en ressources cloud. Musk, toujours méfiant, refusa l'offre initiale, redoutant de devenir un simple outil marketing pour la firme de Redmond. Par ailleurs, Andrej Karpathy imaginait une intégration d’OpenAI à Tesla, avec la promesse de décupler la valeur de l’entreprise. Un scénario avorté, mais révélateur de l’audace des esprits de la Silicon Valley.
Initialement à but non lucratif, OpenAI a finalement adopté un modèle commercial, provoquant la colère de Musk, qui s’en éloigna avant de lancer des poursuites judiciaires. Pourtant, ce changement a conduit à un succès colossal : OpenAI est aujourd’hui valorisée à 157 milliards de dollars et son chatbot ChatGPT est utilisé par 250 millions de personnes chaque jour. Mais ce triomphe cache une histoire tumultueuse : celle de visions divergentes, de négociations tendues et d’ego démesurés. L’histoire d’OpenAI montre que derrière chaque révolution technologique, il y a des batailles, autant idéologiques que stratégiques, qui façonnent le destin de nos outils les plus puissants.
More episodes
View all episodes

UE/USA : quelles sont les nouvelles réglementations en 2026 ?
02:58|Sept ans après son entrée en vigueur, le RGPD continue d’imposer sa marque, tout en s’inscrivant dans un environnement réglementaire européen devenu beaucoup plus dense. Depuis 2018, l’Union européenne a multiplié les textes pour encadrer l’économie numérique : la directive NIS2 renforce la cybersécurité des opérateurs jugés essentiels, le Data Act organise le partage des données issues des objets connectés, et l’AI Act, premier cadre mondial pour les intelligences artificielles à « haut risque », entre progressivement en application. Ensemble, ces textes redéfinissent les obligations des entreprises, du stockage de données à la gouvernance des algorithmes.Mais une idée reçue circule : non, le registre des traitements n’a pas disparu. La Commission européenne a simplement proposé en 2025 d’en assouplir les conditions pour les petites structures. Ce projet de règlement « Omnibus » permettrait d’exempter davantage d’entreprises, en relevant le seuil de 250 à 750 salariés et en limitant l’obligation aux traitements présentant un « risque élevé ». Le texte est encore à l’étude, mais le principe d’accountability, lui, reste central : chaque organisation doit continuer à documenter ses traitements, ses finalités, ses durées de conservation et ses mesures de sécurité — y compris l’authentification multifacteur et le chiffrement, désormais considérés comme des standards de base. Le Data Act, entré en application le 12 septembre 2025, instaure un droit d’accès et de partage équitable des données générées par les produits connectés. Concrètement, un fabricant ou un fournisseur ne pourra plus bloquer l’accès à ces données : il devra respecter un principe “FRAND” – équitable, raisonnable et non discriminatoire. Les obligations techniques ne s’appliqueront toutefois qu’aux nouveaux produits mis sur le marché à partir de septembre 2026.De son côté, l’AI Act, adopté en 2024, impose d’ici 2026 des obligations lourdes pour les systèmes d’IA dits « à haut risque » : gestion des risques, documentation complète, transparence et audits réguliers. Enfin, NIS2, transposée fin 2024, élargit considérablement le périmètre des entités soumises aux règles de cybersécurité, avec davantage de contrôles, de notifications d’incidents et de sanctions. À l’international, les États-Unis avancent en ordre dispersé : faute de loi fédérale, chaque État – Californie, Virginie, Colorado ou Utah – impose son propre régime. En revanche, les transferts de données entre l’Europe et les États-Unis reposent désormais sur le Data Privacy Framework, validé par Bruxelles en 2023, et toujours en vigueur malgré plusieurs recours.
Meta gagne des milliards grâce aux scams ?
02:34|C’est une enquête qui secoue le monde de la publicité en ligne. Selon des documents internes obtenus par l’agence Reuters, Meta, la maison mère de Facebook et d’Instagram, aurait tiré en 2024 près de 16 milliards de dollars de revenus issus de publicités liées à des arnaques ou à des produits interdits. Une somme colossale, représentant environ 10 % de son chiffre d’affaires annuel, estimé cette année-là à 164,5 milliards de dollars.D’après ces révélations, Meta dispose bien d’un système interne capable de repérer les campagnes suspectes, mais le seuil pour qu’une annonce soit réellement bloquée est extrêmement élevé. Les algorithmes du groupe n’interdisent un annonceur que lorsqu’ils atteignent 95 % de certitude qu’il s’agit d’une fraude. Un taux de tolérance qui laisse forcément le champ libre à de nombreux escrocs. Et lorsqu’un annonceur n’atteint pas ce seuil, Meta applique une mesure baptisée “penalty bids” : l’entreprise augmente le prix de ses espaces publicitaires pour ces comptes jugés à risque. Si les annonceurs acceptent de payer plus cher, la plateforme encaisse les revenus supplémentaires — une méthode qui, de fait, monétise le risque plutôt que de l’éliminer. Pire encore, le système de recommandation publicitaire continue à diffuser des annonces similaires auprès des utilisateurs ayant déjà interagi avec une publicité frauduleuse. Autrement dit : plus une arnaque circule, plus elle rapporte.Selon un rapport interne daté de décembre 2024, les plateformes de Meta auraient diffusé en moyenne 15 milliards de publicités “à haut risque” chaque jour. Parmi elles, les plus suspectes — qualifiées de “higher-risk ads” — auraient généré à elles seules près de 7 milliards de dollars de revenus annualisés. L’enquête de Reuters, couvrant la période 2021-2025, montre aussi une application particulièrement laxiste des règles internes. Un petit annonceur doit être signalé au moins huit fois avant d’être bloqué, tandis que les gros comptes — les High Value Accounts — peuvent cumuler plus de 500 infractions sans suspension. Interrogé par Reuters, Andy Stone, porte-parole de Meta, parle d’une “vision sélective” et d’une interprétation “trop large” des chiffres. Il affirme que la société a supprimé 134 millions de publicités frauduleuses en 2025 et que les signalements d’utilisateurs ont chuté de 58 % en un an et demi. Mais pour Reuters, la conclusion est claire : malgré ses promesses, Meta reste structurellement dépendante d’un modèle où la fraude fait partie du profit.
Une traduction par IA proposée par Amazon sur Kindle ?
02:02|Amazon continue d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’ensemble de ses services. Après le shopping, après Amazon Music, c’est désormais au tour des liseuses Kindle d’entrer dans cette nouvelle ère. Le géant du e-commerce vient de dévoiler Kindle Translate, un service de traduction automatique pensé pour aider les auteurs indépendants à toucher un public international — sans supporter les coûts souvent prohibitifs d’une traduction professionnelle.Le programme, encore en phase bêta, n’est accessible qu’à une partie des auteurs utilisant Kindle Direct Publishing, la plateforme d’autoédition d’Amazon. Pour l’instant, seules trois combinaisons linguistiques sont disponibles : anglais, espagnol et allemand. Un champ d’action limité, mais qui pourrait rapidement s’élargir. Amazon justifie ce lancement par un constat : moins de 5 % des livres disponibles sur sa boutique américaine existent dans plus d’une langue. L’entreprise promet donc de combler cette lacune grâce à l’automatisation.Chaque manuscrit traduit via Kindle Translate passera par une évaluation automatique de la qualité avant publication. De plus, le lecteur sera informé par un étiquetage dédié que l’ouvrage provient d’une traduction générée par IA. L’auteur aura de son côté la possibilité de prévisualiser, ligne par ligne, le résultat final. Mais l’initiative soulève déjà plusieurs interrogations. Car la traduction littéraire ne se résume pas à transposer des mots : c’est un véritable travail d’interprétation culturelle, d’humour, de rythme et de sous-texte. Les risques d’erreurs subtiles, de nuances perdues ou de contresens demeurent élevés, même avec les meilleurs systèmes actuels. S’ajoute une autre inquiétude : l’impact sur les traducteurs professionnels. Depuis l’explosion des IA génératives il y a trois ans, la profession se trouve déjà fragilisée. Le lancement de Kindle Translate pourrait accentuer cette pression en habituant éditeurs et auteurs à des traductions rapides, bon marché… mais parfois très éloignées de l’exigence littéraire d’un travail humain.
L’administration britannique migre vers Windows 10… après son obsolescence ?
02:23|Chez nos voisins britanniques, la ponctualité n’est décidément plus ce qu’elle était… surtout au ministère de l’Environnement. L’administration vient d’achever une migration informatique massive vers Windows 10, pour un coût faramineux de 312 millions de livres sterling — environ 368 millions d’euros. Problème : ce chantier titanesque se conclut exactement au moment où Microsoft met fin au support de Windows 10. Une modernisation flambant neuve… déjà obsolète.Sur le papier pourtant, tout semblait parfait. Entre 2022 et 2025, plus de 31 500 ordinateurs vieillissants ont été remplacés, des dizaines de milliers de failles comblées, et près d’une centaine d’applications critiques mises à jour. Un bilan qui aurait pu être salué, si la destination finale n’était pas un système d’exploitation officiellement abandonné en octobre 2025. Résultat : le ministère devra sans doute souscrire au support étendu, très coûteux, proposé par Microsoft. L’équivalent d’une voiture neuve dont la garantie aurait expiré avant même de quitter le garage.Cette étonnante erreur pose une question simple : comment un projet de cette ampleur a-t-il pu ignorer un calendrier public, connu de tous depuis des années ? Le cas n’est malheureusement pas isolé. Il illustre une fragilité chronique du secteur public britannique : la dette technique. Car même après ces investissements massifs, le ministère reconnaît devoir encore remplacer des dizaines de milliers d’appareils — ordinateurs et smartphones — qui ne sont, eux non plus, pas compatibles avec Windows 11. Les exigences matérielles modernes, comme la puce TPM 2.0, semblent avoir été complètement négligées par les planificateurs.Aujourd’hui, près de la moitié du budget informatique annuel du gouvernement britannique — soit 2,3 milliards de livres — sert uniquement à maintenir en vie des systèmes anciens. Pendant que d’autres pays misent sur la souveraineté numérique et la modernisation cloud, l’administration britannique semble, elle, enfermée dans un cycle coûteux de bricolages successifs. Au lieu de préparer l’avenir, le Defra vient donc d’investir dans une voie sans issue. Une erreur de stratégie qui fera date… et une leçon de gestion de projet dont beaucoup préféreront s’inspirer à l’envers.
Des malwares qui mutent en temps réel ?
02:14|Dans un rapport rendu public début novembre, Google Threat Intelligence tire la sonnette d’alarme : les cybercriminels industrialisent désormais des malwares dopés à l’intelligence artificielle. Ce ne sont plus de simples programmes statiques, mais des menaces autonomes et adaptatives — capables de modifier leur comportement à la demande pour échapper aux défenses traditionnelles.Parmi les familles identifiées, PromptFlux illustre la mutation : ce malware interroge une API d’IA pour réécrire son propre code et générer, à chaque activation, une nouvelle variante indétectable par les antivirus. Résultat : une chasse au caméléon où les signatures classiques perdent toute efficacité. Autre cas préoccupant, PromptSteal, déployé en Ukraine et attribué à APT28 (le groupe lié à la Russie connu sous le nom de Fancy Bear). Là, l’IA génère à la volée des commandes pour extraire des données ciblées — le logiciel ne contient plus des instructions figées, il les fabrique en temps réel. Une première opérationnelle, selon Google. Enfin, QuietVault mène la chasse aux secrets : après avoir exfiltré des jetons d’accès, il utilise des outils d’IA locaux pour fouiller le système et récupérer d’autres identifiants, automatisant une traque qui, hier, demandait des analystes humains. L’autonomie atteint un seuil inédit et dangereux.La firme de Mountain View souligne aussi la facilité avec laquelle les modèles peuvent être manipulés : de faux prétextes — « exercice académique », « projet étudiant » — suffisent parfois à pousser un assistant IA à livrer des conseils d’exploitation. L’ingénierie sociale migre ainsi vers les modèles de langage : au lieu d’abuser d’un humain, l’attaquant abuse d’une IA. Le tableau se complète côté marché noir : des services nommés sur le modèle des chatbots proposent désormais des malwares « clé en main », abonnements et assistance compris. Le cybercrime se professionnalise, se banalise, et abaisse ses barrières d’entrée. Que faire ? Les chercheurs encouragent une stratégie en profondeur : durcir les modèles, renforcer la traçabilité des appels API, et surtout maintenir une vigilance permanente.
L'euro numérique arrive en 2029 ?
01:59|C’est un projet discret, mais hautement stratégique : l’euro numérique vient de franchir une nouvelle étape. Bruxelles a annoncé cette semaine un calendrier clair pour la création de cette future monnaie digitale, pensée comme un antidote à la domination des géants américains du paiement, Visa et Mastercard, mais aussi comme un rempart face à la montée en puissance des stablecoins adossés au dollar.Selon le plan dévoilé, la phase pilote de l’euro numérique devrait débuter en 2027, à condition qu’un cadre légal soit adopté au niveau européen dès l’année prochaine. Si tout se déroule comme prévu, les citoyens du Vieux Continent pourraient commencer à l’utiliser dès 2029. Pour Piero Cipollone, membre du directoire de la Banque centrale européenne, il ne s’agit pas d’un simple projet technologique, mais bien d’un « effort collectif pour préparer l’avenir du système monétaire européen ».Mais derrière l’enthousiasme des institutions, les banques commerciales grincent des dents. Leur crainte : voir les particuliers transférer une partie de leurs dépôts vers cette nouvelle monnaie numérique émise directement par la BCE, ce qui fragiliserait leurs ressources. Pour rassurer le secteur, Bruxelles prévoit un plafond de détention fixé à 3 000 euros par personne, un seuil censé éviter la fuite des capitaux… mais qui pourrait être révisé à l’avenir.En toile de fond, l’euro numérique illustre un bras de fer économique et politique. D’un côté, l’Europe veut réduire sa dépendance aux systèmes de paiement étrangers. De l’autre, les banques défendent leurs marges et misent sur le développement de stablecoins libellés en euros comme alternative. Entre souveraineté monétaire et réticences du secteur financier, la route vers l’euro numérique promet d’être longue
Netflix veut racheter Warner Bros Discovery ?
02:01|C’est une information qui fait trembler tout Hollywood. Selon Reuters, Netflix envisagerait rien de moins que le rachat de Warner Bros Discovery, l’un des plus grands studios de cinéma au monde — et propriétaire de HBO Max, son concurrent direct dans le streaming. Une opération potentiellement historique, qui pourrait bouleverser l’équilibre de toute l’industrie du divertissement.Le géant californien, déjà valorisé à près de 460 milliards de dollars, vise un objectif clair : atteindre le trillion, soit mille milliards de dollars de capitalisation d’ici la fin de la décennie. Pour y parvenir, Netflix veut frapper fort. Il aurait mandaté la banque d’investissement Moelis & Co pour étudier la faisabilité du rachat. Une banque d’affaires réputée, déjà à l’origine de l’acquisition de Paramount Global par Skydance Media.L’entreprise aurait d’ores et déjà eu accès aux informations financières confidentielles de Warner Bros Discovery, afin d’évaluer la solidité de ses actifs et la pertinence d’une offre. En clair : Netflix ne se contente plus de produire, il veut devenir un géant du contenu global, de la production au streaming. Pour l’instant, Warner Bros Discovery reste prudente. Le groupe, qui aurait reçu d’autres propositions — notamment de Comcast et de Paramount Skydance Corp —, les a toutes jugées insuffisantes. Mais si l’accord venait à se concrétiser, Netflix mettrait la main sur des licences mythiques : Harry Potter, Game of Thrones, Friends, ou encore Batman et Superman. Et surtout, il absorberait HBO Max, fort de ses 120 millions d’abonnés. En un mot, cette fusion serait un séisme industriel. Netflix deviendrait non seulement le roi du streaming, mais aussi un poids lourd du cinéma mondial.
Pourquoi Intel ouvre un pop-up store à Paris ?
02:02|Intel muscle sa communication avant la sortie de sa nouvelle génération de puces Panther Lake. Le géant américain des semi-conducteurs vient d’annoncer l’ouverture de cinq boutiques éphémères, à Séoul, New York, Londres, Munich et Paris. Une opération de séduction mondiale, pensée à la fois pour se rapprocher du grand public, montrer ses innovations et, accessoirement, marquer les esprits avant les fêtes de fin d’année.La première de ces boutiques a ouvert ses portes le 30 octobre à Munich, et donne un avant-goût de ce que les visiteurs parisiens découvriront à partir du 5 novembre. Selon le site spécialisé NotebookCheck, ce “pop-up” allemand présente une large gamme d’ordinateurs portables équipés des nouvelles puces Lunar Lake et Arrow Lake, les fers de lance d’Intel pour 2025. Les plus grands constructeurs répondent à l’appel : HP, Lenovo, Dell, ASUS, Acer, MSI, LG ou encore Samsung. Ces magasins éphémères ne se limitent pas à l’exposition : les visiteurs peuvent tester les machines et repartir directement avec.Intel met également en avant ses Chromebook et ses ordinateurs professionnels, comme les Lenovo ThinkPad ou HP EliteBook, destinés aux entreprises. Mais à Paris, l’expérience se voudra plus immersive. L’enseigne Boulanger s’associe à l’opération pour proposer des démonstrations interactives autour de l’intelligence artificielle : détection de deepfakes, outils de productivité, ou encore génération de contenu en temps réel. Le “Intel Experience Store” parisien ouvrira ses portes du 5 au 30 novembre, au 14 boulevard Poissonnière, dans le neuvième arrondissement. Une adresse symbolique, au cœur d’un quartier bouillonnant de tech et de culture numérique. Pour Intel, l’enjeu est double : raviver sa proximité avec le public à l’heure où la concurrence s’intensifie, notamment avec AMD et Apple, et rappeler que le PC reste un terrain d’innovation. Entre vitrines spectaculaires et vitrines commerciales, ces boutiques sont autant de laboratoires d’image destinés à repositionner Intel au centre du jeu.
L’IA sauve une famille d’une facture médicale énorme ?
02:18|C’est une histoire à la fois tragique et révélatrice des dérives du système de santé américain. Sur le réseau Threads, un internaute connu sous le pseudonyme @nthmonkey a raconté comment Claude AI, le chatbot développé par Anthropic, l’a aidé à contester une facture hospitalière de 195 000 dollars — soit près de 180 000 euros — réclamée après le décès de son beau-frère, victime d’une crise cardiaque.Le patient n’était plus couvert par son assurance santé depuis deux mois, et l’hôpital a facturé les quatre dernières heures passées en soins intensifs à un tarif démesuré. En cherchant à comprendre, la famille a d’abord réclamé une ventilation détaillée des coûts. Mais la transparence a tardé à venir : certaines lignes, comme une mention « Cardiology » à 70 000 dollars, restaient sans explication. Après de multiples relances, l’établissement a finalement transmis les codes de facturation médicale standard. C’est là que l’intelligence artificielle est entrée en jeu.Claude AI a analysé les données et détecté plusieurs anomalies flagrantes. La principale : une double facturation. L’hôpital avait facturé à la fois une procédure complète et chacune de ses composantes séparément, une pratique interdite par Medicare. Cette erreur représentait, à elle seule, près de 100 000 dollars de frais injustifiés. L’IA a aussi repéré des incohérences dans les codes d’urgence, des actes ventilatoires facturés deux fois le même jour, et d’autres irrégularités susceptibles de violer les règles de facturation.Mais le plus surprenant, c’est que Claude AI n’a pas seulement servi d’auditeur numérique : le chatbot a également rédigé des lettres de contestation juridiques, évoquant les risques d’actions en justice et de mauvaise publicité pour l’hôpital. Résultat : la facture a été ramenée à 33 000 dollars. Pour @nthmonkey, cette expérience révèle à quel point les établissements de santé profitent souvent de la complexité administrative, en espérant que les familles n’oseront pas contester. L’IA, elle, a permis de rétablir un semblant de justice dans un système où la moindre erreur se chiffre en dizaines de milliers de dollars. Une première victoire symbolique de la technologie contre les excès de la bureaucratie médicale américaine.