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Choses à Savoir TECH VERTE

Polestar arrive enfin en France ?

C’est officiel : Polestar, la marque suédoise de véhicules électriques haut de gamme, fait enfin son entrée sur le marché français. Longtemps attendue par les électromobilistes, son arrivée marque un tournant stratégique dans sa conquête de l’Europe. Initialement retardée par un litige avec Citroën en 2019 sur la ressemblance de leurs logos, l’interdiction de Polestar en France est désormais levée après un accord conclu en 2022. La marque s’apprête à lancer ses premiers modèles dans l’Hexagone d’ici l’été 2025, faisant de la France sa priorité absolue pour cette année.


Les véhicules Polestar seront disponibles en ligne, mais une présence physique est également prévue via le réseau Volvo, dont Polestar est une émanation. Trois modèles seront proposés : la berline Polestar 2, le SUV Polestar 3 et le SUV Coupé Polestar 4, tous résolument tournés vers l’innovation et le haut de gamme. L’arrivée de Polestar coïncide avec une période de turbulences pour Tesla. Alors que les déclarations controversées d’Elon Musk déstabilisent sa marque, Polestar adopte une stratégie offensive pour séduire les clients déçus de son rival américain. Le constructeur sino-suédois espère inverser la tendance après une baisse de 15 % de ses ventes mondiales en 2024.


« Notre priorité est claire : capter l’attention des acheteurs mécontents de Tesla », aurait confié le PDG de Polestar à ses équipes. Avec une gamme bien positionnée et une stratégie commerciale ambitieuse, Polestar se prépare à concurrencer des géants comme Porsche, Tesla, et Mercedes. L’entrée sur le marché français pourrait bien marquer un tournant pour Polestar, qui mise sur l’instabilité de ses concurrents pour s’imposer comme un acteur incontournable de l’électrique premium. Les premiers mois de 2025 s’annoncent décisifs pour ce nouveau challenger.

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  • Éolien et solaire dépassent le charbon aux USA ?

    01:40|
    La transition énergétique avance, parfois même là où on l’attend le moins. En 2023, les énergies renouvelables ont atteint 30 % de la production mondiale d’électricité, et les États-Unis viennent de franchir un cap symbolique : pour la première fois, l’éolien et le solaire ont généré plus d’électricité que le charbon. D’après les chiffres du think tank Ember, le charbon a représenté 15 % de l’électricité produite aux États-Unis l’an dernier, contre 17 % pour le solaire et l’éolien. Une inversion de tendance qui semble aller à contre-courant du discours politique de Donald Trump, fervent défenseur des hydrocarbures et critique des énergies vertes. Pourtant, même dans une Amérique attachée aux énergies fossiles, le vent du changement souffle.Cette progression est largement portée par le solaire, qui a représenté 81 % des nouvelles capacités de production énergétique installées en 2023, selon l’Administration américaine pour l’information énergétique. Un développement qui tombe à point nommé : après quinze ans de stagnation, la demande en électricité a augmenté de 3 % l’an dernier, notamment sous l’effet de l’essor des véhicules électriques et des data centers. Si ce basculement marque un tournant, il reste à voir s’il s’inscrit dans une dynamique durable. Avec un mix énergétique en pleine mutation, les États-Unis semblent, malgré eux, avoir enclenché une transition qui s’accélère.
  • La baisse de la pollution augmente le réchauffement climatique ?

    02:04|
    On l’oublie souvent, mais la Terre agit comme un immense miroir, renvoyant vers l’espace une partie du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Cet équilibre naturel a permis de maintenir une température propice à la vie… jusqu’à aujourd’hui. On sait déjà que nos émissions de gaz à effet de serre fragilisent cet équilibre, en retenant la chaleur dans l’atmosphère. Mais selon une étude de l’université de Reading (Royaume-Uni), publiée dans Environmental Research Letters, un autre phénomène inquiète les scientifiques : la Terre devient moins réfléchissante, notamment au-dessus des océans.En cause : l’évolution des nuages. Richard Allan, auteur principal de l’étude, explique :« Avec le temps, le miroir Terre se salit. Les nuages renvoient moins bien la lumière solaire, ce qui signifie que davantage d’énergie est absorbée et que le réchauffement s’accélère. »Mais pourquoi les nuages perdent-ils leur brillance ? Les chercheurs avancent plusieurs hypothèses. La hausse des températures pourrait embuer ce miroir naturel, le rendant moins efficace. Autre possibilité : la pollution atmosphérique, qui jusque-là jouait un rôle de "spray nettoyant".Un exemple frappant vient de l’est de la Chine. Dans cette région, la lumière solaire est moins réfléchie que prévu. Et ce, paradoxalement, à cause d’une réduction efficace de la pollution de l’air. Un constat préoccupant : diminuer la pollution atmosphérique améliore la santé publique, mais favorise aussi l’absorption du rayonnement solaire… et donc le réchauffement. Cette découverte illustre la complexité du climat et des interactions entre l’air, les nuages et l’énergie solaire. Si lutter contre la pollution reste essentiel, les scientifiques insistent sur l’urgence de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre, seule solution durable pour limiter le dérèglement climatique.
  • L’espace désormais touché par le réchauffement climatique ?

    03:13|
    Sécurisez votre vie privée avec Surfshark. Vous pouvez profiter de 4 mois supplémentaires en utilisant le lien https://surfshark.com/savoir4Le changement climatique ne se limite pas à la hausse des températures à la surface de la Terre. Il a aussi des répercussions inattendues… jusque dans l’espace ! Des chercheurs de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) alertent sur un phénomène méconnu : le réchauffement de la basse atmosphère entraîne un refroidissement et une contraction de la thermosphère, cette couche située entre 300 et 1 000 kilomètres d’altitude, où évoluent plus de 8 000 satellites en orbite basse.Ce phénomène est dû aux gaz à effet de serre qui retiennent le rayonnement infrarouge près de la surface terrestre. Résultat : la chaleur absorbée par conduction dans la haute atmosphère diminue, ce qui réduit sa densité. Et moins de densité, c'est moins de traînée pour les satellites, qui restent plus longtemps en orbite. Si cela peut sembler avantageux, en réalité, les risques de collision augmentent considérablement, avec à la clé une prolifération de débris spatiaux. De plus, la contraction de la thermosphère réduit l’espace disponible pour de nouveaux satellites. D’ici 2100, les scientifiques estiment que la capacité d’accueil de l’orbite basse pourrait diminuer de 50 à 66 % !« Le nombre de satellites en orbite basse croît rapidement et nous en dépendons de plus en plus pour les communications, la météo ou encore la navigation », rappelle Matthew Brown, auteur principal de l’étude publiée dans Nature Sustainability. Sans une gestion rigoureuse, nous risquons un scénario catastrophe : une réaction en chaîne de collisions qui rendrait l’espace inutilisable. Face à cette menace, des solutions existent. Il est urgent de réguler le trafic spatial, de mieux anticiper les trajectoires des satellites et surtout de limiter nos émissions de gaz à effet de serre, pour préserver non seulement notre planète… mais aussi l’accès à l’espace !
  • La France produit-elle trop d’électricité ?

    02:27|
    Le solaire en France ralentira-t-il avant même d’avoir atteint sa vitesse de croisière ? La nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), mise en consultation le 7 mars 2025, revoit à la baisse les ambitions du pays en matière de photovoltaïque. Les objectifs de capacités installées pour 2030 sont désormais plafonnés à 54 gigawatts (GW), contre une fourchette initiale de 54 à 60 GW. À horizon 2035, la cible haute passe de 100 GW à 90 GW, tandis que le rythme de développement annuel, prévu à 4 GW, sera ajusté à partir de 2028 en fonction des besoins en électricité, avec un plafond de 7 GW par an.Ces annonces tombent alors que la filière connaît une progression record en 2024. Pourtant, le gouvernement réduit son soutien, notamment en abaissant le tarif d’achat de l’électricité produite par les petites et moyennes installations sur toiture. Une décision qui suscite l’incompréhension des acteurs du secteur. Selon le président du Syndicat des énergies renouvelables, le solaire pâtit d’un système où l’offre dépasse la demande. Ce déséquilibre s’illustre notamment par la multiplication des prix négatifs sur le marché de l’électricité, qui ont représenté 235 heures au premier semestre 2024, soit 5,4 % du temps, d’après la Commission de régulation de l’énergie.Ce ralentissement du solaire coïncide avec les réserves exprimées par certains acteurs du nucléaire. EDF estime que les ambitions photovoltaïques sont trop élevées, car elles limiteraient les débouchés du parc nucléaire. L’entreprise pointe également du doigt les contraintes techniques liées aux variations de production. Même son de cloche du côté de Vincent Berger, haut-commissaire à l’énergie atomique, qui met en garde contre une surproduction pénalisante pour les consommateurs et les finances publiques.Pour les professionnels du solaire, cette révision est un coup dur. Daniel Bour, président du syndicat Enerplan, regrette que le photovoltaïque soit la seule variable d’ajustement dans la gestion de l’offre et de la demande d’électricité. L’inquiétude porte aussi sur l’effet rétroactif de la baisse des tarifs d’achat, qui pourrait geler les nouveaux projets en attendant un cadre plus stable. Face à cette fronde, le Conseil supérieur de l’énergie a adopté, le 6 mars, un avis demandant au gouvernement de revoir sa position. Une alternative pourrait résider dans l’électrification des usages, alors que l’exécutif a parallèlement diminué son soutien à la mobilité électrique et à la rénovation énergétique des bâtiments. La PPE prévoit d’ailleurs un tableau de bord de l’électrification, censé piloter ces évolutions.
  • Un outil Google pour réduire l'impact environnemental des pubs ?

    02:07|
    Les annonceurs vont désormais pouvoir mesurer l’impact carbone de leurs campagnes publicitaires sur Google. Mi-mars 2025, la firme de Mountain View a dévoilé "Empreinte Carbone pour Google Ads", un nouvel outil permettant aux marques d’évaluer précisément les émissions générées par leurs activités marketing en ligne. Basée sur des données propriétaires, cette technologie analyse divers paramètres comme le ciblage, le mix média et la dynamique des enchères pour fournir des estimations adaptées à chaque compte. L’objectif : permettre aux entreprises de mieux comprendre et réduire leur empreinte carbone publicitaire, un enjeu devenu incontournable avec le durcissement des régulations environnementales dans l’Union européenne, l’Australie, le Brésil et le Mexique.L’outil de Google repose sur des méthodologies reconnues, comme le Greenhouse Gas Protocol et le Global Media Sustainability Framework. Il distingue les émissions en trois catégories :-Scope 1 et Scope 2, qui concernent la consommation énergétique directe des infrastructures publicitaires.-Scope 3, qui inclut les émissions indirectes, notamment celles générées par l'affichage des annonces sur différents appareils.Contrairement aux estimations traditionnelles basées sur les dépenses publicitaires, cette solution s’appuie sur l’utilisation réelle des serveurs et l’énergie consommée par l’infrastructure Google, offrant ainsi une précision inédite. Pour l’instant, l’outil est accessible sur demande à certains annonceurs de grande envergure, avant un déploiement plus large. Des entreprises comme L’Oréal, LVMH ou encore Carwow figurent parmi les premières à tester ce dispositif. Ben Carter, directeur marketing chez Carwow, se réjouit des premiers résultats : "Nos anciennes méthodes surestimaient largement nos émissions publicitaires. Grâce aux données d’activité fournies par Google, nous constatons que notre impact est bien inférieur à nos prévisions initiales."Avec cette initiative, Google renforce son engagement environnemental, en phase avec son ambition d’atteindre une énergie 100 % décarbonée d’ici 2030. Marion Setiey, de LVMH, souligne l’importance de cette avancée : "C’est un signal fort pour l’industrie. Cette transparence est essentielle pour réduire collectivement l’impact environnemental du marketing digital." 
  • NEOM, noyée par des surcoûts futuristes ?

    02:12|
    Présentée comme la ville du futur, vitrine de l’Arabie saoudite dans un monde post-pétrole, Neom devait révolutionner l’urbanisme avec une cité intelligente et écologique capable d’accueillir des millions d’habitants. Mais huit ans après le début du chantier, le projet titanesque semble englué dans des difficultés financières et techniques qui remettent en question sa viabilité. Selon une enquête du Wall Street Journal, 50 milliards de dollars ont déjà été injectés dans Neom, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Un audit interne estime que la construction prendra 55 ans et que le budget total pourrait atteindre 8 800 milliards de dollars. Une somme vertigineuse, 25 fois le budget annuel du royaume, qui fragilise la position financière de l’Arabie saoudite. Déjà confronté à un déficit budgétaire de 27 milliards de dollars prévu pour 2025, le pays peine à trouver une solution viable pour poursuivre son projet phare.Les obstacles ne sont pas seulement financiers. Le chantier souffre d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, de problèmes d’infrastructure et d’un approvisionnement énergétique insuffisant, ralentissant la progression des travaux. Résultat : les projections démographiques sont drastiquement revues à la baisse. Alors que le plan initial prévoyait 1,5 million d’habitants d’ici 2030, les estimations actuelles parlent de seulement 200 000 résidents. Ces difficultés ont également conduit à un changement de direction. En novembre 2024, Nadhmi al-Nasr, PDG historique du projet, a quitté ses fonctions, remplacé par Ayman al-Mudaifer. Officiellement, ce départ n’est pas lié aux défis financiers, mais il intervient à un moment critique pour Neom.Face aux doutes grandissants, le ministre des Finances saoudien, Mohammed Al Aljaadan, adopte un discours apaisant. Il insiste sur le fait que Neom est un projet à long terme : « Si quelqu’un pense que Neom va être construit, opérationnel et rentable en cinq ans, c’est insensé. Nous ne sommes pas insensés. Nous sommes des gens sages. » Mais cette incertitude pourrait compromettre d’autres projets majeurs, notamment la centrale hydroélectrique "Nestor" qu’EDF doit construire au cœur de Neom. Prévue pour une mise en service en 2029, son calendrier pourrait être impacté par les turbulences actuelles.
  • Tesla Model Q, le sauveur de Tesla ?

    02:32|
    Depuis plusieurs années, la rumeur d’une Tesla à moins de 30 000 dollars circule dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, ce projet semble enfin se concrétiser avec la Model Q, attendue pour le premier semestre 2025, selon AutoPlus, The Wall Street Journal et des analystes de la Deutsche Bank. Ce modèle compact d’environ 4 mètres de long placerait Tesla en concurrence directe avec la Volkswagen ID.3 et la Renault 5 E-Tech. Un lancement stratégique, alors que la marque d’Elon Musk subit une baisse des ventes en Europe et aux États-Unis. Vaibhav Taneja, directeur financier de Tesla, a confirmé en janvier que le projet d’un modèle abordable restait d’actualité, malgré les déclarations contradictoires du patron de l’entreprise en octobre dernier. Baptisée en interne « Redwood », la Model Q s’appuierait sur une plateforme hybride partagée avec le Cybercab. Elle serait environ 30 % plus légère que la Model 3, avec un format compact de 3,99 mètres pour une meilleure efficience énergétique et des coûts de production réduits.Tesla miserait sur des batteries LFP (lithium-fer-phosphate), plus durables et économiques. Deux versions seraient proposées : 53 kWh et 75 kWh, offrant une autonomie de 400 à 500 km (WLTP). Deux configurations moteur seraient également à l’étude : une propulsion à moteur unique et une transmission intégrale à deux moteurs pour les versions plus performantes. Le design reste un mystère. Certains concepts diffusés sur les réseaux sociaux évoquent une silhouette entre hatchback et crossover, tandis que d’autres imaginent un style proche des Model 3 et Y. Une chose est sûre : Tesla conservera sa signature visuelle futuriste.La production de la Model Q devrait être confiée à la Gigafactory de Shanghai, capable de produire en grande série à moindre coût. Tesla viserait une cadence de 10 000 unités par semaine. Les usines de Berlin et du Texas pourraient également être sollicitées pour le marché européen et nord-américain. Mais un doute subsiste sur la faisabilité d’un lancement en 2025. Aucun prototype n’a encore été aperçu sur les routes et Tesla est connu pour ses retards de production. Entre annonces stratégiques et communication contrôlée, Elon Musk, désormais engagé auprès de Donald Trump, entretient le mystère. Une Tesla à moins de 30 000 dollars pourrait cependant redynamiser la marque, alors que la concurrence des constructeurs chinois comme BYD s’intensifie sur le marché des voitures électriques abordables.
  • Les ZFE bientôt supprimées ?

    02:25|
    Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, l'application des zones à faibles émissions (ZFE) s'est intensifiée dans les grandes villes françaises, restreignant la circulation des véhicules les plus anciens selon leur vignette Crit’Air. Face aux difficultés économiques et sociales que ces restrictions engendrent, 35 députés ont déposé une proposition de loi visant à suspendre leur extension pour cinq ans.Les parlementaires avancent un argument majeur : l’air est déjà beaucoup moins pollué qu’il y a vingt ans. Selon les données officielles, les émissions de dioxyde d’azote ont chuté de 60 %, tandis que celles des particules fines ont diminué de 53 %. Ces progrès seraient principalement dus aux avancées technologiques des véhicules et à d’autres réglementations mises en place avant les ZFE. En parallèle, plusieurs grandes villes comme Dijon, Toulon, Amiens, Perpignan et Metz ont choisi de reporter ou d’assouplir l’application des ZFE, invoquant un manque d’accompagnement adapté. La préfecture du Var a d’ailleurs rappelé que la loi ne prévoit aucune sanction en cas de retard, renforçant le sentiment d’incertitude autour de ces mesures.Au-delà des questions environnementales, les restrictions des ZFE pénalisent en priorité les ménages modestes. Les véhicules interdits appartiennent souvent à des travailleurs contraints d’utiliser leur voiture au quotidien, sans possibilité financière d’acheter un modèle récent. Même avec des aides, le coût reste souvent prohibitif. Cette problématique a déjà pesé sur les débats parlementaires : le 17 février dernier, plusieurs députés se sont opposés à l’interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035, estimant qu’une transition trop brutale risquait d’exclure une partie de la population.Autre point de crispation : la verbalisation automatique prévue dès 2026. Grâce au croisement des bases de données, les autorités pourront sanctionner à distance les conducteurs circulant en ZFE avec un véhicule interdit. Les députés redoutent une multiplication des erreurs et une pression accrue sur les ménages déjà fragilisés. Pour ces élus, le renouvellement naturel du parc automobile et les avancées technologiques (comme le freinage régénératif ou la capture des particules) permettent déjà de réduire la pollution sans mesures coercitives. Ils plaident donc pour une approche plus progressive et adaptée aux réalités sociales, plutôt qu’un durcissement immédiat des restrictions. Reste à voir si cette proposition de moratoire trouvera un écho auprès du gouvernement, alors que la transition écologique s’impose comme un enjeu central pour les années à venir.
  • Les voitures hydrogène enfin accessible grâce à une nouvelle pile ?

    01:50|
    Il y a dix ans, Toyota lançait la Mirai, un véhicule fonctionnant à l’hydrogène et n’émettant que de l’eau. Depuis, 28 000 exemplaires ont été vendus à travers plus de 30 pays. Plus récemment, ce modèle était sous les projecteurs en tant que voiture officielle des Jeux olympiques de Paris 2024, avec 500 véhicules en circulation dans la capitale.Aujourd’hui, Toyota franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une société hydrogène. Le constructeur japonais annonce le développement d’un nouveau module de pile à combustible de troisième génération, conçu pour répondre aux exigences du secteur professionnel. Sa promesse ? Des performances équivalentes aux moteurs diesel en matière de longévité, mais avec un impact environnemental réduit. Cette nouvelle génération affiche des avancées significatives. D’abord, sa durée de vie est doublée par rapport au modèle précédent, tout en ne nécessitant aucun entretien spécifique. Ensuite, son rendement énergétique est amélioré de 20 %, offrant ainsi une autonomie accrue. Enfin, Toyota annonce une baisse significative des coûts de production, ce qui pourrait rendre les véhicules à hydrogène plus accessibles.Aujourd’hui, la Toyota Mirai est commercialisée à partir de 73 000 euros, un tarif encore élevé. Mais avec ces évolutions technologiques, le constructeur espère démocratiser l’hydrogène. Toyota ne se limite pas aux voitures particulières. Ce nouveau module compact pourra être installé sur des véhicules utilitaires, des camions, des groupes électrogènes, des trains ou encore des bateaux. Le Japon est en première ligne dans ce développement, avec des expérimentations menées notamment dans les préfectures de Tokyo et de Fukushima. La commercialisation de cette troisième génération de piles à hydrogène est attendue à partir de 2026. Toyota continue ainsi de miser sur l’hydrogène pour accélérer la transition énergétique et offrir une alternative crédible aux carburants fossiles.