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Choses à Savoir TECH VERTE

La Chine, champion du solaire et de l’éolien ?

La Chine renforce sa position de leader mondial des énergies renouvelables, construisant actuellement deux fois plus de capacités éoliennes et solaires que le reste du monde, selon une étude publiée à la mi-juillet. Ce géant asiatique, fort de ses 1,4 milliard d'habitants et de son statut de première nation manufacturière, est aussi le principal émetteur de gaz à effet de serre, accélérant ainsi le changement climatique. Face à cette réalité, la Chine s'est engagée à stabiliser ses émissions d'ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.


Actuellement, le pays développe 180 gigawatts (GW) d'énergie solaire et 159 GW d'énergie éolienne, selon l'étude de Global Energy Monitor (GEM). Ces 339 GW représentent 64 % des énergies renouvelables en construction dans le monde, soit près du double de la capacité combinée des autres pays. Les États-Unis (40 GW), le Brésil (13 GW), le Royaume-Uni (10 GW) et l'Espagne (9 GW) suivent la Chine dans ce domaine. Ces 339 GW chinois représentent un tiers du total des nouvelles capacités solaires et éoliennes mondiales, un chiffre qui dépasse largement la moyenne mondiale de 7 %, démontrant l'approche proactive de la Chine en matière de renouvelables.


Malgré cet engagement, la Chine dépend encore fortement du charbon pour répondre à sa demande croissante d'électricité. Les défis persistent également pour acheminer l'énergie renouvelable des régions éloignées vers les centres économiques de l'est densément peuplés. Cependant, la capacité combinée éolienne et solaire devrait surpasser celle du charbon en Chine cette année, selon le GEM. Cette croissance rapide pourrait permettre à la Chine d'atteindre son pic d'émissions plus tôt que prévu. De plus, le Centre for Research on Energy and Clean Air (Crea) rapporte que la Chine n'a délivré aucun nouveau permis pour des aciéries fonctionnant au charbon au premier semestre 2024, une première depuis septembre 2020. Les scientifiques soulignent que le réchauffement climatique intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes. Cet été, la Chine a connu des vagues de chaleur dans le nord et des pluies torrentielles dans le sud, entraînant inondations et glissements de terrain meurtriers.

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  • Viande : une (toute) petite réduction pour une réduction énorme de la pollution ?

    02:15|
    Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, certains écologistes militent pour une réduction drastique de la production de viande. Cette approche, toutefois, divise, notamment dans les pays en développement où l'accès à la viande est limité. Les dernières recherches, publiées aujourd’hui dans les *Proceedings of the National Academy of Sciences*, offrent une alternative : réduire de 13 % la production mondiale de bœuf, mais en se concentrant sur les pays à revenus élevés. Cette réduction, bien que modeste, pourrait éliminer 125 milliards de tonnes de CO₂, soit l’équivalent de trois ans d’émissions fossiles mondiales.Matthew N. Hayek, de l’Université de New York, et son équipe proposent une solution simple : restituer des terres de pâturage à des forêts dans les régions où elles existaient autrefois. Ainsi, les écosystèmes naturels – forêts et sols – pourraient recommencer à absorber le CO₂. Plus ambitieux encore, supprimer les pâturages dans toutes les zones forestières indigènes potentielles permettrait de séquestrer jusqu’à 445 milliards de tonnes de CO₂ d'ici 2100, soit plus de dix ans d'émissions actuelles de combustibles fossiles.Les cartes créées par ces chercheurs montrent les régions prioritaires pour réduire la production de bœuf et accélérer la régénération forestière, maximisant ainsi les bénéfices climatiques. En fin de compte, ce plan pourrait permettre une décarbonation significative sans toucher plus de la moitié de la production mondiale de viande de pâturage. Un compromis, donc, entre transition écologique et réalités économiques, qui pourrait aider à concilier alimentation et lutte contre le changement climatique.
  • Un satellite en bois pour changer l’avenir des télécommunications ?

    01:41|
    Début Novembre, le tout premier satellite en bois, conçu au Japon, a pris son envol à bord d'une fusée SpaceX lors d'une mission de réapprovisionnement pour la Station spatiale internationale (ISS). Baptisé LignoSat, cet étonnant satellite est un cube de bois de seulement 10 centimètres de côté, développé par l'université de Kyoto en partenariat avec Sumitomo Forestry.L'objectif ? Tester la durabilité de ce matériau dans des conditions spatiales extrêmes et, à terme, réduire l'impact environnemental des satellites en fin de vie. Contrairement aux structures métalliques classiques qui, en brûlant dans l’atmosphère, libèrent des particules nocives pouvant nuire aux télécommunications et à l’environnement, le bois de LignoSat devrait se consumer sans générer ces résidus.Après avoir atteint l'ISS dans un conteneur spécialement conçu par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA), LignoSat sera déployé dans l’espace le mois prochain. Les chercheurs analyseront ensuite les données transmises par le satellite pour observer d’éventuelles déformations et vérifier sa capacité à supporter les variations extrêmes de température. « Les satellites construits sans métal pourraient bien se généraliser », déclarait Takao Doi, astronaute et professeur à l'université de Kyoto, en début d'année. Une idée visionnaire qui pourrait transformer l’industrie des satellites et apporter une réponse innovante au problème croissant des débris spatiaux.
  • France : quel plan pour la neutralité carbone en 2050 ?

    02:09|
    La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), véritables boussoles de la politique énergétique française, tracent les grandes lignes de la transition écologique : d’ici 2030, la part des énergies fossiles dans la consommation française doit tomber à 42 %, puis à 30 % en 2035, pour viser zéro en 2050."Notre avenir énergétique repose sur deux piliers : la sobriété et l’efficacité énergétique d’un côté, et la production d’énergie décarbonée de l’autre", a déclaré Olga Givernet, ministre de l’Énergie, en amont de la COP29. La ministre insiste sur un "choix de société" pour un mix équilibré entre nucléaire et énergies renouvelables. Pour y parvenir, la France s’engage sur plusieurs fronts. D'abord, l'électrification massive de la mobilité et de l’industrie : l’objectif est que deux tiers des voitures vendues en 2030 soient électriques, et que le parc actuel atteigne 15 % d'électriques contre 2,2 % début 2024. Dans le secteur du bâtiment, la réduction des émissions vise 35 millions de tonnes d'équivalent CO₂ en 2030, avec la rénovation annuelle de 400 000 maisons et 200 000 logements collectifs. Les chaudières au fioul, principales sources de pollution domestique, seront progressivement remplacées.Le défi est aussi budgétaire. Selon l’Union française de l’électricité (UFE) et le Syndicat des énergies renouvelables (SER), l’électrification est la clé pour la compétitivité et la souveraineté française. Mais cette transition ne peut réussir qu’en combinant réduction de la demande : l’objectif est de réduire la consommation d’énergie de 30 % d’ici 2030, par rapport à 2012. Enfin, alors que le Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3) anticipe un réchauffement de 4°C d’ici la fin du siècle, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, insiste : "Il est urgent d’accélérer la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre". La concertation publique sur ces mesures est ouverte jusqu'au 15 décembre, avant la validation des textes définitifs en 2025.
  • USA : le refroidissement artificiel du climat va impacter l’Europe ?

    02:29|
    La ville d’Alameda, en Californie, pourrait relancer son projet controversé d’éclaircissement des nuages, un procédé visant à refroidir le climat en diffusant de l’eau salée dans l’air. Une étude publiée dans *Nature Climate Change* (21 juin 2024) et relayée par *The Guardian* éclaire ce débat en révélant les effets potentiels de cette technologie. Des chercheurs de l’université de Californie à San Diego et du Centre national de recherche atmosphérique au Colorado ont utilisé des modèles climatiques pour simuler l’impact d’ensemencements de nuages en deux zones : au large de la Californie et en Alaska.Les résultats sont frappants. Dans les conditions de 2010, ensemencer les nuages en Alaska réduirait de 55 % les risques de vagues de chaleur sur la côte ouest américaine, contre seulement 16 % pour l’opération californienne. Mais dans le climat projeté pour 2050, ces bénéfices s’effondrent. Avec moins de nuages, des températures plus élevées et un ralentissement des courants marins de l’Atlantique (AMOC), l’intervention en Alaska n’aurait plus qu’un effet limité. Plus inquiétant encore, l’ensemencement proche de la Californie risquerait d’amplifier la chaleur, inverse de l’effet recherché.Le problème va au-delà des côtes américaines : dans le contexte actuel, l’Europe pourrait aussi bénéficier d’un refroidissement grâce aux nuages ensemencés dans le Pacifique Nord. Mais d’ici 2050, cette même intervention pourrait entraîner un stress thermique global, notamment en Europe, aggravé par le ralentissement de l’AMOC. Jessica Wan, co-auteure de l’étude, résume : « L’éclaircissement des nuages marins peut être efficace pour la côte ouest des États-
  • Les volcans comme source d’énergie inépuisable en Islande ?

    02:03|
    L'Islande vit un moment historique sur la dorsale médio-atlantique, où la ville de Grindavík subit une série d’éruptions volcaniques sans précédent depuis 800 ans. Tandis que la lave ouvre des failles dans les rues et dévore des maisons, le pays voit là une opportunité énergétique. À Krafla, au nord-est de Grindavík, une équipe d’experts prépare un forage inédit : atteindre le magma pour en extraire une énergie quasi illimitée. Comparable en ambition au télescope spatial James Webb, ce projet explore les profondeurs de notre planète.Dans un reportage immersif de CNN, Klara Halldórsdóttir, une habitante de Grindavík, décrit sa ville déserte, désormais sillonnée de failles et d'édifices engloutis. Cette nouvelle série d’éruptions, commencée en décembre 2023, signe le réveil d’un volcan assoupi depuis l’ère viking. En 80 ans, l'Islande a transformé sa vulnérabilité volcanique en force : la géothermie, qui chauffe 90 % des foyers, a fait du pays autrefois le plus pauvre d’Europe un des plus prospères. Là où certains volcans renferment du lithium, ceux d’Islande fournissent de la chaleur.En 2009, un forage à Krafla percute une chambre magmatique profonde, et aujourd’hui, Bjarni Pálsson et son équipe sont de retour, bien décidés à transformer ce magma à 1 000 °C en une centrale ultra-puissante. Selon leurs calculs, cette chaleur pourrait générer une énergie dix fois plus efficace que la géothermie traditionnelle : deux puits dans le magma remplaceraient 18 puits standards. Ce projet ambitieux, espéré pour 2027, pourrait ouvrir la voie à d’autres régions volcaniques comme la Californie, le Japon ou le Kenya. Si l’Islande réussit, elle pourrait offrir à l'humanité une source d'énergie propre, renouvelable et presque infinie.
  • Explosion du coût de l’électricité à cause des data centers ?

    02:01|
    En à peine deux ans, l’intelligence artificielle est passée de technologie émergente à outil commun pour des millions de personnes. Si ses capacités ont fasciné, ses besoins énergétiques, eux, inquiètent déjà, et pour cause : le développement de l’IA dépend de data centers gourmands en électricité, et les effets sur les réseaux s’annoncent lourds. En effet, plusieurs États américains constatent déjà une hausse des prix de l’électricité, qu'ils attribuent en partie à la prolifération de ces infrastructures. Le Washington Post rapporte qu’en Ohio, Pennsylvanie, Virginie ou New Jersey, les factures pourraient grimper de 20 %.Selon Neil Chatterjee, ancien commissaire de la Commission fédérale de régulation de l'énergie, de nombreux responsables qui voyaient ces centres de données comme moteurs économiques se rendent compte que ces installations viennent avec des coûts élevés pour les consommateurs. Et tandis que les géants de la tech minimisent leur impact, la réalité des factures semble difficile à nier.La situation n’est pas sans risque : des services de régulation, comme la State Corporation Commission de Virginie, pointent déjà des tensions sur les réseaux, alertant sur des « problèmes et risques inédits » pour les distributeurs d’électricité et leurs clients. La France, avec son réseau de centrales nucléaires, attire désormais l’intérêt des grands acteurs comme Microsoft, qui s'assure une place dans ce mix énergétique stable mais non infini. Ces premiers retours interrogent : l’IA, moteur d’innovation, pourrait-elle devenir un fardeau énergétique ? Et à quel prix pour les consommateurs et les infrastructures ? Les mois à venir seront décisifs pour savoir si les ambitions de l’IA peuvent réellement rimer avec durabilité.
  • Une île artificielle dédiée à l'énergie éolienne en construction ?

    02:06|
    Un grand pas vient d’être franchi pour le développement des infrastructures vertes en Europe. Le vendredi 25 octobre, la Banque européenne d’investissement (BEI) a octroyé un financement de 702 millions de dollars à Elia Transmission Belgium (ETB) pour la construction de la première île énergétique artificielle au monde, baptisée Princesse Elisabeth. "Cette île est une pierre angulaire de la transition énergétique belge et européenne", a déclaré Robert de Groot, vice-président de la BEI, soulignant son rôle central dans l’indépendance énergétique des pays de l’Union.Située à 45 km des côtes belges, l’île Princesse Elisabeth sera érigée à partir de cette année, avec un chantier prévu jusqu’en 2027, comme le rapporte Interesting Engineering. Les premières fondations sont d’ores et déjà en cours de réalisation à Flessingue, aux Pays-Bas. Combinant des infrastructures hybrides de courant continu haute tension (CCHT) et de courant alternatif (CVC) pour maximiser l’efficacité de transmission, cette île accueillera 3,5 GW d’énergie éolienne offshore pour alimenter le réseau belge. Ce dispositif permettra d’approvisionner plus de trois millions de foyers, tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles, selon les projections d’Elia Transmission Belgium. En plus de renforcer le réseau énergétique national, le projet contribuera aux objectifs climatiques de l’UE en matière de renouvelables et de neutralité carbone, avec des méthodes de construction respectueuses de la biodiversité marine.Par ailleurs, l’île servira de hub pour les échanges d’électricité entre la Belgique et ses pays voisins, notamment le Royaume-Uni. Grâce à des câbles haute tension, elle connectera les parcs éoliens de la mer du Nord aux centres de consommation continentaux, facilitant ainsi l’importation et l’exportation d’énergie renouvelable.
  • IA : des modèles de langage beaucoup moins énergivores arrivent ?

    02:22|
    Ce n’est plus un secret pour personne : l'IA est une grande consommatrice d'énergie, un véritable casse-tête pour la planète et pour nous. Pourtant, cela n'empêche pas certains, comme Sam Altman, d'avoir des ambitions démesurées, avec par exemple la construction d’un centre de données pour OpenAI qui consommerait l'équivalent énergétique d'une ville de trois millions de foyers. Face à cette course effrénée à la puissance de calcul, la start-up britannique Oriole Networks a décidé de prendre le contre-pied en proposant une solution radicalement différente. Après deux décennies de recherche, l’entreprise a mis au point une technologie qui utilise la lumière pour former de grands modèles de langage (LLM), réduisant ainsi la consommation énergétique par un facteur de 1 000 grâce à une approche dite photonique.Mais concrètement, comment parviennent-ils à former ces modèles sans tout surchauffer ? La technologie d'Oriole repose sur des réseaux photoniques sophistiqués qui interconnectent les puces IA. Exploitant les propriétés uniques de la lumière, ce procédé permet non seulement d’accélérer le traitement des données, mais aussi de diminuer de façon drastique l’énergie requise. En d’autres termes, cette avancée permettrait d’entraîner les LLM jusqu'à 100 fois plus rapidement tout en consommant une fraction de l’énergie actuelle. Pour mieux comprendre l’ampleur du changement, il faut savoir qu’une seule requête sur un modèle comme ChatGPT consomme dix fois plus d’énergie qu'une recherche sur Google, selon l’Agence internationale de l’énergie. Dans ce contexte, où la demande énergétique des centres de données pourrait tripler d’ici 2035 d’après une étude du Rhodium Group, Oriole Networks se présente comme une alternative verte capable de réduire la pression sur les réseaux électriques.Pour financer cette révolution, Oriole Networks a levé 35 millions de dollars, avec le soutien de fonds spécialisés comme Plural et le Clean Growth Fund. L’objectif ? Accélérer la commercialisation de cette technologie révolutionnaire et mettre en service les premiers systèmes dès 2025. Alors que l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante — comme le rappelait déjà Jacques Chirac en 2002 avec sa célèbre phrase « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs » — cette innovation pourrait bien être une véritable bouffée d'oxygène.
  • À cause de l’IA, l’Europe va-t-elle laisser tomber l’environnement ?

    02:13|
    Les grands modèles de langage nécessitent des capacités de calcul colossales. Un seul mètre carré d'un centre de données dédié à l’IA peut consommer jusqu'à 120 kilowatts d'énergie, soit l'équivalent de la consommation énergétique et de la chaleur dégagée par 15 à 25 foyers, selon Andrey Korolenko, directeur des produits et de l'infrastructure chez Nebius, un spécialiste du cloud. L'arrivée de nouveaux processeurs comme le Blackwell GB200 de NVIDIA ne fait qu'intensifier ce phénomène. Pourtant, l'Union européenne (UE) s'est fixé l'objectif ambitieux de réduire sa consommation d'énergie de 11,7 % d'ici 2030.Cette course à la puissance pousse les fournisseurs d'IA à privilégier des systèmes de refroidissement par eau de plus en plus performants. Les géants américains du secteur font ainsi pression sur les opérateurs européens pour faire passer la température de l'eau utilisée de 30-32° C à 20-24° C. Mais cette méthode, en plus d'entraîner une consommation d'eau élevée, exige davantage d'énergie pour maintenir les serveurs à des températures optimales. Michael Winterson, président de l'Association européenne des centres de données (EUDCA), met en garde : « La pression exercée par les fabricants de puces, qui sont engagés dans une véritable course à l’espace, risque de nous ramener à une situation insoutenable, similaire à celle que nous avons connue il y a 25 ans. »En 2018, l'UE anticipait déjà une augmentation de 28 % de la consommation d'énergie des centres de données d'ici 2030. Avec l'essor de l'IA, cette hausse pourrait être multipliée par deux, voire trois, dans certains pays. Les entreprises, quant à elles, s’efforcent de trouver un équilibre entre performance et efficacité énergétique. Les nouveaux centres de données intègrent des technologies de refroidissement liquide plus optimisées, mais la demande croissante en énergie reste un défi majeur, accentué par la concurrence entre les géants technologiques.Les responsables européens tentent d'élaborer des solutions en collaborant avec les acteurs clés, tels que NVIDIA. Cependant, aucune approche concrète n'a encore émergé. Il est important de rappeler que des entreprises comme Microsoft et Google ont vu leurs émissions de CO2 augmenter de manière significative en raison de l’essor de l’IA générative.