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Choses à Savoir TECH VERTE

L'indice de durabilité arrive pour les télé en France ?

Depuis ce mercredi 8 janvier 2025, la France franchit un cap dans la lutte contre l'obsolescence programmée. Désormais, toutes les télévisions commercialisées sur le territoire doivent afficher un indice de durabilité : une note sur 10 évaluant à la fois leur fiabilité et leur réparabilité. Une initiative qui vise à mieux informer les consommateurs et à inciter les fabricants à concevoir des produits plus robustes.


Cet indice, qui remplacera progressivement l'ancien indice de réparabilité, s’appuie sur deux piliers majeurs. D’abord, la réparabilité, qui prend en compte la facilité de démontage, l’accès aux pièces détachées et leur coût. Ensuite, la fiabilité, qui évalue la résistance à l’usure, l’entretien et les garanties offertes. Une notation visible en magasin et en ligne permettra aux acheteurs de faire des choix plus éclairés. Après les téléviseurs, l’obligation s’étendra aux lave-linge dès avril. Ce déploiement progressif permettra de peaufiner le système. Toutefois, le dispositif, initialement prévu pour inclure les smartphones, a été limité par une décision européenne excluant ces appareils.


Si l’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) salue cette avancée, elle pointe certains ajustements nécessaires. Par exemple, des critères jugés trop simples, comme les conseils d’entretien, pourraient gonfler artificiellement les notes. Par ailleurs, le dispositif ne concerne pour l’instant que deux catégories de produits, laissant de côté des équipements comme les écouteurs ou le petit électroménager. Malgré ces limites, la France fait figure de pionnière en Europe. Ce modèle inspire déjà des voisins comme la Belgique et pourrait être étendu à l’échelle européenne. Reste à voir si consommateurs et fabricants s’approprieront cet outil, qui pourrait transformer durablement notre rapport aux appareils électroniques.

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  • Le TGV M de la SNCF ne roulera toujours pas cette année ?

    02:23|
    Si vous comptiez embarquer à bord du TGV M, la cinquième génération de trains à grande vitesse, dès 2025 pour relier Paris à Marseille, il faudra patienter encore un peu. La SNCF visait une mise en service dans le courant de l’année, mais selon le syndicat SUD-Rail, les premiers voyages commerciaux n’auront finalement lieu qu’au début de 2026, soit près de neuf ans après la commande initiale auprès d’Alstom.Pourquoi un tel retard ? D’après Les Échos, les essais techniques du TGV M ont rencontré plusieurs obstacles. L’un des principaux défis concerne le "greffon", un module à batterie innovant censé garantir l’autonomie électrique du train en cas de panne. Problème : le système a présenté des dysfonctionnements imprévus. D’autres ajustements techniques ont également été nécessaires. Les ingénieurs ont dû composer avec des vibrations excessives à haute vitesse et une usure prématurée des roues. Autant de problèmes que la SNCF ne souhaite pas prendre à la légère, préférant prolonger la phase de test pour garantir une fiabilité optimale.La compagnie ferroviaire a ainsi décidé de repousser le calendrier afin de tester les rames dans leur configuration définitive sur un million de kilomètres en pré-exploitation. Une phase cruciale, qui débutera au printemps 2025, avant une entrée en service annoncée au plus tard début 2026. Les premiers trajets commerciaux concerneront l’axe Paris-Lyon-Marseille, avec 12 rames mises en circulation la première année, puis 15 rames supplémentaires en 2027 et 2028. Malgré ce retard, le TGV M promet une expérience totalement repensée. Son atout majeur ? Une capacité modulable : le train pourra s’adapter à l’affluence en passant de sept à neuf voitures, avec une capacité de 600 à 1 200 passagers en version INOUI, et de 740 à 1 080 places en version OUIGO.Côté confort, les voyageurs profiteront d’un bar sur deux niveaux, d’un Wi-Fi ultra-performant et de portes électriques silencieuses. Autre avancée majeure : la maintenance prédictive, optimisée grâce à des capteurs intelligents et un traitement des données en temps réel, permettant une augmentation significative du kilométrage annuel des rames. Avec un investissement total de 3,5 milliards d’euros pour 115 rames, la SNCF mise gros sur ce train du futur. Malgré le retard, ce projet reste une avancée majeure pour le transport ferroviaire français.
  • IA : Un Observatoire mondial pour analyser la menace environnementale ?

    02:10|
    L’intelligence artificielle générative est en pleine explosion, et avec elle, son impact écologique. Face à cette réalité préoccupante, l’École Normale Supérieure (ENS-PSL) et Capgemini lancent un Observatoire mondial dédié à l’empreinte environnementale de l’IA. Objectif : mesurer, analyser et réduire la consommation énergétique des modèles d’IA, dont certains peuvent utiliser jusqu’à 4 600 fois plus d’énergie que les modèles traditionnels. Les chiffres sont alarmants : selon les dernières études de Capgemini, la consommation énergétique des grands modèles d’IA pourrait augmenter de 2 440 % d’ici 2030 dans les scénarios les plus pessimistes. L’essor de l’IA générative soulève ainsi une question cruciale : comment concilier avancées technologiques et responsabilité environnementale ?C’est précisément la mission de ce nouvel Observatoire, qui ambitionne de développer une méthodologie standardisée pour évaluer l’impact écologique de l’IA, de son entraînement jusqu’à sa fin de vie. Une approche inédite qui permettra d’établir une base de données mondiale en accès libre, rassemblant des informations essentielles pour les chercheurs, les développeurs et les décideurs.L’Observatoire réunit des experts venus d’horizons variés : universitaires, industriels et membres de la société civile. Leur travail consistera à identifier les meilleures pratiques et à favoriser la transparence et le partage de données pour guider les choix des acteurs publics et privés. Capgemini, de son côté, met à profit son expertise en IA durable. Ses enquêtes, menées auprès de 2 000 cadres dirigeants dans une quinzaine de pays, confirment l’urgence d’adopter des pratiques plus responsables. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement responsable de l’IA, portée par l’ENS-PSL et l’Institut IA & Société. Mais suffira-t-elle à faire bouger les lignes ?
  • Un datacenter qui chauffera 6 000 logements pendant 20 ans ?

    03:14|
    Le fournisseur cloud suisse Infomaniak marque un tournant dans l’industrie des centres de données avec son tout nouveau data center, le D4. Inauguré le 27 janvier 2025, ce centre de 1 800 m², construit sous un écoquartier de Genève, affiche des performances énergétiques inédites. Son ambition ? Transformer l’un des secteurs les plus énergivores du numérique en un modèle d’efficacité et de durabilité.Depuis le 11 novembre 2024, le D4 ne se contente pas de consommer de l’électricité, il revalorise 100 % de l’énergie qu’il utilise. Sa chaleur résiduelle est injectée dans le réseau de chauffage urbain, permettant d’alimenter 6 000 ménages pendant au moins vingt ans ou encore de fournir l’eau chaude nécessaire à 20 000 douches quotidiennes.Son efficacité énergétique repose sur un ingénieux système de refroidissement :-l’air à 28°C, issu des pompes à chaleur, refroidit les serveurs via des allées froides.-l’air chaud, capté à 45°C, est ensuite acheminé vers un échangeur air/eau sophistiqué.-deux pompes à chaleur françaises (Trane) de 1,7 MW chacune élèvent la température de l’eau à 85°C en hiver pour le chauffage urbain.Résultat : 3 600 tonnes de CO₂ évitées par an, soit l’équivalent des émissions générées par le gaz naturel nécessaire au chauffage de ces logements.Avec un PUE (Power Usage Effectiveness) exceptionnel de 1,09, bien en dessous de la moyenne européenne (1,6), le D4 se classe parmi les centres de données les plus efficients au monde.L’alimentation électrique repose sur une infrastructure robuste :-trois transformateurs convertissent le courant de 18 000 volts en 230 volts.-deux blocs de six onduleurs à 99 % de rendement assurent une alimentation stable.-des batteries de secours prennent le relais en cas d’incident.-un système de ventilation brushless optimise la gestion thermique.Même en pleine canicule, le free-cooling maintient le refroidissement des serveurs jusqu’à 36°C, garantissant une performance constante.Infomaniak ne s’arrête pas là. Son data center est équipé d’une centrale solaire de 130 kWc, composée de 364 panneaux photovoltaïques, renforçant ainsi son autonomie énergétique.La connectivité est elle aussi optimisée :-deux paires de fibre optique garantissent la liaison des 10 000 serveurs avec le reste du monde.Récompensé en 2023 par le Prix Suisse de l’Éthique et le Prix du Développement Durable du canton de Genève, le D4 est un modèle ouvert. Toute sa documentation technique est disponible gratuitement sur d4project.org, incitant d’autres acteurs à adopter cette approche écologique.Face à la demande croissante du cloud (+20 % par an), Infomaniak voit plus grand. L’entreprise prévoit déjà un nouveau centre d’au moins 3,3 MW d’ici 2028, ainsi qu’un projet d’1,1 MW supplémentaire pour un autre réseau de chaleur. Avec le D4, Infomaniak prouve qu’un data center peut être bien plus qu’un gouffre énergétique. Il devient un acteur clé de la transition énergétique, en conciliant innovation technologique et impact environnemental positif.
  • Bangkok fait tomber la pluie contre la pollution ?

    02:44|
    Depuis un an, Bangkok tente une expérience inédite pour lutter contre la pollution de l'air : pulvériser de l’eau glacée et de la glace carbonique depuis des avions militaires. Objectif ? Dissiper le nuage toxique qui étouffe la capitale thaïlandaise, particulièrement durant la saison sèche. Une méthode controversée, qui divise scientifiques et écologistes.Chaque année, dès le mois de décembre, un épais brouillard de particules fines s’abat sur Bangkok. En cause : le trafic routier, les industries et les brûlis agricoles. Résultat, plus d’un million de Thaïlandais ont souffert de maladies respiratoires depuis octobre 2023, selon les autorités. À cela s’ajoute un phénomène météorologique aggravant : une couche d'inversion thermique qui piège les polluants au sol, empêchant leur dispersion dans l’atmosphère. Pour tenter de contrer cette situation, la Thaïlande mise sur une technique singulière. Deux fois par jour, des avions pulvérisent à 1 500 mètres d'altitude de l’eau glacée ou du dioxyde de carbone sous forme solide, aussi appelé glace carbonique. Le principe ? Refroidir l’air pour briser la couche d’inversion et permettre aux particules polluantes de s’élever.Mais cette stratégie ne fait pas l’unanimité. Plusieurs experts doutent de son efficacité. « Il n’y a pas assez de preuves que cette méthode fonctionne », souligne Ekbordin Winijkul, spécialiste de la pollution de l’air à l’Institut asiatique de technologie. D’autres dénoncent un écran de fumée orchestré par les entreprises impliquées dans cette opération. La glace carbonique utilisée provient notamment du géant pétrolier thaïlandais PTT, acteur majeur dans l’émission de gaz à effet de serre. Weenarin Lulitanonda, cofondatrice du Réseau thaïlandais pour un air propre, estime que ces entreprises se servent de cette initiative pour redorer leur image, sans s’attaquer aux véritables sources du problème. « C’est comme ajouter de la coriandre sur un plat », ironise-t-elle.Outre son efficacité incertaine, ce programme coûte cher : jusqu’à 50 000 bahts (1 400 euros) par vol. Une somme qui pourrait être investie dans des solutions éprouvées, comme les zones à faibles émissions, la restriction des véhicules les plus polluants, ou encore la lutte contre les brûlis agricoles. Le gouvernement thaïlandais a déjà pris certaines mesures, comme le développement des bus électriques et l’encouragement au télétravail. Mais elles restent insuffisantes face à l’urgence de la situation. En attendant, Bangkok continue d'étouffer. Ce jeudi encore, la capitale thaïlandaise figurait parmi les villes les plus polluées du monde, avec des niveaux de particules fines bien au-delà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Une situation préoccupante qui, malgré les efforts aériens, semble loin d’être sous contrôle.
  • Le numérique fait exploser le réchauffement climatique ?

    02:17|
    Alors que le réchauffement climatique bouleverse nos vies, le numérique s’impose comme un acteur majeur de l’empreinte écologique française. Une mise à jour récente de l’étude ADEME-Arcep dévoile une progression alarmante des émissions de gaz à effet de serre liées à ce secteur entre 2020 et 2022.Les chiffres sont sans appel :-La production et l’utilisation des équipements numériques consomment 117 millions de tonnes de ressources par an.-La fabrication de ces équipements représente 60 % de l’empreinte carbone du secteur, contre 40 % pour leur usage.-Les services numériques absorbent 11 % de la consommation électrique française.Mais l’élément le plus frappant concerne l’évolution des émissions : elles atteignent désormais 4,4 % de l’empreinte carbone nationale, soit 29,5 millions de tonnes équivalent CO₂. C’est un chiffre comparable à celui des émissions des poids lourds.Comment expliquer une telle augmentation ? La méthodologie a été affinée. L’étude inclut désormais les data centers hébergés à l’étranger, qui représentent à eux seuls 53 % des usages numériques. Cette prise en compte a fait bondir les émissions liées au numérique de 70 % par rapport à l’étude précédente. D’autres facteurs, comme l’adoption massive d’écrans OLED et l’impact de la fourniture d’accès à Internet, ont également contribué.Face à cette progression, l’ADEME-Arcep tire la sonnette d’alarme : il est impératif d’allonger la durée de vie des équipements numériques et de limiter leur nombre. Les nouveaux usages, comme l’intelligence artificielle générative, pourraient entraîner une explosion de la consommation des data centers. La solution ? Adopter une approche plus sobre et questionner la nécessité de ces innovations. Une prise de conscience essentielle pour éviter que le numérique ne devienne un poids insoutenable pour la planète.Étude : https://librairie.ademe.fr/changement-climatique/7880-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france.html
  • Vers un retour des néonicotinoïdes en France ?

    02:10|
    Le Sénat débat ce lundi 27 janvier d’une proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Au cœur du texte, une mesure controversée : réautoriser certains néonicotinoïdes, ces insecticides interdits en France depuis 2018 pour leur impact sur les abeilles. Très utilisés dans la culture de la betterave sucrière, notamment dans le nord de la France, ces produits sont pourtant remplaçables, selon l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). À Estrée-Mons, dans la Somme, l’institut mène des essais depuis 2012 sur des parcelles cultivées sans pesticides. Résultat ? « On arrive à produire efficacement sans produits chimiques », affirme Sébastien Darras, technicien de recherche.L’approche repose sur la biodiversité. En intégrant des bandes fleuries et enherbées autour des champs, les chercheurs favorisent les insectes auxiliaires, comme les coccinelles, qui prédatent les pucerons, responsables de la jaunisse des betteraves. En complément, l’Inrae recommande d’éliminer les repousses de betteraves après récolte, une méthode efficace pour empêcher la transmission virale par les pucerons. Pour Christian Huyghe, ancien directeur scientifique à l’Inrae, revenir sur l’interdiction des néonicotinoïdes serait une erreur. « Ces produits ont un impact environnemental démontré et persistent longtemps dans les sols. Ignorer ces faits scientifiques serait irresponsable. »Les sénateurs favorables à cette réintroduction estiment toutefois que la France ne peut se priver d’armes utilisées par d’autres pays européens comme l’Allemagne. Mais pour les chercheurs, maintenir l’interdiction et miser sur les solutions alternatives est une occasion de concilier agriculture et respect de la biodiversité. Le débat promet d’être tendu, entre intérêts économiques immédiats et préoccupations environnementales de long terme.
  • Fini la voiture électrique aux USA ?

    02:05|
    Donald Trump, officiellement 47ᵉ président des États-Unis, a surpris en abordant la question des voitures électriques lors de son discours inaugural. Un sujet inattendu pour un discours de politique générale, mais utilisé par le milliardaire pour annoncer un virage clair : la fin des mesures favorisant leur démocratisation. « Nous mettrons fin au Green New Deal et révoquerons le mandat sur les véhicules électriques, sauvant ainsi l’industrie automobile et respectant mon engagement envers les ouvriers américains », a-t-il déclaré. Selon lui, cela redonnera aux Américains la liberté de « choisir la voiture qu’ils souhaitent », tout en relançant la production automobile à des niveaux inédits.Ce rejet des politiques écologiques marque aussi un retour en force des énergies fossiles. Trump a promis de faire des États-Unis le leader mondial du forage de pétrole et de gaz, et un exportateur majeur de ces ressources. Le « mandat pour les voitures électriques » évoqué fait référence à une réglementation instaurée sous Joe Biden. Celle-ci visait à réduire progressivement les émissions de carbone des constructeurs automobiles, avec pour ambition d’atteindre 50 % de ventes de véhicules zéro émissions d’ici 2030. Ce cadre inclut des crédits d’impôt pour les particuliers et 7,5 milliards de dollars pour déployer 500 000 bornes de recharge.Si cette décision semble nuire à des entreprises comme Tesla, l’acteur dominant de l’électromobilité avec 49 % de parts de marché aux États-Unis, les experts jugent qu’elle pourrait paradoxalement renforcer sa position. Les nouvelles barrières à l’entrée pour les concurrents profiteront au constructeur d’Elon Musk, désormais allié de Trump. Le discours, résolument tourné vers le protectionnisme et les énergies traditionnelles, laisse entrevoir des affrontements politiques et économiques à venir, tant sur le plan environnemental qu’industriel.
  • Polestar arrive enfin en France ?

    02:05|
    C’est officiel : Polestar, la marque suédoise de véhicules électriques haut de gamme, fait enfin son entrée sur le marché français. Longtemps attendue par les électromobilistes, son arrivée marque un tournant stratégique dans sa conquête de l’Europe. Initialement retardée par un litige avec Citroën en 2019 sur la ressemblance de leurs logos, l’interdiction de Polestar en France est désormais levée après un accord conclu en 2022. La marque s’apprête à lancer ses premiers modèles dans l’Hexagone d’ici l’été 2025, faisant de la France sa priorité absolue pour cette année.Les véhicules Polestar seront disponibles en ligne, mais une présence physique est également prévue via le réseau Volvo, dont Polestar est une émanation. Trois modèles seront proposés : la berline Polestar 2, le SUV Polestar 3 et le SUV Coupé Polestar 4, tous résolument tournés vers l’innovation et le haut de gamme. L’arrivée de Polestar coïncide avec une période de turbulences pour Tesla. Alors que les déclarations controversées d’Elon Musk déstabilisent sa marque, Polestar adopte une stratégie offensive pour séduire les clients déçus de son rival américain. Le constructeur sino-suédois espère inverser la tendance après une baisse de 15 % de ses ventes mondiales en 2024.« Notre priorité est claire : capter l’attention des acheteurs mécontents de Tesla », aurait confié le PDG de Polestar à ses équipes. Avec une gamme bien positionnée et une stratégie commerciale ambitieuse, Polestar se prépare à concurrencer des géants comme Porsche, Tesla, et Mercedes. L’entrée sur le marché français pourrait bien marquer un tournant pour Polestar, qui mise sur l’instabilité de ses concurrents pour s’imposer comme un acteur incontournable de l’électrique premium. Les premiers mois de 2025 s’annoncent décisifs pour ce nouveau challenger.
  • Un robot qui branche et recharge votre voiture électrique automatiquement ?

    01:49|
    Après Volkswagen et son robot de charge présenté en 2020, c’est au tour de Huawei d’entrer dans la course à la recharge autonome. Le géant chinois, déjà connu pour ses smartphones et sa voiture électrique SU7, élargit son écosystème électrique avec une innovation spectaculaire : une borne de recharge équipée d’un bras robotisé.Imaginez un futur où recharger votre véhicule électrique ne nécessite plus aucune intervention humaine. C’est ce que promet Huawei avec sa technologie avancée. Grâce à un système de conduite autonome, les voitures compatibles, comme la berline électrique Maextro S800, se garent automatiquement à proximité de la borne. Le clapet de recharge s’ouvre de lui-même, et un bras robotisé connecte la prise au port de charge, sans que le conducteur n’ait à quitter son siège. Ce n’est pas un simple concept : Huawei assure que cette solution est prête à être déployée dans les prochains mois. Et ce n’est pas tout. La borne offre une puissance de recharge impressionnante, allant jusqu’à 600 kW, rendant les temps d’attente bien plus courts. En outre, cette technologie n’est pas exclusive à Huawei. Elle est déjà compatible avec des véhicules de marques comme BYD, Li Auto ou Aito, ouvrant ainsi la voie à une adoption massive.Alors que les infrastructures de recharge deviennent un enjeu clé dans la transition énergétique, cette innovation pourrait transformer notre façon d’utiliser les véhicules électriques, en particulier dans les environnements urbains où l’espace est limité. Les premières bornes devraient être installées en Chine, mais leur potentiel mondial est indéniable. Huawei s’inscrit ainsi dans la vision d’un futur où la recharge est rapide, autonome et accessible à tous.